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Dernière modification par Stelli (05 novembre 2023 à 19:59)
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Dernière modification par Morning Glory (05 novembre 2023 à 22:52)
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Dernière modification par Nineta (06 novembre 2023 à 10:41)
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On travaille a creer la nouvelle generation d'antipsychotiques pour les personnes atteintes de schizophrenie avec une addiction comme comorbidite (c'est a dire environ 1 personne schizophrene sur 2 !).
Le diagnostic d'addiction chez les schizophreniques appelle à discussion. Il a été suggéré qu'il s'agit en grande partie d'une tentative d'auto-thérapie de la souffrance associée à la psychose. Justement créée par le déficit de soulagement subjectif par les traitements classiques.
Notamment l'association cannabis schizophrenie serait largement expliquée par l'appetance des schizophrenes pour les effets du cannabis.
https://www.erudit.org/fr/revues/dss/20 … /008536ar/
Il serait donc utile de chercher à savoir dans quelles mesures certains produits, legaux ou illégaux, sont perçus comme attenuant la souffrance psychique. Et dans ce cas de developper des dérivés adaptés à une prise au long cours. Par exemple du CBD avec un peu de THC ou un autre composé du cannabis.
https://www.julienvenesson.fr/effets-op … zophrenie/
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (06 novembre 2023 à 08:27)
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Psychotiques, borderlines, bipolaires ou plus simplement dépressifs chroniques, nous sommes des personnes qui souffrons clairement plus que la population générale, et EN PLUS les traitements nous privent des plus importants plaisirs de la vie. Je n'accepte pas cette vie. Plus le temps s'écoule et plus ça me rend folle.
J'en suis bien conscient et c'est pourquoi j'ai choisi psychopharmacologie, parce que l'espace pour de l'amelioration est consequent.
Je me disais ce soir même que j'allais tenter de cesser les neuros (aripiprazole puis quetiapine) car ni les psychés ni les stimulants (coke 85% IV 90mg!!!) ni les empathogènes ne fonctionnent. Même les dissos sont affectés par l'aripirazole spécifiquement.
Comme je le comprends, l'aripiprazole va bloquer tout surplus dopaminergique en ayant une action d'agoniste partiel dans les aires responsables des hallucinations et delires (symptomes positifs). Il est aussi a meme d'augmenter la transmission dopaminergique dans les zones qui pechent, theoriquement le cortex pour les schizophrenes, ce qui serai responsable des symptomes negatifs et des troubles cognitifs.
Psychotiques, borderlines, bipolaires ou plus simplement dépressifs chroniques, nous sommes des personnes qui souffrons clairement plus que la population générale, et EN PLUS les traitements nous privent des plus importants plaisirs de la vie. Je n'accepte pas cette vie. Plus le temps s'écoule et plus ça me rend folle.
C'est une evidence et j'espere que vous trouverez un soulagement rapidement.
J'ai été sous abilify mais je n'ai vraiment pas supporter le traitement à cause des impatiences.
Un effet activant peut etre responsable de ces impatiences. L'idee serai de trouver le bon ratio recepteur dopaminergique D2/D3, et peut etre qu'il varie suivant les personnes. Et aussi la bonne puissance sur ces recepteurs (je parle ici de l'activite intrinseque maximale du compose sur le recepteur).
Merci de votre retour, je ne savais pas qu'on pouvais tout de meme ressentir du LSD sous aripiprazole ! Est-ce que vous ressentez un mieux etre avec le LSD ? Les psychedeliques sont maintenant connus pour leur effets neuroplastogenes, anti-inflammatoires...
Je veux arrêter la quetiapine j'ai l'impression d'être un putain de zombie, je suis épuisée en permanence du coup ça me file des cravings de ouf!!!! Pour ma part je ne suis pas psychotique et c'est utilisé pour ma dépression sévère. Mais perso je ne valide pas ce traitement et le fait de pouvoir prendre de la drogue de temps en temps me réconforte. Perso je sais que je pourrais me passer de la quetiapine quand ça sera le bon moment mais pour ceux qui doivent la garder à vie full respect à vous la famille. C'est des traitements lourds à gérer mais j'imagine que ça reste moins pire que les crises psychotiques.
Si le traitement en lui meme pousse a consommer pour gerer les effets secondaires de celui-ci, c'est surement qu'on peut trouver mieux... Ce qu'on va tenter de faire, c'est d'identifier des composes qui seront a la fois plus selectifs pour les recepteurs vises (diminution des "off-target effects" : moins voir pas d'effets secondaires style metabolisme, sedation, etc), mais qui seront aussi selectif pour une certaine voie de signalisation du recepteur vise (diminution des "on-target effects"). J'espere que ca produiera une nouvelle generation qui sera significativement superieure au precedentes. Peut etre que ca passera par de la polypharmacologie, c'est a dire l'utilisation conjointe de plusieurs medicaments comme dans certaines maladies complexes.
Le diagnostic d'addiction chez les schizophreniques appelle à discussion. Il a été suggéré qu'il s'agit en grande partie d'une tentative d'auto-thérapie de la souffrance associée à la psychose. Justement créée par le déficit de soulagement subjectif par les traitements classiques.
Notamment l'association cannabis schizophrenie serait largement expliquée par l'appetance des schizophrenes pour les effets du cannabis.
Il serait donc utile de chercher à savoir dans quelles mesures certains produits, legaux ou illégaux, sont perçus comme attenuant la souffrance psychique.
Amicalement
Oui c'est un peu ce que je cherche a comprendre ici, et bloquer pharmacologiquement les effets euphoriques des drogues (antagonisme D2, agonisme partiel D2/D3) n'est pas suffisant lorsqu'un equilibre a ete cree. Mesholam-Gatey et al. (2014, https://www.sciencedirect.com/science/a … ia%3Dihub) parlent de ce que vous decrivez effectivement. Chez les schizophrenes, il pourrait y avoir un deficit dans la signaletique du plaisir, ce qui pousserai les personnes a moduler par elles-meme a l'aide de drogue euphoriques leur centre du plaisir pour tenter d'avoir une vie "normale". Ils vont meme jusqu'a dire que la consommation et son intensite serai correlee a l'ampleur du desequilibre a combler.
Le diagnostic d'addiction chez les schizophreniques appelle à discussion. Il a été suggéré qu'il s'agit en grande partie d'une tentative d'auto-thérapie de la souffrance associée à la psychose. Justement créée par le déficit de soulagement subjectif par les traitements classiques.
J'ai aussi lu des theories rapportant un overlap genetique entre les 2 pathologies. Je suis encore en train d'essayer de comprendre et de prendre du recul la dessus, 2 pathologies aussi complexes a decrypter en meme temps, ca fait une sacre somme d'information. Merci encore pour vos retours.
En tout cas merci pour vos retours !
Dernière modification par DopeIsBeautiful (06 novembre 2023 à 09:34)
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Dernière modification par prescripteur (06 novembre 2023 à 10:10)
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DopeIsBeautiful a écrit
! Est-ce que vous ressentez un mieux etre avec le LSD ? Les psychedeliques sont maintenant connus pour leur effets neuroplastogenes, anti-inflammatoires..
Oui vraiment je me sens mieux depuis ces prises . Et le cannabis m'aide à ne pas augmenter les benzos. Voilà hâte de lire la suite !!
Nineta
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