Sevrage buprénorphine en couple

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Wombat femme
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Hello le peuple de l'herbe, ou pas, les anciens de l'ancienneté ! Les racines quoi !

( Ce topic a été initialement posté sur psychonaut, puisqu'il est le forum ou ma femme et moi allions avant et ou nous nous sommes rencontrés ) Ne faites donc pas attention aux familiarités, nous souhaitons seulement avoir des conseils et pouvoir discuter de notre expérience avec des forumeurs qui connaissent bien le sujet, merci )

Chandly = Homme de 23 ans
Womby/Wombat = femme de 23 ans


Nous voici, Chandly et moi de retour ici dans l'optique de tenir un journal de bord de notre sevrage actuel au sububu (le pas bô).

Voilà  pratiquement un an maintenant que nous avons emménagé ensemble et quelques longs mois que nous avons arrêté les stims (sauf évènements exceptionnels) mais fini les binges (pour lui surtout :p), les consommations compulsives dont nous étions esclave à  ne plus savoir ce qu'on foutait là  lorsque nous nous sommes connus et qui nous ont tellement ravagé que les séquelles qui en ont découlé ont apporté énormément de souffrance pour lui comme pour moi. Nous avons lutté avec acharnement pour nous défaire de nos démons vicieux. Finalement, l'amour et la complicité que l'on se porte nous a permis de sortir de ce tunnel sombre. (Que c'est meuuuuuuuugnon)

Personnellement, pour ma part (Wombat) j'ai dû renoncer à  revoir beaucoup de mes amis qui eux, sont toujours actuellement empêtrés dedans jusqu'au cou. Le manque a été terrible, et je ne parle pas des milieux que je fréquentais qui me manquent assez souvent... Au final, c'était un mal pour un bien, car dans ces maux, j'ai pu renouer des liens très fort avec ma famille (et grâce à  Chandly) que j'avais détruis à  cause de la marginalisation, ce mode de vie que j'empruntais au fur et à  mesure des années passées et qui m'auto-détruisais jour après jour. Bien évidemment, mes convictions et certaines de mes pensées restent inchangées, et j'aime le fait que l'on partage cette pensée à  deux. On espère pouvoir aspirer à  une vie différente que celles des familles de sitecom !
Quant à  Chandly, il n'a pas retouché à  l'immondice qu'est la PiVie depuis un an et 8 mois Je suis particulièrement fière de ce qu'il a sumonté de lui-même, car le connaissant très bien, voire trop bien :p, je sais que cette expérience était un défis presque insurmontable à  l'époque. Je n'oublierai jamais d'où est-ce qu'il est parti. (Et beaucoup d'entre vous le savent d'ailleurs) Bref, malgré ça, sa dépendance aux opiacés, vieille de 7 ans, relève toujours le niveau haha et a tellement perduré que l'empreinte reste trop difficile à  éffacer.

Pour être tout à  fait honnête avec vous tous, je n'avais aucun passif avec les opis avant que l'on s'installe ensemble, (sauf un seul et unique éssai à  la codo qui s'est avéré catastrophique et une fois la meumeu combiné au protoxyde d'azote (apologie inside huhu mais je n'en dirai pas plus), et une dernière à  l'opium mâché + tize au Vietnam.
Sinon, à  part ces trois expériences .Sinon, à  part ces deux expériences, je n'y connaissais rien, mais n'en restait pas moins curieuse pour autant.
Chandly avait commencé son traitement au sub 10 mg avant que l'on se soit installé ensemble et il a rapidement (trop rapidement) diminué car je supportais très mal son traitement bourré d'effets secondaires très difficiles à  vivre pour lui comme pour moi. Ca avait été une période horriblement difficile à  traverser mais nous nous en sommes sortis comme des vainqueurs *fière* (who is the boss?)


