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Dernière modification par AnonLect (13 février 2024 à 16:41)
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Kalei a écrit
refuser une offre de mon patron pour un taf passion qui me faisait rêver à cause de mon stress qui même si ça allait mieux à l’époque par rapport à avant, n’était pas toujours gérable sans came .
C'est triste mais tu le dis toi même...le problème pour moi c'est NE pas avoir de drogues dans ce cas.
Perso je ne pourrais pas bosser non plus en sevrage...alors j'essaye de faire au maximum pour ne jamais l'être !
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Dernière modification par Morning Glory (14 février 2024 à 18:57)
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Anthelisse a écrit
La question est dans le titre. Je me suis dit que je devais être la seule à faire çà mais je suis accro à l'Oxy et je passe une journée de travail à environ consommer 40 mg sans que cela gène mon activité pro, à raison de 10 mg toutes les 3-4 heures. ca fait quelques années que je fais çà, personne n'a jamais remarqué.
c'est un non question. Ou plutot une question qui sert la rhétorique addictioniste qui stigmatise la dépendance, et selon laquelle on est bon à rien si on est dépendant.
C'est la meme question que peut on être drogué et etre heureux.
Ca n'a tout simplement rien à voir !
Pierre, injecteur quotidien depuis plus de vingt ans, et salarié depuis au moins autant de temps, créateur de Psychoactif...!
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salut
ça dépend, je sais que perso il m'arrive de me fumer une ou deux pipe histoire de me motiver un coup, je pense que quand on est conscient des produits qu on consomme ça aide, je peux aller voir un client en ayant baser 30 min avant mais jamais j'irais au taf complètement éclater a la K, ( jdis bien complètement éclater , si c'est une p'tite trace ça peut le faire, ça dépend de la tâche a effectuer )
je consomme très souvent de l héro et je suis sous TSO, ce qui aide grandement a la stabilité ( le TSO )
Sinon mes consos ne gêne en rien mon travail, et la qualité de mon travail est bien souvent supérieur a celle de mes concurrents ( sans me vanter )
J ai ouvert ma première boîte en 2015 developé la boîte jusqu'à en faire un truc stable aujourd'hui je suis gérant de ma SARL et ça se passe bien, aujourd'hui j'ai levé le pied mais y a quelques années j'ai fais venir de la main d'oeuvre du Portugal, plus j'avais des sous traitant, quand on a du personnel on doit un peu montrer l exemple, être dynamique frais etc, bref tout ça pour dire qu on peut être dépendant consommer et réaliser des grandes choses si je vous disais les endroits dans lequel j'ai travailler personne ne penserais que c'est possible car incompatible avec des conso
ha oui et si j'ai levé le pied sur cette boîte c'est pour développé d autre petit business a côté , qui prennent moins de temps et qui sont plus rentable, j'explique ça pour dire que j'ai toujours cette motivation d explorer des nouvelles choses professionnellement parlant ( pas que , c'est general )
je suis pas là pour exhiber ma réussite , ce que j estime être une réussite
Dernière modification par fandopio (17 avril 2024 à 20:47)
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Dapak a écrit
Salut,
Alors je ne recommande rien et encore moins de faire usage de psychotropes trop régulièrement mais je crois qu'on peut gérer boulot et consommation à des fins productives avec un peu de discipline, c'est à mon avis plus facile quand on est dans le fonctionnel et pas dans le récréatif.
Quand je fais le bilan sur une période de plus de 20 ans et sans excès:
j’ai révisé mon bac (amphets), j’ai eu mon bac
j’ai bossé ma licence en psychologie (amphets), j’ai eu ma licence
j’ai crée et produit de la musique (mpa, 3mmc), j’ai eu des gigs dans toute l’Europe
J’ai appris le développement web (2fma), j’ai obtenu mon diplôme dev niveau 5
C’est pas un tableau de chasse, juste un témoignage
Je rejoins également cette idée qu'on peux consommer en bossant en même temps. Pour moi, c'est le tramadol qui m'a permis en plus d'être fonctionnel, de monter dans ma profession, et d'avoir des responsabilités.
Et je ne pense pas que ça aurait été le cas sans ce médicament. J'ai l'impression qu'il me rendait plus audacieuse et plus concentrée tout en aimant ce que je faisais (alors que sans lui, je trouvais mon travail "chiant").
D'ailleurs, au même moment, j'ai eu le décès de ma mère. Et grâce au tramadol, j'ai pu mieux surmonter cette épreuve, tout en restant fonctionnel dans mon travail.
C'était réellement une béquille même si à la base, ça était prescrit pour mes douleurs lombalgies. N'empêche qu'il faut reconnaitre le potentiel de certains médicaments à condition de savoir se discipliner pour ne pas tomber dans la spirale de l'addiction (mais ça c'est une autre question).
