Sevrage dégressif tramadol: Comment savoir qu'on peut baisser ?

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#sevrage degressif #tramadol
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Mlle*Ordinaire femme
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Bonjour,

Je fais appel à vos expériences et notamment dans le cas où vous avez dû faire un sevrage dégressif pour avous défaire d'une consommation. Je suis en ce moment en sevrage dégressif du tramadol, et je reste bloqué à 300 mg ... Je pense que la méthode de sevrage initiée par mon médecin ne me convient pas tout simplement. J'ai du mal à me faire avec son sevrage à plusieurs prises, alors ce n'est pas en baissant que je pense que j'irais mieux avec sa méthode.  Alors, j'essaye de faire un peu à ma façon en entendant de trouver mieux: j'évite de fractionner mes prises et c'est mieux.
J'amerais savoir quel indice en terme de ressenti physique qui vous as permis de savoir que vous étiez prêt à passer au palier suivant?
Autrement dit, qu'est ce qui vous a permis de baisser de 50 mg pour passer au palier suivant?  Combien de temps met le corps/cerveau pour s'y faire?
J'ai posé cette question à mon médecin hier. Elle m'a dit, qu'il n'y aurait pas vraiment de signe permettant de savoir si on peut passer plus bas, et qu'il faudra forcer la main pour baisser. Puis, elle a ajouté qu'il faudra 2 à 3 semaines pour que le corps se stabilise de nouveau avec cette baisse ...  Qu'en pensez vous ?

Merci d'avance pour votre aide.

"Dans un voyage, ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru et les détours surtout" Pollet-Villard

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Gastox homme
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Coucou,

Sujet assez complexe car très différent d'un cas à un autre. Je n'ai jamais eu à me sevrer du tramadol pour ma part, mon expérience se base sur mes sevrages oxy/héroïne.

Premièrement je pense que c'est quelque chose de très personnel comment vivre ton sevrage. Il y a des personnes qui préfèrent se sevrer à la dure, d'autres comme moi qui ont réussi à se sevrer en dégressif sur seulement 2 ou 3 semaines et ensuite il y a des personnes qui ont énormément de difficulté à baisser leur dosage habituel. 
Dans mon expérience le fait de suivre la voie que je sentais être la plus juste m'a apporté les meilleurs résultats, je ne sais pas si ce sera pour tout le monde la même chose. J'ai donné une part importante dans ces processus à ma "petite voix intérieure" car c'est moi qui savait au final ce que je souhaitais et ce que je ne souhaitais pas. Après faut tâtonner un peu pour voir ce qui fonctionne ou non mais ca finit par payer :). On me disait de me "stabiliser" avec la méthadone sur plusieurs mois avant de songer à baisser et je n'ai jamais voulu remplacer une molécule par une autre sur le long terme. Du coup après des tentatives de sevrages à la dur échouée je suis retourné dans un autre CSAPA déterminé avec la ferme intention de me sevrer en degressif. L'équipe à été géniale et m'a accompagnée avec beaucoup d'attention et de bienveillance dans ma démarche, je me suis senti pleinement écouté et ça a très bien fonctionné au final.
On a fait une grille/planning avec les infirmières pour établir la descente au fil du temps. J'ai même pas respecté ça à la lettre je suis allé un peu plus vite que ce qui été prévu. Du coup ayant vécu les sevrages à la dur, je peux pas dire que je me sentais très bien quand je baissais de 5mg par jour, mais c'était du pipi de chat à côté de ce que j'avais vécu avant donc je le supportais. Puis ce qui me motivais aussi c'était mon souhait d'être complètement sevré de toute molécule.

J'ai refait d'autres sevrages depuis et le dernier en date je baissais de 3mg de métha par jour et c'était super doux, dans mon expérience je dirais que c'est ce qui combine le mieux vitesse et bien être pour le sevrage.

Donc c'est vrai que moi j'ai jamais pensé en terme de pallier mais je sais que pour des personnes qui prennent des opiacés depuis des années ou qui ont du mal à baisser c'est une autre histoire.

Et ce que je comprends pas enfin moi dans ma tête c'est assez clair, le sevrage sert à déshabituer le corps de la molécule, en inversant la courbe de la consommation. A l'image de la tolérance qui augmente un petit peu de jour en jour, je pense que ce serait plus logique de suivre l'élan naturel des choses qui serait de baisser aussi petit à petit. Le corps a une zone de confort, plus on s'en éloigne et plus on souffre. Baisser de 50mg dans ton cas c'est enlever 15% d'un coup. Peut être que pour les sevrages par pallier ca semble "normal" mais au point de vue du corps humain ca ne l'est pas, c'est trop rapide. J'expose complètement mon point de vue peut être que tout le monde ne sera pas d'accord avec ça mais c'est ce qui me semble vraiment le plus logique et dans "l'ordre des choses".
Du coup pour rester dans cette zone de confort du corps au lieu de faire des palliers il serait plus judicieux à mon avis de baisser de quelques mg par jours.
J'adhère pas trop à cet aspect de pallier du coup c'est vrai que je n'y avais jamais pensé jusqu'à aujourd'hui. Du coup j'ai pas grand chose d'autre à ajouter ^^

Puisse tu trouver la voie juste pour toi /\

Dernière modification par Gastox (02 juillet 2024 à  18:36)

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Mynight femme
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Bonjour.smile

J'ai lu ton message hier soir, mais j'étais trop fatiguée, ayant toute la route des vacances dans les pattes (nous sommes donc arrivés hier soir sur notre lieu de vacances), je me suis dit que mieux valait attendre ce matin, après une bonne nuit de sommeil, afin de te répondre à tête reposée. lol

J'ai déjà lu ton autre post concernant ton sevrage dégressif de Tramadol, apparemment imposé par ta médecin, dis-moi si je me fourvoie...neutral
Forcément, au vu de mon expérience, ton topic m'a "plus que parlé".eek

Je vais tenter de faire bref pour te donner un aperçu de ce par quoi je suis passée avec le Tramadol, et où j'en suis à l'heure d'aujourd'hui.smile
Je sors de 16 ans de dépendance, qui a débutée à l'hôpital dans lequel j'étais infirmière, ayant découvert le Tramadol par pur hasard, pour calmer un mal de crâne qui refusait de céder au Doliprane et à l'Ibuprofène.

La rencontre entre mon cerveau et cette molécule a été, à l'époque, peu sûre de moi, sortant d'une enfance et d'une adolescence gâchées (et encore, le mot est faible) par des parents, surtout une mère, extrêmement toxique, perverse narcissique
Ma première prise de Tramadol équivaut aux portes du paradis s'ouvrant à moi.

Tout ce que je faisais avec difficultés, ou que je ne parvenais pas à faire est devenu possible.
Je réussissais, sous Tramadol, à être beaucoup plus performante, mes angoisses, envolées.
Bien plus sûre de moi, capable aussi d'amuser la galerie au travail, bref, tout ce que je rêvais d'être, de devenir.

Autant te dire que la dépendance s'est installée très rapidement, ainsi que bien sûr, la tolérance...
J'avais un accès total, libre et illimité au Tramadol. C'est ce qui a conduit à ma perte.

Je ne vais pas entrer dans le détail de toutes les étapes de mon addiction, qui a donc duré 16 ans, en en arrivant à prendre en début de mois de très, très fortes doses (il m'est arrivé de prendre plus d'1 gramme, 1gr300 par jour, j'aie énormément de chance de ne jamais faire de syndrome sérotoninergique ou bien de convulser d'ailleurs, et à d'autres moment, où je n'avais plus la possibilité d'en avoir suffisamment, je devais me rationner, mon humeur était totalement dépendante de ces variations de dosages, je vivais sur des montagnes Russes, tout en devant faire bonne figure car  jamais personne, hormis ma sphère privée à savoir mon mari, mes filles à qui j'ai expliqué les choses dès qu'elles ont été en âge de comprendre, ma belle-famille qui est d'ailleurs ma famille de substitution, ainsi que mes frères, j'ai toujours refusé que quoi que ce soit se voit au travail, ou même avec des personnes dont j'étais proche, mais insuffisamment pour me sentir libre de leur en parler, ayant toujours eu le souci excessif de l'image lisse que je devais absolument donner autour de moi.

Je pensais réellement être confinée ad vitam æternam, à tourner comme un hamster dans cette roue sans fin, mais le destin en a voulu autrement pour moi, et je remercie chaque jour pour cela.
Un enchaînement d'événements inattendus m'ont amenée à changer de psychiatre fin 2023, et de TRÈS BIEN tomber (inutile de te préciser combien il est difficile de trouver un bon psychiatre, ou même médecin traitant, qui nous convienne réellement...eek)

De là, tout est enchaîné.
Ce psychiatre m'a immédiatement adressée au CSAPA le plus proche de chez moi (ayant fait soigneusement l'autruche pendant toutes mes années d'addiction, je ne connaissais même pas l'existence des CSAPA, pour te dire...neutral)
J'ai été prise en charge par une équipe formidable, extrêmement à l'écoute, qui m'a accordé toute sa confiance et inversement, qui m'a proposé, au vu de l'ampleur de ma dépendance, de me passer sous tso.
J'étais totalement pour. D'ailleurs, je ne me vois plus vivre autrement, ce "fil à la patte" ne me dérange pas.
Il est mille fois moins handicapant que mes mic macs avec le Tramadol, et le bénéfice que m'apporte la Méthadone est absolument inattendue et incomparablement meilleure par rapport aux effets que j'avaissous Tramadol: Je suis enfin stable au niveau thymique (de mon humeur) du matin au soir, et tout au long du mois. Les montagnes Russes ont disparu.
De plus, la Méthadone agit sur moi comme un puissant antidépresseur, anxiolytique (je ne suis pas dépressive, mais je souffre d'un syndrome d'anxiété généralisée très fort), elle a transformé ma vie, et ce, dès le premier jour de prise.

Des tas de choses qui n'étaient pas possibles, accessibles pour moi, à ma plus grande frustration, sont maintenant à ma portée, je vis, enfin, c'est comme si le soleil avait subitement tout éclairé autour de moi, tout est devenu plus clair, plus brillant, plus beau, tous les contours des choses sont devenus plus nets. Au sens propre comme figuré.

Je peux enfin me réaliser à fond dans mes passions, et vivre, respirer profondément, normalement, tout simplement, chose qui n'était pas franchement possible auparavant, beaucoup d'embûches, de bâtons dans les roues entravaient sans arrêt mon chemin...eek

Je ne veux pas faire là l'apologie ultime de la Méthadone.
Je rapporte simplement mon vécu, mon expérience.
Pour moi, elle a été la lumière au bout du tunnel, mieux même, elle m'a ouvert la porte que je rêvais d'ouvrir, sans avoir le moindre espoir d'y parvenir un jour. D'en trouver la clé.

