Stop Cannabis

slt à  tous ,
j'ai lu tous les posts, et toutes les questions que je me pose je les retrouve, ça fait du bien, je suis pas complet à  la rue.
J'ai 40 ans, j'ai commencé à  17 ans par curiosité, et très vite c'est devenu le remède à  tout les soucis du quotidien, ma curiosité s'est transformé en addiction. Plusieurs tentatives d'arrêt, 3 semaines max, avant de voler en éclats sur le mental. Transpiration excessive, insomnie, nervosité vraiment accentué, supporte plus rien, et craquage, souvenir de reprise à  chaque fois, le premier joint de reprise, tremblement d'excitation, et 3 taff après sueur froide avec sentiment de honte, a chaque fois je me disais c'est gagné je le fout a la poubelle , mais une fois l'effet passé , c'est reparti comme en 40, fouille la poubelle pour le reprendre.
J'ai assimilé le bédo a tous mes petits plaisirs, ayant foiré ma scolarité lamentablement, je me suis trompé de voie, bref ça me regarde, je me suis mis dès que j'ai eu mon appartement à  étudier sans relache l'histoire, la littérature, l'économie, la géopolitique, le poker, le trading, les jeux en ligne.
Pour les jeux, tout est étudié en bankroll management et ma bankroll est saine. Si je cite cet exemple sur les jeux, c'est que fumer me permet de me concentrer pendant mes études.

Ma relation avec les drogues a été toujours dans la curiosité, et ça a failli me couter cher en terme de santé, surtout quand en 2003 j'ai commencé a utiliser de la cocaine, du lexomil, et de l'alcool, et des MDMA, pour n'importe quel occasion. Sur la coke, ou les ecstasy je n'ai que des bons souvenirs, jusqu'à  ce soir ou toute ma bande avait de quoi taper, on s'est retrouvé chez moi, a 8h du mat, en train de chialer parce qu'il en avait plus, l'intelligence a fait que financièrement et pour ma tete c'était pas bon. J'ai décroché facilement meme si parfois à  l'idée dy penser mes narines frétillent c'est dramatique, ou ma machoire va se resserer en pensant a ces moments, ou je calais ma cigarette entre mes dents et je me sentais hyper puissant, intouchable. 1M92 pour 105 kg ça aide !

en 2007 , j'ai rencontré ma copine, je suis toujours avec c'est beau, je m'enfilais des vodkas redbull du matin au soir, tout en travaillant , l'alcool a été dur d'arréter, et puis j'ai eu un déclic, un soir de beuverie, j'ai cru y rester, janvier il fait froid, et j'étais dehors couché par terre, ma femme est venu me récupérer, sentiment de honte, et depuis 2012 je ne bois plus, sauf de temps en temps un verre de vin ou une très bonne bière au fruits rouges, les alcools de femmes dit on ! moi ça me convient.

Finalement, j'ai arrété les drogues dures, l'alcool, mais en ce qui concerne la fumette, je n'y arrive pas,
j'écris et ça fait 24h pas fumé, je suis en transe, j'ai retrouvé une boite de benzo et hop voilà 
fais chier!
j'ai envie d'arréter, surtout financierement , mais dans l'autre cette dépendance est la pire que j'ai vécue parce qu'elle me rend complet a l'opposé de ce que je suis, une illusion surement.
Je pratique le cyclisme depuis toujours, et j'ai monté des cols en etant defoncé, le cannabis produit chez moi, comme un débloqueur cérébral qui me permet de surpasser, oui j'ai conscience d'avoir un mental très léger, j'aime fumer et je ne sais puls quoi penser .
Les 2 derniers mois, j'ai repris plein pot la fumette, j'ai pas envie de reprendre, je ne sors que très peu pour pas croiser mon gars. c'est terrible !

je suis en longue maladie depuis 18 mois, mes lombaires ont cédé, c'est devenu chronique, la sécu m'a coupé ma longue maladie parce que j'ai dit, que je ne pourrais plus travailler dans ma boite de fabrique dalle en béton, et donc m'a suspendu ma longue maladie pour aller licenciement , j'ai repris arrét depression, et j'ai replongé dans la fumette plein pot depuis la décision. Actuellement j'ai eu mon code de la route, il me reste 14h de conduite à  payer, et je suis à  l'agonie financièrement, pour ça que je veux arréter, ya des perspectives de bonheur a portée de main, mais je ne pense qu'à  me libérer de la souffrance mentale par l"envie de me griller un join. Malade !

merci a ceux qui lisent, ce n'est pas une complainte, ça m'a fait du bien de lacher ces quelques phrases.

