Salut a tous ! Si vous avez le temps.
Après relecture j ai beaucoup écrit, ça m a pris 1 h a écrire, 10 minutes a relire. Pardon pour les fautes d orthographe.
Je suis future maman, assez préocupée. J ai besoin de comprendre les agissements et aussi des avis pour comment me projeter, me proteger. Quelle conduite tenir quand on aime quelqu un qui protège tant sa consommation et de si ambivalant?
Voici mon histoire.
Mon copain, papa du futur bébé, est addict
freebase et
alcool.
Moi je suis passée par les drogues il y a plus de 15 ans,c était l
opium/
rabla/skenan et dla variété en soirée sur une période de 4 ans. J ai tourné la page, tout quitté après avoir vu tout le monde glisser et la vie glauque que ça amenait, je ne fume même plus de pets, et voir quelqu un en fumer ne me tente pas. Si ça peut en encourager certains.
Avec le recul, ça ne m intéresse plus, c était une illusion et je préfère construire une réalité qui me plaît, même malgré les galères. Je ne juge pas, je sais qu on peut vite déraper.
Ce qui m a aidé a l époque.. Le voyage, la beauté du monde, ma curiosité pour tout. Sisi, jvous assure on peut trouver des moments de grâce sans ça.
Je suis pas la pour parler de moi, même si je vais sûrement m épancher. je voulais surtout situer un contexte un peu et moins me torturer l esprit avec le pourquoi du comment. Trouver des réponses parmi vous quand la communication est ailleurs impossible.
Voila.
Je suis tombée amoureuse, d un homme qui m a révélé son addiction après coup. Je le connaissais depuis longtemps et j avais des suspicions, mais je me détournais de ces questionnements et il s en cachait de tous.
Lui il est étranger, a un passif multi traumas, et orphelin. Nous exercions le même métier, comme ça que nous nous sommes rencontrés et je crois que dans le fond un lien à travers ça.
Il a essayé longtemps de se rapprocher et j avais toujours dit non et puis j ai voulu donner une chance parce que j avais des sentiments, et qu il me rappelait un très proche décédé.
Quand il m a montré son addiction, au début j ai pas bien réalisé, j avais oublié. Et il était gentil, il disait vouloir arrêter avoir besoin d appuis. Il me taxait déjà et je voulais le voir heureux, je gagnais pas des masses mais c était normal pour moi de partager. Peut-être tout ça n etait qu une mascarade et me suis laisser aveuglée par cet amour naissant.
Après il y a eu tout le "autour", la réalité, les dommages collatéraux. Les crises d angoisse, les coups de pression, la manipulation, la taxe, le mensonge, le
craving, la depression, l irritabilité et la méchanceté. Et cela au quotidien, quand l abus finit par devenir routine, et que l on se rend plus compte a quel point c est malsain. J ai été patiente, il disait vouloir aller en cure... Et puis vouloir être avec moi, une famille, un enfant, qu il pensait pouvoir changer par amour. Dans ma solitude (j habite en campagne entourée d animaux) , et faiblesse, j y ai cru a son amour et tenu bon. Meme si ça m a mis dans la merde financière, j ai serré la ceinture. Puis il est parti, un temps, m appelait que pour taxer me disais rien. J ai mis un terme. Trouver un nouveau boulot, un homme qui est tombé amoureux de moi. Quand il a su, il est revenu direct, a fait tentative de suicide, declarations, siège. Je lui ai dit que ça allait lui passer, qu il faut qu il se souvienne qu il etait parti de lui même et que je ne voulais pas "acheter son amour". J ai été ferme, attendu un mois, seule, et puis j ai craqué j ai décidé de donner segonde chance car j avais encore des sentiments, qu il montrait des efforts. J ai mis des conditions, pas qu il arrête tout, mais qu il se contrôle, soit autonome financièrement. Il trouve du travail, je suis garante pour son appart... continue ses consos. Parfois devant moi, parfois me demande d etre seul chez des amis a lui.
Bien sûr il me cachait des choses, et les services/dépannes toujours dans le même sens. Impossible d aborder le sujet,
dès que j ai des questionnements ça me retombe dessus. Parfois bourré il est grossier, voir meprisant. Malgré ça il y a des moments de fête et de partages. Dès que je me détache un peu il me relance et dit vouloir etre avec moi.
Je tombe enceinte, je mets du
temps a me rendre compte. Je le
voulais, lui aussi, je suis
contente, mais fatiguée.
Et puis, les amis apprennent ils sont contents pour nous.
Et puis il y a les révélations... Les gens m avouent ce qu il me cache, et ce que je voulais pas voir. Deals, dettes, deal contre service sexuel, relations non protégées. Ils ne veulent plus le voir certains veulent lui peter la gueule. Je sors tout juste de l écho avec lui quand j apprends, il nie...
