Angoisse de retourner sous sub

cependant a écrit

Salut,

Je compatis, même si je n'ai pas de solutions !
Notamment pour moi les effets que tu décris sont un des plus gros freins à avoir un TSO sub...alors voilà, je n'ai pas de conseilles à te donner...

Même si du coup, en pensant à mon cas, je me demande si, peut-être, ça ne te le fait pas vraiment le sub... As-tu déjà pensé à la méthadone ?
Ça pourrait être une solution (long terme je l'accorde) pour dépasser cette angoisse du switch au sub !

Merci pour ton message.
Mon docteur me l'a déjà proposé après introduction en centre méta-données mais :
Les conditions de delivrance subutex sont des deha trop lourde et anxiogène pour moi ( aucun docteur ne delivre du sub homis mon médecin traitant )

Alors la methadone, entre l'introduction, le suivi obligatoire capacité eg enfin le médecin relais pour jne delivrance tout les 14jr max. Ben c'est pas possible dans mon cas.

ange_demon a écrit

Alors la methadone, entre l'introduction, le suivi obligatoire capacité eg enfin le médecin relais pour jne delivrance tout les 14jr max. Ben c'est pas possible dans mon cas.

Salut,

oui, je partage totalement ces reticences !
Après l'induction même si c'est chiant ne dure qu'une semaine...et il y a plein de medecins/pharmacies qui veulent bien trouver des arrangements pour faire des delivrances à 28j plutôt que 14.

Mais bon au-delà de la métha, il n'y a malheuresement aucun TSO officiel qui soit un agoniste pur...même si parfois, grace à l'application de la circulaire Girard, aprés échec de sub et/ou métha, certains arrivent à avoir une prescription de morphine.

Après, j'imagine ça dépend aussi de la frequence de tes extras.
En effet, si c'est pas souvent c'est pas forcément utile de se faire chier à changer un traitement qui marche !!
Moi j'avais besoin de me sentir libre de faire des switchs faciles, sans vivre l'angoisse que tu decris...et comme les mêmes point chiants que tu soulèves à propos de la métha me rendaient l'accès à celle-ci compliqué, j'ai prefèré me faire (bien !) chier à trouver un prescripteur pour une molécule que sans avoir l'amm pour être un tso, me convenait plus. Mais j'avoue c'est relou...et surtout ça dépend de tes priorités.

Bref, sinon pour en revenir à ta demande, l'autre personne t'as dejà donné des conseils. On en trouve pas mal sur le forum et en général, à part attendre vraiment les signes de manque, ça revient souvent aussi de commencer par une petite dose pour voir si ça le fait et n'envoyer la dose normale qu'après...
Il y a un post qui s'appelle "comment faire des extras sous sub" ou un truc comme ça, tu l'as vu ?

ange_demon a écrit

Le monde médical est très borné sur l'addition ( à tord ou à raison ) je préfère ne pas parler de mes consommation à mon docteur. Même avec des grave problèmes digestion liée au sub ( bien moins présent avec d'autre opiacés ) il était déjà hors de question d'envisager autre choses.

Alors un autre tso car je souffre lors d'extra même pas en rêve.

Le monde médical peu se montrer atroce envers les UD hormis le monde des cures et autres ( encore que.. )

ange_demon a écrit

Je n'ose imaginer un sevrage sec comme les anciens. Ça devait pas etre drôle avant l'arrivée des tso, mais les gens était peut être moins isolé aussi. Bref

Je suis un de ces anciens (70 ans) et mes plus grosses consommations d'héroïne se sont passées de 1980 à 1984 avec sans cesse des pannes, car j'achetais chez des dealers en appartement et la diffusion de l'héroïne était très loin d'être aussi répandue qu'aujourd'hui.
Donc, des sevrages secs non désirés, j'en ai passé quelques uns mémorables. C'était assez abominable, mais je suis vivant aujourd'hui et plutôt heureux d'avoir de la méthadone dont je peux faire varier le dosage à mon gré grâce à une super entente avec l'addictologue que je vois tous lez deux ans, à peu près.

Si je viens raconter mes bobos une fois de plus, ce n'est pas par radotage, mais pour minimiser/relativiser tes craintes, ange_ demon car ayant connu l'avant VIH, les médecins au parfum n'étaient pas nombreux et pour obtenir un bout de TSO, il me fallait aller à Bruxelles ou quelques toubibs militants et courageux délivraient des ordonnances de méthadone entre autres. Les TSO sont arrivés en France en 1995, je crois (si je me trompe, corrigez-moi).

La codéine était alors en vente libre et j'avais des potes pharmaciens qui me la vendaient dans le carton de Bouchara par 50 ou 100 boites. `

Sur l'isolement, je ne sais pas ce que tu entends. Les portables et internet n'existaient pas et bien sûr moi et mon cercle de potes étions en contact et chaque fois qu'un bon plan arrivait à Paris, l'un de nous prévenait les autres. Une certaine entraide dans le cercle amical existait, mais sans plus.

Je sors, bonne soirée de réveillon à vous !

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