Première tentative de sevrage complètement foiré après 2/3 mois de vie commune. Il avait baissé de 8mg à  2mg en même pas deux mois... Je me sens encore fautive de ne l'avoir pas épaulé et lui avoir compliqué la vie plus qu'autre chose. Je connaissais les maux de par mes lectures personnelles sur certain topics, mais je ne voulais pas VOIR ni comprendre la réelle difficulté d'un sevrage aux opiacés (pour des raisons que je n'exprimerai pas ici). Je souffrais énormément et c'est tout ce qu'il y a à  savoir. J'étais très stupide et lui foutait la pression plus qu'autre chose, mais si c'était à  refaire, jamais je ne reproduirai le même schéma. Vous pouvez me jeter des cailloux sur la tronche, y'a aucun soucis, je prend même les rochers ( je pique le clavier à  mon amour deux secondes pour dire que justement non, il ne faut pas la blâmer, elle ne pouvait pas comprendre réellement la difficulté d'un sevrage opiacé sachant qu'elle n'avait jamais été dépendante, et le fait de lire des témoignages ne permet pas de comprendre de manière concrète et concise les choses, d'autant plus qu'elle avait de réels motifs de souffrance vis à  vis de ce TSO et de mes problèmes très prononcé pour l'automédication et la prise quotidienne de plusieurs médicaments lourds ( benzo, solian ) donc non, elle n'est pas à  blâmer, je la bénit moi )

Vous l'aurez tous compris, c'était une période qui sentait comme le crotin de cheval un samedi soir, ou comme l'haleine de votre chat après avoir bouffé 2 kilos de pâté discount.

A la suite de cette échec, il avait prit la décision de se donner 6 à  8 mois de diminution en partant de 1mg. Cette diminution progressive a finalement porté ses fruits et après la déception (pour ma part) de devoir attendre encore 8 mois avant d'avoir un chandly avec un cervelet clean et une physiologie normal, si vous voyez c'que j'veux dire, (d'autant plus que c'est pas tous les jours qu'on a à  faire à  un chandly pur et saint d'esprit comme de corps, note très importante ) j'ai finalement très bien vécu son sevrage et j'ai essayé de l'aider du mieux que je pouvais le faire. Ca a été bénéfique pour notre couple. ( Elle a été vraiment exceptionnelle avec moi, je ne pouvais pas éspérer une meilleur attitude de sa part, elle m'a prouvé à  quel point je comptais pour elle et j'ai pris encore un peu plus conscience de la chance que j'avais d'avoir une femme aussi merveilleuse à  mes côtés, son soutien m'a été d'une aide énorme et j'ai vécu ces plusieurs mois de manière très sereine ) OUI on se lèche l'anus et on adore ça


Pour parler de mes ressentis et de mon plongeon dans les opis, cela s'est fait sans que je le recherche véritablement, par de petites prises récréatives espacés de quelques jours avec son sububu (0.1, puis 0.2, puis 0.3 etc.) durant quelques mois. J'ai appris à  beaucoup apprécier les effets que procure les opis, subutex, lamaline, tramadol (que je diabolisais tel la peste à  l'époque) et je m'éfforçais de garder un contrôle là  dessus, mais totalement foiré au final. En clair, je me suis fourvoyée comme une vraie victime et je me suis laissée séduire dans ce mirage onirique.
Je pensais être plus forte que tous les autres, (pb d'égo? ou un mensonge à  moi-même surtout...) car aujourd'hui, je ne nie plus le fait que ces prises cachaient aussi des manques dû à  la drogue, des maux enfouis que j'essayais d'oublier et de foutre ça dans un coin de mon crâne et tant d'autres choses que je dois régler encore à  l'heure actuelle.
Très vite, j'en ai tapé quotidiennement (et toujours en sniff, p'tit pêché mignon) et Chandly est venu me rejoindre dans cette escapade nasale alors qu'il avait réussi à  arrêté... Mea culpa mon petit lardon. D'un coup, nous avons augmenté les doses de manière significative, passant de 0.3 à  4mg par jour pendant environs 3 mois de plus.

( Chandly ) Je regrette amèrement de ne pas avoir joué mon rôle de prévention, ou surtout d'interdiction ( bah oui c'était mes cachetons et j'aurais du l'empêcher de tomber la dedans et de taper tout les jours, nous nous sommes engrainnés comme des petits dromadaire en rute, sans penser aux conséquences que cela aurait, et c'était de mon devoir de tout faire pour qu'elle ne goûte pas à  cette addiction qui est de notre point de vue d'ex polytoxicomanes la plus hard de toutes. Pourquoi n'ais-je rien fait ? Je me pose encore la question sans trouver la totalité de la réponse, je pensais à  tort que ma petite chatte pouvait se réguler toute seule, qu'elle saurait ou était sa limite et quand il faudrait dire stop ( j'ai toujours pensé qu'elle était plus forte que moi face à  l'addiction ) , et je ne voulais pas l'empêcher de prendre du bon temps sachant qu'elle fait tout pour moi, pour nous, et enfin ça me plaisait de partager cette défonce aux opis avec ma moitié sachant que jusqu'ici je ne l'avais vécu que tout seul, j'aimais notre petite routine de défonce et j'admet m'être voilé la face sur "l'après" .