Il remet la faute sur moi... Je lui demande de partir de chez moi. J ai le coeur brisé, je cherche la vérité partout, des aveux, par respect. Il m accuse de l abandonner.
Je ne sais plus quoi faire, il est trop tard pour avorter. Je ne veux pas revivre cela, je me sens piégée et conne avec mes sentiments. Tristesse.
Je n arrive plus a lui faire confiance, j ai perdu aussi estime de moi.
Il est revenu encore, dit qu il nous aime, a besoin de moi, qu ik veut aller en cure. Et c est
le meme shémas. Crises d
angoisse, manipulation, taxes, et même il me refait des détournements, fini par refumer devant moi, dit qu il veut fumer et être avec moi, et puis me fait des genre d aveux avec des details, que meme mes amies sont pas mes amies, qu elles ont toutes essayé avec lui... Ik pense
que je dois être contente des aveux, il est excité, essai avec insistance, s allonge sur moi, me fait mal, me dit que je dois apprendre a pardonner. je finis par quitter mon lit, alors que je travaille le lendemain a 06h30, me refugie chez une amie qui passe me voir a l improviste, et decouvre ce qu il fait. Bref la cata.
Je suis tres blessée.
Me sens utilisée, affligée. Tout est pourri et je n arrive pas a communiquer avec lui. Meme poyr cet enfant en devenir. Il me ballade, est toujours dans le conflit,détruit tout.Je sais que c est le grand vide pour lui la vie sans consos, je suis passée par la. Et la depression je connais, je suis suivie. J essaie de lui parler, mais il dit que mes questions sont une torture, il se braque, m ignore, me renvoie la faute, retourne tout contre moi.
Je lui ai demandé de repartir, des amis présents.
Je pleure souvent parce que je ne pensais pas que serait a ce point, sans limites dans les dommages collatéraux. J essaie d
avancer. Pris rdv au csaapa
comme proche de personne dépendante.
Ce que je sais de sa conso: 2g par semaine mini, jusqu a 10 quand ça a été possible financièrement. Prises 2 fois par semaine depuis je dirai 7 ans.
Alcool toujours et aussi avec. Le deal, c est en gros ramener des clients pour être payé en conso. Souvent des filles a ce que je sais. Il insiste pour baser lui même pour la fumer. Quand il a pas le choix il prend ce qu il vient, des galettes toutes faites, mais il aime pas. après il se contrôle plus, désirs, digressions, certaines ont cédées d autres pas. A moi il me dit, qu il préfère tapper seul et aller sur des sites. Et en même temps me fait des aveux qui paraissent delirants et fantasmés. Il leur ment dit que je suis une ex, ou omet de parler de moi, de nous. Et puis me dit que je l ai poussé a ça, quand je le refuse a lui. Doncvle culpabilise.
Moi je suis suivie pour des troubles d ordre bipolaires, cela parce que j ai fait plusieurs pics depressifs suite a des malheureux événements. J ai eu des antidepresseurs qui m ont aidé parfois, et quand j angoisse trop je prenais un anxio, mais pas régulier juste dans les moments de crise.
La je suis enceinte, plus sensible aussi et je peux pas prendre n imp.
J ai des questions qui restent, sur lesquelles vous pourrez m aider ? Mettre des mots sur l innommable.
Je me souviens sous
opiacés, avoir fait des choses que je n aurais jamais fait sans. Vols, conduite sexuelle, violence.
Moi quand j avais fumé de la c, j avais pas trouvé ça ouf je la prenais en nasal. Et les crakeux, étaient toujours hyper tendus, et en galère. Ça donnait pas envie. Auj baser c est devenu plus commun, je l ai vu.
Sous
coke, avant, j ai pu être excitée pendant longtemps mais jamais arriver a l orgasme, même si très proche, c était frustrant. Et puis l excès de confiance et de blabla, je trouvais ça grossier Je préférais descendre au
speedball et fumer le dragon et un taquet pour le meilleur.
J étais jeune, le bien être
que ça procurait sur le moment compensait pas toute la réalité
qui craint. Mais je n ai pas eu
une enfance bousillée et des
traumas de guerre.
Je sais que chacun est
différent.je connais mal les
effets de
Freebase, je les ai
négligés et oublié mes propres
experiences
Mes questions:
Avez vous eu des hallucinations,
des choses ou les fantasmes
deviennent réalités ?
Qui expliquerait, l incoherence, le déni, les versions divergentes.
Les meufs: est ce que vous arrivez a avoir du plaisir sous
coke basée? Ou c est juste pour aider la
descente... Ou le délire du moment ? Est ce que c est courant que les dealers vous demandent des services sexuels, pour votre dose ? Comment vous vous sentez avec ça ?