Après, je trouverais ça dommage qu'il faudrait un médicament pour vivre mieux: ça serait tellement plus simple si on pouvait être la même personne (celle qu'on est sous tramadol) mais sans cette camisole chimique. Ce qui met le doute sur ce "qui on est vraiment", sur ce qu'on aime, sur ces capacités ?
Comment savoir puisque sous médicament, on a l'impression qu'"on aime plus facilement les choses", qu'on peux tout faire ... Alors quand le médicament n'est plus là, on a l'impression que plus rien n'a de sens puisqu'on "n'aime moins", on se sent "moins capable" ...
Comment retrouver sens, action et joie de vivre sans cette chimie ? C'est une réelle question que je me pose. Peut être que les gens "heureux" et "capables" ont naturellement ce que certains médicaments donnent chimiquement ...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (01 mai 2024 à 11:41)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Peut être que les gens "heureux" et "capables" ont naturellement ce que certains médicaments donnent chimiquement ...
Bonjour,
Dans certains cas, il y a effectivement un lien entre troubles mentaux et déséquilibre chimique ! La dépression notamment, ou encore le TDAH. Pour le TDAH, on le "traite" par un médicament qui booste la dopamine insuffisamment produite naturellement... C'est toute la complexité : la frontière entre médicament et drogue est souvent fine, et le rapport qu'on a à la substance fait varier cette frontière considérablement ! A mon avis, suite à mes recherches, mais cette opinion n'est que très personnelle !
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Lapetitepetite a écrit
Mlle*Ordinaire a écrit
Peut être que les gens "heureux" et "capables" ont naturellement ce que certains médicaments donnent chimiquement ...
Bonjour,
Dans certains cas, il y a effectivement un lien entre troubles mentaux et déséquilibre chimique ! La dépression notamment, ou encore le TDAH. Pour le TDAH, on le "traite" par un médicament qui booste la dopamine insuffisamment produite naturellement... C'est toute la complexité : la frontière entre médicament et drogue est souvent fine, et le rapport qu'on a à la substance fait varier cette frontière considérablement ! A mon avis, suite à mes recherches, mais cette opinion n'est que très personnelle !
Salut !
Tu parle du Méthylphénidate, non ?
Ps : Rien a voir mais j'ai bien lu ton message privé mais je ne peux pas y répondre pour l'instant, je n'ai pas assez participé au forum je crois. Je te répond dès que j'en ai la possibilité
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Lapetitepetite a écrit
Mlle*Ordinaire a écrit
Peut être que les gens "heureux" et "capables" ont naturellement ce que certains médicaments donnent chimiquement ...
Bonjour,
Dans certains cas, il y a effectivement un lien entre troubles mentaux et déséquilibre chimique ! La dépression notamment, ou encore le TDAH. Pour le TDAH, on le "traite" par un médicament qui booste la dopamine insuffisamment produite naturellement... C'est toute la complexité : la frontière entre médicament et drogue est souvent fine, et le rapport qu'on a à la substance fait varier cette frontière considérablement ! A mon avis, suite à mes recherches, mais cette opinion n'est que très personnelle !
une pharmacie en anglais se dit drug store, les médicaments sont des drogues légales dans le sens le plus littéral du monde! tu peux mourir d'un sevrage aux benzodiazépines. Tu fais des overdoses de médicaments (même de doliprane, et c'est fatal en plus d'être *très* douloureux. pour du paracétamol. regarde les chiffres d'intoxications aux paracétamol, aux US c'est, il me semble, la 2e substance en cause de tentative de suicide (au paracétamol) auprès dés 15-18..
les drogues peuvent être des médicaments au même titre que les médicaments peuvent être des drogues. ajd je freebase et me défonce tous les soirs avec 40mg de prazépam pris le ventre vide. ensuite je passe les 7 prochaines heures à bédave et à ne pas voir le temps passer, quand le matin se pointe ça me fait tout drole :p
Et là je suis 'sevré' (1 ans dans mon CSASPA, stoppé la came et la majorité des stim), quand j'étais plus jeune je m'enfilais des quantités à assomer un cheval.. et crois moi que je me suis bien bien assommé.. au point de péter les ponts, de me déscolariser et décider de vivre ma vie comme je l'entendais.
(j'en tire beaucoup de positif, autant qu'avec la came qui m'a adoucit les nuits les plus noires que j'ai plus connaitre dehors.)
Dernière modification par Nodarah (09 mai 2024 à 19:50)
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Nodarah a écrit
tu peux mourir d'un sevrage aux benzodiazépines. Tu fais des overdoses de médicaments (même de doliprane, et c'est fatal en plus d'être *très* douloureux. pour du paracétamol. regarde les chiffres d'intoxications aux paracétamol, aux US c'est, il me semble, la 2e substance en cause de tentative de suicide (au paracétamol) auprès dés 15-18.. )
On peut même faire une overdose… d’eau.