Depuis deux semaines, nous avons entamés notre sevrage ensemble et malgré l'envie irrépressible de vouloir faire ma guérrière et faire ce foutu sevrage à  la dure, ma peur des symptômes physique m'a vite refroidi et finalement nous avons décidé de substituer à  la codo (8 comprimés de padéyl pour moi, et 10 pour lui) puis diminution d'un comprimé tous les 3 jours. L'objectif étant d'être clean pour nos vacances le 11 août.
Nous avons finalement changé par la dihydrocodéine, mais j'avoue qu'on s'est fait plaisir depuis deux jours à  raison 400mg de dihydrocodo écrasé afin d'annuler la LP.
Demain, dernière journée de plaisir et à  partir de dimanche, fini la rigolade, on entâme le sevrage avec une prise de 3 comprimés de dihyhdro chacun en LP, et en diminuant tous les trois jours.

A cette heure, les symptômes physiques les plus pénibles que j'ai rencontré ont été la fluctuation de la température corporelle avec sueurs et hypothermie. Graciaaas la période estivale supercoolux. Douleurs articulaires sévères au niveau des jambes et musculaires dans tout le corps.
Le subu m'avait complètement constipé que j'en avais hyper mal au ventre, à  croire que j'allais imploser malgré les enfournages de laxatifs... dulcolax et suppositoires glycérinés à  outrance. miam.
Absence et retard de menstruation. Le sevrage m'a rendu très fébrile et je me sens constamment léthargique, une asténie à  n'en plus finir, + grosse déprime passagère ces derniers jours. C'est dur de voir le bout et j'ai l'impression d'avoir niquer nos efforts du début depuis qu'on s'est fait plaisir récemment.
Le pire est de devoir vivre ce sevrage et de devoir aller travailler tous les jours, me réveiller le matin avec le cafard en attendant de pouvoir rentrer chez nous et me blotir contre lui pour dormir toute la journée. Une vraie hibernation. Vivre le sevrage à  deux rend les choses plus simples et d'avoir quelqu'un auprès de soi qui connait bien la chose aide beaucoup, mais j'ai peur des jours à  venir et je me demande si je me sens assez forte pour supporter tout ça, surtout que ma santé n'est pas au rendez-vous en ce moment, mais ça c'est une autre histoire !
Si quelqu'un est un spécialiste dans la bonne merdelade après avoir été constipé, je suis preneuse (: (les pruneaux etc, oubliez, ça ne fonctionne pas chez moi). Bon, les contre coups du sevrage, avec diarhée me vide assez, c'est vrai, mais pas trop non plus, huhu, tant mieux.


En ce qui me concerne ( Chandly ), et là  je fais appel à  vos connaissances, je subis très très souvent des coups de fatigue ( je n'avais pas ça avant de tomber dans les opis ) qui se caractérisent par des paupières lourdes, qui se ferment souvent, même parfois assez tôt dans la journée, c'est assez insupportable et j'incombe ça à  ma transformation physiologiques et à  l'homéostasie que mon corps à  subit depuis 7 ans, je vais d'ailleurs faire des examens pour essayer d'en savoir d'avantage, pensez-vous que lorsque je serais véritablement sevré l'effet narcotique des opiacés devrait devenir inactif ?

J'aimerais d'ailleurs vous faire part de quelques astuces pour vivre au mieux un sevrage opiacé, plusieurs médicaments existent et permettent de soulager certains symptomes de sevrage physique, la clonidine qui marche très bien, ça endort un petit peu mais ça soulage :

Le produit le plus utilisé est la clonidine (Catapressan°), antihypertenseur adrénergique. La clonidine a un effet sur l’agitation, l’instabilité, la lacrymation, la rhinorrhée et la transpiration. Elle a peu ou pas d’effet sur l’insomnie et les myalgies. L’administration est uniquement orale, en prises espacées de deux à  trois heures et en augmentant progressivement la dose.
Le Naproxen qui agit en limitant fortement les douleurs articulaires, ça fonctionne véritablement bien, les deux sont sur ordonnance mais vous pouvez les obtenir très facilement, parlez-en à  votre médecin.

