Idées noires / Sevrage Stilnox

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Nutmeg femme
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Bonsoir à  tous,

[Nouvelle inscrite, je passerai par la case Présentation un peu plus tard]

En bref, je suis une "petite" dépendante, prise en charge à  temps en clinique pour la cocaine. Tous les autres produits que j'utilise sont justifiés sur le plan médical (AD, BZD, neuro, somni & Ritaline). Mais grosse dépendante au Stilnox... (pas forcément dans les quantités), sauf exception ça a toujours été un comprimé par soir depuis trois ans. J'ai admis au médecin que oui, j'en abusais pour me défoncer, je n'en pouvais plus des pertes de mémoire et autres.Du coup, plus d'ordos. Ca fait environ trois semaines et je suis obsédée par ça. Bien sûr je pourrais m'en procurer en allant voir un autre médecin, ce que je compte faire...Mais, mais, j'essaie de me raisonner.
Est ce que cette p*** d'envie passe un jour? Oui j'ai des problèmes psy assez sévères et le fait de ne pas avoir ce seul plaisir que j'avais me ronge un peu plus chaque jour. Comment juger du bénéfice/risque...

J'ai lu quelques posts ici où certaines personnes malgré l'addiction et les inconvénients, continuaient et étaient approuvés par leur médecin pour continuer à  le prendre. Je ne sais que faire.


J'ai mal. J'ai mal au cerveau et il n'y a que Lui qui me soulage, qui sache me donner un peu de répit.