Y a t il des moments d inconscience ? Ou vous ne vous
souvenez plus bien ce qu il s
est passé ? Pourquoi vous avez fait ça ?
Quand un proche vous confronte avec des faits, est ce que vous niez ?
Les mensonges? La honte? Est ce que vous finissez par croire a vos mensonges ?
La manipulation ? Consciente inconsciente ? A t elle des limites ? Qu est ce qui vous stoppe ? Vous aide a tenir ?
Est ce que ça vous
coupe de vos sentiments envers vos proches ?
Honte ? Regret ? Se mettre la tête a l envers encore et encore pour tout oublier ?
Est ce que les conduites sont toujours repoussées pour toujours ressentir plus, aller plus loin...se sentir vivant. En escalade comme pour
kes cramés de l adrenaline ?
Le déclic pour ceux qui ont arrêtés ? La santé ?
Est ce que vous êtes heureux a des moments ?
Ou est ce que c est l enfer dans votre tête ?
Quelle conduite a tenir selon vous pour les proches ?
Quand il y a crise d angoisse/manque, et que toutes les pensées tournent autour de ça ? J ai essayé la diversion, mais il trouve toujours un moment ou ma vigilance retombe ou des moyens détournés et je finis par me rendre compte que je me suis faite bernée.
Ils disent que pour la c la dependance est tres mentale. Je lui ai toujours dis qu il avait besoin d aide, que moi je ne pouvais pas tout gérer toute seule.
aussi que peut etre il serait plus heureux avec une fille riche avec laquelle partager ça. Il me disait qu il avait besoin que je sois sobre pour nous deux.
Les discours ça oscille entre, jme sens mal, je suis pas capable d avoir une relation, je veux aller a l hopital, je t aime, tu es ma lumière, mon cadeau...
A des méchancetés pour me faire mal et.. tu ne m acceptes pas comme je suis, tu veux que je sois parfait, tu me rappels a mon
passé, je te mérite pas, je suis mauvais pour toi, je vais partir et disparaître, tu es négative tu me tires pas vers le haut...
Bref Ça passe de la détresse au déni, au rejet... Et moi je finis confuse, je sais plus ou est la réalité, la vérité dans ses ambivalences.
Je n arrive pas a être vigilante tout le temps.
Je ne sais pas si le bébé sera une chose positive ou une pression. Ce qu il faudra mettre en place, si être la le voir peut l aider lui, et s il aura de l empathie pour son enfant, percevra ses limites, ses besoins, ou s il nous utilisera encore et encore. Et tout ce que ça a de blessant. Je sais que pour beaucoup de choses je serai seule, et que j ai du mal a être ferme dans la durée, j ai toujours espoir que l on arrive a collaborer et faire des compromis.
Je veux pas blesser certains avec mes propos, je me souviens avoir été une autre personne sous
opiacés.
Si il y a de de l amour qui reste ? Meme completement tordu. Si ce peut être un moteur pour rappeler a la personne son humanité, la vie autrement? même si ça fait mal. Si on doit oublier, ce qu on a partagé ? Les sentiments, se détacher complet.
Si je dois prendre des mesures, pour faire respecter mes limites. Il va me déclarer la guerre, me culpabiliser, jouer la victime.
Je lui ai dis, que je préferais un statut séparé, comme ça sa vie privée me regarde plus et je m inquiète plus de savoir s il s est protégé ou pas.
Je suis triste a l idée du désespoir le concernant. Et du constat de tout ça. Je m imaginais pas a ce point la.
J ai été trop longue, difficil de résumer. Tout est sorti d un coup. Alors que je n arrive pas a parler autour de moi. J ai trop honte, que mes blessures, sentiments me rendent si vulnérable. Je me souviens que l
héro me coupait de mes émotions, et me rendait détachée, et tout était plus léger.
Merci pour votre lecture, d expriler vos ressentis, quels qu ils soient. Je suis prête a les entendre.
Je crois que je déteste cette conasse de blanche neige, qui nous fait passer, les autres pour avoir des vies insipides.
Et prend des vies entière.
Je suis pas croyante mais j aime la vie, dans sa diversité. Je comprends que nous sommes tous parts de cela, même quand c est moche et que nos vies nous paraissent absurdes.
Je sais qu elle vaut la peine d être vécue en conscience, les yeux ouverts, et même dans son ambivalence entre souffrance et joie. On recherche tous un genre d harmonie ou on ressent ça. Chacun avec ses parts sombres, et combats. Ses moyens de se détourner du vide existentiel.
Je vous souhaite beaucoup de courage et de joie et de la lumière pour éclairer vos ténèbres.
Peace Love Unity
And havin fun ✌️
Merci pour ceux qui auront lu jus qu au bout.