Revenons à toi, je suis désolée d'avoir été si longue à exposer mon cas...neutral

Pour commencer, tu pars de doses bien moins élevées que les miennes, et d'une durée de dépendance nettement moindre, si j'ai bien compris.
Donc pas de panique, je pense que beaucoup de choses sont possibles.
MAIS, un gros "mais" m'est tout de suite venu à l'esprit en te lisant: Ta médecin.

De ce que tu en dis, elle correspond en tous points au profil de médecins qui m'insupporte vraiment.
Le type de médecins dont je déplore les méthodes, accrochés à leurs protocoles, non empathiques (pour moi, elle ne se met ABSOLUMENT PAS à ta place, ne t'écoute pas quant à ton ressenti au sujet de la façon de mener ce sevrage dégressif.)

Pour moi, le premier problème se trouve là : Ta médecin.
Le peu que tu as évoqué de sa façon de procéder, les propos qu'elle t'a tenus (le plus éloquent, qui m'a carrément fait grincer des dents, est le "il faut forcer la main".)

À savoir qu'un sevrage d'opiacés, fait partie des plus compliqués.
Les opiacés, ont en plus une action sérotoninergique, noradrénergique, ils agissent de la même manière que des antidépresseurs (puissants à mon sens), donc un sevrage d'opiacés entraîne une double difficulté: Se séparer d'une molécule de laquelle on est devenu dépendant physiquement, mais également psychologiquement, avec l'effet en plus, d'un sevrage d'antidépresseurs...

Je ne cherche pas à te faire peur, loin de moi cette idée, encore une fois, contrairement à moi, tu n'en es pas arrivée à des doses de cheval, et ta dépendance a été de courte durée.

Est-ce qu'un sevrage dégressif est possible tout en restant le plus confortable, le moins compliqué possible, tout du moins, dans ta situation, je ne me permettrais pas de m'avancer de façon certaine, mais je pense que oui.smile
Contrairement à mon propre cas par exemple, un sevrage dégressif aurait excessivement compliqué pour moi, même si beaucoup de médecins me l'auraient imposés si je n'avais pas eu la chance que j'ai eue, et ne m'auraient pas laissé le choix, cela me terrorisait d'ailleurs, d'où le fait que je suis restée tant de temps à faire l'autruche comme je te l'ai dit, sans oser penser, envisager le moindre sevrage.

Dans tous les cas, cette médecin devrait à tout prix t'écouter, comprendre que la prise fractionnée ne TE CONVIENT PAS, pour commencer.

Autre chose: Tu dis te sentir "bloquée" à 300mg.
Comment te sens-tu moralement, physiquement?
Quelle place dans tes pensées, au cours de tes journées, prend ce sevrage?

Te dire combien de temps peut prendre le cerveau pour se stabiliser à un palier afin de ppuvoir continuer la descente, cela est bien trop variable d'une personne à l'autre, biochimiquement parlant, psychologiquement parlant également.
Ta médecin a bien l'air de s'en tamponner le coquillard, j'en ai bien l'impression, et cela me révolte (j'en ai après beaucoup de médecins, de "types" de médecins:lol:, de ce style), déjà, elle a descendu, dès le départ tes doses de façon bien trop rapide, et à l'air d'être bien décidée à continuer sur sa lancée.

Je l'ai lu, entendu, relu, répété, et rerépété, plus un sevrage est long, plus il a de chances d'être couronné de succès. Quelle que soit la molécule psychotrope concernée.
D'autant plus pour les opiacés, avec le risque d'un "effet de sevrage longue durée", survenant par la suite, le PAWS, je pense que le mot apparaîtra dans mon message en surbrillance, tu pourras donc cliquer dessus pour tomber sur l'article principal de PsychoActif, sinon tu peux chercher ici sur PsychoActif, il y a pas mal de documents dessus.

Descendre de 25mg par 25mg est le grand maximum que je pense qu'un médecin devrait préconiser dans ton cas, et en prise unique, si cela te convient mieux, et t'éviterait cette attente infernale, infecte, que j'ai bien connue, de la prise suivante (le craving, pour résumer la chose.)

Mon conseil, si je peux me permettre de t'en apporter un, enfin ce que je ferais à ta place:  Changer de praticien.
Cette généraliste risque de te mettre en difficulté concernant ce sevrage, qui n'est pas une mince affaire, et qui doit être pris avec le plus de précautions possibles, D'ÉCOUTE DE TON RESSENTI, j'insiste, c'est primordial.
Tu peux tout à fait d'ailleurs te rendre dans le CSAPA proche de chez toi, en espérant que l'équipe est bien, ils pourront parfaitement prendre en charge un sevrage dégressif du type du tien.

Vraiment, je ne sens pas du tout cette médecin, j'ai bien peur qu'elle te fasse endurer des choses que tu n'as clairement pas à endurer avec ce sevrage, sans se poser de questions.
Tu n'as pas à obéir.
Tu sais, ressens ce qui te convient le mieux.
Mon nouveau psychiatre m'a plusieurs fois dit que j'étais la seule à ressentir ce qui est bon, bien pour moi, ce qui me convient, ou non.
Et qu'il espérait bien que je lui en fasse part si un jour je n'étais pas en accord avec lui.

C'est la première fois qu'il m'a dit cela, après deux ou trois séances qui s'étaient déjà très bien passées, où je me suis vraiment dit: "C'est lui, c'est le bon."

Écoutes toi. N'acceptes aucune souffrance que tu n'as pas à subir, plusieurs options sont envisageables, je pense sincèrement que ce sevrage peut être un succès, et sans que tu aies à passer par des moments ignobles comme ceux que peuvent infliger les sevrages d'opiacés malheureusement.

C'est toi qui te connaît, c'est toi qui décide.
J'ai confiance, concernant ce sevrage, tout peut très bien se passer.smile

Je t'envoie plein d'ondes positives, courage!
Et passes une très belle journée, Myna.
Reputation de ce post
 
J'honore tellement l'expérience de chacun merci bcp pour cette richesse/Gastox
 
Gros merci myna. Marco

°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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Merci, vraiment ! Ça me fait bien de se sentir soutenue dans un moment dans lequel je suis de plus en plus en proie aux doutes, surtout que je n'ai vraiment personne à qui me confier (d'ailleur merci au site d'exister).

Et c'est dur de s'admettre que le corps, notre ressenti ne serait pas un indice sur lequel il faut s'appuyer pour se sevrer. Depuis que mon médecin a avancé cette idée, je ne sais plus sur quoi me baser pour me sevrer: elle a affirmé qu'à la base le corps n'avait pas besoin de la substance, que ce n'est pas un besoin réel comme boire ou manger: puisque si tu as faim, tu manges. Pour un sevrage au tramadol, ce n'est pas comme ça que ça marche: selon elle le corps "nous berne". Il veux une substance qu'il n'a pas besoin, puisque pour fonctionner naturellement, il peut s'en passer: pas comme manger ou boire. Donc quand il réclame, ce n'est pas un vrai indicateur selon elle, pour lui donner la substance.
Quand je lui ai parlé que j'étais en manque physiquement plus rapidement avec des petites prises 100 mg : elle m'a dit que ce n'était pas forcément utile d'attendre d'être en manque pour prendre la dose suivante, et que je pouvais donc anticiper (dans la limite des 4 h)... ça m'a bien perturbé puisque je croyais qu'il fallait écouter son corps dans un sevrage: moins on sentait le manque, plus le corps s'adaptait? Donc si le corps réclame, c'est que la façon de faire le sevrage n'était pas vraiment au point? Ce RDV a tout remis en question: je ne sais même plus si je dois écouter mon corps. Pourtant, je me dis que si j'ai mal partout rapidement, et je parle de signes physiques (pas psychologiques) ça veux bien dire qu'étant en manque, ma prise n'était pas satisfaisante ? Non ? Donc ça me paraissait logique de revoir le protocole? Comment continuer à baisser dans ces conditions? Il est évident que si je souffre au début, ça ne pourra pas s'arranger en baissant? Donc forcément, ça donne moyennement envie de se sevrer si c'est pour être mal ..

De toute façon je ne sais pas si elle sait que le tramadol a une fonction AD: je me suis posée la question si elle avait prit en compte l'influence du tramadol sur les neurotransmetteurs: est-ce qu'elle est consciente si sa manière de faire peut jouer sur mon humeur: on dirait qu'elle s'amuse sur mes neurotransmetteurs (sérotonine), qui peut faire yoyo avec les petites prises par-ci par-là .. D'ailleurs, j'auais peut être dû lui poser la question lors du RDV, sur les neurotransmetteurs tel la sérotonine. J'en n'ai culpabilisé de ne pas lui en avoir touché un mot ...
Mais je ne sais pas si c'est vraiment la bonne personne vers laquelle je peux m'adresser pour en connaitre plus sur le sujet ..
De toute façon, depuis le début, elle ne fait que des retours en arrière: Qu'est ce qu'elle est en fait de ma motivation ? ça me fait mal de voir que j'ai perdu plusieurs mois à perséverer vers un fractionnement à 3 prises, pour finalement revenir à 2 prises. Tout cela parce que je lui ai dit je n'arrivais pas à dormir avec la 3 ème prise, si bien qu'elle en a conclu que cette 3 ème prise était inutile puisque contre productif...
Si c'est à moi de lui apporter les informations: j'ai l'impression vraiment d'être son cobaye ...  Et je m'en passerai bien. Je ne suis pas obligée de subir son tâtonnement.

Mynight a écrit

Autre chose: Tu dis te sentir "bloquée" à 300mg.
Comment te sens-tu moralement, physiquement?
Quelle place dans tes pensées, au cours de tes journées, prend ce sevrage?

Disons que la rechute n'est pas loin: moralement, je culpabilisais à propos de la dose unique que je faisais pour les 300, mais à part ça, elle me tenait toute une journée sans en avoir l'envie de reprendre. Je voulais baisser à 250, mais je l'ai pas fais à temps je pense. Et pourtant j'ai voulu me lancer... Mais je suis restée trop longtemps a 300. On peux penser qu'un phénomène d'accoutumance s'est créé si bien que j'ai renoncé à baisser. Et puis le rdv n'a rien favorisé dans ce sens. J'ai compris qu'il faudrait forcer un peu pour baisser et que qu'il ne fallait pas trop s'écouter..ça m'a bloqué.

Pour en revenir à ma façon de faire, je pense qu'elle m'est quand même adapté. Enfin j'ose y croire. Puisque je peux faire autre chose sans être obsessionnelle par la prise suivante. Je n'en ressens pas le besoin que ce soit physiquement que psychologiquement d'en reprense de la journée: une seule prise me suffit à condition qu'elle soit suffisamment bien dosée.


