Etant d'humeur a ecrire (ca m'arrive souvent de rediger des choses) je me dit tiens je vais aller pondre un pavet sur le forum Psychoactif , peut etre des personnes se reconnaitront dans ce temoignage.
Moi 30ans , j'ai connu les drogues comme un parcours predestiné.
D'aussi loin que je me souvienne , quand j'habitai ailleurs a l'age de 14/15ans et des premieres cuites , mon caractere jusqueboutiste avais fait de moi , celui qui etait toujours le plus bourré du groupe , celui qui picolai encore dans les bar PMU a 07h du matin alors que les collegues etait deja dans les bras morphée depuis longtemp.
Puis au hasard d'une soirée , on me propose du
poppers , mes pote d'enfance s'y refusent , moi je saute sur l'occaz , puis ensuite premiere experience avec de la
coke dans les chiotte d'une boite de nuit des plus banales offerte par un hollandais de passage (j'habitai une station balneaire).
A cette epoque deja je sentai qu'il fallais toujours que je repousse mes limites , j'adorai trop les etats second pour avoir une quelquonque barriere morale.
Puis le tournant de ma vie , mes vieux demenage , en meme temp que j'entre au service militaire , ce qui me plaira beaucoup a tel point que j'y ai fait VSL24 mois (2ans d'armée donc) , mais un contretemp brisera ce reve , alors en fin de service me voila catapulter dans une grande ville , j'y rencontre d'autre personnes (un petit groupe qui allais devenir une 2eme famille , le genre de groupe omnibulé par la defonce sous toute ces formes).
Premier exta au
MDMA , le pied total , moi qui etait a la limite de l'alcoolisme tellement que je buvais et encaisser les charge monumentale , des cet instant j'ai su que l'
alcool c'etait fini et que fatalement j'allais irremediablement gravir tout les echelons de la defonce.
Viens bien sur la
coke , le
speed , le
LSD (ahh les micropointes qui te faisai hurler de terreur dans les sous bois) , les champignon ,
ketamine , etc.
Dans ce petit groupe , je passai pour quelqu'un d'assez cultivé , car depuis toujours j'avais egalement toujours l'envie de tout savoir , tout connaitre (comme pour les drogue) , pour chaque drogue existante je me renseignai , livre/internet/discussion , j'etait le petit dictionnaire de la defonce du groupe.
Les soirée s'enchainent , ma copine de l'epoque a qui je cachai bien sur toute prise de drogue , commencai a vouloir mettre le hola sur mes sortie , ce que je n'accepta pas , l'apel de ces etat second , de cette vie a 300km/h etait plus forte que l'amour que je portai pourtant a cette femme et avec qui je vivai.
Puis arrive l'
hero , et la fameuse phrase qui m'avais intrigué plutot que reboutai "l'
hero n'y pas goute c'est trop bon".
Les jeux etaient fait , premier trait ... le bonheur , l'extase , des cet instant j'ai su que je m'y enfoncerai.
Ma copine de l'epoque me voyant laché mon taf , sortir meme en semaine , et n'en pouvant plus me supplia d'arreter ca ... rien n'y fait je l'ai laissé faire ces valise un jour , et une fois parti je me souviens avoir prit le telephone pour voir avec mes pote ce qu'il y avais au programme ce soir ... pas meme un regret ... rien il n'y avais dans ma tete que la defonce et la recherche d'etat second.
Et la de fil en anguille , arrive la toxycomanie a l'
hero et la premiere prise de conscience , arrive ensuite les embrouilles dans le groupe , pour des histoire d'argent , de
coupe , de radineries , de femmes , bref le groupe par en live , et chaqun fait ses routes.
Puis des mois a squatter le centre , a me defoncer , la dechaillance ... jusqu'au jour ou je rencontre celle qui serai je pense la femme de ma vie.
Des lors je me decide a stopper tout ca , je
coupe tout pont avec chaque personne rattaché a ce millieu (squatteur , consommateur , dealeur , habitué des freeparty ,etc) , rien ne compte sauf ma copine , je vais dans un centre pour methadonne car le
subu du fait que je ne peu l'avaler (je le vomissai directement) je le prenais en trait ce qui ne me coupai pas du reflexe de defonce , bref je suis admis en traitement metha.
Les galeres de chaque jours allez chercher chaque matin ses Mg donc trajet+se garer ,etc.
Puis delivrance par medecin , bref tout baigne , sauf dans mon couple (mais la pour d'autre raison) ou apres 5 ans elle me quitte l'eté dernier et la il reste quoi ????
Elle etait ma femme , mon amante , ma confidente , ma meilleure amies , on a passé 5ans a s'amuser rien qu'entre nous.
Et aujourd'hui c'est le vide ... je suis reclue chez moi , j'ai bien sur bossé recemment mais fin de CDD.
Aujourd'hui je sent un besoin de renouer avec le plaisir de faire un petit extra , mais je ne connais plus personne , je ne parle a personne , meme ma ville a bien changé , je n'y croise plus personne.
Tout ca pour dire , qu'au final je ne pense pas que j'aurai pu arriver ou j'en suis aujourd'hui (120mg > 25mg) en 5 ans si je n'aurai pas un moment de ma vie coupé tout les pont , effacé tout les numero , plus entretenir de liens avec personnes.
Mais le revers de la medaille et qu'aujourd'hui , il ne me reste rien socialement si ce n'est internet.
Bien sur j'ai 2 connaissance que j'ai eu via le boulot (la personne dont je parle dans un autre thread) mais ils ne sont pas de "mon monde" , il y a un gouffre entre nous.
Si bien qu'aujourd'hui j'en viens a me demander , si effectivement pour arreter une toxycomanie il est preferable de couper les pont avec chaque personne succeptible de vous donner des occasion d'en reprendre , a long terme est ce si bien que cela ?
En 5ans j'ai du faire 2 ou 3 extra , et a chaque je n'ai jamais ressenti l'envie d'en reprendre , j'ai apprecier la session , et le lendemain j'ai reprit mon callage metha sans probleme.
Mes journée s'enchainent et se ressemblent , ma prise de metha le matin , ses quelques heures d'euphorie ou je suis plein de projet , je fait de la musique , et puis quand l'euphorie s'estompes , des fin d'apres midi morose , a ressasser le passé.
Je pense qu'il fau absolumment que je me bouge de mon appart et tente de retrouver des connaissances voir m'en faire , tout comme je sent vraiment un besoin de me faire un extra , j'ai envie de retoucher du doigt cette sensation...
Mais surtout qu'est ce que j'aimerai recroiser les 100aine de personne que j'ai pu cotoyer il y a des années... Pour vraiment avoir quelque chose en commun avec la personne avec qui je parle.
Merci de m'avoir lu , peut etre parmis vous avez vous la meme impression :)
Dernière modification par LLoigor (14 août 2009 à 12:20)