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pierre a écrit
« Pas vraiment, objecte Jean-Michel Delile. Justement à cause de cette fixation cérébrale, l’effet du cannabis est beaucoup plus durable que celui de l’alcool, y compris pour des petites consommations. En termes d’altération cognitive et de réactivité, les études psycho-comportementales montrent qu’il existe des effets, même sept heures après la prise ». Et ce, même si le consommateur ne se sent pas « défoncé »…
Au final, cette nouvelle procédure aura au moins le mérite d’attirer l’attention des usagers sur les risques qu’ils prennent sur la route, alors qu’ils pensent être en conformité avec la loi. En effet, la législation permet désormais de réaliser des contrôles « a priori » de conducteurs – à savoir, sans aucune raison de soupçonner une consommation. D’où la nécessité d’être bien avisé.
« Pour l’alcool, cette approche a vraiment permis d’obtenir des résultats positifs, souligne Jean-Michel Delile. Les usagers de cannabis ne sont pas des marginaux ! Je vois des travailleurs qui réalisent l’ampleur des risques qu’ils prennent, notamment pour les fonctionnaires, s’ils se font coincer lors d’un contrôle routier. Du coup, certains veulent arrêter pour cette raison. Vu sous cet angle, donc, cette évolution du dépistage routier peut être une bonne manière de mobiliser les consommateurs ». A condition, en effet, que les textes ne servent pas la cause du tout-répressif, mais ne visent qu’à limiter les accidents de la route liés aux stupéfiants, et à responsabiliser les populations.
Toujours étonné de voir que les drogues illicites ainsi que l'alcool tiennent le haut du pavé...et que les psychotropes légaux et prescrits en masse échappent aux même contrôles (le nombre de gens sous antidépresseur + anxiolytique, ou encore les mangeurs de somnifères...)
Les "altérations cognitives et la réactivité" ne sont guère interrogées sur ces populations... deux poids deux mesures ? Ah mais suis-je naïf...ils sont "en conformité avec la loi"...donc, ça va...
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Pas vraiment, objecte Jean-Michel Delile. Justement à cause de cette fixation cérébrale, l’effet du cannabis est beaucoup plus durable que celui de l’alcool, y compris pour des petites consommations. En termes d’altération cognitive et de réactivité, les études psycho-comportementales montrent qu’il existe des effets, même sept heures après la prise ». Et ce, même si le consommateur ne se sent pas « défoncé »…
La théorie de la fixation cérébrale... tout cela pasque des métabolites inactifs sont retrouvés parfois durant plusieurs semaines après l'arrêt dans les urines.
Lamentable comme d'habitude pour tenter de justifier l'injustifiable.
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[ Forum ] Actualité - CANNABIS ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE : LES CHIFFRES OFFICIELS REMIS EN CAUSE PAR L’OFDT
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