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CaptainCrox'
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Salut

Je réponds en vitesse dans le train.

Ton corps m'a en effet pas BESOIN de la substance. A l'inverse d'un sevrage physique aigu de benzo ou d'alcool (sévère) où les effets physiques peuvent tuer dans les cas graves, il est vrai que le sevrage physique n'est pas directement mortel. Il y a toujours le risque de mort indirect par depression, idées noires, déshydratation die diarhee vomissements mais non en effet tu n'as pas besoin du Tramadol..

MAIS

En aucun cas cela signifie que c'est acceptable de te laisser souffrir comme le faisaient les médecins barbares des années 80/90 ou avant avec les opiacés. Tu n'as pas à finir enfermée chez toi, ou un consommateur d'hero enfermé en cellule à vivre un enfer sur terre.

C'est barbare, inutile et CA ME MARCHE PAS. Un sevrage à sec ou douloureux créé un réel traumatisme (ptsd) et presque plus de 90% des consommateurs (chiffre Arbitraire pour mon propos mais correct dans l'idee) font des rechutes Si le sevrage est fait comme ça: douloureusement ou de force, sans consentement ou adhesion totale du patient.

Ton corps n'a pas besoin du Tramadol comme l'eau ou la nourriture, ce n'est certes pas un besoin vital. Mais voici ce qu'il passe lorsque l'on prend un opioide sur le long terme

1. Le produit va de fixer aux 3(~) récepteurs opiacés, calmer la douleur, avoir l'effet plaisant.
2. Passé un délai, tes récepteurs sont habitués à recevoir le produit qui se pose sur ces derniers. Tes récepteurs deviennent de plus en plus excités car ils ont appris qu'ils recevaient une dose.
2.a) petit à petit tes douleurs sont plus dures à gérer: hyperalgesie.
2.b) tolerance qui s'installe on monte les doses
3. Les récepteurs opiacés sont surexcités et demandent leur dose, ton mental veut aussi sa dose, on realise qu'il y a un souci de dépendance.

De là, BCP essaient un sevrage à sec pensa y y arriver. On déconseille formellement.

Quand tu fais un sevrage à sec non progressif, tes récepteurs sont SUREXCITÉS, ils demandent leur dose et c'est de là que vient le syndrôme de sevrage physique.

Le corps va te rendre malade, te créer des douleurs qui n'ont pas pour cause un trauma physique, tes récepteurs non calmés vont te créer des angoisses immenses, et tout ça, ce n'est que la part opioide du tramal. Je ne connais pas assez sa partie antidépresseure mais ça touche la sérotonine qui risque d'être en dessous des niveaux souhaités.

Alors ta mèdecin ne t'a pas menti en disant que tes sensations sont des illusions que ton corps te crée et pas une maladie dye a un virus ou un trauma... Il n'empêche que la maladie du sevrage est là et tu souffres. Et toute souffrance doit être soignée.

Et je vais me faire taper sur les doigts par l'équipe des modos car je vais juger ton médecin et je devrais pas: elle est incompétente.

Si en 2024 elle pense que tu dois souffrir le martyre et prendre sur toi simplement car c'est ton corps qui te crée ces symptômes et que ce n'est pas mortel, alors elle n'a aucune notion en addictologie moderne.

Si demain j'ai un urticaire sans cause, un urticaire non dangereux mais un urticaire car mon système immunitaire déconne du au stress. Ce n'est pas mortel ? Je fais certes pas un choc anaphylactique ou œdème de Quincke mais la libération dhistamine même due au mental est telle: ça gratte, je suis rouge..  je pourrais rester comme ça jusqu'à ce que ça passe ou prendre un antihistaminique/ anti allergique.

Je ne suis pas forcé de souffrir ou alors au on me laisse en souffrance, moi qui fait de l'urticaire chronique du au stress, Si je ne pouvais pas le soulager, je finirais par m'oter la vie au bout de plusieurs années.

Je fais cette analogie car elle est réelle, je la vis tous les jours depuis plus de 13 ans. Mais pour te dire que OUI tu peux te faire confiance a toi ton corps tes sensations.

Le patient connaît mieux son corps. Un sevrage c'est une alliance thérapeutique entre medecin patient.
Tu dis ce que tu ressens et pense, un bon addictologue approchera ça d'une manière plus "Doctoresque" et ensemble vous mettez en place un système qui d'un point de vue médical est juste et d'un point de vue de tes sensations, tu es soulagée. Et mains dans la mains vous sevrez ton corps gentiment sans douleur ou le moins possible.

Ta mèdecin ne semble pas t'ecouter. Elle entend mais n'écoute pas. Elle voit les sevrages comme a l'époque des cavernes.

C'est presque de la maltraitance. Tu as le droit d'être écoutée. D'une opinion. Alors Si tu penses qu'une prise ne te met pas en danger, en attendant le RDV du CSAPA écoute ton corps et soulage toi mais fuis cette sorcière.

Désolé. J'essaie de jamais juger un médecin mais la ce que tu me dis c'est que la tienne te donne des infos a moitié pour servir son narratif.

Et j'ai raté mon arrêt de train en écrivant yaay :)

“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW

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CaptainCrox' a écrit

Salut

Je réponds en vitesse dans le train.

Ton corps m'a en effet pas BESOIN de la substance. A l'inverse d'un sevrage physique aigu de benzo ou d'alcool (sévère) où les effets physiques peuvent tuer dans les cas graves, il est vrai que le sevrage physique n'est pas directement mortel. Il y a toujours le risque de mort indirect par depression, idées noires, déshydratation die diarhee vomissements mais non en effet tu n'as pas besoin du Tramadol..

MAIS

En aucun cas cela signifie que c'est acceptable de te laisser souffrir comme le faisaient les médecins barbares des années 80/90 ou avant avec les opiacés. Tu n'as pas à finir enfermée chez toi, ou un consommateur d'hero enfermé en cellule à vivre un enfer sur terre.

C'est barbare, inutile et CA ME MARCHE PAS. Un sevrage à sec ou douloureux créé un réel traumatisme (ptsd) et presque plus de 90% des consommateurs (chiffre Arbitraire pour mon propos mais correct dans l'idee) font des rechutes Si le sevrage est fait comme ça: douloureusement ou de force, sans consentement ou adhesion totale du patient.

Ton corps n'a pas besoin du Tramadol comme l'eau ou la nourriture, ce n'est certes pas un besoin vital. Mais voici ce qu'il passe lorsque l'on prend un opioide sur le long terme

1. Le produit va de fixer aux 3(~) récepteurs opiacés, calmer la douleur, avoir l'effet plaisant.
2. Passé un délai, tes récepteurs sont habitués à recevoir le produit qui se pose sur ces derniers. Tes récepteurs deviennent de plus en plus excités car ils ont appris qu'ils recevaient une dose.
2.a) petit à petit tes douleurs sont plus dures à gérer: hyperalgesie.
2.b) tolerance qui s'installe on monte les doses
3. Les récepteurs opiacés sont surexcités et demandent leur dose, ton mental veut aussi sa dose, on realise qu'il y a un souci de dépendance.

De là, BCP essaient un sevrage à sec pensa y y arriver. On déconseille formellement.

Quand tu fais un sevrage à sec non progressif, tes récepteurs sont SUREXCITÉS, ils demandent leur dose et c'est de là que vient le syndrôme de sevrage physique.

Le corps va te rendre malade, te créer des douleurs qui n'ont pas pour cause un trauma physique, tes récepteurs non calmés vont te créer des angoisses immenses, et tout ça, ce n'est que la part opioide du tramal. Je ne connais pas assez sa partie antidépresseure mais ça touche la sérotonine qui risque d'être en dessous des niveaux souhaités.

Alors ta mèdecin ne t'a pas menti en disant que tes sensations sont des illusions que ton corps te crée et pas une maladie dye a un virus ou un trauma... Il n'empêche que la maladie du sevrage est là et tu souffres. Et toute souffrance doit être soignée.

Et je vais me faire taper sur les doigts par l'équipe des modos car je vais juger ton médecin et je devrais pas: elle est incompétente.

Si en 2024 elle pense que tu dois souffrir le martyre et prendre sur toi simplement car c'est ton corps qui te crée ces symptômes et que ce n'est pas mortel, alors elle n'a aucune notion en addictologie moderne.

Si demain j'ai un urticaire sans cause, un urticaire non dangereux mais un urticaire car mon système immunitaire déconne du au stress. Ce n'est pas mortel ? Je fais certes pas un choc anaphylactique ou œdème de Quincke mais la libération dhistamine même due au mental est telle: ça gratte, je suis rouge..  je pourrais rester comme ça jusqu'à ce que ça passe ou prendre un antihistaminique/ anti allergique.

Je ne suis pas forcé de souffrir ou alors au on me laisse en souffrance, moi qui fait de l'urticaire chronique du au stress, Si je ne pouvais pas le soulager, je finirais par m'oter la vie au bout de plusieurs années.

Je fais cette analogie car elle est réelle, je la vis tous les jours depuis plus de 13 ans. Mais pour te dire que OUI tu peux te faire confiance a toi ton corps tes sensations.

Le patient connaît mieux son corps. Un sevrage c'est une alliance thérapeutique entre medecin patient.
Tu dis ce que tu ressens et pense, un bon addictologue approchera ça d'une manière plus "Doctoresque" et ensemble vous mettez en place un système qui d'un point de vue médical est juste et d'un point de vue de tes sensations, tu es soulagée. Et mains dans la mains vous sevrez ton corps gentiment sans douleur ou le moins possible.

Ta mèdecin ne semble pas t'ecouter. Elle entend mais n'écoute pas. Elle voit les sevrages comme a l'époque des cavernes.

C'est presque de la maltraitance. Tu as le droit d'être écoutée. D'une opinion. Alors Si tu penses qu'une prise ne te met pas en danger, en attendant le RDV du CSAPA écoute ton corps et soulage toi mais fuis cette sorcière.

Désolé. J'essaie de jamais juger un médecin mais la ce que tu me dis c'est que la tienne te donne des infos a moitié pour servir son narratif.

Et j'ai raté mon arrêt de train en écrivant yaay :)

Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder si tu avais eu le temps de répondre même si je ne suis pas chez moi (je suis en vacances, on est à la piscine avec nos filles.)
Je ne peux donc pas répondre comme il se doit là tout de suite, mais dès que je le peux, cela est placé dans mes priorités.

