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Marco 68 a écrit
Beau témoignage myna,même pour moi le metadone est a vie,comme l'insuline pour les diabétiques et plein d'autres médicaments
Je te remercie beaucoup pour ta réaction.
Je ne pensais pas pouvoir écrire cela un jour, même si tous mes démons ne se sont pas évanouis comme par miracle, les combattre devient plus simple.
Quand tu comparés l'insuline à la Méthadone, c'est exactement comme ça que je le vois.
Comme je le disais, je me vois très bien en petite vieille un jour, avec ma Méthadone (si on me prête la vie jusque là...)
Tant de personnes, avec leurs œillères et leur ignorance, ne peuvent pas comprendre ça, d'où le fait que je n'en parle qu'à mes très proches.
J'ai toujours entendu dire que beaucoup se permettent de dire qu'on a troqué une addiction pour une autre.
J'aurais envie de leur dire d'essayer d'arrêter les opiacés après des années de dépendance à haute doses, de se taper un bon PAWS, et on en reparle.
Merci encore et belle journée à toi!
mouette a écrit
Félicitations et profite bien, c'est beau de voir des gens se sortir de situations aussi compliquées !
Et je te remercie infiniment de tes mots!
Comme je le disais à Marco, mes démons ne se sont pas pour autant évanouis dans la nature, ils deviennent plus faciles à combattre par contre.
Et c'est comme si le monde s'était adouci autour de moi.
Que je peux respirer plus profondément, penser plus facilement, que les ruminations incessantes que j'ai vécues ont desserré leur emprise.
Que des tas de petites choses que je ne pouvais plus ou pas faire deviennent faisables.
Je ressens aujourd'hui enfin et depuis longtemps une vraie fatigue physique. Et j'apprécie de la ressentir. Pourtant, personne n'aime être fatigué, mais pouvoir me démener et faire un tas de choses, même chez moi, pour mes chiens etc, être fatiguée ne m'était pas réellement arrivé depuis longtemps. Très souvent clouée sur ma chaise de cuisine en prises avec mes ruminations, mes changements d'humeur.
J'ai vraiment été comme un hamster dans sa roue, et ligoté à sa roue sans voir la moindre issue de me sortir de là jusqu'à ce que mon psychiatre m'envoie au CSAPAA.
Je n'ai pas les mots pour le remercier, lui, l'équipe du CSAPAA...
Pourquoi, jusque là, ne m'avait t'on jamais parlé de l'existence de ces structures? De la possibilité de passer par les tso (je les croyais bêtement réservés aux usagers d'Héroïne uniquement, n'importe quoi.)
Mon ancien psychiatre n'a pas eu l'humilité de me renvoyer vers des professionnels plus qualifiés que lui et surtout, aptes à me prescrire ce produit (puisqu'il me semble bien, j'en suis même presque sûre, il faut passer par un CSAPAA, un addictologue pur pouvoir obtenir une induction, puis une première ordonnance transmise ensuite au médecin traitant ou psychiatre etc...)
Et même les médecins que j'ai pu voir durant toutes ces années, au courant de cette dépendance sans fin, n'ont jugé utile de m'informer de cette pratique. De ces structures.
J'ai perdu un temps fou, et je ne suis même pas étonnée, je n'ai aucune confiance en le monde médical en général, excepté le psychiatre et le médecin traitant qui me suivent à l'heure actuelle, point barre à la ligne.
Merci encore, je te souhaite également le meilleur.
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Mynight a écrit
c'est comme si le monde s'était adouci autour de moi.
Que je peux
Et tu verras que tes demons deviendront tes meilleurs amis, tu apprendra les connaître et ne seront plus demons, mais il faut un peu de temps.
Et qui te reproche de passer d'une addiction à une autre mais ne savent pas que on avons tous une addiction?? Sucre, tabac,sport,music, littérature, j'exagère un peu mais c'est ainsi.
Moi, addict aux opiacés je fais en sorte d'avoir toujours du metadone en reserve pour imprévus, comme un prochain confinement, ou un retard/annulation d'avion
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Marco 68 a écrit
Mynight a écrit
c'est comme si le monde s'était adouci autour de moi.
Que je peuxEt tu verras que tes demons deviendront tes meilleurs amis, tu apprendra les connaître et ne seront plus demons, mais il faut un peu de temps.
Et qui te reproche de passer d'une addiction à une autre mais ne savent pas que on avons tous une addiction?? Sucre, tabac,sport,music, littérature, j'exagère un peu mais c'est ainsi.