Dernière modification par Nutmeg (14 septembre 2013 à  01:13)


~~~  "I hate this life, but I'm addicted to it" ~~~

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monada femme
Nouveau Psycho
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Salut!
Moi aussi suis nouvelle, je connais le stilnox depuis longtemps, mais j'en abuse jamais, y a une grosse dépendance à  ce médicaments: c'est un somnifère de la famille des benzo, je crois? Mon médecin m'a mise en garde, il te faudrait faire un sevrage dans une clinique appropriée. Les benzo, c'est difficile de s'en débarrasser, fais-le dès que possible; j'ai une amie qui a arrêté sans rien, avec beaucoup de nuits blanches, elle en prenait depuis 6-7 ans. Elle a eu des troubles d'anxiété, d'insomnies etc ... durant plusieurs semaines (deux semaines ) et ça s'est passé, elle a retrouvé son sommeil avec le temps....

Bon courage, prends soin de toi surtout, débarrasse-toi de tes dépendances, c'est le meilleur conseil, il te faut un bon entourage, et de bons professionnels...

On a qu'une vie

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monada femme
Nouveau Psycho
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71 messages
Tu sais que c'est un leurre, tu ne peux pas continuer avec ça, ça va te bouffer le cerveau. Tout se paye, et à  dose forte de plaisir, attention aux descentes !!! Sois tu assumes et tu continues, sois tu fais tout pour tirer une croix là -dessus et trouver des plaisirs bons pour ton corps et ton esprit...
Je sais tout ça, la souffrance par rapport à  la vie etc, les drogues etc, au final, tu en fais le tour, et au bout il n'y a qu'une seule solution: amour, paix, vie.Si tu es créative, si tu as des passions, dirige-toi là -dedans....

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prescripteur homme
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12147 messages
En principe le médecin n'est pas seulement là  pour interdire mais aussi pour aider.
Evidemment le pb est "comment t'aider au mieux ??". Mais un bon addictologue (et un bon médecin) ne doit pas avoir la prétention de savoir lui tout seul ce qui est le mieux pour toi, il doit t'aider à  distinguer toi même ce qui est bon pour toi (mais ce qui est bon à  court et long terme donc pas forcément dans le sens de la facilité). Donc essaie de trouver un médecin ou une équipe (CSAPA) qui t'aide à  trouver toi même la réponse à  tes questions, c'est la meilleure voie vers la stabilisation.
Sinon, je ne peux que confirmer le caractère addictif et dangereux du Stilnox mais je le redis encore, à  confronter à  toutes les autres facettes de la situation.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (14 septembre 2013 à  08:29)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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filousky homme
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12273 messages
Au vu de tes problèmes psy avoués (liste de médicaments à  l'appui), je ne laisserai pas un manque de molécule rendre ma vie si inconfortable.
J'en parlerai sans cesse au fameux toubib (est-il psy ou addictologue ce médecin ?) afin qu'il m'aide. La surconsommation de stilnox (sujet abordé ailleurs dans le forum) ne semble pas spécialement agréable et surtout entraîne des troubles du comportement dangereux.

Tu écris prendre : A.D., BZD, Neuroleptique, somnifère et Ritaline, c'est pas rien comme mélange. Moi, je ne suis pas assez pro pour te donner un quelconque conseil autre que : consultes, consultes !

Amicalement

Fil

Ps : Prescripteur a posté en même temps que moi ! C'est lui le "pro" et il t'explique la même chose que moi en bien mieux expliqué.

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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Nutmeg femme
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Je reviens par ici pour seulement dire que j'ai pu récupérer le TTT auquel bien sur je peine à  me cantonner aux 1 comprimé par jour...
Mais je me sens mieux depuis que je les ai de nouveaux!

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dareel homme
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1 message
salut a tous,le stillnox ,une saloperie halucinogene et addictive,prenez plutot de l immovane c est pas hallucinogène meme si c est tout aussi addictif,sinon la solution pour bien s endormir, passez une bonne nuit apaisée et un lendemain heureux, c est de faire l amour...(au cas ou certains le sauraient pas ou l auraient oublié).

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LLoigor homme
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Dareel : Ce n'est pas parce que "un" médicament te fait cela, que c'est je te cite de la "merde hallucinogène" roll

Surtout quand dans la phrase d'après tu le compare au Zopiclone (imovane) qui au vu des témoignages est très réputé pour donner des cauchemars a "certains" utilisateurs.

Comme le mentionne ces 10aines et 10aines de sites :
https://www.google.fr/#q=zopiclone+cauchemars

Bref, les médicaments agissent différemment en fonction des individu donc merci de parler en "JE" (cf notre charte).

Car je suis sous zolpidem depuis 10 ans, j'ai jamais eu aucun problème, en revanche le Zopiclone me donne un gout infâme de métal dans la bouche (et ce jusqu'au lendemain milieu de matinée), et possède une demi-vie plus longue me rendant parfois un peu dans le paté le lendemain matin, du coup je n'ai poussé plus loin l'expérimentation.

(sans compter qu'il ne m'endormais pas aussi bien que le Zolpidem).

Chaque organisme à  son traitement, donc mais merci d'éviter les "c'est de la merde" sans avoir personnalisé son message.

Autre chose :

dareel a écrit

sinon la solution pour bien s endormir, passez une bonne nuit apaisée et un lendemain heureux, c est de faire l amour...(au cas ou certains le sauraient pas ou l auraient oublié).

Et toi tu ne sais pas ou as peut être oublié que pour certaines personnes les troubles du sommeils ou les personnes insomniaques, ils ne le font pas exprès, et que c'est pour eux un vrai troubles ?

Ou oublié que des gens vivent tout seul ? (Pour faire l'amour c'est déjà  plus difficile.)

Donc les insomniaques ou les gens qui ont des troubles de l’endormissement toi tu leurs conseilles de passer une bonne nuit apaisés ?

Tu crois pas que c'est a ce qu'ils s'aspirent le plus ? Mais que justement il n'y arrive pas ? qu'il passe 08h a tourné dans leurs lits et compter les minutes, ou être réveillé constamment par diverses choses (cauchemar, plus envie de dormir, etc ..) pour au final ne dormir qu'une heure, et enchainer sur le boulot, et recommencer le lendemain ... Ce qui épuise physiquement la personnes, tant physiquement que mentalement ...

Après heureusement qu'il y a plein de choses pour aider a passer une "nuit apaisée"

Mais je doute que ce soit de leurs conseiller de passer une "nuit apaisée"

J'aurai plutôt parlé du fait d'attendre le bon moment pour aller se coucher, se mettre dans le noir total, pas de télévision, etc ...

Enfin bref ... roll

PS : Passe donc te présenter et nous raconter un peu ton parcours a l'occaz.

LLoigor


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Disturb homme
Anim' à  la retraite
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monada a écrit

Salut!
Mon médecin m'a mise en garde, il te faudrait faire un sevrage dans une clinique appropriée.

Salut . Faudrait peut etre pas trop exagérer non plus...

  Je connais bien la réticence de nos généralistes face à  se genre de produits , mais de la à  insinuer qu'il faille faire une désintox pour un hypnotique faut pas pousser...

  Effectivement cela ne s'arrête pas d'un coup du jour au lendemain, mais pas besoin de se faire hospitaliser ( dans la plus grande majorité des cas du moins, et selon moi )


