Quand et quoi ?

Salut et bienvenue Junkie,

Je pense qu'il vaudrait mieux que tu expliques ta situation et d'après cela on te dira ce que tu veux savoir.
Concernant l'âge, il va plus ou moins de pair avec les moyens financiers (argent de poche), donc si c'est quelques taffes sur un joint disons 13 ans et des drogues plus "dures" 17 ans et/ou âge des premières sorties en boîte.

Amicalement,

seba59

Salut Junkie,

tu auras certainement d'autres témoignages mais en voilà  qui peuvent te donner un début de réponse dans une autre discussion:

http://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=2267

slt junkie,


A mon avis dans la rubrique présentation si tu lis tout tu auras déjà  de quoi te faire une idée... Et consommes selon comme tu te sens et pas comme les autres...

Perso j ai commencé jeune mais je regrette un peu  j ai 32 piges dont 16 de drogues dures, je ne me connais uniquement comme défoncé de la vie...

Je pense que quand le corps est en pleine croissance la consommation de drogues peu entrainer des séquelles qui ne seraient pas apparues une fois adulte... Mais je ne connais pas d'études précises à  ce sujet, donc c'est un avis trés personnel..

Amicalement

Bonsoir Junkie.

Pour répondre à  tes questions, j'ai fumé de l'herbe et du cannabis jusqu'à  l'âge de 25 ans en commençant à  18 ans. Durant cette période j'ai consommé de l'ecstasys, du lsd, des psilocybes, de la ketamine et du speed je dirais 5 ou 6 fois en tout et pour tout au cours de technivals.

Et puis plus aucune drogue jusqu'à  l'âge de 32 ans où des voisins de paliers me font goûter la rabla aka héroine.
Je ne saurais pas dire si j'ai été accros dès la première fois. Au départ c'est psychologique, je me suis souvent demandé si mon sort était scellé dès la première consommation d'héroine.
Je me souviens aussi d'avoir eu la réflexion suivante: on m'avait menti sur le cannabis en diabolisant le produit. Comme je n'ai pas de symptômes de manque avec la rabla, on a sûrement exagéré la dangerosité de l'héroine, un peu comme au cinéma et finalement à  l'image du pétard d'herbe ce n'est pas du tout addictif et on gère très bien sa consommation.
Grave erreur car au bout de 6 mois j'ai ma première crise de manque et les vraies sevrages  très douloureuxet que je ne pouvais plus supporter sans traitement ont lieu au bout de 2 ans de dépendance.

Aujourd'hui j'ai 38 ans en mars, depuis mes 35 ans j'alterne entre sevrage rechute et methadone.
Actuellement et depuis 6 mois je consomme en gros 10 jours sur 30 chaque mois et pour 20 jours j'absorbe environ entre 7 et 10mg de methadone par jour.
En ce moment je tourne autour de 5mg.
Je stabilise tout le mois et je diminuerais le mois prochain en essayant de consommer que 5 jours par mmois maximum si j'y arrive.
Viendront les mois sans aucune consommation et l'arrêt de la méthadone. j'évolue à  un rythme lent mais chaque mois est une amélioration du mois précédent et je pense maintenant être capable un jour de décrocher l'heroine durablement et vivre sans opiacé en retrouvant un plaisir de vivre comme tout un chacun.
Il y a encore 2 ans je pensais ne jamais être capable de sevrer l'heroine.
C'est faisable, il faut prendre son temps et en cas de craving augmenter la dose de méthadone pour éviter de partir acheter de la rabla.

Voila pour les infos Junkie, j'espere pour toi que tu te situes à  un échelon inférieur sur l'echelle de l'addiction.

Salut, tu sais ce n'est pas un manque de volonté quand on a besoin d'un TSO pour aider à  décrocher de l'héroine. C'est juste le degré de dépendance. Au bout de 10 ans, j'avais besoin de 4 à  5 g par jours, et à  ce niveau là , la volonté n'est souvent pas suffisante.
Moi, sinon de 14 à  20 ans, c'étais l'alcool et le canabis, de temps en temps quelques acides et extas. J'ai tout arrêté à  20 ans, et à  21, je suis devenue accro à  l'héroine, j'ai eu des pèriodes où j'étais accro au speedball , subutex. Je suis sous TSO depuis 4 ans, méthadone gélule. Et je peux te dire que ça abîme. La différence est que les produits que je prenait jeune, c'était uniquement pour faire la fête (même si je faisais la fête tout les jours, faisant partis d'une bande de punks qui squatter les bars) alors que l'héroine, je l'ai prise que seule, pour ne plus être dépressive, et ça n'a rien avoir. Je ne suis pas contre les drogues, mais quand on a perdu autant (j'ai du confier mes enfants car ils n'étaient plus en sécurité quand j'étais en manque, ça a été la chose la plus dure que j'ai jamais faite) , bon j'arrête de raconter ma vie, je dois saoûler tout le monde. A bientôt,  Elodie.