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Face au refus net de François Hollande d’ouvrir tout débat sur la dépénalisation / légalisation du cannabis, les députés socialistes ont décidé de se saisir du problème en lançant une mission d’évaluation des politiques publiques de lutte contre les stupéfiants, régies en France par une la loi datant du 31 décembre 1970.
« Depuis quarante ans, nos politiques publiques concernant ces substances illicites ne marchent pas, explique Catherine Lemorton. On a la loi la plus répressive d’Europe qui a abouti à un échec évident, pathologique pour la société. Les derniers chiffres sont affolants et montrent une montée en puissance de la consommation de cannabis, notamment chez les jeunes. Je ne cesse de rencontrer des parents et des grands-parents désemparés. »
Axée sur la prohibition totale et la répression, la loi de 1970 met dans le même sac toutes les drogues et punit leur simple usage d’une peine de prison allant jusqu’à un an et d’une amende de 3 750 euros. Jugée désuète par beaucoup de spécialistes, cette loi n’a pas empêché le développement d’une consommation de masse et d’une économie souterraine, où les différends commerciaux finissent par des règlements de comptes.
« Il s’agit de faire une photographie, d’aller voir dans les écoles, dans le monde du travail comment nous en sommes arrivés là , sans bondir tout de suite aux conclusions, précise donc prudemment Catherine Lemorton. Il faudrait quand même comprendre pourquoi l'expérimentation du cannabis touche aujourd'hui beaucoup plus les jeunes en France qu'aux Pays-Bas ! »
Si elle est acceptée, l’étude devrait également se pencher sur la question de l’expérimentation de salles de consommation pour les toxicomanes.
Les magistrats ont invité le gouvernement à proposer au Parlement « le vote d'un dispositif légal instituant, à titre expérimental, une dérogation limitée à la loi pénale ». À Paris, la salle d’injection « à moindre risque » pour toxicomanes, qui devait ouvrir fin novembre 2013 dans le quartier de la gare du Nord, est donc remise en cause. « Le gouvernement va travailler avec les acteurs concernés par ce projet à la sécurisation juridique de ce dispositif », a indiqué le ministère de la santé dans un communiqué. Sans plus de précision.
L'article à été écrit par Louise Fessard et Stéphane Alliès.
Je pense que toute l'agitation qui est faite autour des salles d'injection ne va pas forcément remettre en cause son ouverture, aujourd'hui beaucoup de gens ont compris que ce dispositif pouvais changer les choses, en mieux, à tous les niveaux.
Quand je vois le nombre des opposants je n'arrive pas à me dire que se soit un petit groupe comme celui là qui mettent en échec l'ouverture de la salle.
Surtout que leur arguments ne sont pas bien compliqué à démonter.
On pourrais même imaginer que cela produise l'effet inverse, si les dirigeants sont obligés de modifié la loi de 70 ça peut être quelque chose de bien, surtout si, en parallèle, l'étude dont parle l'article est bien réalisé.
Article.médiapart.11.10.13.pdf
A plus tard tout le monde.
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