Tout ce qui monte doit redescendre...

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
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Je pense aussi que l'hospitalisation me parait un peu "exagéré".

Y a d'autres étapes intermédiaires ... Heureusement d'ailleurs wink

LLoigor

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alacool homme
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Inscrit le 25 Oct 2013
12 messages
Salut,
il y a des points importants que tu ne précises pas mais qui sont indispensables pour donner un avis :

Nutmeg a écrit

Tous les autres produits que j'utilise sont justifiés sur le plan médical (AD, BZD, neuro, somni & Ritaline).
... le stilnox, ...
j'en abusais pour me défoncer, je n'en pouvais plus des pertes de mémoire et autres

tu considères que seul le stilnox te pose des problèmes ?

Tu as une maladie qui justifie vraiment les neuroleptiques ? Si oui tu as essayé d'autres neuroleptiques (changer de neuroleptique peut se faire à  l'hôpital). Parce que la plupart du temps il en faut 4-5 avant de trouver le bon (celui qui te fait être bien sans trop d'effets secondaires et qui ne te donne pas l'envie de te défoncer tout le temps).

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Nutmeg femme
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13 messages
Bonjour à  tous,

Oui, tous les médicaments que je prends sont justifiés sur le plan médical. Et à  tous ceux qui crient que les médoc "c'est de la merde" continuellement, j'aimerais leur répondre que ces derniers ont permis de me tenir en vie.

Finalement, après moult changements de TTT ces derniers mois, j'en ai enfin trouvé un qui me convient. J'en ai aussi trouvé un beaucoup plus efficace, l'amour wink
Pour le Stilnox, malheureusement je crois que sans cela pour moi l'hospitalisation serait nécessaire. La dépendance sinon physiologique mais psychologique m'amenait de terribles craving. Vraiment, je souhaite mettre en garde toute personne prenant cette molécule...Faites attention. Evidemment, certains sauront se cantonner à  un usage récréatif, mais pour les autres...Bonjour les conséquences que cela peut amener. J'en souffre tellement!

J'ai déjà  essayé à  peu près tous les médicaments somnifères sur le marché, mais malheureusement, souffrant réellement de gros troubles du sommeil, le Stilnox est le seul qui me permette de m'endormir. Alors pour l'instant, je jongle avec. Je suis passée de 4 par jour à  un demi, et parfois même zéro. Mais j'ai du mal à  croire que je m'en passerai définitivement, j'ai tellement pris l'habitude de me défoncer à  ce cachet que je déteste et que j'adore tant. Oh que je regrette le premier jour où je l'ai pris. Jeter la C, à  côté de ça, c'était du gâteau.

Courage à  tous et bon week-end :)

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mia1506 femme
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Bonsoir,

Je viens juste d'arriver sur ce forum et comme ceux qui connaissent, je vais sûrement vous dire la même chose mais ne prenez jamais de stilnox. Les médecins qui en donnent comme des bonbons sont pour moi des criminels.
La première fois que j'ai pris du Stilnox, j'avais 18 ans, après ma 1ère peine de coeur, mon médecin de famille m'en a prescrit. De temps en temps, j'en prenais pour les effets que tout le monde connais (j'en volais également à  ma mère) mais je n'étais pas addict.
Par la suite, j'ai construis ma vie pro et perso en oubliant ce médoc. Puis en 2008 (après 4 ans ensemble), mon mari est devenu jaloux maladif après m'avoir trompé. Il touchait mon capot de voiture ou relevait mon compteur kilométrique pour savoir si je sortais, sans oublier bien sûr les interdictions de sortie, les fouilles sur le PC ou dans le tel...
Un an à  ce rythme, j'ai recommencé à  prendre du stilnox, à  plus forte dose, pour être stone, mais sans addiction car je m'en passais comme je voulais.
Je suis tombée enceinte en 2010, j'ai donc tout naturellement arrêté tous médocs dès l'annonce de ma grossesse. Accouchée en avril 2011, je n'ai rien repris.
Malheureusement, début juillet 2011, il m'est arrivée une chose atroce pour moi. Mon père, l'homme de ma vie, est décédé suite au médicament "Médiator". J'ai dû assister mon papa après avoir débranché les appareils respiratoires contre mon gré, ne voulant pas le laisser partir seul et ma maman et mon petit frère trop sonnés pour le faire. Ça a été un véritable traumatisme pour moi, sans compter le non-soutien de mon mari derrière et sa reprise de jalousie de plus belle.
Suite à  cette perte immense pour moi, j'ai repris du stilnox, mais à  très grosse doses cette fois. En décembre 2011, j'ai pris la décision de quitter mon mari avec la vente de la maison, la séparation après 8 ans ensemble, la garde alternée de notre poupée (aucun des deux ne voulait priver la princesse de l'autre ; nous avons été intelligents c'est déjà  ça).
Et là , la descente, je commençais ma prise à  7h le matin avant d'aller au taf et j'en prenais tout au long de la journée. Comment m'en procurer autant ? En allant voir plusieurs doc à  la fois et en allant dans différentes pharmacies. La vente de la maison effectuée, retour dans un petit appart et mauvaises fréquentations. Sorties, alcool, stilnox, xanax... des cocktails explosifs. Puis j'ai rencontré mon conjoint actuel. Ayant toujours le manque de mon papa, ayant l'impression d'avoir raté ma vie avec mon divorce, le stilnox s'est incrusté de plus en plus. 14 par jour en moyenne et mon conjoint n'avait jamais vu ça. Il a bien essayé de me les enlever mais je le frappais, il jetait mes cachets par terre ou dans la poubelle, je me jetais dessus à  genoux pour les avaler. Pour moi, impossible de passer une journée sans stilnox. En février dernier, nous étions séparés, je pensais toujours à  mon ex-mari, à  mon père, j'ai englouti une bouteille de whisky, avalé 3 boîtes de cachets et je me suis tailladé les bras, avec ma fille qui dormait en haut. Ma collègue ne me voyant pas à  7h30, elle a appelé les SP, transport aux urgences. Non seulement, je n'ai pas eu mal en me tailladant, mais j'étais une véritable furie aux urgences. Ils m'ont forcé à  rester, je ne voulais pas, je crachais, je hurlais, les insultais, les frappais, ils ont du m'attacher les bras et les jambes jusqu'au lendemain. Je suis restée là  bas 3 jours et je n'ai jamais parlé à  personne de mon addiction car j'avais peur qu'on me retire le cachet miracle.
Etant Policier, j'ai été vu par un psy pour ma TS, qui m'a interdit la voie publique (je dois retourner le voir fin décembre pour, j'espère, qu'il me réintègre aux effectifs), chose atroce pour moi qui suis flic depuis mes 19 ans et qui aime mon métier affreusement.
Malgré cela, j'ai continué à  me droguer avec ces merdes. En avril, après une énième dispute avec mon ex, je suis allée chez lui et je l'ai gazé, après avoir pris 2 boîtes de stilnox. Le soucis avec cette merde, c'est que vous ne ressentais aucune émotion ou au contraire, vous êtes en bad trip et vous pouvez faire les pires des conneries.
Convoquée le lendemain, avec 1 boîte dans le sang, sûre de moi bien sûr avec ma dose, j'ai été placée en garde à  vue pour violence conjugale. 48h sans rien prendre du tout. Avec mon jugement d'octobre dernier, j'ai écopé d'1 mois de prison avec sursis.
Juste après ma GAV, départ en Tunisie (pays que j'aime profondément) pour une semaine (je m'étais remise avec mon conjoint). Je n'ai pris "que" du xanax avec de l'alcool étant en all inclusive.
Mais j'ai repris très vite les grosses doses de cette merde (je précise quand même que je n'ai jamais pris de stups, pas même du shit, et que l'alcool n'a jamais été réellement présent dans ma vie).