CaptainCrox' a parfaitement résumé les choses.
Et je suis dans une colère noire en lisant ce que cette sale bonne femme t'a raconté, à ce qu'elle t'a fait subir jusqu'ici.
Oui, effectivement, c'est barbare, à la limite de la maltraitance, et encore, je dirais bien que c'est de la maltraitance, moi, pour savoir à quel point un sevrage mal fait peut être une horreur, l'enfer sur terre, que ce qu'elle préconise NE MARCHE PAS, et que pour couronner le tout: Elle est gravement à côté de la plaque, elle n'a aucune connaissances réelle en addictologie, elle n'est pas APTE à te prendre en charge!!!
Quand je lis le discours à tomber du balcon qu'elle t'a sorti, mais mon dieu, elle a eu où son diplôme de médecine dans une pochette surprise?!?
Je suis navrée de mon emportement, mais c'est trop révoltant, et il y a encore bien trop de praticiens de ce style. C'est inadmissible.


Non, vraiment, malgré le soleil qui m'empêche de voir clair, correctement sur mon téléphone, je n'ai pas pu attendre avant de te le dire.
C'est inadmissible, révoltant, elle te fait vivre un calvaire inutilement, par manque de compétences, de connaissances!
Et elle n'a pas l'humilité de se dire qu'elle n'est peut-être pas au top sur la question, et de t'envoyer consulter un VRAI professionnel du sujet, à savoir un addictologue!!!

Mon psychiatre, pour te dire, qui a de la bouteille, connaît pourtant très bien le sujet, gère la partie addictologie des personnes incarcérées dans la maison d'arrêt dans laquelle il travaille en parallèle avec ses consultations au cabinet, a tout de même préféré que le CSAPA prenne en charge le "début des choses", à savoir dans mon cas une mise sous tso.

Je te réponds tranquillement plus en détails lorsque je serai à l'appartement au calme, mais je t'en conjure, débarrasses toi de cette médecin!!!
Quand je pense que tu écris "qu'il va falloir encore forcer pour baisser", j'en ai froid dans le dos.
Trop de personnes se tapent des souffrances atroces du fait de médecins totalement incompétents dans le domaine, et si je peux me permettre, je refuse que cela t'arrive.

Il est urgent que tu prennes rdv dans un CSAPA, dans l'idéal.
Ils sont, pour le coup, formés à fond dans CE domaine bien précis qu'est l’addictologie.

On ne joue pas avec le cerveau des gens, en se moquant en plus de leur ressenti, en passant outre leur malaise, leur mal-être, qu'un sevrage mal fait entraîne de façon certaine... Ça me fout dans une colère, si tu savais!

Je reviens très vite, et tu peux effectivement te confier sans filtres ici!
Je te soutiens à fond dans ta démarche, dans la suite des événements.
Je t'envoie en attendant plein de pensées positives et de soutien, j'espère que tu tiens le coup aujourd'hui!


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Mlle*Ordinaire femme
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CaptainCrox' a écrit

Ton corps m'a en effet pas BESOIN de la substance. A l'inverse d'un sevrage physique aigu de benzo ou d'alcool (sévère) où les effets physiques peuvent tuer dans les cas graves, il est vrai que le sevrage physique n'est pas directement mortel. Il y a toujours le risque de mort indirect par depression, idées noires, déshydratation die diarhee vomissements mais non en effet tu n'as pas besoin du Tramadol..

MAIS

En aucun cas cela signifie que c'est acceptable de te laisser souffrir comme le faisaient les médecins barbares des années 80/90 ou avant avec les opiacés. Tu n'as pas à finir enfermée chez toi, ou un consommateur d'hero enfermé en cellule à vivre un enfer sur terre.

C'est barbare, inutile et CA ME MARCHE PAS. Un sevrage à sec ou douloureux créé un réel traumatisme (ptsd) et presque plus de 90% des consommateurs (chiffre Arbitraire pour mon propos mais correct dans l'idee) font des rechutes Si le sevrage est fait comme ça: douloureusement ou de force, sans consentement ou adhesion totale du patient.

Oups pour ton train hmm

Quand mon médecin m'a rappelé cette idée que le corps n'avait pas besoin de substance (tramadol) pour vivre, je me suis dis que ce n'était pas très délicat se sa part. Il est évident que ce n'est pas aussi simple que de manger ou de boire, où il suffit de manger ou boire pour se satisfaire. Et que se priver de l'un ou de l'autre peut être mortel. J'en suis consciente que ma dépendance n'est pas liée à un produit vital. Et c'est ce qui me fait d'autant souffrir et je ne serais pas venu chercher son aide si cela ne me gênait pas...  Mais la réalité est telle que je me suis créé un besoin quand même et que quand je ne l'ai pas, c'est une vraie torture physique, et ça prend sur mon humeur.  Preuve que je ne suis pas encore libre du produit. Parfois, je me dis que je devrais m'estimer heureuse qu'elle me tolère quelques prises, et j'aurais bien aimé me satisfaire de ces petites prises, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Et si ça méthode me conduit qu'à une demi liberté, ça ne vaut pas trop le coup ...
Et je ne peux pas faire comme si la douleur n'existe pas ?
En faisant déni de ce que je ressens, je risque de passer à côté d'un indice qui me permettrai de baisser consciemment. Mais au lieu de cela, tout ce que je vais récolter c'est une chute .... Et malheureusement, j'ai perdu un peu pied, ces derniers jours: j'ai monté entre 350-400. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris puisqu'en vrai ce n'était pas trop nécessaire: mon corps se suffisait bien de 300 de tramadol, sans manque physique. Alors peut être que j'ai chuté par le ras bol de sa méthode, de la frustration que cette méthode a engendré à force de contrôle. Un contrôle qui n'avait finalement aboutit à rien ... Puisque je stagne à la même dose journalière.
De plus, j'ai un mal de dos (intercostale droit) qui revient pendant les moments de douleurs physiques (sevrage): ces douleurs sont arrivées il y a un an suite à des toux très violentes (complication de grippe, séquelle d'une pneumopathie). Sur la radio, tout semble normal. Pourtant les douleurs sont toujours là. Avant de faire cette radio, mon médecin m'avait dit qu'elle doutait de voir quelque chose à la radio, et qu'un scanner serait plus adapté car plus précis pour voir si y aurait un problème. Alors je m'attendais à ce qu'elle me fasse une nouvelle ordonnance pour un scanner, puisqu'on n'a rien vu sur la radio. Et rien, pour elles les douleurs sont normales, et même quand ces douleurs sont plus fortes lors du sevrage, pour elle, rien d'anormal.
Mais alors pourquoi m'avoir parlé du scanner ?
Aussi, quand je serais un peu plus bas dans mon tramadol, il serait nécessaire pour elle d'aller voir un kiné de sport pour renforcer mon dos. Je ne suis pas contre, bien au contraire ... Mais j'aimerais être rassuré quand même: savoir que mon dos va bien. Heureusement que j'ai le tramadol parfois, parce que les douleurs sont pas toujours facile à gérer.. 

Hier, j'ai appelé le CSAPA pour quelques informations: le 1e RDV aurait lieu en fin août, seulement pour rencontrer l'infirmière... Ça veut dire qu'au cas où je confirme le rdv, je ne peux pas quitter mon médecin comme ça, sinon je me retrouverais sans rien.sad
Et je n'ai pas vraiment à me plaindre puisque je peux essayer d'avoir ce qu'il faut en entendant ce premier RDV pour ne pas être trop en manque. Mais je n'imagine pas ceux qu'ils doivent attendre sans rien en entendant les soulager ? Quelle angoisse !  Comment est-ce possible?
Je n'ai pas encore confirmé le RDV: je me suis laissée ce week-end pour réfléchir,si ça vaux vraiment la peine d'y aller compte tenu de ce délai.

Dernière modification par Mlle*Ordinaire (06 juillet 2024 à  12:41)


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silae homme
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Bonjour,
Une comparaison à laquelle je pense (et qui n'est sûrement pas parfaite) est la prise en charge de la douleur chronique.

De ce que j'ai entendu, on va souvent donner un traitement de fond, "plancher" qui diffuse sur une longue durée (donc à libération prolongée, pas de pic), auquel on va ajouter du "si besoin" en prise libre que la personne va utiliser en fonction de ce qu'elle ressent (et là chacun est différent).

Il y a donc à la fois un protocole général où on va prendre le traitement, y compris si on a pas mal donc même quand le corps n'exprime pas le besoin, et un traitement en libération immédiate qui permet de s'adapter au ressenti.

On va bien sûr aussi individualiser le rythme de baisse du traitement de fond mais en laissant le si besoin pour ne pas que la personne souffre en cas de rebond de la douleur.

Je ne sais pas si on peut raisonner pareil pour les addictions mais ça me semble intéressant.

Bien sûr, un anti-douleur masque mais ne soigne pas, il peut donc être important de réfléchir aux causes tout en testant d'autres courts-circuits (ici à la douleur) qui vont bien, où on se fait plaisir, qui permettent de construire des pans de sa vie, de faire des rencontres, où on pense à autre chose...

Quant à dire que tu n'as pas besoin de tramadol pour que le corps vive c'est une évidence mais il n'y a pas que le corps dans la vie, si on prend de la drogue, ça peut aussi être parce qu'on a aussi un esprit qui ne supporte pas de vivre sans !

Par ailleurs, la dépendance, ça signifie que le corps va manifester des symptômes de manque en cas d'arrêt de prise de produit donc si tu arrêtes, soit, tu ne meurs pas mais tu vas souffrir, je ne pense pas qu'on puisse balayer cela d'un revers de main !

Courage à toi et bon we,

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silae a écrit

Il y a donc à la fois un protocole général où on va prendre le traitement, y compris si on a pas mal donc même quand le corps n'exprime pas le besoin, et un traitement en libération immédiate qui permet de s'adapter au ressenti.

On va bien sûr aussi individualiser le rythme de baisse du traitement de fond mais en laissant le si besoin pour ne pas que la personne souffre en cas de rebond de la douleur.

Je ne sais pas si on peut raisonner pareil pour les addictions mais ça me semble intéressant.

Je ne sais pas non plus...
Et puis je doute que mon médecin me prescrive un traitement de fond ... Qui peut être intéressant puisque m'éviterait l'arrivée trop rapide des douleurs du manque (courbatures, jambes douloureuses, frissons, sueurs). De toute façon, mon médecin a tendance à ignorer mon ressenti quand je me suis permise de dire que j'avais du mal à tenir avec sa méthode de sevrage à petites doses.  Déjà, j'ai l'impression qu'elle ne me croit pas quand je lui ai  dis que mon dos me faisait mal sans tramadol. Un mal de dos qu devient très fort quand je suis en manque physique. Et je sais reconnaître un mal de dos (intercostale droit) à des courbatures douloureuses liées au manque.
Et puis, elle m'a bien fait rappeler que mon état ne justifiait pas une consommation de tramadol puisque ma radio ne montrait aucunes lésions visibles. Sauf que la douleur dorsale est bien réelle, je la sens bien, je ne suis pas folle ? sad
D'ailleurs, ce n'est pas parce que la radio ne montre rien, qu'elle doit aussi renoncer à toutes autres techniques qui me permettrai de confirmer qu'il y a bien une atrophie du muscle? C'est un diagnostique qu'elle suppose, de sa tête. Sans avoir fait d'autres examens. La seule solution, selon elle, pour soulager mon dos est d'aller voir un spécialiste pour muscler mon dos (dos plus solide). Je ne suis pas contre si c'est la solution. Mais j'aimerais être sûre de son diagnostique.
Je n'aimerais pas me retrouver à reprendre du tramadol pour un dos mal soigné, alors que j'avais réussi à m'en libérer ..


