[ Usage & détention ]

3 mois de prison ferme...

Encore une victime :

Communiqué ! un gars qui cultive pour sa sclérose en plaque vient de tomber :

Communiqué N°55 : Olivier Asteggiano victime d´une organisation criminelle, la gendarmerie de Gourdon, aux ordres de Guéant et Apaire !
Publié le: 12 septembre
Pour améliorer votre compréhension...
Lundi 12 septembre 2011
Ce matin, à  8h, la gendarmerie de Gourdon a violemment interpellé à  son domicile, l´un des membres du collectif Cannabis Sans Frontières, Olivier Asteggiano, porte parole actif des usagers du cannabis thérapeutique.
Notre ami Olivier, qui anime un réseau d´entraide et d´échange via les Réseaux sociaux internet regroupant plusieurs centaines de personnes malades, est lui-même atteint d´une sclérose en plaque déclarée à  la suite d´un passage en prison en 2001 où il avait été vacciné contre l´Hépatite B.
Il n´avait plus rien à  consommer et il attendait impatiemment sa récolte. Il est en garde à  vue.
Toutes ses plantes et son matériel d´autoculture (y compris ses ventilateurs) ont été saisis. Une nouvelle fois, il s´agit d´une action de répression qui le prive de son « médicament » et de ses appareils « utiles à  sa survie », comme il l´expliquait il y a deux ans devant le juge. A l´époque, il avait été condamné à  une amende à  la suite d´une procédure similaire à  celle qui semble s´engager aujourd´hui, en situation de récidive.
Nous protestons fermement contre cette action gouvernementale visant à  faire taire ses contradicteurs « lanceurs d´alerte » et de remplir les objectifs statistiques d´une supposée « prévention et action de lutte contre le trafic de drogue ».
Que peut-on lui reprocher réellement ? De cultiver quelques plants de cannabis, pour son propre usage, afin de soulager les douleurs causés par sa maladie. Bien sûr, il pourrait se droguer légalement à  la morphine et devenir un « vrai légume ambulant » selon ses mots. Ce qu´il est parfaitement en droit de refuser. Pourquoi cette arrestation, si facile et si commode ? Pour les statistiques, comme le constate le rapport idoine de la cour des comptes et de multiples sources. Car c´est bien commode d´avoir sous la main un soi-disant délit et une résolution immédiate de l´affaire. Monsieur Asteggiano est connu localement et nationalement pour son engagement.
Cannabis Sans Frontières dénonce avec force ce laxisme dicté par l´IRAS qui intègre le taux d´élucidation au taux des délits. Et cette politique du chiffre qui empêche un véritable travail sur la question.
Les problèmes liés à  l´usage de cannabis ne se trouvent pas chez les usagers thérapeutiques, ils sont générés par les grossistes et leur premier cercle de semi-grossistes. Mais il semble beaucoup plus complexe de s´attaquer aux véritables semeurs de désordre qu´à  des malades.
Bien sûr, grâce aux balances rétribuées, il y a quelques jolies prises faciles, le plus souvent sur autoroutes, ou dans des lieux de passages assez bizarrement trouvés par une police volante. Mais ce n´est pas comme ça que l´on résoudra véritablement le problème. Et tous les ministres de l´Intérieur qui se sont succédés depuis la loi du 31 décembre 1970 le savent parfaitement.
Il serait grand temps que la France, la MILDT et ce qui reste de consciences politiques dans le pays s´inspirent des constats de faillites générales des politiques de prohibition, et des préconisations venant de l´ONU et de l´Europe pour enfin traiter le problème avec réalisme, et efficacité.
Il est inadmissible, au nom de la liberté consacrée par la Déclaration Universelle des Droits de l´Homme, qu´un usager thérapeutique qui a recours au cannabis pour résoudre ses problèmes de santé [1], ce qui est son droit, soit traité comme un malfaiteur.
Nous ne laisserons pas passer cette énième exaction policière ! A l´écoute du message téléphonique de sa fille, bouleversée, les circonstances de son interpellation nous révoltent.
Olivier Asteggiano, sous les yeux de sa fille a été insulté, molesté, jeté au sol, et menotté pour être emmener en garde à  vue.
Nous ne laisserons cette exaction policière sans suite.
En effet, ce n´est pas seulement une opération d´intimidation. C´est à  la fois une forme de torture psychologique, et il y a bien eu des violences condamnables. Nous nous indignons et demandons sa libération immédiate en faisant appel à  la dignité humaine, au respect afin que cesse sur le champ les maltraitances policières, ces pratiques « vichystes », écoeurantes et lâches.
S´attaquer ainsi aux plus faibles, seulement pour faire régner la terreur avec des pratiques sadiques ne peut provoquer que révolte et émois, indignations. Nous le savons, Olivier Asteggiano se voue aux autres dans un soutien moral quotidien sur les réseaux sociaux sans nuire à  personne, ne faisant aucune propagande, ni incitation à  quoi que ce soit. Sa consommation de cannabis personnelle et discrète ne concerne que lui et sa douleur. Comment peut-on s´acharner ainsi sur quelqu´un qui ne fait que souhaiter un peu de douceur de vivre et d´espoir ?
Des lors que nous savons qu´il ne contribue pas au « deal de rue », n´entretient pas de relations avec le trafic condamnable, qu´il est un exemple de gentillesse avec autrui et pourtant qu´il est en souffrance, que peut-on lui reprocher ? Ne devrait-on pas plutôt le remercier !
Contact Presse : Farid Ghehiouèche 06 14 81 56 79
Maintenant, rejoignons le collectif Cannabis Sans Frontières pour promouvoir une alternative écologique dans un Mouvement pour les Libertés.