Pour moi, en soirée, (même juste en présence de ma famille proche) le stilnox me permettait de me désinhiber et je pensais être plus intéressante et moins timide.
En août, j'en ai parlé à  mon doc (après tout ce temps, quel temps perdu) qui m'a donné du baclofène en plus d'un seul stilnox par jour. Bien sûr, le seul stilnox ne suffisait pas. En 2 jours, j'avais déjà  avalé les deux boîtes. Je me suis dis que je n'aurais bientôt plus de solution pour m'en procurer (en acheter en Tunisie à  60 € la boite, non merci) et qu'il faudrait bien que j'arrête.
Et le Saint Graal est arrivé. Le 20 septembre dernier, ma nièce, la fille de mon frère est née. Ayant été fâchée à  cause du stilnox qui donnait des proportions de merde à  tous mes actes, je me suis dis que si je continuais, je ne verrais plus mon frère, ma belle-soeur et cette petite poupée qui venait d'arriver.
Le comble de l'horreur pour moi, c'est que ma fille, que j'aime par dessus tout, à  qui je donnerais ma vie, ne m'a jamais fait arrêter. Elle a 2 ans et demi aujourd'hui et je sais qu'elle a été traumatisée par certaines choses que j'ai pu faire. Parfois dans les transports, ayant un simple coup de barre, je ferme les yeux quelques secondes et ma princesse me secoue : "maman, maman, tu dors pas". Ca me tords le ventre de me dire qu'elle m'a vu dans ces états de merde et que lors de ma TS, elle a été réveillée en sursaut par les pompiers qui sont venus la chercher dans son lit pour m'emmener à  l'hosto et la déposer en crèche en attendant son papa. J'en pleure, c'est atroce, je ne me pardonnerais jamais de lui avoir infligé ça. Quant à  mon conjoint, je voudrais tellement le remercier car il a été d'une patience à  toutes épreuves. Il n'avait jamais pleuré, avec moi, il a versé toutes les larmes de son corps.
J'ai repris une fois du stilox le 28 septembre car j'étais chez ma mère et allant manger chez mon frère pour voir sa poupée, j'ai eu encore peur de ne pas être assez bien et malgré le fait que ma mère cache ses stilox, elle en a laissé trainé un et hop.
Je suis super fière de moi car si on m'avait dit il y a quelques mois que je passerais plusieurs mois sans prendre cette drogue, je ne l'aurais jamais cru. Pour moi, j'étais toxico et je le serais toute ma vie.
En tout cas, je ne souhaite plus jamais en reprendre car ça m'a détruit des mois entiers de ma vie, j'ai perdu toute crédibilité auprès de mes proches et je vais devoir continuer à  rester clean pour moi, pour eux. Aujourd'hui, ce n'est même plus un effort de ne pas en prendre, je ne veux plus en entendre parler, c'est tout. Je ne sais pas si mon témoignage vous intéressera ou sera utile mais je voudrais vraiment vous dire de ne jamais commencer ce traitement. Je n'ai pas fermé l'oeil une seule seconde pendant des nuits entières après l'arrêt de ce médoc mais au bout d'un moment "je suis tombée" et quel bonheur de m'endormir naturellement aujourd'hui. De me réveiller sans ces pertes de mémoires (mon conjoint me raconte aujourd’hui des trucs que j'ai fais en étant sous cachets et j'ai envie de pleurer en voyant comme je suis tombée bien bas à  certains moments). Sans compter qu'à  chaque fois que j'ai tenté d'arrêter, je me suis tapée des crises de manque qui se sont caractérisées par des crises de convulsions comme de l'épilepsie et que j'ai dû prendre pendant plusieurs semaines un anti convulsif. Également les nombreux accidents de voitures que j'ai eu. Le premier en 2009, après une crise de jalousie de mon ex, 4 ou 5 cachets dans l'estomac et 7 tonneaux à  110 km/h. Le second en 2010, un vol plané (spectaculaire d'après les témoins) à  la même vitesse (j'étais enceinte de 3 semaines, je ne le savais pas encore et grâce à  Dieu, je n'ai eu aucun soucis). Les autres ont suivis, dont 3 platanes emboutis en forêt et pas mal d'autres accidents. En tout, j'ai cassé 7 voitures (ou plutôt, ruiné 7 voitures) et mon heure ne devait pas être arrivée car je n'ai jamais rien eu malgré le fait que les pompiers devaiten couper la carrosserie pour m'extraire. Sans compter sur le fait que je remercie Dieu chaque jour de ne jamais avoir tué personne, de ne pas être en fauteuil roulant aujourd'hui ou de ne jamais avoir perdu mon permis. Mon conjoint et moi même attendons encore quelques mois à  être clean avant d'en racheter une, même si je sais que plus jamais je n'aurais un stilnox dans la bouche.
Donc je n'ai qu'une chose à  dire : pour dormir ou pour vous défoncer, ne prenez jamais cette merde et tout ce qui s'y apparente. La vie est trop belle, nous avons la chance que beaucoup de gens nés du mauvais côté de la barrière n'ont pas.

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LLoigor homme
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J'ai bien lu ton post, mais comme tu le dit, a chaque fois que tu en prenais d'énorme quantité et pas pour dormir (donc hors de son but).

Quelques extraits :

mia1506 a écrit

après ma 1ère peine de coeur, mon médecin de famille m'en a prescrit. De temps en temps, j'en prenais pour les effets que tout le monde connais (j'en volais également à  ma mère) mais je n'étais pas addict.

mia1506 a écrit

recommencé à  prendre du stilnox, à  plus forte dose, pour être stone

mia1506 a écrit

j'ai repris du stilnox, mais à  très grosse doses cette fois

mia1506 a écrit

le matin avant d'aller au taf et j'en prenais tout au long de la journée.

mia1506 a écrit

En allant voir plusieurs doc à  la fois et en allant dans différentes pharmacies. La vente de la maison effectuée, retour dans un petit appart et mauvaises fréquentations. Sorties, alcool, stilnox, xanax... des cocktails explosifs.

mia1506 a écrit

je suis allée chez lui et je l'ai gazé, après avoir pris 2 boîtes de stilnox

mia1506 a écrit

Convoquée le lendemain, avec 1 boîte dans le sang

Etc ...

Alors j'ai bien compris certains épisodes malheureux de ta vie, et comme beaucoup ici, suite a des épisodes malheureux on se tournent soit vers l'alcool, les drogues, les médicaments, toi c'était le zolpidem.

Mais je pense qu'il ne faut pas tout mélanger, si on prend par jour 14 a 28 fois la dose normale, donc forcement qu'a la longue cela aura des répercussions ...

Vu les quantités et dans les conditions ou tu le prenais, cela me semble un peu trop facile de remettre la faute sur le médicament. thinking

Le zolpidem c'est 1 voir 2 maximum par jour ! (c'est écrit sur la notice) Juste avant le coucher et pour dormir !!

Forcement que si on en prend, hors de ce cadre, dans des proportions largement dépassé (a coup d'une boite ou plus par jour), il y a aura des problèmes.

Et ceci est valable avec n'importe quel médicament, benzo, etc ... Comme avec les drogues, comme avec l'alcool, comme avec tout.

Bref : c'est la dose qui fait le poison !!

PS : sur ce forum on est pas trop pour dire "ca c'est de la merde etc ...", tu remet la faute sur le zolpidem, (comme certaines personnes qui remettent la faute sur l’héroïne) mais est ce bien le produit le "coupable", moi personnellement et comme d'autres ici, je ne remet en rien la faute de mon addiction, de mes 10 piges pas terminé de méthadone, sur l’héroïne ...

Personne ne m'as forcé a en prendre, on m'as averti 100 fois de ce que je risquai, j'ai a l'époque presque choisi on peu dire.

C'est certes pas facile a admettre au début, mais avec le temps ...


LLoigor


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mia1506 femme
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Et tu ne penses pas qu'en commençant et en augmentant les doses car les doses normales ne font plus d'effet il n'y a aucun soucis ?
Ce qu'il faut, à  mon avis, c'est ne jamais commencer à  en prendre.

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LLoigor homme
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mia1506 a écrit