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toums85 homme
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Salut. Désolé je vois ton post un peu tardivement.

J'ai été gros addict au tramadol pendant 4 ans à raison de 1600mg par jour au plus fort de ma conso. Je le prenais sous forme LP.

J'ai réussi à m'en débarrasser en établissant un sevrage dégressif. Bon c'était pas le top dans mon cas car j'ai été forcé de diminuer plus vite que je l'aurais voulu car plus possible de m'approvisionner. Je trichais sur les ordonnances et me suis fais griller donc fiché dans les pharmacies et des soucis judiciaires minimes.

Mais ce que je conseille c'est de descendre plus franchement et rapidement au début. Genre dans mon cas, le premier palier je suis passé de 1600 mg à 1200. Ça peu paraître beaucoup mais il faut penser en terme de pourcentage. Donc plus tu descendra et plus il faudra retirer doucement des mg et plus de temps pour te stabiliser.

Par exemple :

1600 à 1200 mg : puis rester 1 semaine à 1200.

1200 à 900 mg : rester 2 semaines à 900

900 à 700 : 3 semaines à 700mg

700 à 600 : 4 semaines

Etc...

Bon c'est un exemple hein, à voir en fonction de ton dosage à toi et on réagit pas tous pareil donc bien prêter attention à ce que ton corps te dit. Mais voilà l'idée, c'est plus tu avance dans ton sevrage dégressif, et plus il faut y aller doucement sur les paliers ainsi que se laisser du temps pour stabiliser.

Moi hélas arrivé à 600mg j'ai du précipiter la fin du sevrage et la diminution a été beaucoup trop rapide sur la fin donc j'en ai pas mal chié (mais j'ose pas imaginé si l'aurait fallu passer de 1600 à 0, je sais pas si j'aurais survécu ^^). Mais de 1600 à 600 en respectant mon planning, c'était à ma grande surprise bien moins dur que je l'aurais pensé.

Pour passer d'un palier à un autre, l'idéal avant de baisser c'est de ne plus sentir de symptomes gênants. Notamment l'agitation au moment du coucher. Mais je pense que le plus important c'est de suivre un planning qu'on s'est fixé à l'avance. Car un moment donné, même si on est pas en pleine forme, il faudra quand même se forcer un peu à baisser.

Il faut se laisser une marge confortable sur son planning de sevrage, mais pas trop non plus. Le risque d'attendre vraiment trop longtemps d' etre stabilisé entre chaque palier, c'est que ça laisse aussi le temps pour craquer et reprendre + que ce qu'on s'était autorisé.

Et ça c'est aussi quelque chose qu'il faut prendre compte, il y a presque toujours un moment ou on craque et on en prend un peu plus. Le mieux à faire dans ce cas c'est déjà de ne pas culpabiliser. Se dire qu'on fait quelque chose de difficile et que ça fait partie du truc. Se dire qu'il faut un sacré courage et une sacrée force mentale pour entreprendre ce sevrage et qu'on peu être fière de nous. Puis reprendre et continuer notre diminution comme s'il ne s'était rien passé.

Voilà c'est bien évidemment uniquement ma vision des choses et ce qui marche pour certains sera sûrement inefficace pour d'autres.

Je te souhaites de réussir.

La vie n'est pas un combat, mais une passion à défendre !

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Mlle*Ordinaire femme
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toums85 a écrit

Merci de ton soutien smile
Avec des doses aussi importantes, j'ai vu pas mal se tourner vers la substitution. En tous cas félicitation pour ton sevrage.
Tu étais en une seule prise ou plusieurs prises par jour?
Quelle est ta relation aujourd'hui avec le tramadol?

toums85 a écrit

Pour passer d'un palier à un autre, l'idéal avant de baisser c'est de ne plus sentir de symptomes gênants.

Ok. C'est un peu mon souci en ce moment. Mon médecin n'a pas su trop me répondre pour savoir à quel moment je sentais que je pouvais baisser (passer d'un palier à un autre).
Le matin au levé, j'ai beaucoup de courbatures lié au manque.Je n'ai qu'une envie: c'est d'en prendre un peu au levé pour me soulager au plus vite. Mais j'essaye de tenir 2 heures un peu chaque matin et j'espère connaître une amélioration. Ensuite je prends ma dose journalière en une seule fois, vers 11h (250-300 mg tramadol LI). Pas trop souci dans la journée et dans la nuit. Mais le levé reste dur, j'espère que ça va aller mieux au fil des matins. Sinon, je me dirais que ma méthode pour me sevrer n'est peut être pas la plus adaptée.. mais j'ose penser qu'il existe une sorte de plasticité permettant d'être moins gênée par les symptômes physiques du manque.
Je n'arrive toujours pas à comprendre comment peut on réussir à se sevrer avec plusieurs prises dans la journée? C'est un vrai casse tête pour enlever à l'une des prises ... Moins évident qu'en prise unique, je trouve..
Aussi, je me disais s'il y avait une importance des heures de prises dans la réussite d'un sevrage ?

Dernière modification par Mlle*Ordinaire (29 juillet 2024 à  22:44)


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Hello Mlle*Ordinaire.

Ton témoignage me touche particulièrement, car, à mon humble avis, les médecins se mettent de plus en plus à prescrire du Tramadol pour un peu tout et n'importe quoi, sans forcément informer leurs patients des effets à long terme et des risques d'acoutumance et de dépendance. Et en omettant souvent le sevrage dégressif.

Donc je rejoins l'avis de certains autres intervenants de cette discussion. Déjà, change de médecin... si possible.

Si tu as mal, tu as mal. J'ai des douleurs intercostales au niveau de la cage thoracique à gauche suite à mon accident, la ceinture de sécurité (qui m'a sauvé la vie) ayant endommagé le cartilage reliant une côte au sternum, pourtant sur le scanner ils n'ont rien vu.

A la suite de plusieurs blessures au travail, d'un accident de la route et d'une opération du genou, je me suis retrouvé avec un joli stock de Tramadol 50mg LI, et quelques boites de Tramadol 100mg LP.

Je ne vais pas tout réexpliquer ma situation, mais depuis plus d'une année je suis en arrêt maladie, ma blessure au genou n'étant pas reconnue comme dûe à un accident.

Le Doliprane ne me soulageant absolument pas, mon médecin et le chirurgien m'ont prescrit du Tramadol. Le chirurgien s'est planté, 3 mois d'ordonnance, qu'il m'a donné en double exemplaires sur deux consultations différentes, donc pas de soucis niveau légalité. Mon médecin traitant m'en prescrivait en parallèle, à chaque rendez-vous mensuel.

Ce médicament est particulier, car il joue le rôle d'un antidouleur mais possède également des effets antidépresseurs. Et chaque personne réagit différemment, un ami s'endormait avec 100mg LI, moi ça me faisait un effet speed très plaisant.

Je suis monté à 250-300mg, en LI, par jour pendant 4 mois, avec le stock accumulé de part mes précédentes blessures.

Si j'ai bien compris, tu consommes uniquement en LI. As-tu envisagé de remplacer, à dosage égal, une partie de ta consommation par du Tramadol LP?

Pour ma part ça m'a beaucoup aidé à diminuer les doses, et en trois mois, j'étais revenu à la dose thérapeutique prescrite, soit 100mg en LP et 50mg en LI si besoin.

Ensuite j'ai essayé au maximum de me passer du 50mg LI, il m'arrivait des fois d'ouvrir la capsule et séparer la poudre en deux, que je prenais en parachute, pour diminuer encore la dose.

Quand j'ai pu m'en tenir au 100mg LP journalier, j'ai gentiment espacé les prises, comme j'ai lu que tu avais essayé de le faire. Je ne le prenais plus directement au petit-déjeuner, mais 2h après, puis 3h, puis attendais le repas de midi.

Du coup, 200mg LP durait trois jours. Et j'ai continué ainsi jusqu'à espacer les prises de 3 jours. Il me restait quelques 50mg LI, que j'intercalais quand je sentais que vraiment ça n'allait pas, en divisant la poudre en deux, donc à coup de 25mg.

Un beau matin j'ai réalisé que j'avais oublié de prendre mon cacheton, et que ça faisait plus de 5 jours sans y toucher.

Aujourd'hui je ne consomme plus du tout de Tramadol. J'ai même refusé que mon médecin m'en prescrive à nouveau à mon dernier rendez-vous, quand je lui ai dit que ma douleur au genou s'accentuait.

Après, je consommais d'autres produits en parallèle (aucun opiacé/opioïde), et beaucoup d'alcool, ce qui a sûrement jouer sur la réussite de mon sevrage de cette molécule. Donc mon témoignage n'est pas une vérité absolue sur la manière de baisser ta consommation.

Pour muscler ton dos en douceur, essaie de demander une ordonnance pour des séances de balnéothérapie, c'est moins violent que directement passer aux séances de kiné. Ou tu peux alterner, une séance de balnéo et une de kiné par semaine.

Je te souhaite beaucoup de force, de courage et de volonté, et surtout que tu arrives à baisser, à ton rythme, ta consommation, car tu as l'air de vraiment le vouloir.

Et, vite, éloigne toi de ton médecin... Sans vouloir porter aucun jugement.

Si ton rendez-vous au CSAPA te paraît trop loin, tu peux envisager d'aller au service addictologie de l'hôpital le plus proche de chez toi. J'ai fait cette démarche, pour d'autres substances, la semaine passée, car le CSAPA du coin était débordé, la consultation avec le médecin est dans deux semaines. Mais j'ai déjà pu avoir un rendez-vous avec un psychologue spécialisé dans les addictions vendredi passé, et j'en vois un deuxième mercredi prochain.

J'espère avoir pu t'aider, et n'oublie jamais qu'avec cette magnifique plate-forme d'entraide qu'est PA, tu n'es pas seule.