Pour compléter :
http://cannabissansfrontieres.org/I...

C'est incompréhensible de pénaliser les cultivateurs pour usage personnel : eux au moins ne viennent pas faire marcher les trafics pourris des petites racailles à  deux balles.

Y'en a vraiment qui ont rien compris au Parlement et au gouvernement..

Enfin si Martine mise le tout pour le tout sur la cannabis thérapeutique en pharma, ça peux aider quelques uns aussi. Donc la question est aurait elle pas besoins de soutiens d'éventuel électeurs qui ne la suive pas vraiment sur le reste du programme ? le tout est de savoir si elle va tenir parole. Ce serait le moment de soigner l'imonde boulette du sang contaminer ... (je radote )

Dernière modification par musher (18 septembre 2011 à  11:27)

Désolée d'avoir mis aussi longtemps à  répondre. Donc, coller une douille c'est utiliser un bang pour fumer. Quand tu vis dans la rue, tu consommes dans la rue... Pour donner quelques précisions, le flic a été témoin de l'usage donc tu prends même s'il reste plus rien comme prod.

lis plus haut.. (ou avant)
c'est vraiment aléatoire les contrôles et les condamnations.. ces derniers temps, si tu passe au tribunal pour un trucs qu'on ta vu faire mais qu'il y a pas de matière, en général tu t'en sort bien, surtout si l'avocat assure, parce qu'a la limite ils peuvent même pas prouver quand on regarde bien..
la chance y ai pour pas mal.

Oui c'est clair que si les flics te voient consommer de la drogue : que tu en ai sur toi ou que tu n'en ai plus, tu pourras être poursuivi pour consommation de stupéfiant.

Mais c'est hyper étonnant de prendre 3 mois ferme pour un bang. Il doit y avoir des circonstances un peu particulières.

En principe, ça dépend des juges de correctionnelle et surtout du casier, des circonstances éventuellement aggravantes (violence verbale ou physique envers le policier, trouble à  l'ordre public, etc etc).

par rapport au témoignage, qui certes date, ya un truc que je pige pas...
si ils t'ont collé 3 Mois ferme, transformé en passage en bracelet,
c'est pas le SPIP qui aurait du suivre ensuite ton dossier,  & t'imposer de suivre des RV avec des médecins addicto dans un centre ? 
çà  n est pas au moment ou par contre le juge pourra par exemple lever ton sursis restant,   qu'il va rouvrir le dossier ( c'est 1 Grand mot ), & t'emm......   en découvrant qu'en fait tu n'as pas rempli tes obligations?

je te dis çà ,   car de mon coté c'est presque ce qui m'est arrivé ...    & ils m'ont chargé . heureusement, j étais suivi pour le sub dans un csaapa & ils m'ont sauvé sur ce coup là .

Tout à  fait ok avec toi Brownsugar(on a un peu les mêmes pseudos aussi !)
Et si j'ai bien lu les posts précédent j'ai vraiment l'impression que kes sanctions prisent dépendaient plus de l'humeur des flics ou du délit de 'sale tox" plus que de qque chose de régulier
En gros selon sur qui tu tombes pr conso tu peux avoir juste un rappel ou finir en tôle!
Et comme dis plus haut c'est pas en taule que tu vas te sevrer vu ce qui y circule!
C'est pas vraiment rassurant sur les positions françaises en terme de prévention et encadrement des UDD!

Attention , on risque l'engueulade  quand on remonte un " vieux " Topic ! Lol
à  moins que cela  soit réservé à  certains , vu que j'en vois  d'autres qui ne se prennent pas d'étoile jaune !
Enfin, bref...
D'ailleurs je trouve ça contraignant et dommage de ne pas pouvoir remonter un sujet sans se faire engueuler lorsque l'on a quelque chose à  dire dessus !

Et pour revenir au sujet de ce toic,je trouve hallucinant de lire des témoignages de gens qui se font arreter avec un gramme de shit et qui font du ferme !
Apres,je ne connais pas tous les antécédents mais quand meme !!

Comme quoi , autant a, Paris ils sont submergés , alors ils plient en quelque sorte sous le nombre, autant à  certains endroits en province, ils se vengent et font payer tres cher de ridicules conneries à des gens !
Putain mais 1 gramme de cannabis , en 2015, faut pas exagérer merde !
D'un coté on peut trouver des seringues et tout le tintouin en pharmacie , on parle de salles de consommations ( imaginez ce genre de salles de consommations en province,la gendarmerie dormirait devant !!!) et de l'autre on vous fout en tolle pour 3 joints ...

Société completement schyzophrene !

Dernière modification par pleasurepulse (08 août 2015 à  12:12)