Et tu ne penses pas qu'en commençant et en augmentant les doses car les doses normales ne font plus d'effet il n'y a aucun soucis ?

C'est comme tout les produits, plus tu augmente les doses, plus tu explose ta tolérance et plus tu aura surement besoin d'en prendre plus.

C'est écrit la encore sur la notice, qu'il est inutile de dépasser 2/jours.

Si le but c'est de s'endormir, ce n'est pas en prenant 1 boites que cela va arranger les choses, oui tu va t'écrouler, mais exploser ta tolérance, et par conséquent bien entendu qu'ensuite en reprendre "un/jour" ne te ferra plus rien.

C'est le même principe qu'avec tout les produits (médicaments/drogues)

De plus si j'ai bien compris, tu n'en prenais pas vraiment pour dormir, mais pour être "stone", en prenais du matin au soir (je présume que c'est pas pour dormir).

Donc évidement que ta tolérance a littéralement explosé !

Si on les mange comme des bonbons, effectivement beaucoup de médicament peuvent amener beaucoup de complications. hmm (Et nombreux sont ceux ou cela sera largement plus pire que le zolpidem ...)

Autre extrait issue de la notice :

"Ce traitement médicamenteux ne peu a lui seul résoudre les difficultés liées a une insomnie. Il convient de demander conseil à  votre médecin. Il vous indiquera les conduites pouvant favoriser le sommeil.
En cas de persistance ou d'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement, consultez votre médecin"

Le consommateur a quand même une responsabilité tu ne pense pas ? thinking

mia1506 a écrit

Ce qu'il faut, à  mon avis, c'est ne jamais commencer à  en prendre.

A ce moment, c'est comme l'alcool, le tabac, les drogues, et tout les médicaments ?

Non je ne suis pas pour l'interdiction de tout les produits, on est même un peu a l'opposé de ce genre de pensée sur le forum.

LLoigor merci-1


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mia1506 femme
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Là  dessus, tu as tout a fait raison, je le prenais, et pour m'endormir le soir, et pour être stone dans la journée. Ne pas penser, c'est tout ce qui m'importait.
Je suis tout a fait responsable mais à  mon humble avis, les médecins en donnent trop facilement sans se dire que n'importe quelle personne plus faible qu'une autre peut tomber dedans. Ma mère en prend depuis plus de 10 ans et ne sait pas s'endormir sans (malgré le fait qu'elle n'a jamais dépassé les doses). D'après ce que j'ai compris, tu en prends aussi. Sais-tu t'endormir sans ? Si non, comme pour ma mère, c'est de la dépendance pour moi.
A l'étranger, un doc a été condamné pour avoir donné des somnifères pendant des années à  un de ses patients. Si la justice à  tranché dans ce sens, pour moi, les médecins sont aussi coupables que les consommateurs.
Normalement, le traitement ne doit pas durer au delà  de 2 mois. Autant toi que ma mère en prenez depuis des années. Dans ce cas là , ne faudrait-il pas voir le problème au fond et se tourner vers autre chose ? Ce n'est en aucun cas pour accuser mais j'ai été tellement mal avec ça que je préfère raconter ce qui m'est arrivé et dire ce que je pense pour peut-être éviter à  une personne de prendre un jour un de ses cachets.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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mia1506 a écrit

Et tu ne penses pas qu'en commençant et en augmentant les doses car les doses normales ne font plus d'effet il n'y a aucun soucis ?
Ce qu'il faut, à  mon avis, c'est ne jamais commencer à  en prendre.

Ca doit faire 10 ans que je consomme de temps en temps du stilnoxx et de l'imovane (que je préfère vraiment pour toutes les raisons que cites Lloigor - à  part que lui parle du stilnox sad) comme quoi on est tous si différents...

pareil pour le Lexomil, j'ai fait mes premieres cures... il y a 19 ans.

Bref, donc bientôt 20 années d'expérience avec les benzos et je n'ai toujours pas encore ressenti la moindre "sujétion".

Je précise que je consomme à  dose thérapeutique, sur des cycles relativement court et que je n'ai jamais consommé ces molécules en continu, ou au maximum 15 jours.

Ces molécules sont excellentes et aident à  notre qualité de vie.

Maintenant si j'en venais à  avaler 28 fois les doses prescrites, je me poserai des questions sur mon propre comportement plutôt que d'accuser le produit,  qui lui est et reste (jusqu'à  preuve du contraire) inerte et ne demande rien.

Pour évoluer face à  nos dépendances, le premier pas important est de regarder en nous la part active de dépendance car... les 28 cachets, il n'arrive pas dans l'estomac par hasard et il faut bien prendre la décision ou non de les avaler.... La dépendance n'est jamais dans le produit, cela n'aurait aucun sens. C'est pour cela que ceux qui s'acharnent à  combattre uniquement "les produits" ont souvent de tres mauvaises surprises quand ils aperçoivent enfin leur part active de toxitude...


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mia1506 femme
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Tout à  fait raison, les médocs ne viennent pas seuls dans l'estomac mais à  partir du moment ou tu en prends, "pour améliorer la qualité de vie", c'est qu'il manque quelque chose dans ta vie qui fait que tu te sens obligé d'en prendre de temps en temps. Malgré tout ce que j'ai eu dans ma vie, je n'ai plus besoin de prendre quoi que ce soit pour en améliorer la qualité. Si un gros stress me tombe dessus (comme je suis stressée en permanence), je prends du recul. Un de mes collègues est tombé dans l'engrenage des somnifères après avoir vu sa maman mourir d'un cancer. Lui aussi est interdit de voie publique pour le moment, à  la différence de moi, c'est qu'il prend quand même encore de l'Imovane. Quand il m'appelle et se plaint de telle ou telle chose, je lui rappelle qu'autant lui que moi avons traversé une épreuve terrible : la perte de deux êtres très chers à  notre coeur et qu'aujourd'hui, nous n'avons plus le droit de baisser les bras et de nous apitoyer sur nous mêmes.
Après, chacun fait ce qu'il veut de sa santé mais même à  faible dose, tous ces médocs ont une incidence sur notre corps et même si cela ne se voit pas pour le moment, dans 20-30 ans, les problèmes arriveront. En tout cas, si vous arrivez à  vous en tenir aux doses prescrites, c'est pour moi que vous avez une grande force d'esprit. De mon côté, je n'y serais pas arrivé donc autant ne rien prendre pour moi. Le stress fait de toute façon partie de l'être humain et tenter d'éradiquer en prenant ce qui pour moi s'apparente à  de la drogue, ce n'est pas bon du tout.

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LLoigor homme
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Tout a fait d'accord avec ziggy.

mia1506 a écrit

Ma mère en prend depuis plus de 10 ans et ne sait pas s'endormir sans (malgré le fait qu'elle n'a jamais dépassé les doses). D'après ce que j'ai compris, tu en prends aussi. Sais-tu t'endormir sans ? Si non, comme pour ma mère, c'est de la dépendance pour moi.

Prendre du zolpidem pendant 10 ans, la encore c'est parfaitement écrit dans la notice, le traitement ne doit pas excéder 1 mois, et il ne sera pas a lui seul celui qui va résoudre les problèmes d'endormissements. (j'ai fait une citation précise du texte).

Par conséquent, comme ta mère, si moi j'en prend depuis bientot 8 ans, c'est entièrement mon choix, je le fait en connaissance de cause !!

Je sais qu'un jour (une fois que j'aurai fini mon sevrage de méthadone), j'entamerai un sevrage, progressif (la encore comme il est préconisé avec tout les benzo, bien que le zolpidem n'en soit pas une).

Après "oui" il faut accepter d'être dépendant, moi cela ne me pose aucun problème thinking

J'étais au courant qu'il ne fallait pas en prendre pendant tant d'années, j'ai continué, et bien pas de soucis, quand je serai prêt je ferrai un sevrage "progressif" :)