Bises, prends soin de toi

SiC

Dernière modification par SiC (30 juillet 2024 à  08:38)


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Le délai peut sembler long
Mais tu peux prendre le rdv et l’annuler ensuite si besoin
Je n’ai pas encore commencé mon TSO, mais dès que j’ai mis un pied dans le CSAPA après une longue attente due à un sous effectif massif, je me suis sentie délivrée
Je savais que l’on allait m’aider, je savais que je n’étais plus seule face à mon problème
Quand j’ai évoqué mes douleurs, la peur d’être stigmatisée, la crainte de ne pas pouvoir voyager etc, on a réfléchi ensemble avec l’addictologue
Elle a pris plus d’une heure pour me rassurer, elle m’a proposé un panel de solutions assez énorme ( codéine, tramadol, sub, méthadone )
En m’expliquant les avantages et inconvénients de chaque solution thérapeutique
Elle a contacté des algologues, des dentistes, des structures où je pourrais être reçue si je désirais faire un sevrage en clinique plutôt qu’un TSO
Et surtout elle m’a dit que c’était MOI qui choisirais, qu’elle se conformerait à MA décision
Que les rdv seraient réguliers et que ma situation serait réévaluée au fur et à mesure, avec mes ressentis à l’appui
On a opté pour le ZORYON, de la méthadone qui a une AMM pour la lutte contre les douleurs

Il y a forcément une solution adaptée à ton cas, et il est toujours temps de changer de protocole si celui pour lequel tu as opté ne convient pas
Tu n’as pas un vice, tu ne fais rien de répréhensible
Tu mérites le meilleur, et ce n’est pas un hasard si le tramadol te procure un tel bien être
L’équilibre des neuro transmetteurs est complexe, j’ai fait de nombreuses recherches à ce sujet, je peux te transmettre quelques études très intéressantes
Rien qui ne doive reposer sur la culpabilisation ou la privation
Ta résistance à changer de médecin est compréhensible, après tout c’est elle qui fait tes ordonnances, et en cela en effet elle t’est précieuse
Mais elle ne te soutient pas, elle adopte une posture stigmatisante et infantilisante

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linec13 a écrit

planning qu'on s'est fixé à l'avance. Car un moment

Eh bien ça fait du bien de lire, enfin d'avoir un retour positif concernant un CSAPA!
Celui où tu as été procède exactement comme dans le mien.
J'ai même été très agréablement surprise.


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toums85 homme
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Mlle*Ordinaire a écrit

toums85 a écrit

Merci de ton soutien smile
Avec des doses aussi importantes, j'ai vu pas mal se tourner vers la substitution. En tous cas félicitation pour ton sevrage.
Tu étais en une seule prise ou plusieurs prises par jour?
Quelle est ta relation aujourd'hui avec le tramadol?

toums85 a écrit

Pour passer d'un palier à un autre, l'idéal avant de baisser c'est de ne plus sentir de symptomes gênants.

Ok. C'est un peu mon souci en ce moment. Mon médecin n'a pas su trop me répondre pour savoir à quel moment je sentais que je pouvais baisser (passer d'un palier à un autre).
Le matin au levé, j'ai beaucoup de courbatures lié au manque.Je n'ai qu'une envie: c'est d'en prendre un peu au levé pour me soulager au plus vite. Mais j'essaye de tenir 2 heures un peu chaque matin et j'espère connaître une amélioration. Ensuite je prends ma dose journalière en une seule fois, vers 11h (250-300 mg tramadol LI). Pas trop souci dans la journée et dans la nuit. Mais le levé reste dur, j'espère que ça va aller mieux au fil des matins. Sinon, je me dirais que ma méthode pour me sevrer n'est peut être pas la plus adaptée.. mais j'ose penser qu'il existe une sorte de plasticité permettant d'être moins gênée par les symptômes physiques du manque.
Je n'arrive toujours pas à comprendre comment peut on réussir à se sevrer avec plusieurs prises dans la journée? C'est un vrai casse tête pour enlever à l'une des prises ... Moins évident qu'en prise unique, je trouve..
Aussi, je me disais s'il y avait une importance des heures de prises dans la réussite d'un sevrage ?

Non je prenais en 3 prises, matin midi et soir. Heureusement car en une prise je pense que j'aurai pu clairement partir en convulsions. D'ailleurs il m'est arrivé 2 fois de faire comme une crise d'épilepsie. Le tramadol abaisse beaucoup le seuil épileptique.

Mon rapport au tramadol, et bien je n'en prends plus. Mais en revanche je suis retombé dans une addiction aux opioides depuis décembre dernier. Je prend du ODSMT. C'est un RC (research chemical) et c'est le métabolite principal du tramadol responsable de ses effets opiacés. Les effets sont différents, ça se rapproche beaucoup plus d'un opiacé/opioide classique comme la morphine ou l'oxycodone plutôt que du tramadol.

Donc peut être que si j'avais pu baisser beaucoup plus doucement mon addiction au tramadol par le passé ou choisi un TSO, je n'aurais pas replongé dans une addiction. Mais peut être que si quand même...

Dans ton cas si tu te lève en manque avec symptômes c'est que tu prend en libération immédiate. Ça dure en moyenne 6h, parfois moins. Vois avec ton médecin pour passer sur du LP (libération prolongé). L'effet dure environ 12h, ce qui permet de prendre le soir et de pouvoir faire une bonne grosse nuit sans se réveiller dans le mal. Et pour réduire progressivement il vaut mieux du Libération prolongée, ce sera beaucoup plus facile et surtout t'évitera d'en prendre trop souvent dans la journée, et de faire du yoyo avec ta conso. C'est plus confortable et plus stable.

C'est ce qui me dérange actuellement dans mon addiction au odsmt. L'effet dure entre 6 et 7h. Du coup je me réveil en chien. Quand je prenait le tramadol en LP je n'avais pas ce problème


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SiC a écrit

Si j'ai bien compris, tu consommes uniquement en LI. As-tu envisagé de remplacer, à dosage égal, une partie de ta consommation par du Tramadol LP?

toums85 a écrit

Dans ton cas si tu te lève en manque avec symptômes c'est que tu prend en libération immédiate. Ça dure en moyenne 6h, parfois moins. Vois avec ton médecin pour passer sur du LP (libération prolongé). L'effet dure environ 12h, ce qui permet de prendre le soir et de pouvoir faire une bonne grosse nuit sans se réveiller dans le mal. Et pour réduire progressivement il vaut mieux du Libération prolongée, ce sera beaucoup plus facile et surtout t'évitera d'en prendre trop souvent dans la journée, et de faire du yoyo avec ta conso. C'est plus confortable et plus stable.

J'en ai déjà parlé à mon médecin et ne semble pas trop chaude pour m'en prescrire. Pour elle, je risquerais de ne pas trop le sentir ... Donc je n'ai pas vraiment insisté. Peut être par peur que ce tramadol LP ne fonctionne pas chez moi. Et subir les symptômes physiques me terrifie tellement que j'essaye de faire avec ce que je connais déjà, à savoir le tramadol en libération immédiate. Mais en vrai, je commence à me dire si un sevrage dégressif avec un tramadol L.I serait vraiment possible ? Je n'ai pas vu trop de témoignages montrant un sevrage dégressif réussi à partir d'un tramadol L.I. Ce qui me remet en question. Pourtant c'est mon médecin qui me l'a préconisé, ça serait quand même irresponsable de sa part de me prescrire une méthode qui ne débouche nulle part?


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Coucou.

Essaie de lui en reparler, ça vaut le coup d'essayer. Ça reste la même molécule, donc au même dosage, en théorie bien sûr, il ne devrait pas y avoir d'effets de manque physiques. Mais je ne suis pas médecin pour te l'affirmer à 100%.

Par contre tu sentiras beaucoup moins l'effet "montée" que tu obtiens avec une prise unique en LI. Je comprends que tu sois réticente à ça.

Ou sinon essayer en basculant progressivement sur du LP, pas d'un seul coup. 200mg LI et 100 LP, puis l'inverse si tu vois que ça te convient.

Reparles-en à ton médecin en lui expliquant que tu voudrais tenter un basculement progressif sur du LP. Peut-être qu'elle changera d'avis. Et si, en essayant cette méthode, tu sens que ça ne te convient pas, tu pourras toujours revenir sur une prise unique en LI. Mais au moins tu auras un début de réponse sur la méthode qui te conviendrait le mieux.

Courage à toi, fin août, c'est pas si loin pour ton rendez-vous au CSAPA, même si les journées sont longues.

Bises et prend soin de toi.

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toums85 homme
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Mlle*Ordinaire a écrit

SiC a écrit

Si j'ai bien compris, tu consommes uniquement en LI. As-tu envisagé de remplacer, à dosage égal, une partie de ta consommation par du Tramadol LP?

toums85 a écrit

Dans ton cas si tu te lève en manque avec symptômes c'est que tu prend en libération immédiate. Ça dure en moyenne 6h, parfois moins. Vois avec ton médecin pour passer sur du LP (libération prolongé). L'effet dure environ 12h, ce qui permet de prendre le soir et de pouvoir faire une bonne grosse nuit sans se réveiller dans le mal. Et pour réduire progressivement il vaut mieux du Libération prolongée, ce sera beaucoup plus facile et surtout t'évitera d'en prendre trop souvent dans la journée, et de faire du yoyo avec ta conso. C'est plus confortable et plus stable.

J'en ai déjà parlé à mon médecin et ne semble pas trop chaude pour m'en prescrire. Pour elle, je risquerais de ne pas trop le sentir ... Donc je n'ai pas vraiment insisté. Peut être par peur que ce tramadol LP ne fonctionne pas chez moi. Et subir les symptômes physiques me terrifie tellement que j'essaye de faire avec ce que je connais déjà, à savoir le tramadol en libération immédiate. Mais en vrai, je commence à me dire si un sevrage dégressif avec un tramadol L.I serait vraiment possible ? Je n'ai pas vu trop de témoignages montrant un sevrage dégressif réussi à partir d'un tramadol L.I. Ce qui me remet en question. Pourtant c'est mon médecin qui me l'a préconisé, ça serait quand même irresponsable de sa part de me prescrire une méthode qui ne débouche nulle part?

Comme l'a dit SiC au dessus, je pense que ça vaut le coup de lui en reparler et dire que tu souhaiterais quand même essayer.

Je ne remet aucunement en question les compétences de ton médecin, mais il arrive que certains médecins n'ai pas toujours les meilleurs conseils quand il s'agit d'addiction. Je ne veux pas remplacer ton médecin non plus et c'est toi qui est la mieux placée pour savoir si tu souhaite changer la forme de ton tramadol ou pas.

Saches que les effets en LP ont la même puissance qu'en LI. C'est juste qu'on sent moins la montée et aussi moins la descente à l'inverse. C'est plus progressif c'est tout, mais au pic des effets, le ressenti est censé être le même.

En tout cas tu ne ressentira pas de symptômes de manque en prenant la même dose en LP. L'avantage aussi c'est que vu la durée d'action, tu peu te permettre d'en prendre seulement le matin et le soir. C'est un peu moins contraignant.

