Hello Gloubiboulga,
Comme toi j'ai consommé du
speed pendant une bonne année; il a de ça deux ans maintenant.
J'ai arrêté du jour au lendemain à cause de problèmes relatifs à la durée de consommation. Le produit ne me procurait tout bonnement plus les mêmes sensations qu'au début. A vrai dire c'était tout l'inverse : grosse fatigue, irritabilité, paranoïa ect
S'en est suivi le même schéma chaotique que tu évoques.
Contrairement à toi je n'ai pas été en cure mais pareil ça a été vraiment très difficile niveau souffrance autant physique que mental.
Je pense avoir développé un "PAWS" (syndrome de
sevrage prolongé).
Je suis resté dans cet état pendant plus d'un an! A ne pas pouvoir dormir correctement et à déprimer jusqu'à tenter de me suicider à maintes reprises. J'ai tout de même pendant ce temps tenté une approche auprès d'un centre d'aide en adictologie mais ce fut un échec car les médicaments que l'on m'a prescrit me faisait encore plus "bader".
Dans la logique il me fallait "redescendre" (tout ce qui monte se doit de redescendre).
J'ai alors commencé de ma propre initiative à prendre de la
codéine vendu sans ordonnance en pharmacie.
Cela m'apaisait grandement!
Mais (car il y a toujours un; "Mais" dans ce genre de pratique) j'ai fini par consommer tous les jours à cause de la tolérance développée. Me refusant d'augmenter les doses il ne me restait plus que la solution : arrêt.
Pour arrêter cette nouvelle dépendance, je me suis encore retrouvée dans la même impasse qu'avec le
speed mais une impasse différente...
J'étais tout de même redescendue! Un bien pour un mal en quelque sorte.
Avec l'aide de mes amiEs j'ai pu sortir de mon lit et même sortir danser! Ce qui m'a fait un bien fou!
Ça ne c'est pas fait en un claquement de doigt mais à force de renouveler les sorties les courbatures, et surtout cet espèce de sciatique/colite néphrétique se sont atténuées.
Pour la petite histoire : je suis une fille Trans et ai commencée cette histoire de drogue après mes opérations de réassignement identitaire qui m'ont fait beaucoup souffrir.
On m'avait alors prescrit du
tramadol que j'ai consommé pendant genre 6 mois, arrêté avec l'aide de la fumette. Puis suis passé au
speed.
Chercher l'erreur*
Je me suis de nouveau faite opérer en septembre de cette année pour "corriger" ma poitrine qui me faisait souffrir...
À l'heure actuelle je suis mieux physiquement mais pas encore tout à fait tirée d'affaire.
On m'a (re)donné du
tramadol que je prends toujours mais à faible dose et suis en train de diminuer pour arrêter petit à petit...Ce qui ne devrait pas être trop dure vu la durée du traitement et la quantité consommée.
J'écris, j'écris et parle beaucoup de moi...Des similitudes tu peux peut être entrevoir?!
En fait je trouve cette histoire de monté et de
descente assez logique comme je l'ai dit plus haut*
Toi même tu parles d'
héroïne mais ce n'est peut être pas juste par'c'que tu ne tolères plus la
coke mais par'c'que tu te rends bien compte (ou pas) que de toujours être "speedée" ne te convient plus?!
Après tu me diras les gents réagissent différemment à tel ou tel substance.
Enfin toujours étant qu'il y a pour moi deux types de prod : ceux qui montent et ceux qui descendent, parfois ils font les deux mais là c'est une autre histoire :)
Nan ce que je veux te dire c'est que tu devrais peut être songer à faire une
descente mais en douceur pas forcément avec de l'
héroïne car la c'est jouer avec le risque de tomber trop bas mais d'y aller en douceur avec l'aide de professionnels comme tu l'as fait la première fois...
Tu auras alors bouclé la boucle et seras éventuellement stabilisée niveau angoisse et dépression ce qui à te lire est source de consommation.
Je conçois que rien n'est simple et que ma vision de la chose reste la mienne. Tout comme la vision que j'ai sur la/ma vie en général mais si ça peut t'aider à voir ta consommation d'un autre angle j'aurais pas perdue mon temps à écrire ce pavé! :))
Bien à toi!
Passe un bon week end!