[ Arrêt & Sevrage ]

Aide Sevrage

Br667 a écrit

Yo depuis 3 jours je suis en sevrage d’opiacés, j’essaye de faire à la dure j’ai été hospitalisé 1 jour, ils n’ont rien fait je ne suis pas suivi pour toxycomanie, j’ai rdv lundi au CSAPA je serais négatif au OPI aurais-je quand même qqch car j’en peut vraiment plus

Bonjour,

Je pense que seul le médecin que vous rencontrerez pourra vous répondre mais s'il est pas idiot oui. Ça va vous tenez ?

Br667 a écrit

Je passe une nuit de CHIEN ensuite et j’y retourne le le demain je dis que je veux faire qqch mettez en psy pour addicto ou un psychiatre en urgence, ils disent je cite en gros.
C’est dimanche pepere prend sur toi, ayant la chance d’avoir des parents qui me soutiennent ils ont peter leurs gueulantes aux urgences mdrrrr.
Hospitaliser dit d’urgence attention roulement de tambour (vallium et ketoprofene)

Je suis toujours en chien la nuit et en lendemain je vois des infirmières du CMP complètement conne qui me dise en gros y’a pire que vous prenez sur vous dans 2/3 semaines plus de sevrage physique et psy, pensez à vous aérer l’esprit, sortir, marcher, randonner (grosse cruche je me ch*e dessus je vais faire le tour d’un lac mdr)

Voilà pourquoi je n'arrive pas à quitter mon médecin quand je vois ce genre de réponses de la part de certains professionnels. Ma médecin n'est peut être pas au point mais au moins, elle me prescrit un minima qui me permet de ne pas subir cette redoutable crise de manque. Oui, j'ai tellement peur de subir cette torture de manque que j'en finis par relativiser sur ma situation. Pour autant, je me rends bien compte que je fais un peu l'autruche: je ne m'en sors pas avec elle. Je suis tout autant soumise aux opiacés qu'il y avait 6 mois, au commencement de mon sevrage dégressif. Rien a vraiment changé, juste que ma vie devient de plus en plus compliquée puisque je vis en fonction de mes prises. Et je m'en suis bien rendu compte depuis que j'ai pris quelques jours de vacances: j'ai bel et bien perdu ma liberté de vivre. Chaque journée est calculée en fonction du Tramadol .. Et, je sais que ce n'est pas vraiment ça "vivre", mais encore une fois je relativise en me disant qu'il y a pire...
Et c'est d'autant plus vrai que j'entends des professionnels dire:

"C’est dimanche pepere prend sur toi"

Ou bien

"y’a pire que vous prenez sur vous dans 2/3 semaines plus de sevrage physique et psy, pensez à vous aérer l’esprit, sortir, marcher, randonner"

Facile à dire! Et vraiment ça m'énerve! J'aimerais bien les voir à crier de douleurs, sans avoir aucune solution pour se soulager. Chaque minute est un supplice et quand on croit que ça va mieux, bah il y en a encore et plus insoutenable! Mais tout vas bien, y a pire dans la vie .. Personnellement, je ne suis pas douillette pour un sous : "j'ai déjà marché sur des fractures aux talons", certes ça fait extrêmement mal mais la crise de manque physique, je crois bien que c'est le plus dure que j'ai pu vivre. Et, pour rien au monde, je n'aimerais revivre ça : Car en manque quoique tu fasses, t'as toujours mal. Aucun répit! C'est horrible!

Dernière modification par Mlle*Ordinaire (16 août 2024 à  14:43)

Mlle*Ordinaire a écrit

Br667 a écrit

Je passe une nuit de CHIEN ensuite et j’y retourne le le demain je dis que je veux faire qqch mettez en psy pour addicto ou un psychiatre en urgence, ils disent je cite en gros.
C’est dimanche pepere prend sur toi, ayant la chance d’avoir des parents qui me soutiennent ils ont peter leurs gueulantes aux urgences mdrrrr.
Hospitaliser dit d’urgence attention roulement de tambour (vallium et ketoprofene)

Je suis toujours en chien la nuit et en lendemain je vois des infirmières du CMP complètement conne qui me dise en gros y’a pire que vous prenez sur vous dans 2/3 semaines plus de sevrage physique et psy, pensez à vous aérer l’esprit, sortir, marcher, randonner (grosse cruche je me ch*e dessus je vais faire le tour d’un lac mdr)

Voilà pourquoi je n'arrive pas à quitter mon médecin quand je vois ce genre de réponses de la part de certains professionnels. Ma médecin n'est peut être pas au point mais au moins, elle me prescrit un minima qui me permet de ne pas subir cette redoutable crise de manque. Oui, j'ai tellement peur de subir cette torture de manque que j'en finis par relativiser sur ma situation. Pour autant, je me rends bien compte que je fais un peu l'autruche: je ne m'en sors pas avec elle. Je suis tout autant soumise aux opiacés qu'il y avait 6 mois, au commencement de mon sevrage dégressif. Rien a vraiment changé, juste que ma vie devient de plus en plus compliquée puisque je vis en fonction de mes prises. Et je m'en suis bien rendu compte depuis que j'ai pris quelques jours de vacances: j'ai bel et bien perdu ma liberté de vivre. Chaque journée est calculée en fonction du Tramadol .. Et, je sais que ce n'est pas vraiment ça "vivre", mais encore une fois je relativise en me disant qu'il y a pire...
Et c'est d'autant plus vrai que j'entends des professionnels dire:

"C’est dimanche pepere prend sur toi"

Ou bien

"y’a pire que vous prenez sur vous dans 2/3 semaines plus de sevrage physique et psy, pensez à vous aérer l’esprit, sortir, marcher, randonner"

Facile à dire! Et vraiment ça m'énerve! J'aimerais bien les voir à crier de douleurs, sans avoir aucune solution pour se soulager. Chaque minute est un supplice et quand on croit que ça va mieux, bah il y en a encore et plus insoutenable! Mais tout vas bien, y a pire dans la vie .. Personnellement, je ne suis pas douillette pour un sous : "j'ai déjà marché sur des fractures aux talons", certes ça fait extrêmement mal mais la crise de manque physique, je crois bien que c'est le plus dure que j'ai pu vivre. Et, pour rien au monde, je n'aimerais revivre ça : Car en manque quoique tu fasses, t'as toujours mal. Aucun répit! C'est horrible!

c’est exactement ça en espérant que tu t’en sortes aussi n’hésite pas à aller dans un CSAPA ou voir ton médecin pour te prescrire du sub je crois je suis pas un pro mais je crois c’est comme ça.