Au pire si tu est à 300mg par jour. Peu être au début prendre 100 LP le matin, 50 mg LI 2 fois dans la journée (pas en même temps) pour combler, genre un fin de matinée et un milieu d'après-midi. Et 100mg LP le soir pour passer une bonne nuit sans se réveiller en chien.

C'est un exemple et il faudrait de toute façon voir avec ton médecin et éventuellement tester voir si ça te convient.

Puis pour baisser le premier palier, enlever un 50mg LI dans l'après-midi par exemple.


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Mlle*Ordinaire femme
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toums85 a écrit

Je ne remet aucunement en question les compétences de ton médecin, mais il arrive que certains médecins n'ai pas toujours les meilleurs conseils quand il s'agit d'addiction. Je ne veux pas remplacer ton médecin non plus et c'est toi qui est la mieux placée pour savoir si tu souhaite changer la forme de ton tramadol ou pas.

Saches que les effets en LP ont la même puissance qu'en LI. C'est juste qu'on sent moins la montée et aussi moins la descente à l'inverse. C'est plus progressif c'est tout, mais au pic des effets, le ressenti est censé être le même.

En tout cas tu ne ressentira pas de symptômes de manque en prenant la même dose en LP. L'avantage aussi c'est que vu la durée d'action, tu peu te permettre d'en prendre seulement le matin et le soir. C'est un peu moins contraignant.

Au pire si tu est à 300mg par jour. Peu être au début prendre 100 LP le matin, 50 mg LI 2 fois dans la journée (pas en même temps) pour combler, genre un fin de matinée et un milieu d'après-midi. Et 100mg LP le soir pour passer une bonne nuit sans se réveiller en chien.

C'est un exemple et il faudrait de toute façon voir avec ton médecin et éventuellement tester voir si ça te convient.

Puis pour baisser le premier palier, enlever un 50mg LI dans l'après-midi par exemple.

Effectivement, si ce tramadol LP (à condition que mon corps l'accepte) me permet d'avoir moins de "UP" et de "DOWN", et surtout de me réveiller sans être brutalisée par le manque, je ne demande pas mieux ... Faut-il qu'elle l'accepte. Et, malgré mes demandes, elle s'entête sur le L.I ... C'est fou quand même de devoir chercher par soi même pour s'en sortir, et se rendre compte qu'on ne peux pas vraiment faire confiance à son médecin parce que pas formé ... Alors pourquoi me faire suivre une méthode plusieurs mois, qui ne débouchera pas? C'est étrange pour des professionnels de la santé qui sont censés me soigner... Alors qu'est ce qu'elle attend de moi depuis janvier?  Si ce n'est pas de me sevrer ? Ça m'attriste sad

Dernière modification par Mlle*Ordinaire (31 juillet 2024 à  23:44)


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Mlle*Ordinaire a écrit

toums85 a écrit

Je ne remet aucunement en question les compétences de ton médecin, mais il arrive que certains médecins n'ai pas toujours les meilleurs conseils quand il s'agit d'addiction. Je ne veux pas remplacer ton médecin non plus et c'est toi qui est la mieux placée pour savoir si tu souhaite changer la forme de ton tramadol ou pas.

Saches que les effets en LP ont la même puissance qu'en LI. C'est juste qu'on sent moins la montée et aussi moins la descente à l'inverse. C'est plus progressif c'est tout, mais au pic des effets, le ressenti est censé être le même.

En tout cas tu ne ressentira pas de symptômes de manque en prenant la même dose en LP. L'avantage aussi c'est que vu la durée d'action, tu peu te permettre d'en prendre seulement le matin et le soir. C'est un peu moins contraignant.

Au pire si tu est à 300mg par jour. Peu être au début prendre 100 LP le matin, 50 mg LI 2 fois dans la journée (pas en même temps) pour combler, genre un fin de matinée et un milieu d'après-midi. Et 100mg LP le soir pour passer une bonne nuit sans se réveiller en chien.

C'est un exemple et il faudrait de toute façon voir avec ton médecin et éventuellement tester voir si ça te convient.

Puis pour baisser le premier palier, enlever un 50mg LI dans l'après-midi par exemple.

Effectivement, si ce tramadol LP (à condition que mon corps l'accepte) me permet d'avoir moins de "UP" et de "DOWN", et surtout de me réveiller sans être brutalisée par le manque, je ne demande pas mieux ... Faut-il qu'elle l'accepte. Et, malgré mes demandes, elle s'entête sur le L.I ... C'est fou quand même de devoir chercher par soi même pour s'en sortir, et se rendre compte qu'on ne peux pas vraiment faire confiance à son médecin parce que pas formé ... Alors pourquoi me faire suivre une méthode plusieurs mois, qui ne débouchera pas? C'est étrange pour des professionnels de la santé qui sont censés me soigner... Alors qu'est ce qu'elle attend de moi depuis janvier?  Si ce n'est pas de me sevrer ? Ça m'attriste sad

Il n'y a aucune raison pour que ton corps ne l'accepte pas, c'est exactement la même molécule.

Aujourd'hui c'est pas toujours évident de trouver un bon médecin qui est à l'écoute et surtout suffisamment formé en ce qui concerne les problèmes d'addiction. Si une méthode ne fonctionne pas, le médecin est censé essayer d'autres solutions au lieu de s'acharner sur quelque chose qui n'aboutit à rien. Et surtout il doit être à l'écoute de son patient, c'est ce dernier le mieux placé pour exprimer son ressenti et s'il sent qu'essayer une autre solution pourrait être bénéfique.

Perso mon ancien médecin ne décrochait pas un mot, ne proposais rien, et souvent ne m'oscultait pas (pas même les basiques prise de tension et stéthoscope... Les dernières fois c'est moi qui est dû proposé que ce serait bien de faire une radio et échographie pour des problèmes de santé handicapant, demander une ordonnance pour ça sinon il n'aurait pris aucune initiative. J'allais le voir uniquement pour des arrêts de travail car il fallait bien des papiers pour justifier à l'employeur et etre indemnisé. Sinon c'était bonjour au revoir et encaissement de la consultation. Juste hallucinant.

Heureusement j'ai trouvé récemment un nouveau médecin traitant, un jeune très bien qui fait son métier, discute, pose des questions, etc... Bref un medecin.

J'aurais tendance à dire d'essayer de voir un autre médecin mais il faut bien tomber, et aujourd'hui la grande majorité des médecins ne prennent plus de nouveaux patients car déjà surbookés. Mon nouveau médecin à refuser les nouveaux patients et rdv 1 mois après s'être installé à son cabinet, il était déjà archi complet. Le secteur médical se casse la gueule.

Bon fin de la paranthese. Sinon si c'est une addiction gênante pour toi et que tu souhaites réellement arrêter, je me demande si aller voir un CSAPA ne serait pas envisageable. Je laisse ceux qui connaissent se manifester car je sais pas si il est possible de demander de l'aide pour une diminution progressive sans passer par un TSO. Je suppose que oui.

Attend l'avis de personnes plus expérimentés en ce qui concerne les CSAPA


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toums85 a écrit

Perso mon ancien médecin ne décrochait pas un mot, ne proposais rien, et souvent ne m'oscultait pas (pas même les basiques prise de tension et stéthoscope... Les dernières fois c'est moi qui est dû proposé que ce serait bien de faire une radio et échographie pour des problèmes de santé handicapant, demander une ordonnance pour ça sinon il n'aurait pris aucune initiative. J'allais le voir uniquement pour des arrêts de travail car il fallait bien des papiers pour justifier à l'employeur et etre indemnisé. Sinon c'était bonjour au revoir et encaissement de la consultation. Juste hallucinant.

Mon médecin est un peu pareil. Pour avoir une radio du dos, il a fallu insister. Et je vais devoir persévérer de la même manière pour un Scanner ou un IRM car on n'a rien vu, mais j'ai toujours mal, surtout quand je ne prends pas de tramadol. Elle m'avait promis un scanner, et finalement sûre qu'il s'agit une douleur musculaire pour elle, elle veux m'envoyer faire des exercices chez un kiné de sport, pour solidifier mon dos. Je ne suis pas contre mais encore faut il être sûre du diagnostique sur l'origine de la douleur ? Bref, un peu paradoxal de dire ça , mais ça devient épuisant de se faire soigner correctement avec elle.
J'ai un RDV avec un infirmier du CSAPA le 18 septembre. Je revois mon médecin fin août. En entendant, je fais ce que je peux pour tenir ma dose 300 mg tramadol L.I.


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Pour réagir à vos dernières interventions, je trouve qu'au niveau médical, qu'il s'agisse des professionnels ou des médecins traitants, il y a de tout.
Sur une échelle de 0 à 10.
J'ai connu des 0/1, et encore, je suis gentille pour le 1, et actuellement des 9/10 (addictologue, psychiatre et medecin traitants.)
Je peux ENFIN me reposer sur le corps médical qui me suit, après des années et des années de galère, de recherches par moi-même (comme tu le mentionnes MlleOrdinaire), des erreurs médicales que je n'ose pas mentionner ici, non pas parce que j'ai honte, mais simplement parce que j'ai peur de ne pas être crue, tout simplement, tellement ces erreurs sont énormes.
J'ai sincèrement peur qu'on pense que j'amplifie, que je brode.
Alors que pas du tout.

Ne sais, j'insiste, je persiste, je vais passer pour l'emmerdeuse de service mais je pense très sincèrement que ta médecin actuelle n'est PAS à même de tr suivre sue ce sevrage.
Quelle n'a pas les connaissances en addictologie nécessaires, qu'elle t'oriente mal, et risques de te mener sur un chemin qui va te faire souffrir, alors que tu pourrais éviter ces souffrances.

Ces ça que je vois arriver gros comme une maison depuis que je te suis.

Elle n'a même pas l'humilité de reconnaître qu'elle n'a pas les compétences et de renvoyer sur ub soecialiste.
J'ai connu ce genre de médecin, malheureusement, qui m'ont fait perdre un temps fou, surtout un en particulier.

Bien évidemment que ton organisme supporterais la forme LP. Il s'agit simplement de la même molécule, enrobée dans une substances qui permet une délivrance petit à petit dans ton organisme. Point...
J'imagine qu'elle te refuse la prescription de LP? Je croie que tu en avais déjà parlé, qu'elle refusait.

J'espère que tu es dans un cheminement qui pourrait t'amener à changer de praticien.
Personnellement, je la trouve dangereuse, non compétente dubtout par rapport à ce que tu traverses.

En espérant que tu as quand même le moral?

Plein de pensées positives.