Ceci dit, moi je ne me suis pas contenté de demander du zolpidem pour mes problème d'endormissement qui date depuis que je suis ado.

J'ai parfois eu besoin de voir un psychologue quand le zolpidem ne me faisais pas dormir, et ensuite c'est rentré dans l'ordre.

Mais ce que je n'ai surtout pas fait, et qu'il ne faut surtout pas faire, c'est s'envoyer 4, 8, 10, 1 boites, etc ... pour dormir quand la posologie normale ne fonctionne pas.

Il faut alors plutôt s’interroger et en parler a son médecin (comme il est écrit sur la notice de tout hypnotique ou somnifères)

Voila en gros, ce qu'on veux dire, c'est qu'on a une responsabilité, responsabilité qu'il ne faut pas peut être pas remettre sur le produit. roll

mia1506 a écrit

Après, chacun fait ce qu'il veut de sa santé mais même à  faible dose, tous ces médocs ont une incidence sur notre corps et même si cela ne se voit pas pour le moment, dans 20-30 ans, les problèmes arriveront.

La il va falloir nous donner une source de ce que tu avance.

Car on entends la même chose sur tout les produits, que ce soit des drogues ou des médicaments.

Le zolpidem ou l'imovane ça date pas d'hier qu'ils sont en circulation, on a le recul nécessaire je pense depuis le temps.

Donc si tu as une source de ce que tu avance, je suis preneur.

Mais je doute que tu en trouve une seule, qui dise qu'a faible dose ces médicaments causeront des problèmes dans 20 ans. (surtout si ils sont prit correctement, dans le temps recommandé de prescription et avec la bonne posologie ... roll )

Pour le reste de ce que tu disais, il existe des psychologues quand on a des soucis, cela peu aider, et (je me répète) mais en lisant la notice de ces hypnotique/somnifère, il est clairement dit :

"Ce traitement médicamenteux ne peu a lui seul résoudre les difficultés liées a une insomnie. Il convient de demander conseil à  votre médecin. Il vous indiquera les conduites pouvant favoriser le sommeil.
En cas de persistance ou d'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement, consultez votre médecin"

Cela sous entend, qu'en cas de "pépin" de la vie qui empêche de dormir, la prise d'hypnotique ou de somnifère ne réglera pas a eux seul le problème (autrement dit que le problème est très certainement psychologique, et qu'il est utile d'en parler a un médecin, qui pourra a ce moment appronfondir.

Idem, pour la 2eme phrase, la personne a quand même la responsabilité au bout d'un certain temps, si le sommeil ne viens pas, d'essayer de chercher d'autres piste, en commençant par en parler a son médecin.

Si on ignore tout cela, et qu'on se contente de manger des somnifères tout les jours, en augmentant chaque jour la dose, il est évident qu'on va aux devant de complications hmm

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mia1506 femme
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Les médecins eux mêmes ne savent pas quels peuvent être les effets à  long terme. En tout cas, à  court terme et même en respectant les doses prescrites, il a été observé des trous de mémoire, des troubles de l'érection, les gens ne ressentent pas la douleur, des hallucinations, de la dépendance, il détruirait les cellules et entrainerait des maladies psychiatriques, il entraine des comportements dangereux envers soit même et les autres.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.
D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à  la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
Même si on le prend en respectant le protocole, il ne faut pas croire que 4h plus tard, tout est envolé, il en reste dans l'organisme et celui-ci met énormément de temps à  s'en débarrasser. Si j'ai voulu raconter ce qu'il s'est passé pour moi, c'est pour faire prendre conscience à  des personnes qui pourrait ne pas se méfier que le stilnox est apparenté à  une drogue. Il a même été demandé qu'on le retire du marché.

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LLoigor homme
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SOURCES ?

Sur un forum de discussion, quand on dit une par exemple une "généralités" ou une "affirmation" le mieux c'est de citer sa source, un liens vers un article d'une étude scientifique par exemple.

Car "les médecin eux même ..." c'est un peu facile, surtout que tu as mélangé beaucoup de choses :

J'en ai parlé récemment dans un autre sujet sur le zolpi, moi quand je prend un traitement au bout d'un moment je me pose des questions ou je me renseigne donc fatalement, a un moment c'est a moi de dialoguer avec mon médecin, de lui demander si le médicament qu'il me donne, provoque une dépendance, etc ... Ensuite bien entendu toujours lire les notices.

(et puis y a le médecin dans tout cela, a titre perso le miens ne prescrit pas des années de médicament sans demander a la personne en face si cela va mieux ou pas, si on a un médecin qui prescrit ce qu'on lui dicte et qui s'en fou : faut changer de généraliste ...

Mais parfois cela arrange bien les gens wink  oui comme on le disais ailleurs, les français n'aiment pas ressortir sans ordonnance)
,

Ensuite concernant tes mises en gardes, tu as déjà  lu une notice d'un somnifère ? un anti-dépresseur ? un neuroleptique ?

N'en lis jamais alors, tu risquerai de prendre peur si tu lit la case "effet indésirable" et que tu le transforme par "effet que vous allez avoir dans 20 ans".

Car il est évident que tout médicament a dans sa notices sont petit passage ou le laboratoire doit être honnête et ne rien cacher (sinon pas d'AMM, enfin en théorie ...Car hélas y a des "couac",  mais vu les milliers de médicaments qui ont une AMM, je pense que c'est assez fiable, ou alors faut arrêter dessuite de prendre ne serait ce que de l'aspirine roll)

Et bien entendu qu'il va y avoir un très maigre pourcentages de personnes (notamment chez l'enfant jusqu’à  17 ans, ou la l'utilisation d'hypnotique/somnifère/etc augmente le %) chez qui l'utilisation de cette classe de médicament, mais pas seulement, même les sirop, des anti vomissements, des médicaments pour le mal au ventre, des anti inflammatoires etc etc ...

Si tu fait une généralités des très rare cas observés, on peu demain retirer du marché 70% des médicaments ! roll

Et concernant les troubles psychiatriques (présent la encore dans a peu près toutes les notices des benzo & co)

En fait tu as surement recopié un extrait de la notice tout simplement wink
Mais tu as je pense tout mélangé tout en sous entendant que ces troubles décrit dans la notices arriverai a tout le monde après 20 ans, hors ce n'est pas ce qui est dit.

Et tu as surtout bien entendu éviter d'écrire la dernière phrase.

PRÉCAUTION D'EMPLOI :

Mises en garde

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose.

TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE :

L'effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.

DEPENDANCE :

Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.

Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :

·          durée du traitement,

·          dose,

·          antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.

Une pharmacodépendance peut survenir à  doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.

Avec le zolpidem, cet état de pharmacodépendance a été rapporté de façon exceptionnelle à  doses thérapeutiques.

Cet état peut entraîner à  l'arrêt du traitement un phénomène de sevrage.

Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.

D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à  la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.

Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à  durée d'action brève, et surtout si elles sont données à  doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.

