[ Arrêt & Sevrage ]

je veux enfin arreter de fumer!!

Ploping a écrit

Salut Sspiral23!

je n'ai que lu les 3 premiers commentaires, il me tenait à  coeur de t'apporter ce dont j'ai l'opportunité de t'apporté.

Lorsqu'on veut ce sortir les doigts du ***, après une longue période de "lâcher prise" il faut ce donner les moyens. Bref j'ai aussi voulu changer, je ne me sentais pas à  l'aise au point de vu social, je me suis alors intéressé au développement personne, ainsi qu'à  la psychologie social.

Ca à  fait comme un énorme *PAN* dans ma tête, sans rentré dans les détails, j'ai découvert une nouvelle drogue saine pour moi, ainsi que pour beaucoup, qui est le développement de soit.

J'ai commencer par pratiquer un sport, le fait d'avoir une activité régulière, m'a permis de me discipliner dans d'autres domaines par la suite. J'ai lu un bouquin que je relis chaque mois qui s'appel " Comment ce faire des amis" Il a pour but de te faire réaliser que beaucoup de gens on des comportements toxiques, sans qu'on ne s'en rende compte. Ce bouquin est une mine d'or, il permet à  des chefs d'entreprise d'avoir des relations saines avec ses employés, d'avoir un contact social avec les gens qui reste agréable au fil du temps et j'en passes...

Peut-être que mon petit discours parait un peu "chelouw" mais je t'assure, le fait de vouloir s'enrichir, ce développer (physiquement et mentalement) te permettra de voir la vie d'une tout autre manière, et d'avancer à  pas de géant. Ainsi ton sevrage paraîtra moins hard.

Courrage, reste fort, dit toi que dans le monde, il y a au MOIN UNE personne qui est dans la même situation que toi et qui a réussi à  l'amélioré.

Tu as tout mon soutien.

Ce que tu dis me parle ennormement !

Moi aussi, aprés quelques années de trop plein de consommations diverses, j'en suis arrivé là . Le fait de vouloir me développer personellement a progressivement remplacé beaucoup de comportements toxiques.

Sport, études, méditation, faire attention à  mon alimentation, sortir "à  jeun" et en profiter ..
Tout ce que je considerais chiant il y a quelques années!

Je ne me reconnais plus, et mes proches non plus. Ce qui peut poser des problèmes d'adaptation, d'ailleurs.

Je peux même me permettre de renouer ponctuellement avec la weed aprés une periode eprouvante d' alternance de phases abstinentes et d'abus!
Mais pas avec la fumette, par contre. C'est ma limite. J'ai trop aimé fumer.

Je ne sais pas si il sagit d'une évolution naturelle de l'ado attardé qui sommeillait en moi ou alors d'un transfert de comportements maniaques vers des comportements plus sains et socialement adaptés, mais bon, je suis beaucoup plus heureux et équilibré maintenant.

Il me faut tout de même faire attention à  ne pas virer ayatollah de la vie saine..
Mais je travaille aussi là  dessus !


En tout cas, bon courage dans vos cheminements respectifs !

j'ai donc fumé un joint hier, j'ai pas spécialement mieux dormis, bizarrement

En provoquant un sevrage rapide, tu te places dans un état de "panique adrénaline". Si tu ne fumes que le soir un joint pour dormir, il est conseillé de le faire deux heures avant de prendre la décision de se coucher. Si tu dors avant tant mieux, mais le hight fait que ton cerveau se mobilise pour planer et cela rend l'induction du sommeil très difficile. Au bout de deux heures, le gros du hight est retombé, c'est alors plus facile de trouver le sommeil. Certains utilisent des gouttes de CBD pour atténuer les effets du cannabis le soir et rendre le sommeil plus facile en abaissant le niveau de planage ou l'affinité du THC pour CB1.
Pour une insomnie, l'important est de ne pas lutter et te laisser faire. Si tu veux re-adopter un rythme, vu que tu ne bosses pas, accepte ton insomnie, et évite toute sieste. Le soir d'après, tu vas te rattraper.
C'est une bonne idée de ne pas surenchérir sur les joints, n'oublie pas que le dernier te laisse du temps de répis avant que tu ne rencontres de nouveaux signes de manque. Normalement, ce soir, tu devrais bien dormir sans bédo, sauf si tu es encore en état de stress. Tu peux t’appuyer sur au moins 48 heures sans vivre réellement de sevrage... sauf si tu stress trop ou que tu ne redoutes trop les effets du sevrage. D'un point de vue physiologique, pas de raison tu ne passes pas une nuit correcte au moins ce soir. Si par bonheur tu pouvais pratiquer une activité physique assez longue, tu dormirais encore mieux. Marche, rando, pas mal d'eau pour lutter contre la chaleur et ça devrait le faire sans soucis pour ce soir.

( je suis content de m'etre seulement limité a un )

C'est faisable d’arrêter en baissant par paliers et même en contrôlant les doses en en pesant le contenu des joints pour le diminuer au fur et à  mesure que la tolérance diminue en parallèle.
Je pense que tu ne soupçonnes pas tes qualités de "contrôle" et de "discipline".
A chaque chose malheur est bon, si finalement, tu ressors grandi et en te connaissant mieux ou en découvrant que tu as ou peux acquérir rigueur et discipline, cela peut même devenir une expérience enrichissante, une aventure humaine qui te renforce.
Tu peux  te stabiliser avec un bédo le soir, assez longtemps pour retrouver une partie de ta vie, le matin et le soir sans fume... et sans sevrage. Tu reprends déjà  la main sur le produit et en 3 ou 5 semaines, tu mets déjà  des choses en place pour tes matinées et tes journées. Tu parviens à  te limiter et c'est plutôt agréable quand tu remplis tes journées avec du positif sans bédo. A ce stade, tu redécouvres les effets puissant du bédo. Tu peux diminuer leur dosage avec une balance de précision aussi.
Quand tu souhaites ensuite te passer de cette béquille du soir, tu profites de la demie-vie extralongue.
Tu passes à  un bédo un soir sur deux, puis quand tu passes à  un bédo un soir sur trois, tu es pratiquement sevré sans t'en rendre compte et surtout tu effectues un sevrage sur une conso et une tolérance très réduite avec déjà  un cadre de vie. C'est très surprenant, pas ou très peu de symptômes de sevrage, et surtout l'envie qui a disparu. A partir du moment où tu passes une bonne soirée sans bédo et que tu réitères quelques fois de plus, tu peux te sevrer définitivement sans craintes. Enfin, c'est comme cela que je le vis.
Par la suite, si jamais tu te laisses aller en soirée par exemple, ça ne remet pas en cause la nouvelle donne, les nouvelles limites que tu avais fixées. Par contre, il te faut veiller à  ne pas réenclencher une conso au quotidien ou dans des moments pas spécialement prévus pour, garder des limites le matin et la journée au moins. Il te faut mettre en place un cadre pour arrêter sans craving et surtout facilement et durablement.
Mieux vaut craquer en soirée, avec des amis que seul devant son PC où dans un moment de la journée qui pourrait être occupé autrement. Même si tu craques, tu as définitivement changé de rapport au produit, d'habitudes de vie dans la journée. Le joint ne déborde pas ou presque plus sur ta nouvelle vie.

Dernière modification par Mister No (25 août 2016 à  10:11)