Moi, addict aux opiacés je fais en sorte d'avoir toujours du metadone en reserve pour imprévus, comme un prochain confinement, ou un retard/annulation d'avion
Bonjour! J'espère que tu vas bien!
J'aimerais tant parvenir à ce que tu me dis, concernant nos démons.
Vivre avec est devenu plus simple, ne plus les laisser prendre trop de place aussi et c'est déjà tellement pour moi...
Concernant "les gens", je vais te dire, comme je l'ai écrit, j'ai la chance de pouvoir ne fréquenter que des personnes en qui j'ai totale confiance.
Et je n'en parle pas, ou quasi pas, en dehors des personnes très proches de moi.
Je serais capable d'être très virulente, voire même violente verbalement avec le type d'imbéciles qui ne savent rien, n'ont rien vécu, mais se permettent d'afficher leurs sales préjugés.
Je n'ai aucune tolérance ni patience avec la moyenne des gens.
Je ne sais pas si je m'exprime bien.
Tu essaies de faire des réserves sur la Métha qu'on te prescrit pour pouvoir en avoir un peu plus en cas de problème?
Passes une excellente journée.
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Dernière modification par Nils1984 (08 juin 2024 à 01:04)
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Mynight a écrit
J'aimerais tant parvenir à ce que tu me dis, concernant nos démons.
Ciao Myna, si si, tu verras c'est juste une question de temps. Déjà t'as vu tu est passée du cauchemar à y vivre avec, prochaine étape sera vivre bien avec, et d'amélioration en amélioration t'arriveras à les considérer des amis
Justement les amis,moi j'en ai presque plus,sont tous décédés les miens, les vrais,et me manquent.
Garde les précieusement tu verras!
Oui en accord avec mon addicto j'ai une petite réserve de metadone pour tenir 1 2semaines, et heureusement puisque pendant le confinement c'était hard, et je voyage beaucoup
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Marco 68 a écrit
Mynight a écrit
J'aimerais tant parvenir à ce que tu me dis, concernant nos démons.
Ciao Myna, si si, tu verras c'est juste une question de temps. Déjà t'as vu tu est passée du cauchemar à y vivre avec, prochaine étape sera vivre bien avec, et d'amélioration en amélioration t'arriveras à les considérer des amis
Justement les amis,moi j'en ai presque plus,sont tous décédés les miens, les vrais,et me manquent.
Garde les précieusement tu verras!
Oui en accord avec mon addicto j'ai une petite réserve de metadone pour tenir 1 2semaines, et heureusement puisque pendant le confinement c'était hard, et je voyage beaucoup
Hello Marco.
Merci de tes mots, toujours très justes et réconfortants.
Déjà, je suis absolument désolée d'apprendre que tu as perdu beaucoup de tes amis. Quelle douleur...
De véritables amis, dans une vie, lorsqu'on les compte réellement sur les doigts d'une main, la métaphore est souvent juste.
Les véritables amitiés sont rares, beaucoup plus rares que ce qu'on peut penser.
Les copinages, les connaissances, il y en a beaucoup, oui, ça va, ça vient. On les prend souvent pour des amitiés, à tort.Ça reste rarement.
La vie, le temps, font que...
J'ai trié très sévèrement sur le volet les personnes ayant accès à ma vie personnelle. J'en ai peu, mais je sais que je peux avoir en eux une confiance inconditionnelle.
J'ai perdu une seule amie, d'un accident de voiture.
Elle consommait beaucoup, elle rentrait de boîte avec des potes, elle s'est pris un arbre dans un virage mal négocié et n'avait pas mis sa ceinture.
Je n'imagine même pas avoir eu à vivre ça plusieurs fois, ce qui a manifestement été ton cas puisque tu dis avoir perdu plusieurs de tes amis...
Pour cela, je t'envoie des tas de pensées de réconfort.
Comme tu l'as dit, je pense oui, avoir connu le pire.
Rien que mon enfance déjà, ma mère, en avoir supporté ensuite toutes les conséquences, les dégâts, puis l’addiction qui sest installée insidieusement dans ma vie.
Tout ce que ça a déglingué, tous les moments horribles que ça a engendrés.
Et surtout, ce cercle vicieux infernal dont je pensais ne jamais pouvoir sortir (mon histoire est longue, je suis tombée dans le Tramadol très jeune, étant infirmière et ayant un accès libre et illimité aux médicaments de la pharmacie de mon service.