L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.

Des cas d'abus ont également été rapportés.


TROUBLES DU COMPORTEMENT :

Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à  des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.

Peuvent être observés :

·          insomnie exacerbée, cauchemars, agitation, nervosité,

·          idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,

·          désinhibition avec impulsivité,

·          euphorie, irritabilité,

·          amnésie antérograde,

·          suggestibilité.

Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à  type de:

·          comportement inhabituel pour le patient,

·          comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,

·          conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

SOURCE (oui c'est mieux de citer la source) : http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/m … etail.html
(ou n'importe quelle notice incluse dans une boite de tout les médicaments).

C'est on ne peux plus clair !! Il faut stopper le traitement quand ce genre d'effet secondaire observé extrêmement rare se manifeste !!

Cela ne veux en rien dire, que tout le monde va avoir ces troubles dans 20 ans !! roll
(ou bien tu nous montre la source, comme une étude scientifique) thinking

Et encore je m'arrête a cette classe de médicaments, mais y a tellement de médicaments on tous des mises en gardes concernant des chances absolument infimes d'avoir tel ou tel effets secondaires ...

Si demain tu doit prendre un anti-viral pour te soigner, un médicament anti-parkinsoniens pour te soigner, et tellement de classe de médicament.

Tu trouvera les mêmes genre de mise en garde, sur des effets indésirables parfois grave, observé chez "certaines personnes", avec pour demande immédiate de stopper dessuite le traitement (et ensuite de trouver avec un médecin une alternative).

mia1506 a écrit

Si j'ai voulu raconter ce qu'il s'est passé pour moi, c'est pour faire prendre conscience à  des personnes qui pourrait ne pas se méfier que le stilnox est apparenté à  une drogue. Il a même été demandé qu'on le retire du marché.

Quand au fait que ce soit une drogue ...

C'est l'utilisation qu'on en fait qui va faire que cela va devenir une "drogue", la même utilisation que tu en as faite, a en prendre le soir, le matin, la journée ... jusqu’à  2 boites par jours.

Et même dans l'absolue, imaginons que le zolpidem, les somnifères, les benzo, etc seraient des drogues ? En quoi cela serait il gênant ? thinking

Tu est sur un forum d'usagers de drogues, et qui les aiment (les usagers et les drogues) !! (c'est écrit sur notre jolie bandeau smile)

On est pas ici pour dézinguer les drogues, les médicaments, etc ...

LLoigor ...


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mia1506 femme
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Tu as raison, je n'avais en fait pas vu le titre du forum, je pensais que la personne qui été venue témoigner sur ce sujet aimait le stilnox mais tentait de chercher une solution afin de s'en défaire. A priori, de ton côté, tu prends du stilnox et d'autres substances et tu est assez content, la preuve, on dirait que tu ne met pas en garde les éventuels futurs consommateurs, bien au contraire.
Dans ces cas là , je vois que ma place n'est pas sur ce forum car pour moi, oui je le dis, le stilnox est de la merde et j'espère qu'un jour il sera retiré du marché. Donc bonne continuation à  toi et bonne chance pour la suite, je te souhaite de ne jamais tomber dans la spirale infernale de ce truc.
Bonne journée.

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LLoigor homme
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10073 messages
A bien lire nos posts, je pense justement que je met un peu plus en avant les précautions d'emploi de zolpidem que toi.

"Arrêt au bout de 1 mois", "ne pas dépasser 2/jours", "se faire accompagner de son médecin", extrait de la notices et j'en passe.

Tu est un peu mal placé pour me dire cela, quand tu ne te contente que de dire "c'est de la merde", après avoir eu une mauvaise utilisation de ce médicament (28 fois le dosage, prise en pleine journée, etc ...)

Et de conclure par "n'en prenais jamais".

Si on résume tes conseils sont "c'est de la merde, n'en prenais jamais", t'imagine si les médecins ou les addictologues répondrai a leurs patients "C'est de la merde ce que vous avez prit, il fallait pas en prendre" ...

On ferrai drôlement avancer les choses comme ça ... Aussi bien pour l'alcool, les drogues, les médocs, les jeux d'argents, les problèmes de nourritures, etc ... roll

Visiblement ce que je pense tu ne comprend pas, c'est qu'on a tous une part de responsabilité dans notre consommation et nos abus, et que la solution de facilité de dire "c'est la faute au produit", c'est un petit peu trop facile.

Et je ne parle des fois ou tu cite quelque chose, et en fait une généralité roll

PS : On peu très bien aider des gens qui veulent se sevrer par des conseils (choses que nous faisons tous les jours), sans dire "c'est de la merde ... si vous en prenez vous aller avoir des troubles psychotique dans 20 ans" et j'en passe... Le tout sans la moindre source scientifique a l'appui roll

la solution pour "s'en défaire" c'est de faire un sevrage progressif, de demander conseils a son médecin (changement de molécule a demi-vie plus longue, etc) ou le cas échéant orientera la personnes vers un addicto si vraiment cela pose problèmes.

En revanche "oui" si tu as prit ce forum pour un endroit ou on viens dire "Ca c'est de la merde, ca c'est une drogue c'est mal" etc ...

La oui je pense que tu peut être tromper d'adresse neutral

PS2 : Merci, bonne chance aussi, si la "spirale infernale" c'est l'addiction, j'y suis depuis des années, en revanche, je me contente de maximum : 2 par jours, au moment du couché, uniquement dans le but de dormir.
L'utiliser pour me défoncer, je l'ai fait 2 ou 3 fois a mes débuts avec ce médicament (doit bien y avoir 10 ans), et bien comme utilisateurs de diverses drogues, j'ai trouvé la défonce au Zolpidem totalement inintéressante et dangereuse (black out, incapable de bouger, confusion et j'en passe), du coup j'ai vite arrêté et m'en suis tenu a ce que mon médecin me prescrit et la posologie inscrite sur l'ordonnance.

Ensuite, j'ai moi même "choisi" de continuer a en prendre sachant qu'une dépendance s’installerait, mon médecin me l'avais dit, et c'était surtout écrit 2 fois dans la notices, et puis même c'est je le répète comme tout, si on prend un produit de façon répété, et qu'on augmente a chaque fois les doses, cela conduit a coup sur a l'addiction.

Y a même pas besoin qu'on me le dise, ou de lire une notice, c'est exactement la même chose avec l'alcool, le tabac, les drogues, les médicaments, les jeux d'argents, et tant d'autres choses.

Et quand je traverse une période de déprime, je ne me lache pas sur le zolpidem (c'est inutile et ce n'est pas adapté). :)

J'ai également cherché d’où provenais ce problème d'endormissement, en consultant des psychologues par exemples, il ne faut pas croire que le médicaments va régler tout seul des problèmes de fond comme cela (la encore c'est bien mentionné dans la notice). Et cela me semble évident.

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Nutmeg femme
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Merci en tout cas Mia pour ton témoignage.
Un témoignage de dépendante, oui, mais qui personnellement me rappelle mon addiction au Stilnox que j'aime et que je déteste tant.
J'ai jusqu'ici toujours réussi à  ne pas conduire sous produit et heureusement. Mais je dois rester vigilente. J'essaie de faire le meilleure usage possible de ce médoc en attendant d'être prête à  l'arrêter totalement.

