Trop déprimé, j'oublie de prendre mes antidéprésseurs.
Tu court vite, mais, t'échappera pas au rouleau comprésseur.
Vas-y nique ton cerveau, juste pour un vents de fraicheur,
Juste pour quelque heures, échapper à ces frayeurs.
Je vis la nuit, je vis l'ennui,
Vis sans vie, dans l'oubli.
Par ce que j'en ai rien à foutre, de tout ça.
Vas-y, fourre toi toutes ces merdes, 'suffit pas.
Je me donne trop mal vivre, c'est maladif
Maintenant la drogue c'est à la vie, l'terminus est par ici
Fonce dans le mur, y'a aucune de ces merdes qui te rendra plus dur
Tu va te faire péter la gueule, t's'ra pas le seul à avoir des points de sutures
Je sais rien sur tout et rien sur rien, merde, je suis plus sûr...
Je suis trop occupé à perdre mon temps.
Tout est rapide, mais je vis si lentement.
Tu tu t'ennui quelques minutes, trop longtemps.
Heureusement que je vois bien mon futur, merde, c'est écrit blanc sur blanc.
"Y'a pas de fumé sans feu, de blessures sans sang."
Apprend moi ce que tu sais pas, j'en peux plus d'attendre,
Tu connais pas le trépa ? Je peux plus t'entendre
"C'est que de la volonté, tu veux juste pas t'en sortir"
J'ai envie de t'éclater, la douleur tu va sentir,
Et si tu as mal... c'est que de la volonté, tu as oublié ?
Nan ? Les membres ne repoussent pas ?
Mais si ! De la volonté, de la magie de fée...
A t'entendre, je ne refuse pas...
Je contemple la connerie humaine,
Ca ce voit que tu n'a jamais eu de peine.