°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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Mlle*Ordinaire a écrit

toums85 a écrit

Perso mon ancien médecin ne décrochait pas un mot, ne proposais rien, et souvent ne m'oscultait pas (pas même les basiques prise de tension et stéthoscope... Les dernières fois c'est moi qui est dû proposé que ce serait bien de faire une radio et échographie pour des problèmes de santé handicapant, demander une ordonnance pour ça sinon il n'aurait pris aucune initiative. J'allais le voir uniquement pour des arrêts de travail car il fallait bien des papiers pour justifier à l'employeur et etre indemnisé. Sinon c'était bonjour au revoir et encaissement de la consultation. Juste hallucinant.

Mon médecin est un peu pareil. Pour avoir une radio du dos, il a fallu insister. Et je vais devoir persévérer de la même manière pour un Scanner ou un IRM car on n'a rien vu, mais j'ai toujours mal, surtout quand je ne prends pas de tramadol. Elle m'avait promis un scanner, et finalement sûre qu'il s'agit une douleur musculaire pour elle, elle veux m'envoyer faire des exercices chez un kiné de sport, pour solidifier mon dos. Je ne suis pas contre mais encore faut il être sûre du diagnostique sur l'origine de la douleur ? Bref, un peu paradoxal de dire ça , mais ça devient épuisant de se faire soigner correctement avec elle.
J'ai un RDV avec un infirmier du CSAPA le 18 septembre. Je revois mon médecin fin août. En entendant, je fais ce que je peux pour tenir ma dose 300 mg tramadol L.I.

Je n'avais pas bien lu, tu as un rdv dans un CSAPA en Septembre, ouf.........


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toums85 a écrit

Mlle*Ordinaire a écrit


Effectivement, si ce tramadol LP (à condition que mon corps l'accepte) me permet d'avoir moins de "UP" et de "DOWN", et surtout de me réveiller sans être brutalisée par le manque, je ne demande pas mieux ... Faut-il qu'elle l'accepte. Et, malgré mes demandes, elle s'entête sur le L.I ... C'est fou quand même de devoir chercher par soi même pour s'en sortir, et se rendre compte qu'on ne peux pas vraiment faire confiance à son médecin parce que pas formé ... Alors pourquoi me faire suivre une méthode plusieurs mois, qui ne débouchera pas? C'est étrange pour des professionnels de la santé qui sont censés me soigner... Alors qu'est ce qu'elle attend de moi depuis janvier?  Si ce n'est pas de me sevrer ? Ça m'attriste sad

Il n'y a aucune raison pour que ton corps ne l'accepte pas, c'est exactement la même molécule.

Aujourd'hui c'est pas toujours évident de trouver un bon médecin qui est à l'écoute et surtout suffisamment formé en ce qui concerne les problèmes d'addiction. Si une méthode ne fonctionne pas, le médecin est censé essayer d'autres solutions au lieu de s'acharner sur quelque chose qui n'aboutit à rien. Et surtout il doit être à l'écoute de son patient, c'est ce dernier le mieux placé pour exprimer son ressenti et s'il sent qu'essayer une autre solution pourrait être bénéfique.

Perso mon ancien médecin ne décrochait pas un mot, ne proposais rien, et souvent ne m'oscultait pas (pas même les basiques prise de tension et stéthoscope... Les dernières fois c'est moi qui est dû proposé que ce serait bien de faire une radio et échographie pour des problèmes de santé handicapant, demander une ordonnance pour ça sinon il n'aurait pris aucune initiative. J'allais le voir uniquement pour des arrêts de travail car il fallait bien des papiers pour justifier à l'employeur et etre indemnisé. Sinon c'était bonjour au revoir et encaissement de la consultation. Juste hallucinant.

Heureusement j'ai trouvé récemment un nouveau médecin traitant, un jeune très bien qui fait son métier, discute, pose des questions, etc... Bref un medecin.

J'aurais tendance à dire d'essayer de voir un autre médecin mais il faut bien tomber, et aujourd'hui la grande majorité des médecins ne prennent plus de nouveaux patients car déjà surbookés. Mon nouveau médecin à refuser les nouveaux patients et rdv 1 mois après s'être installé à son cabinet, il était déjà archi complet. Le secteur médical se casse la gueule.

Bon fin de la paranthese. Sinon si c'est une addiction gênante pour toi et que tu souhaites réellement arrêter, je me demande si aller voir un CSAPA ne serait pas envisageable. Je laisse ceux qui connaissent se manifester car je sais pas si il est possible de demander de l'aide pour une diminution progressive sans passer par un TSO. Je suppose que oui.

Attend l'avis de personnes plus expérimentés en ce qui concerne les CSAPA

Ah mais tu as eu une "perle" toi aussi, niveau médecin...
Quelle horreur...


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Mynight a écrit

Pour réagir à vos dernières interventions, je trouve qu'au niveau médical, qu'il s'agisse des professionnels ou des médecins traitants, il y a de tout.
Sur une échelle de 0 à 10.
J'ai connu des 0/1, et encore, je suis gentille pour le 1, et actuellement des 9/10 (addictologue, psychiatre et medecin traitants.)
Je peux ENFIN me reposer sur le corps médical qui me suit, après des années et des années de galère, de recherches par moi-même (comme tu le mentionnes MlleOrdinaire), des erreurs médicales que je n'ose pas mentionner ici, non pas parce que j'ai honte, mais simplement parce que j'ai peur de ne pas être crue, tout simplement, tellement ces erreurs sont énormes.
J'ai sincèrement peur qu'on pense que j'amplifie, que je brode.
Alors que pas du tout.

Ne sais, j'insiste, je persiste, je vais passer pour l'emmerdeuse de service mais je pense très sincèrement que ta médecin actuelle n'est PAS à même de tr suivre sue ce sevrage.
Quelle n'a pas les connaissances en addictologie nécessaires, qu'elle t'oriente mal, et risques de te mener sur un chemin qui va te faire souffrir, alors que tu pourrais éviter ces souffrances.

Ces ça que je vois arriver gros comme une maison depuis que je te suis.

Elle n'a même pas l'humilité de reconnaître qu'elle n'a pas les compétences et de renvoyer sur ub soecialiste.
J'ai connu ce genre de médecin, malheureusement, qui m'ont fait perdre un temps fou, surtout un en particulier.

Bien évidemment que ton organisme supporterais la forme LP. Il s'agit simplement de la même molécule, enrobée dans une substances qui permet une délivrance petit à petit dans ton organisme. Point...
J'imagine qu'elle te refuse la prescription de LP? Je croie que tu en avais déjà parlé, qu'elle refusait.

J'espère que tu es dans un cheminement qui pourrait t'amener à changer de praticien.
Personnellement, je la trouve dangereuse, non compétente dubtout par rapport à ce que tu traverses.

En espérant que tu as quand même le moral?

Plein de pensées positives.

Merci de ton soutien Mynight.

Moralement, c'est assez compliqué de savoir comment ça va, quand ton état physique et psychique dépend du tramadol. Il y a des moments plus confortables que d'autres. Je me pose des questions sur toute cette chimie à laquelle je suis soumise aujourd'hui: si je vais m'en sortir ou pas parce j'ai l'impression que plus je me stabilise,et moins je ressens les effets du tramadol et plus vite vienne les premiers symptômes de manque physiques. C'est étrange quand même ? On me demande de stabiliser, c'est ce que je persiste à faire pour pouvoir baisser, et le manque physique arrive plus vite, pas dès la première semaine de la stabilisation, mais après 2-3 semaines de stabilisation... Je me retiens pour ne pas augmenter. Est-ce logique ? Mon corps va t'il vraiment s'y faire ? Existe t-il vraiment une sorte de plasticité du cerveau, du corps ? Est ce normal d'être en manque physique tous les matins et qu'il n'y ait pas d'amélioration ? Ai-je manqué une étape ? Ou peut être est ce au fait qu'il est impossible de se sevrer avec de la libération immédiate parque trop instable ? Alors, si c'est le cas, j'ai passé plusieurs mois "à pédaler dans la semoule", avec un tramadol inadapté au sevrage? Comment ne pas être découragé ?
Il y a bien des sevrage réussis avec du tramadol L.I? Il y a bien une méthode ?
Je n'ose toujours pas croire à une incompétence médicale. Ça me semblerait tellement invraisemblable ...


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Désolé mais dans les erreurs médicales... J'en connais un rayon.

Je suis électricien, dans le bâtiment, c'est un métier complexe et varié, en évolution constante. Il m'arrive de me tromper, de faire des erreurs, des fautes d'inattention, ou de me compliquer la tâche pour rien. Je suis un être humain tout simplement.

Pour la médecine c'est pareil, les praticiens sont des êtres humains, avec leurs qualités et leurs défauts. Quand on voit la complexité du fonctionnement du corps humain, c'est presque normal qu'ils fassent des erreurs. C'est malheureux mais c'est ainsi.

Par contre, que ton médecin persiste sur un traitement qui apparemment ne porte pas ses fruits, et ce depuis longtemps, là ce n'est pas normal. Je trouve que c'est de l'obstination, sûrement couplée avec de la fierté mal placée, en mode "c'est moi le spécialiste,  donc j'ai raison". Encore une fois sans vouloir remettre en cause les capacités de ton médecin.

Si tu as peur d'entrer en conflit avec ton praticien en insistant sur le Tramadol LP, ce que je comprends tout à fait, tu peux toujours demander un deuxième avis. OK, les médecins sont surchargés, mais tu pourrais en trouver un qui accepterait un rapide entretien téléphonique pour qu'il te donne sa vision du sevrage au Tramadol.

Tu peux également demander conseil à ton ou ta pharmacienne, c'est clair qu'ils ne te feront pas d'ordonnances, mais ce ne sont pas que de simples vendeurs de médocs. La gérante de la pharmacie où je vais m'a souvent conseillé quand ma fille en bas âge était malade, elle a même relevé que mon médecin m'avait prescrit des médicaments qui avaient beaucoup de mauvaises interractions entre eux.

Il a aussi le médecin de garde. Tu attendras un peu, voir beaucoup selon l'heure où tu arrives, mais il ne pourra pas te refuser un rendez-vous.

Et au pire tu te pointes aux urgences, tu vas patienter un temps fou, mais un docteur te prendras en charge.

J'essaie de te donner plus de cartes en main. A toi de choisir ce que tu veux tenter. J'espère qu'avec les différents intervenants de cette discussions on arrive un minimum à t'aider, ou que tu te sentes au moins écoutée et moins seule.

Essaie de ne pas être bloquée par la peur de contredire ton médecin, et par l'angoisse de passer du LI au LP, c'est la même molécule. Je pense que ça pourrait faire avancer les choses. Sans pour autant lui cracher ses quatre vérités à la tronche haha.

Dans tous les cas, prends soin de toi. Bises.

SiC

P.S. - Maintenant chaque fois que je vois qu'il est 11h, j'ai une pensée pour toi. Courage.

Dernière modification par SiC (03 août 2024 à  10:11)


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