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Il suffit d'une goutte de sang pour faire réagir le fameux TROD : en quelques minutes, le résultat apparaît. Un trait lorsqu'il est négatif et deux pour un résultat positif. Ces tests rapides d'orientation diagnostique seront accessibles à partir du 1er septembre 2016 dans la région, non pas en pharmacie mais dans des structures spécialisées telles que les services médico-sociaux.
À partir du 1er septembre 2016, trois types d'établissements pourront proposer des Tests rapides d'orientation diagnostique, afin de dépister le virus de l'hépatite.
En France, chaque année, environ 4 000 personnes meurent des suites du virus de l’hépatite B et C (VHC). À partir du jeudi 1er septembre 2016, certaines structures pourront réaliser des Tests rapides d’orientation diagnostique (Trod), dans le pays, et notamment en Normandie.
Presque 60 cas en Normandie, en 2010
L’enquête InVS LaboHep précisait que, en 2010, vingt-quatre tests pour 100 000 habitants étaient positifs au virus de l’hépatite C, dans les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne. On en compte neuf de plus, dans les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime. Pour comparaison, 107 tests, sur 100 000 habitants dépistés sont positifs en Île-de-France.
> Quelles sont les personnes les plus exposées à des risques de contamination ?
Les Tests rapides d’orientation diagnostique peuvent être proposés à tout le monde, afin de prévenir les infections VIH et VHC. Selon l’ARS de Normandie, certaines personnes sont plus exposées au risque que d’autres :
– les personnes consommant ou ayant consommé des substances psychoactives ;
– les personnes originaires d’une zone de forte prévalence ;
– les personnes détenues ;
– les personnes vivant avec le VIH ;
– les personnes ayant au moins un autre facteur de risque (antécédent de transfusion, situation de précarité, pratiques sexuelles traumatiques, réalisation d’un tatouage ou d’un piercing…).
Trois types de centres autorisés à pratiquer ces tests
Trois types de centres seront autorisés à pratiquer ces tests de dépistage rapides, d’ici le 1er septembre 2016. Les établissements concernés sont les Centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogue (CAARUD) et les Appartements de coordination thérapeutique (ACT). Mais ils doivent, en amont, obtenir une autorisation de la Directrice générale de l’ARS de Normandie.
[small]Source : France 3
Normandie actu[/small]
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Dernière modification par franck.pharma (28 août 2016 à 03:31)
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