Confiné, in finé, con, maintenant tu connais,
la solitude, les contrôles de police, tu sais comment c’est,
Nous on vit ça, pratiquement dès qu’on naît, c’est commencé...
Mauvaise couleur de peau, quand tu fumes ou vends du
bédo.
Macaron sur la voiture de Semelien et son pote Benala, aucun lien, chapeau,
c’est vrai on le sait, c’est chacun pour sa peau, bronzé ou palot.
On le sait depuis toujours. Le costard, le taf, le vide social, quoi tu protestes fiston, Oh!
Macron a dit NON, c’est que tu n’as pas assez mérité, ou hérité!
Pas de justice pour eux mais pour nous, c’est la moulinette vieux!
Les aides, poto, c’est pas pour ‘ceux qui on déconné’, pas mieux!
Même Gattaz trouve que c’est trop grillé, vas-y Manu met de la vaseline,
Quand tu leur met à sec ils risquent de se retourner, serre tes fesses, et fait mine
je ne fais pas de rime pour celle-ci je préfère me flageller les flageolets,
Simplement je suis comme le président : anesthésié à la
cocaïne.
Sauf qu’Emmanuel pensent world is yourz, pense ‘je suis le Messie’
Mais si, puisque qu’on lui dit, tous, autour de lui, il a toujours bonne mine.
Nous, les parias les zoulous, on déconne dès qu’on est né, tu connais
Mais maintenant toi, toi même tu sais, de quoi, tu te sens innocent,
Accusé injustement, regardé avec suspicion, pour nous c’est normal,
‘noch ein mal’ Polizei!, encore un contrôle de la collaboration…
Nom prénom?
On se connaît garçon tu m’a contrôlé, tout à l’heure, et hier à tout bien, tout donneurs
C’est vrai qu’un type qui tient les murs, ou ressemble a ce que tu nommes un NA, un beur ça fait peur!
Profession : sans, pour cent, et pour le reste tu signes là, sous la page blanche, on rempliera pour toi!
-lette’ it be, les petites bites, aiment les gros canons, qu'ils te fourrent dans la bouche pour 1600 euros
Pourquoi on te contrôle, les trolls, drôle, ils disent que tu mens,
Tu oses soutenir leur regard, et tu rigoles? Demie molle! Prends!
Voici que durcit le baton dans les mains de l’assermenté maton
De la république de l’ordre et du fric, l’Afrique est une pompe, pardon,
et tu l’as sur la peau ou dans le bras, tu vois pas le rapport, con,
moi je le vois, c’est un rapport de police, chasse aux polissons,
ou de force, on subit ou vit la lutte de classes, et de caillasse...
Te fondre dans la masse, provoque, on te met un coup d'masse
Vois :
Ils te disent toxicomane mythomane, et tu prends un gnon,
Normal tu n’as pas le ‘bon français comportement’ quoi,
ni la carte de bon çaifran tu fait pas partie de ton pays,
mais c’est sur, refrè, ils ont décidé de te pourrir la vie, soit:
Le bon nom, couleur ou religion, l’adresse de ta maison,
La police fait injustice au peuple sans discernement,
Ou plutôt si : dix criminants assermentés pour discriminer.
Alors tu sais ce que c’est d’être abandonné, stigmatisé,
mal regardé déjà jugé sur ton aspect pourquoi les enfants ont-ils peur des policiers ?
Voilà ce que c’est d’être mis au ban de la société, pour de la fumée,
d’Apaches, jeunes survivant en vendant de la C, mais ce n’est qu’un extrait keumé,
Face au miroir ou aux morts vivants,
qui se la fument basée, ne pas craquer,
d’un côté ou de l’autre du billet,
on est des parias et de plus en plus malsains, tel Pilate, lave-toi les mains contaminé,
par des ordres absurdes, non assistance à peuples en danger, c’est miné,
ghettos sociaux marqué,par le rejet, pendant que tu te salies les mains, les pieds,
fait attention où tu les poses, le terrain est hostile et les images ne ‘prouvent rien’ mais montrent tout, malin, donne moi la main, pas de refrain, pour l’Etat, désabusé,
tu sembles amusé par ton impunité, pour nous, d’être frappé : liberté
enlevant le pain de
shit des mains noires de la cité, parce qu’y pas de taf, et?