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/t … ns-le-sang
Il semble assez clair que le Doliprane, en tout cas en France, on a tendance à en prendre pour tout et n’importe quoi, alors que c’est loin d’être sans danger. Il y a même des gens qui réussissent à avoir des problèmes à cause d’une prise immodérée de certaines vitamines (« si j’en prends trop c’est pas grave, c’est juste des vitamines ! − Bah non… »)
« Dosis sola venenum facit » (Seule la dose fait le poison). Ça se discute quant aux effets des perturbateurs endocriniens, mais pour l’écrasante majorité des substances (et je dirais même: de toute activité quelle qu’elle soit) ça se vérifie toujours
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AmyW a écrit
mais si on se drogue pour travailler alors là il faut se faire aider de toute urgence
Salut,
Pourquoi tu affirmes ça de façon si perentoire ?
Je comprends que l'image de la conso exclusivement festive ne se marrie pas à un usage "dopant", mais tous produits et toutes époques confondues c'est bien plus rependus de ce que cette phrase ne voudrait le laisser entendre.
Certes, ce n'est juste parce que c'est diffus que ce n'est pas un problème. Mais pourquoi ça serait un problème ?
Perso de l'aide je considéré qu'il faut le chercher quand je ne me sens pas bien, je ne suis pas satisfaite de ce que je fais, quand j'ai plus d'effets négatifs que positifs et que malgré les tentative je n'arrive pas là où je veux...et c'est à chacun.e d'établir ses propres redflag, pour toi ça peut être consommer en bossant, pour d'autres ça peut être consommer en dehors du boulot
Je ne crois pas que c'est à travers des généralités qu'on peut vraiment changer les choses
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Environ 3,7 millions de personnes ont consommé de l'héroïne et d'autres substances opiacées au cours de leur vie. Bien que les effets de l'héroïne soient de mieux en mieux connus, cette substance reste l'opiacé le plus consommé et sa consommation a récemment augmenté chez les adultes. La littérature empirique examinant les effets neurocognitifs de la consommation aiguë et chronique d'opiacés reste limitée ; cependant, les résultats obtenus à ce jour suggèrent que la consommation d'opiacés a des effets aigus et à long terme sur les performances cognitives. Les données neuropsychologiques indiquent des déficits d'attention, de concentration, de mémorisation, d'aptitudes visuospatiales et de vitesse psychomotrice en cas de consommation aiguë et chronique d'opiacés. Les effets à long terme de la consommation d'opiacés semblent avoir le plus grand impact sur les fonctions exécutives, y compris la capacité à modifier l'état cognitif et à inhiber les tendances à réagir de manière inappropriée. Les facteurs qui contribuent à la dépendance et au rétablissement sont également examinés, car il est difficile de distinguer les effets de la consommation d'opiacés sur les performances cognitives d'autres facteurs susceptibles d'affecter les mesures neurocomportementales.
Certes les opiaces sont peu toxiques compares a d'autres drogues. Mais ils ne sont pas exempts d'effets secondaires, notament au niveau cognitif.
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DopeIsBeautiful a écrit
Certes les opiaces sont peu toxiques compares a d'autres drogues. Mais ils ne sont pas exempts d'effets secondaires, notament au niveau cognitif.
L'étude que tu cites est biaisée pour illustrer le cas qui nous intéresse ici.
Si on parle de personnes qui ont besoin de se droguer pour travailler, ça veut dire qu'elles souffriraient d'aller travailler sans drogue. Or, la souffrance est tout à fait susceptible de diminuer les capacités cognitives, que cette souffrance soit physique ou psychique.
Donc pour produire une étude non biaisée, il faudrait comparer les capacités cognitives de personnes qui endurent leur souffrance sans se droguer, avec les capacités cognitives de personnes qui apaisent des souffrances grâce à la drogue.
Malheureusement, ton étude compare les capacités cognitives de personnes qui ne se droguent pas, avec les capacités cognitives de personnes qui se droguent, sans tenir compte de l'existence ou non d'une souffrance. Elle n'a donc aucune pertinence dans le cas qui nous intéresse.
Perso, j'ai l'impression de retrouver ce genre de biais dans une large majorité de tes posts. Je ne mets pas en cause ta sincérité, ni tes compétences scientifiques. Mais je pense que tu te fais des idées quand tu te crois objectif. Tu as un parti pris subjectif, comme chacun d'entre nous, et c'est bien normal.
Ainsi quand tu dis que PA fait de la politique et de l'idéologie, tu as raison, mais tu ne vois pas que tu fais la même chose, en te retranchant derrière un verni scientifique et objectif, pour donner une autorité à tes opinions politiques, ce qui les rend incontestables.
Du coup, pour échanger avec toi, ça devient un combat d'autorité, on ne se sent pas qualifié pour contredire un chercheur : on est ramené à notre subjectivité, contre quelqu'un qui prétend représenter l'objectivité scientifique. Tout à fait à tort, à mon humble avis.
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (14 mai 2024 à 12:35)
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