La mémantine qui est un médicament qui fonctionne ( sur moi en tout cas car ma beauté n'en prend pas ) très bien, il permet de diminuer très significativement la tolérance aux opioïdes ( aux stimulants aussi d'ailleurs mais c'est un autre sujet ) et améliore certaines fonctions cognitives, moi ça m'aide beaucoup. ( Sur ordonnance également mais MP pour plus d'info )

Le valium qui est assez indispensable également, et le zolpidem ou le zopiclone pour dormir, sur ordonnance également ( MP si vous voulez plus d'infos )

Et pour les personnes qui vivent la même galère, on vous souhaite de réussir et surtout continuez à  prendre soin de vous, c'est une chose très importante de s'accorder de l'importance et à  toute épreuve ! Ne vous laissez pas aller et faites vous aider. Ecrire peut être une bonne chose durant le sevrage, car la motivation est quelque chose de primordial. Il faut le faire avant tout pour vous-même !

Voilà , on attends des conseils de ceux qui sont déjà  passés par là .

Merci à  ceux qui auront le courage de lire tout ça. Besitos à  tous les p'tits lapinoux du soir gambadez bien avec Morphée

Dernière modification par Wombat (01 août 2015 à  01:06)

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Anonymousse au chocolat
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Hey les z'amoureux wink

Vous avez bien fait de poster votre topic ici aussi, je pense que vous aurez plus de réponses...
(post useless juste parce que je suis content de vous lire^^)

240 g de chocolat noir cassé en morceau.
    60 g de beurre.
    6 œufs jaunes et blancs séparés.
    60 g de sucre et une pincée de sel.

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Wombat femme
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Oui on a posté ici aussi car comme tu l'as dis on aura surement plus de réponses ici, petit yoshi ça fait longtemps, ça nous fait plaisir de te lire aussi, psychonaut à  l'air d'avoir pas mal changé...
Et l'assoc ça donne quoi ? Au fait tu aurais une adresse mail j'ai une question à  te posé en privé.

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Anonymousse au chocolat
٩(^ᴗ^)۶
Inscrit le 12 Nov 2013
2953 messages
Psychonaut a pas mal changé....
Heuuu comme je ne veux pas d'ennui avec le KGB je te dirais que je ne vois pas de quoi tu parles^^

L'asso ça va, doucement...
En fait on analyse plus qu'autre chose en ce moment.

Le reste je te MP...

240 g de chocolat noir cassé en morceau.
    60 g de beurre.
    6 œufs jaunes et blancs séparés.
    60 g de sucre et une pincée de sel.

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prescripteur homme
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S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Wombat femme
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4 messages
Merci pour les liens c'est gentil.

Aujourd'hui c'est le dernier jour ou on se fais plaiz niveau dosage avec la DHC, demain on reprends le sevrage sérieusement avec une dose de 180mg de tartrate  de dihydrocodeine soit 120mg de DHC pure, en libération prolongée et avec pour objectif de diminuer d'un comprimé tout les trois jours, vous pensez que c'est jouable ?

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prescripteur homme
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Oui bien sûr mais je crois qu'il est important d'etre progressif mais aussi rigoureux. Eventuellement freiner la diminution mais ensuite s'y tenir.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Wombat femme
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4 messages
Oui s'y tenir absolument et ne pas s'engrainer mutuellement lorsque le moral chez l'un ( ou chez l'autre, ou chez les deux ) n'est pas au mieux, au contraire, se tirer vers le haut comme on l'a fait par le passé.

Vous pensez que le 11 aout on pourra ne plus rien prendre et ne pas douiller ( aussi bien psychologiquement que moralement ) ?

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prescripteur homme
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Le 11 aout cela me parait un peu rapide. Un mois me paraitrait plus raisonnable.(60 mg par semaine)
Et puis après ne pas s'imaginer que le sevrage s'arrete exactement après quelques jours. Il y a le PAWS (syndrome post sevrage aigu) dont il faut connaitre l'existence pour ne pas tomber dans ses pièges.
Pas pour décourager le sevrage.
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … de_sevrage

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (02 août 2015 à  18:48)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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