Le plis gros: J'arrive à me sevrer, par miracle il y a 10 ans. Puis un psy à relancé la manivelle en m'en prescrivant, me disant que ça ne pouvait pas me faire de mal. Oui, c'est tellement énorme que j'ai peur que mon ne me croie pas quand j'en parle.
Ça paraît tellement gros, pire qu'un mensonge. Et pourtant c'est vrai, je peux le jurer sur mes filles.)
Courir après les ordonnances, ne jamais en avoir assez pour tout le mois, donc devoir à chaque fois me pointer à la pharmacie au bout de 3 semaines avec la peur au ventre (heureusement, je me débrouillais toujours pour tenir les 21 jours minimum légaux avant le renouvellement d'une ordonnance), les journées longues comme un jour sans pain, le craving...
Tous ces blocages, concernant tous les domaines de ma vie quotidienne, qui se sont mis en place progressivement, n'arrivant plus à faire grand-chose de ce jaurais voulu faire, étant constamment fixée sur ma consommation, ma future ordonnance, le psy qui annulait souvent les rendez-vous en dernière minute, ne répondait parfois pas à mes mails/SMS désespérés, la terreur du manque (je parle vraiment de terreur absolue, je pense qu'ici nous savons tous de quelle terreur je parle, de quel enfer menace de s'abattre sur nous si le produit vient à manquer), j'ai toujours, par chance, réussi à me débrouiller à avoir mes ordonnances en temps et en heure, mais comme je consommait énormément en début de mois, je passais des journées horribles ensuite, à attendre le 21ème jour, parfois prostréedurant certains moments de la journée, c'était atroce, infernal, comme si je voyais ma vie défiler devant mes yeux, sans pour autant réussir à la vivre, supportant le craving à longueur de journées...
Bref, je te parle de choses que tu dois connaître, rien de bien nouveau, le grand classique de l'addiction, mais je sors de tout ça traumatisée.
J'ai même souvent du mal à croire que c'est... Enfin terminé.
Les déblocages ont commencé dès que j'ai commencé la Méthadone, et aussi depuis que je vois le nouveau psychiatre qui me suit. Mon médecin généraliste aussi, qui a toujours été d'une grande aide.
Plus on s'est rapproché du bon dosage de Méthadone (je suis à 95mg/jour, je suis déjà très bien avec 65/70mg, mais 95 me permettent vraiment de revivre), plus j'ai recommencé à pouvoir faire des choses que je ne parvenais plus à réaliser, de petites choses du quotidien, et aussi concernant mes passions.
Pour certains cela doit paraître insignifiant, mais pour moi c'est ÉNORME.
J'y vais pas à pas, un pied devant l'autre, un pas après l'autre, surtout pas trop vite. Je me répète cela tous les jours, un pas après l'autre...
Je me sens comme étant tout juste sortie d'un traumatisme.
Toutes ces nouvelles possibilités me donnent presque le tournis, étant donné qu'il y a 3/4 mois encore, j'étais là à tourner en rond comme un hamster dans sa roue, en regardant avec une envie irrésistible toutes ces choses qui m'étaient devenues inaccessibles.
J'ai encore beaucoup de travail pour réussir à faire tout ce que je souhaite réaliser.
Mais c'est déjà tant, on m'a sortie d'une situation infernale, que je pensais sincèrement désespérée, dis-toi, je ne savais même pas que les CSAPAA existaient, et encore moins que les tso pouvaient être utilisés pour substituer une dépendance très forte et de longue durée au Tramadol... C'est pour te dire!)
J'ai donc envie de te croire, peut-être un jour arriverais-je à vivre en bon entendement avec ces démons qui m'ont tant tourmentée.
Je suis tombée à terre, certes, mais jamais plus bas, je ne me suis jamais laissée dériver, engooutir, et j'ai eu la chance que l'on me lance cette corde, à laquelle je me suis accrochée comme si ma vie en dépendait (et oui, elle en dépendait!)
J'espère que de ton côté tout va pour le mieux?
Justement, tu me parles de voyages, c'est merveilleux! Combien de pays as-tu visités?
J'ai une question: On va sûrement partir au mois d'octobre aux USA une dizaine de jours, et j'ai très peur de ne pas savoir comment procéder pour passer ma Méthadone à la frontière américaine...
