Aidez moi à l'aider! Nous sommes perdus.

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Scarabay femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Sep 2023
1 message
Bonjour à tous,

Je n'écris pas pour étaler mes états d'âme, mais je vous écris aujourd'hui parce que nous avons objectivement besoin d'aide et nous ne savons pas par ou commencer.

Mon mari a toujours eu des phases avec la cocaïne depuis son adolescence. Suite à des soucis familiaux, il a plongé dedans comme jamais, et est addict à la cocaïne depuis 4 années. Utilisation journalière, seul dans son coin, pas d'environnement festif ou d'amis, grandes doses, gros budget, plusieurs nuits blanches successives, des problèmes avec tous le monde.. et j'en passe. Je note qu'il ne prend que de la cocaïne, sans alcool ni autre drogue, si ce n'est la cigarette.

L'aimant énormément, je suis restée pour le soutenir et l'épauler du mieux que je puisse. Je pense que je l'ai "aidé" à rester fonctionnel, puisqu'il m'a encore et qu'il a toujours un travail. En plus de cela, je me documente, je vais voir des professionnels, j'ai fait des ateliers… Je réalise que je ne le changerai pas s'il ne veut pas changer. J'ai donc tout fait pour ne pas, je fais une thérapie pour gérer mes émotions ailleurs.

Petit à petit, je vois qu'il est passé du déni complet à la réalisation non-dite... Puis à une réalisation partagée : Il souhaite arrêter. Il a d'abord essayé seul de plusieurs manières différentes et à plusieurs reprises. Cela n'a pas marché.

Aujourd'hui je suis enceinte! Peut-être que ça a été le déclic, mais il a enfin émis un souhait pour se faire aider, mais ne veut pas de cure, d'hospitalisation, ou de CSAPA (Il a tenté par le passé et en garde un mauvais souvenir). Est ce que commencer par un addictologue est une bonne idée pour une addiction aussi bien installée? Un psychothérapeute? Un RDV en hôpital?  Je sais que ce premier pas peut l'aider à se lancer, ou le décourager pour replonger encore. Je souhaite pour notre couple et notre futur enfant que ce soit la bonne direction à prendre.

Aidez moi à l'aider!

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Fastofle homme
Nouveau Psycho
France
champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 02 Apr 2019
139 messages
Blogs
Bonjour,

tout d'abord il te faut malgré tout l'amour et le soutien que tu lui portes te préserver. Ses difficultés ne sont pas les tiennes même si cela t'impactes.

Les CSAPA et les équipes évoluent. Le ressenti d'hier peut ne pas être celui d'aujourd'hui. Il pourrait y être accueilli avec la possibilité de voir un addictologue et des psychologues. De plus c'est gratuit et anonyme.
Mettre du tiers dans cette problématique ne peut que vous faire du bien.

Prends soin de toi

Dernière modification par Fastofle (09 novembre 2023 à  13:52)


« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »

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Pikazepam non binaire
Banni
Vietnam
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 29 Oct 2022
56 messages
Dans un parcours de soin quel qu'il soit on tombe rarement sur un·e professionnel·le parfaitement adapté·e à nos attentes du premier coup. Comme le dit Fastofle les CSAPAA et leurs équipes évoluent et on peut trouver des structures avec des pratiques et des personnes aux croyances et à l'attitude très différentes les une des autres.

C'est difficile de savoir si il va plus " matcher " avec un·e addicto en libéral qu'une personne dans une structure publique ou dans un CSAPAA.
Le fait d'avoir eu une mauvaise expérience via une structure de ce type ne signifie pas une incompatibilité entre lui et les services proposés par ses structures qui sont vraiment diverses. De la même façon qu'une mauvaise expérience avec un médecin généraliste ne signifie pas une incompatibilité avec tout les médecins qui pratiquent dans ce cadre là.

Ça serait dommage de ce priver d'une aide extérieur par découragement après une mauvaise expérience face à un·e professionnel·le qui au fond ne représente pas grand chose de plus que sa propre personne si il à le désir d'être accompagné dans sa démarche. Ce genre d'accompagnement demande d'être vraiment bien adapté aux besoins des patients et donc logiquement ça demande souvent de réussir à trouver la bonne personne qui conviens au mieux à ses attentes spécifiques à soi qui ne seront pas les même qu'une autre personne ayant des problématiques pourtant similaires.
Moi j'ai mit assez longtemps avant de trouver le pro de santé qui me conviens pour ce que j'attend en terme d'accompagnement et dans un autre contexte en psychothérapie j'ai du voir 4 ou 5 pros avant de tomber sur " la bonne personne " ( pour moi ).

En tout cas si il ne veux ni cure, ni hospit ni CSAPAA c'est pertinent de regarder au niveau des addictos et des psychologues psychothérapeutes ou en consult' hôpital en ce disant que ce qui va déterminer la réussite du suivi ce n'est pas tellement la spécialité des pros de santé choisis mais plutôt la dynamique qui ce construit entre lui et la personne qui l'accompagne. Du coup je dirais que il n'y a pas de spécialité qui est contre-indiqué
ou meilleur que les autres mais l'enjeu c est plutôt de déterminer si ce que la personne en face est en mesure de lui proposer conviens ou pas à ses attentes à lui.
Moi par exemple j'ai trouvé plus de ressources qui m'ont été utiles en psychothérapie qu'en consulte addicto mais je sais que ce qui a réellement fait la différence c'est la relation avec les soignants.

Purring plushie buddy with fluffy furr, woolly belly and fleecy bouncy bottom. Rare Poison/Fairy type who steal all your xans then knead and nod.

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prescripteur homme
Modérateur
champi vert83champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Feb 2008
12255 messages
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Bonjour, je dirais qu'avant de declarer qu'on ne veut pas de... CSAPA, consultation etc.. il faut les essayer et voir si ça matche. La plupart etant gratuites et pouvant etre quittées à tout moment il ne risque rien à essayer. En commençant par la plus proche ou facile à mon avis et ce peut etre un addictologue liberal. Mais evidemment il faut aussi essayer de se renseigner.
Comme dit un proverbe chinois "un long voyage commence toujours par un premier pas". Encore faut il le faire !
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (09 novembre 2023 à  18:38)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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