~~~  "I hate this life, but I'm addicted to it" ~~~

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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1935 messages
encore une fois, c'est trop facile de crier aux loups comme le fait Mia, qui finalement tombe le masque en disant que telle molécule est de la merde et qu'il faut la retirer du marché !!!

C'est un peu gros quand même. Par exemple, moi je ne supporte pas certains fruits de mer, même si j'en adore la saveur, je peux en prendre un ou deux mais au-delà , cela me fait comme une putain d'intoxication alimentaire... je passe dix heures à  vomir, à  demi dans les vapes et la fièvre. Je peux donc questionner le fait qu'on puisse vendre sur les étals de tels aliments - qui me rendent, moi et quelques autres, très malades. Aussi je pourrais m'ériger contre les bullots et vouloir les interdire et faire retirer des marchés... mais une analyse plus juste montre que c'est moi qui ne tolère pas ces aliments, et non ces aliments qui ne sont pas tolérables pour le commun des mortels...

C'est exactement la meme chose avec tout un tas de produits, alimentaires ou pharmaceutiques. Les gens ne voient pas plus loin que le bout de leur lorgnette, et si cela se passe mal, c'est toujours ce vieux même reflexe prohibitoire  insupportable (et qui comme d'habitude) provient de la part de personnes qui n'arrivent pas à  comprendre que le probleme vient d'EUX et de non la molécule...

moi et le Lexomil, c'est une histoire qui a commencé en 1994, première ordonnance et toujours aucun problème avec ce médicament, ainsi que pour beaucoup de personnes autour de moi, qui font usage spontané de benzodiazépines sans pour autant se mettre à  vriller à  avaler toute la boite et à  se mettre la race avec... tout comme moi avec les bullots, certaines personnes ont un probleme particulier (souvent psychologiques) qui va se cristalliser dans un "mesusage et abus manifeste" d'une substance... pour eux, il sera évidemment plus simple d'accuser la substance plutôt que d'affronter leur responsabilité et leur part active dans le comportement d'excès. C'est pareil pour le sexe, pour l'alcool, pour la vitesse, pour le tabac, pour le jeu, pour la télévision, pour la bouffe etc... Faut il interdire systématiquement ???

Tout à  fait raison, les médocs ne viennent pas seuls dans l'estomac mais à  partir du moment ou tu en prends, "pour améliorer la qualité de vie", c'est qu'il manque quelque chose dans ta vie

par qualité de vie, je n'entend pas forcément utiliser la molécule pour nécessairement colmater une breche qui ferait office de trou ou de vide dans l'existence... il y a bien des façons d'améliorer sa qualité de vie en utilisant sporadiquement une benzodiazépine sans pour autant avoir à  un vide à  combler par la substance.

Je peux donner une liste d'exemples ou le Lexomil m'a permis, de temps à  autre, d'améliorer ma qualité de vie sans pour autant devenir une nécessité : certains moments de stress intense et des moments de fatigue nerveuse passagère lié au boulot, des moments relativement pénibles de la vie (période post-opératoire, maladies...), également dans le cadre de déplacement comme faire 24h d'avion donc pour aider à  se relaxer et à  dormir dans des conditions pénibles, également dans des moments extrêmement désagréables et fortement anxiogènes comme parfois passer devant un juge ou un magistrat, ou avant certain type d'examen...

ou dans des moments d'anxiété très fortes, une prise isolée me permet de rompre le cercle vicieux de l'angoisse, qui se nourrit d'elle meme et des symptômes physique qu'elle crée et qui ne font que l'augmenter... à  ce titre, j'ai toujours eu une boite de Lexomil à  portée dans ma pharmacie et après 20 années, je n'ai toujours pas eu de problèmes avec cette molécule - ni de dépendance, ni autre chose....

je n'ai pas le reflexe de me jeter sur la boite si j'ai un problème et la plupart du temps, dans 95% des situations je n'y pense même pas et je n'ai pas l'idée d'en faire usage... mais quand le niveau d'inconfort commence à  tendre vers la souffrance, c'est là  que je vais éventuellement (et pas à  chaque fois) faire usage afin de m'aider, et dans l'ensemble cela marche plutôt bien meme si c'est pas magique. Et bien évidemment, cela n'a pas vocation à  résoudre quoi que ce soit mais cela permet à  certains moments de ne pas se laisser envahir par le "trop", quand celui ci prend une mauvaise tournure , cela permet donc de réduire la souffrance dans certaines situations , ce qui souvent aide aussi à  résoudre le probleme là  ou continuer à  souffrir ne fait que renforcer le probleme. A ce titre, je le clame, cette molécule m'aide chaque année à  améliorer mon confort de vie dans certaines situations. Mais je précise quand meme que je consomme très peu, il s'agit de prise isolée et que je me fais prescrire rarement plus d'une boite dans l'année...  et je vis les benzos comme des milliers de français le vivent, c'est à  dire en prendre quand cela est thérapeutiquement nécessaire. Il ne s'agit pas de s'envoyer une barre pour se relaxer en rentrant du boulot... nuance donc !


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Nutmeg femme
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Inscrit le 14 Sep 2013
13 messages
Bonsoir à  tous,

Je reviens donner de mes nouvelles quelques mois plus tard drapeau-blanc

Après des années d'addiction au Stilnox, et une prise qui devenait de plus en plus important (jusqu'à  cinq par soir), j'ai pris la (très lourde) décision de me faire hospitaliser pour me sevrer de la molécule.

Les conséquences étaient trop lourdes à  supporter, je faisais n'importe quoi et ne m'en souvenais plus le matin, j'ai l'impression que mon cerveau devenait petit à  petit du papier mâché.

Chaque jour, je me levais en pensant à  mon cher Stilnox, j'attendais toute la journée impatiemment avant de pouvoir prendre ma dose. Je tenais jusqu'à  20h, parfois 22h. J'ai été consommatrice de cocaïne, mais pour moi, le Stilnox est 1000 fois pire. Je n'ai jamais trépigné autant, attendu, aimé quelque chose de toute ma vie. J'aurais pu tout claqué pour ce médoc.

Mais voilà . J'ai fait le choix de m'en séparer. Pour avancer un petit peu vers la vie. Combien de fois ai-je regretté ce choix ! Et combien de fois m'en suis-je félicité !

J'ai été hospitalisée un mois. Ca a été outrageusement difficile. J'avais déjà  été hospitalisée pour troubles alimentaires, puis pour cocaïne, mais ce sevrage a été particulièrement rude. La diminution a été certes progressive, mais mes soirées étaient si fades, si tristes.

Et puis j'ai finalement réussi ! Non sans l'aide d'autres médicaments (neuros etc..), mais progressivement, je m'apaisais durant les soirées et réussissais à  les occuper d'une manière ou d'une autre.

Puis j'ai été fière, fière d'avoir arrêté cette putain de drogue !

Je reviens aujourd'hui car le manque reste là . Je fais toujours des insomnies sévères et ai besoin d'un traitement, je suis actuellement sous Noctamide avec lequel je dors bien. Cependant, pas un jour , pas une soirée je ne pense pas au Stilnox.

Il me manque terriblement...
J'ai du mal à  me dire que je ne vais plus jamais en prendre.

J'avais besoin de vider un peu mon sac. Besoin de dire que j'aurais préféré ne jamais goûter à  cette "merveille". Mais aujourd'hui, ce soir, je crève d'envie d'avoir une plaquette sous la main. C'est dur.sad

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