Hormis le fait d'avoir bien toutes mes fioles de sirop dans leurs boîtes fermées, mon ordonnance, j'ai lu sur le net que je devais aussi, pour bien faire, réaliser une déclaration, à l'ambassade je crois... Et déclarer mon produit à la douane...
J'en ai des sueurs froides rien que d'y penser...
Je n'arrive pas à me pencher sur la question, je fais un blocage, comme cela m'angoisse...
Comment fais-tu lorsque tu pars avec ta Métha? Je sais que selon les pays, c'est différent, mais les USA sont très chiants au niveau du passage de produits stupéfiants, comme l'Australie aussi je crois...
Si jamais tu peux me renseigner, même un tout petit peu, ce serait super!
Je te souhaite un excellent week-end, et t'envoie plein de pensées positives! Myna
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LeoA a écrit
Longue vie à toi, beau témoignage
Pour ces mots si rassurants à lire pour moi, et qui me touchent profondément ("Longue vie à toi", j'ai justement très, très peur de la mort, et ça paraît idiot, mais simplement lire cela me reconforte...)
Excellente journée à toi et merci encore, Myna.
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Dernière modification par linec13 (02 juillet 2024 à 19:39)
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linec13 a écrit
Coucou Mynight,
Ton parcours est tellement inspirant pour moi, je te remercie infiniment
Je vais commencer une induction méthadone d’ici peu, j’ai demandé un délai de réflexion pour réfléchi à toutes les options proposées par mon adorable docteure
Je lui ai dit «ben en fait j’ai fait du stock par beur du ban de mon RC opioïde, ou autre saisie douanière, donc je voudrais pas le jeter »
Ça ne l’a pas choquée et je ne me suis pas sentie jugée
Une femme qui m’a mis à l’aise immédiatement et qui accueilli mes larmes et mes peurs avec une gentillesse merveilleuse
Qui a répondu longuement à toutes mes questions
Enfin je ne me sens plus seule, tout peut s’arranger
Je ferai mon propre post dès que j’aurai commencé le traitement
Merci pour ton témoignage je le relis souvent, la réalisation de tes projets et ton apaisement me mettent les larmes aux yeux
Très chère Linec.
Ton message m'émeut beaucoup.
Et enfin, enfin, lire que d'autres personnes ici, aux prises avec l'addiction, tombent sur de bons médecins, comme j'en ai moi-même eu la chance (généraliste, psychiatre, addictologue...)
Le fait de pouvoir dire les choses, même les plus inavouables, que beaucoup jugeraient, dans l'intimité dun cabinet médical, sans être jugé, regardé de travailler, mais écouté (on ne fait pas de stocks par plaisir, hein. On essaie juste de tenir, de survivre, de s'assurer les futures semaines... Ce n'est ni un jeu, ni de la connerie, c'est une nécessité. Moi aussi je faisais de gros stocks à l'hôpital, j'avais des boîtes à biscuits chez moi, en métal, pleines à craquer.
Le manque m'a toujours horrifiée. Et encore le mot est faible, c'est une des choses qui me terrifie le plus qu monde.)
Tu as déjà pris RDV au CSAPA ou tu te laisses encore un peu de temps?
Tu as raison de t'écouter au maximum, tout doit être pris en compte, tout.
Par exemple, me concernant, je ne suis pas trop dérangée par le fil à la patte que représente le fait de devoir me rendre à la pharmacie toutes les 2 semaines, j'ai tellement eu l'habitude par le passé, de devoir aller à la pharmacie... Et encore, c'est bien moins gênant aujourd'hui, je ne suis plus toujours ric rac par rapport au délai minimal de délivrance entre deux ordonnances, les pharmaciennes me connaissent, etaient au courant de mon addiction au Tramadol, et donc, de pourquoi je suis passée sous Méthadone.
Je voyage très peu, on ne bouge vraiment pas beaucoup, par choix, donc je ne suis pas très impactée au niveau de mon quotidien.
La seule chose qui me taraude un peu, c'est le côté sulfureux de la Méthadone.
Et encore, tous mes proches sont au courant, et étaient au courant de mon addiction au Tramadol, aucun jugement, vraiment, j'ai sur ce point aussi, beaucoup de chance.
C'est plutôt mon côté un peu parano qui ressort (je suis très froussarde, et en plus je regarde sans arrêt des émissions de faits divers comme Snapped, Crimes, Faites entrer l'accusé, Chroniques criminelles...)