Egalité
C’est le ramdam, le ramadan, contre l’état j’ai une dent, et c’est partagé,
on ne peut même pas voir nos proches, les assister en train de clamser
Fraternité
Tout semble calme c’est la nuit, mais ceux qui trainentsont tabassés par des policiers, débarqués en force, Tous feux éteints, on a besoin de ce défouler, mais eux font ça sur les autres, je parle de défoncer, des têtes, quand c’est pas la tienne c’est interdit depuis 3000 ans le sang monte à la teuté,
pourtant on fait du mal à qui, en se défonçant, on a pas le bon teint, orangé comme le minot de l’Elysée
crime sans victime même pas de bien mal acquis
pourtant la suspicion de détention te mène en prison
pas pour possession pour une bavure qu’ils nomment rebellion
face aux forces de l’ordre, pour qui c’est facile, on covide
les rues, et ceux qui restent sont du gibier de garde à vue, vide,
la cellule, non, on se contamine entre voyous mais gare à vous,
car aujourd’hui tout le monde déteste la police, en fait, saouls,
vous nous arrêtez pour du
shit, combien, à peine un zedou,
mais c’est tout ça suffit pour remplir la maison d’arrêt, mais
ça refrè, toi même tu le sais, seulement maintenant bourgeois,
tu as compris toi aussi, et bientôt avec les milliards du patronat,
Ceux avec les mandats de dépôt pour du popo, negro, banco,
on fera un feu de joie,
et les crs, beaux frères des gilets jaunes, devant le son
rejoindront la danse, et se retourneront, on est tous dans le même bateau,
y en a qui en on un plus gros, pour l’exemple vois Bernard Arnault,
quoi?
Tu crois pas, qu’eux aussi ont du mal à la fin du mois,
oui bah moi, je lâche pas,
des pierres sur les flics, ce seraient lui donner raison, à Macron, ce qu’on
pense ne compte pas et lui n’écoute pas, mais quand le deumon,
prend le démon par les cornes et défile par millions bastille, nation,
on voit ceux qui déconnent et ceux qui détaleront comme des lapons
t’inquiète pas ils sont pas cons, les patrons flippent, de la révolution,
Mettent à l’amende avec tes impôts, le pouvoir, et tiennent en laisse macron,
il n’y a que la rue qui fait reculer les financiers, mais j’ai donné laisse béton,
je laisse la baston à la nouvelle génération en espérant, que l’ange arrête le bâton,
que M Macron met dans les mains du père au chômage, pour taper son fiston,
jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il sont tout, sauf les représentants de la nation.
C’est à dire rien, planqué derrière l’Etat d’urgence, on vit dans un pays de cons,
sommation inaudible, tonfa pas invisible, provocations qui font partir à fond,
les télés et radios qui font mousser l’Elysée, garant du désordre social,
Et des coups pas donnés, par des pas formés, services de sécurité, chacals,
assermentés, qui n’ont de compte à rendre qu’à leur patron, mais ça fait mal!
Dirait-on un gouvernement pondérant, ou une vaste organisation de corruption?
des Institution : Infection et paupérisation on fait le contrôle des populations.
On fait le ménage au kärcher comme sous Sarkosy c’était promis sauf que, si
ils ont essayé, les keufs ont peur des mecs de cités et des ouvriers, alors si…
Rejoins-nous, citoyen-policier, sinon tu seras du mauvais côté, et tu seras sacrifié,
pas par les voyous, ou les fans de barbecue, par ta propre institution. Tu l’sais.
La guerre est sociale,
et si là haut à l’Elysée, il semble qu’ils n’ont pas compris,
le CAC 40 a vu le danger pour sa position et tremble, lâche du fil,
face aux gros poissons sortis de la nasse, et qui font masse, tu vas boire la tasse,
pêche au leurre et nourrir les requins, non merci, je préfère mourir, envie, d’allumer la mèche
et là mon gars ça va faire mal, tu sais comment on défend le capital, dans la capitale…
C’est très simple, mon frère, ma sœur, à coup de flash ball, quand y a plus de football
du pain et des jeux, contente toi de fermer ta gueule et, poches vidées, mains dans le dos, menotté, arrestation, rien n’a changé,
pour quelle raison, insulte à agent, quoi?
T’es pas chez toi….
C’est qui le bailleur, d’ailleurs?
Qui va payer la casse?
Bon je change de genre...