Salut!
Les microdoses, j’ai pas mal essayé au fil du temps. Je souffre de fibromyalgie, intestin irritable, et je suis
TDAH, donc mon approche n’est pas dans un but thérapeutique pour la dépression, mais dans un but thérapeutique un peu différent. Mais l’idée derrière est potentiellement similaire.
J’utilise plutôt le
LSD car l’effet est stable sur une bonne partie de la journée (8-12h). La psylocybine fonctionne aussi de la même manière mais je la trouve moins pertinente car elle dure moins longtemps. (et je l’ai moins expérimenté aussi).
(En tout cas il y a la stimulation légère qui apaise le
TDAH, et l’aide précieuse que ça m’apporte pour conscientiser mes angoisses, me reconnecter à l’essentiel et percevoir le superflu dans ma vie, travailler dessus, ainsi que je ne sais pas comment, tenter d’influencer sur la neuroplasticité du cerveau pour aider mes douleurs chroniques.)
Toujours est il qu’en microdose, l’effet ne doit pas être perceptible - ou très peu. C’est à mon sens à utiliser dans un but fonctionnel. Ça ne veut pas dire qu’il ne passe rien, même si on ne perçoit pas les effets.
De plus, microdoser seul n’a pas eu tellement d’impacts à part « sur le moment » lorsque je montais un peu les dosages (avec apparition d’euphorie, de sensation de bien être).
Aujourd’hui mon approche est différente, la microdose vient compléter une approche globale de vivre mieux (sommeil, alimentation, kiné, yoga, renforcement musculaire, activité physique, psychothérapie… et microdoses). J’essaie de les inscrire sur la durée. Tout ça en lien avec les douleurs chroniques de la fibromyalgie. Je trouve que c’ est plus pertinent dans une approche globale car je ne mise pas tout sur la microdose en elle même , par contre elle m’apporte le petit plus ponctuellement pour aller au delà. Ensuite j’essaie d’intégrer dans mes pensées ou mes routines ce qui m’a semblé le plus évident lors de cette journée avec prise, avant de re-microdoser. En gros 1 fois par semaine, 3 semaines par mois. C’est au feeling. Mais j’aime quand même ressentir des petits effets donc techniquement je dose plus qu’une « microdose ».
Je ne traite donc pas la dépression mais une autre pathologie chronique, peut être que mon expérience te servira?
Ma psy est au courant et on va tenter d’allier la microdose avec des techniques psy pour « reprogrammer » le cerveau, enfin, « influencer des créations neuronales plus vertueuses ». J’ai eu cette idée un peu étrange en microdosant et lui en ai parlé. Elle a trouvé un intérêt à explorer ça pour ses propres recherches à elle. Je ne sais pas du tout ce qui va en sortir. Le but est de calmer les signaux de douleur que mon système nerveux envoie tout le temps.
Et sur la durée les changements sont positifs, à condition de parvenir à les intégrer à la routine, une fois « sobre ». Chaque petit pas amène vers un changement plus profond à terme, et le changement amène une meilleure qualité de vie. Je parle de mes troubles, en tout cas.