J'ai peur que cela se sache, dans ma petite ville, que l'on sache qu'il y a de la Méthadone chez moi, et à bonne doses en plus (qui risquent d'augmenter encore un peu, j'ai rdv chez l'addictologue a mon retour de vavances, in suspecte que je sois métaboliseur rapide, je suis déjà obligée de prendre ma dose en deux prises, et cest encore juste, le matin, je suis à la minute près pour prendre ma dose, je me sens "en manque" très souvent le matin. On y est presque, c'est "presque parfait", mes journées, mes semaines, mois, n'ont plus rien à voir avec avant ma mise sous Méthadone, mais comme le disait mon psychiatre lors de notre dernier rdv, "autant que vous soyez parfaitement confortable", et je ne vais pas le conrredire!).
Donc, par rapport à mon côté hyper anxieux et méfiant, j'en suis venue à ne pas trier mes fioles et l'emballage carton qui les contient, je les mets dans les déchets ménagers alors que je fais hyper attention à trier habituelllement, là, je les fourre au fond de ma poubelle de déchets ménagers, dans un AUTRE sac plastique que j'enfouis au fond... Bref, j'ai peur que vous vous moquiez de moi en lisant ça...
Je suis hyper trouillarde, je fais très attention, toujours, je m'enferme chez moi, et ce, depuis toujours...
Ma mère, parmis d'autres dégâts causés sur ma personne, a su me rendre vraiment paranoïaque, pas au sens psychiatrique réel, fort heureusement, mais dans le sens où elle a su me faire avoir peur de tout, de tout le monde, de n'importe quoi, et tout le temps.
J'ai beaucoup avancé sur le sujet mais du coup, ma seule gêne vis-à-vis de la Méthadone, c'est ce point. Qui reste cependant tout à fait gérable.
Il y a aussi l'idée de devoir la déclarer à l'avance à l'Ambassade (il y a un topic là-dessus sur PsychoActif, je vais essayer de le retrouver), je panique à l'avance, nous voulons partir 10 jours aux USA fin 2024 ou début 2025.
Les démarches, et surtout, le passage de la douane, m'angoissent beaucoup.
Autrement, je ne suis en rien incommodée par le fait de rester de longues années sous Méthadone.
Cette décision est propre à chacun, nous avons tous une psyché, des vies très différentes, et il faut bien tout faire peser sur la balance.
Je te souhaite le meilleur, et j'ai très hâte de lire ton futur post, ton témoignage.
Je t'envoie plein d'ondes positives, et belle journée à toi, Myna.
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Mynight a écrit
Les démarches, et surtout, le passage de la douane, m'angoissent beaucoup
Ciao Myna
J'ai voyage' beaucoup dehors Schengen avec metadone et skenan que j'ai toujours sorti des blisters et stocké dans le boîtes de compléments vitaminique. Jamais eu des problèmes
Je pense/espère que pour décembre tu seras passé aux gélules qui prennent moins de place dans les valises. Metaboliseur rapide? Demande une analyse metadonemie résiduelle, ton doc connais.
Enjoy
Dernière modification par Marco 68 (04 juillet 2024 à 09:49)
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Marco 68 a écrit
Mynight a écrit
Les démarches, et surtout, le passage de la douane, m'angoissent beaucoup
Ciao Myna
J'ai voyage' beaucoup dehors Schengen avec metadone et skenan que j'ai toujours sorti des blisters et stocké dans le boîtes de compléments vitaminique. Jamais eu des problèmes
Je pense/espère que pour décembre tu seras passé aux gélules qui prennent moins de place dans les valises. Metaboliseur rapide? Demande une analyse metadonemie résiduelle, ton doc connais.
Enjoy
Salut Marco!
Mon problème est que justement, je compte partir dans un pays hors espace Shengen, et en plus les USA sont particulièrement pénibles sur le sujet...
Je serai encore au sirop, ça fera pas mal de fioles pour 10 jours...
Non, vraiment, je ne sais pas par où commencer avec cette histoire.
Je n'ai qu'une peur: Me retrouver bloquée arrivée là-bas, aux douanes, et que soit on me confisque mon produit, soit qu'on me renvoie en France (ce qui revient au même car impossible de rester là-bas sans ma Méthadone du jour au lendemain...)
Je voudrais ne prendre aucun risque pour ne pas être emmerdée, je suis prête à annuler mon voyage et partir dans un autre pays que nous avons envie de visiter dans l'espace Shengen...
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