Je pratique le cyclisme depuis toujours, et j'ai monté des cols en etant defoncé, le cannabis produit chez moi, comme un débloqueur cérébral qui me permet de surpasser, oui j'ai conscience d'avoir un mental très léger, j'aime fumer et je ne sais puls quoi penser . - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2244 … =d#p224449

Le cannabis est considéré aussi comme un dopant pour plusieurs raisons.
On connait un peu mieux certaines raisons. Des études ont montré que le sport augmentait les niveaux d'endocannabinoides, ce qui provoque la sensation de bonheur et de plénitude pendant ou après l'effort.
Le cannabis permet une récupération moins douloureuse, c'est un bon décontractant, il permet une bonne gestion du sommeil pour arrondir ou pas les effets par exemple des stimulants.
Son action de lutte contre le seuil de la douleur, la douleur est aussi active en dehors des phases de récupération pendant l'effort.
Il rend les efforts longs et violents plus facilement supportables ou envisageables.
Il augmente le taux de "cortisone" naturelle. Si on fait le tour des choses, le cannabis peut-être un produit d'amélioration des performances.
Je sais bien que sur le marché des produits dopants tu dois pouvoir trouver plus abouti, des produits permettant bien plus que le cannabis, bien plus efficaces mais souvent beaucoup plus risqués... Le cannabis est considéré comme un produit dopant car c'est avant tout un stupéfiant.
Pis ce serait la merde si on découvrait que souvent dans les sports mécanique, les descentes de ski, les gardiens de foot, pro ou amateurs, ça bédave et ça empêche pas d'assurer d'une certaine manière au volant ou de conserver des réflexes comme un célèbre tennis man français qui avait brisé l'omerta à  son époque.

@darkdavion : le cannabis est connu pour ses propriétés anticraving et anti addiction pour des drogues comme l'alcool, les stims ou les opis. Tu n'as pas peur de risquer une rechute avec un de ces produits ?
D'un autre côté, si tu as des douleurs aux lombaires ou des douleurs neuros liées, même pour les contractures, il est probable que le cannabis diminue ta douleur et te permet de mieux l’accepter.
Malgré tout, je peux comprendre que le cannabis te pose des soucis.
J'ai l'impression que tu gères à  présent ta conso d'alcool et que tu ne parviens pas du tout à  contrôler ta conso de cannabis. Sur le papier et chez la plupart des personnes que j'ai pu croiser, c'est plus logiquement l'alcool qui est difficile à  gérer. Tu ne pourrais pas essayer de chercher une solution entre une conso effrénée, le sevrage et l'abstinence dans un processus qui se répète avec le risque de rajouter des benzos ?
Peut-être que dans ton cas une thérapie comportementale te permettrait de gérer et consommer du cannabis ponctuellement sans que cela ne pèse dans ta vie ?
De même que si tu voulais rendre le cannabis plus performant pour tes douleurs lombaires, il te faudrait absolument repenser la qualité de ce que tu fumes avec un bon ratio de CBD. Moins d'effets psychoactifs mais meilleure détente musculaire et diminution des douleurs neuro.
Gaffe aux benzos... si un sevrage cannabis laisse place à  une dépendance aux benzos, cela peut rendre ta situation bien compliquée.
Bon courage pour la suite et @ +

Je pratique le cyclisme depuis toujours, et j'ai monté des cols en etant defoncé, le cannabis produit chez moi, comme un débloqueur cérébral qui me permet de surpasser, oui j'ai conscience d'avoir un mental très léger, j'aime fumer et je ne sais puls quoi penser . - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 62#p224462

Le mental léger concerne ceux que ça fatigue de passer les cols en voiture.
La performance demandée aux cyclistes ne demande pas un mental léger. La lanterne rouge n'a pas forcément un mental très léger.
Le corps ne peut pas forcément toujours suivre la volonté d'aller haut et vite. C'est presque inhumain les efforts déployés pour grimper un col déjà  sans faire la course. Sans dopage et malgré une volonté de fer, un mental en acier trempé, se surpasser physiquement n'est pas un acte quotidien, il faut accepter qu'il soit plus ou moins fréquent à  des intensités différentes. Particulièrement pour le cyclisme qui demande un effort intense et très long. Pis faut des qualités physiques pour grimper, quand tu vois comment les champions du sprint galèrent à  l'approche des premières difficultés, tu peux pas leur reprocher une défaillance mentale. (à  part pour les lâches qui abandonnent juste avant la montagne, mais c'est un autre problème, on ne va pas refaire le tour.)

Dernière modification par Mister No (24 mai 2016 à  10:06)