Bonjour à vous tous,
je suis belge habitant une région proche de la capitale. Je cherche un forum pour partager mon expérience et espérer trouver un écho auprès de consommateurs et de proches de consommateurs.
J'ai rompu car vendredi je l'ai vu vendre devant moi à des amis, des potes à lui chez lui. Sa promesse était d'arrêter pour 2017, il en a fumer tout le nouvel an avec ses amis, j'étais là . Le jour prédit pour l'arrêt il c'est rué sur la première occasion, devant moi, comme si sa promesse c'était du foin. Je suis partie, je lui ai signifié mon écœurement, en colère. Nous nous sommes retrouvés plus tard dans le temps, quelques jours après, je ne sais plus, il m'a dit que c'était une drogue très difficile a arrêter, qu'il arrêterait pour lui. Mais voilà que ce vendredi, je le vois en vendre. Et là se fut pour moi la goutte de trop. Il faut savoir qu'il est sous bracelet électronique depuis tout récemment, je trouve le comportement vraiment risqué, et à terme pas que pour lui, pour moi aussi. Et pas du tout inscrit dans une logique d'arrêt, j'ai l'impression qu'il veut juste me le faire accepter.
La rupture c'est mal passée, je pense qu'il ne s'y attendait pas vu son expression, j'ai dit qu'il n'était pas possible d'être en couple avec un drogué et encore moins une personne qui vend, j'ai reprise toutes les affaires qu'il y avait à moi chez lui. Je lui ai signifier qu'il fallait juste attendre que ma mère arrive à la maison (sur le trajet) et qu'elle vienne me chercher. Je faisais mes sacs. Il a commencer a dire alors tu prends tout et tu te casses maintenant. Je lui ai dit que cela pouvait bien se passer, je prends le temps de faire mes sacs correctement. Je comptais pas reprendre certains trucs, inutiles ou pour la poubelle. Il a commencé a me les jeter dans mon sac n'importe comment. J'ai re-balancer, j'étais pas d'accord qu'il fasse çà et j'en voulais pas. Il a relancé, j'ai rebalancé. Schéma répétés plusieurs fois. Il m'a dit fait gaffe tu commences a m'énerver, j'ai continuer, il est devenu agressif. Ma chance étant d'être plus grande, approximativement 20kg de plus et son état physique étant amoindri, mais je ne suis pas très aguerrie pour la bagarre. Cependant je n'avais aucunes envies de me laisser faire ni d'être humiliée. Il est devenu agressif, moi aussi. Il a tenter de m'étouffer, de me casser le bras, de me cogner. J'ai riposté. Mais à un moment donné j'étouffais vraiment. Finalement j'ai appelé la police pour qu'ils nous aide, avant que lui-même ne les appellent. Ils sont venus. J'ai prit mes sacs, j'étais en bas, dehors, en pleure, sous le choc a attendre ma mère. C'était pas la première fois sur trois ans de relation, ponctuée de nombreuses ruptures, que cela était arrivé. Ce n'était plus arrivé depuis longtemps, là c'était la quatrième fois que nous en venions aux mains sans tout l'aspect des violences psychologiques, venant de lui surtout, ou de moi.
Pourtant je l'aime mais je ne sais plus le supporter, j'ai besoin d'une personne sur qui compter, ici j'ai l'impression d'être un portefeuille pour assurer les autres choses qu'il n'assure pas lui-même, alors que je n'en ai pas les moyens, que je n'avance pas dans ma vie et que j'ai plus de vie alors que nous ne vivons même pas ensemble. Il m'avait proposée de vivre ensemble pour cette année, alors qu'il a depuis récemment son logement et que nous vivons chacun chez nos parents à 27 ans pour moi et 28 pour lui.
Ici la problématique est encore plus complexe, dans le sens où quand nous nous étions mit ensemble nous étions dans un état dépressif. Quelque chose se ressemblait mais le vécu et les expériences avait quelque chose de très différent. J'étais loin d'imaginée son passif.
Nous nous sommes rencontrés dans une formation sur la confiance en soi dans ma ville d'une ASBL interculturelle, de trois semaines, à destination des jeunes de 18 à 25 ans. Nous étions prédestinés a être 5, nous fument surtout 4 a fréquenter la formation tout les jours. Notre formation était donnée par un camerounais très sympathique, qui diffusait une très bonne énergie et une aide ressentie comme vraiment aidante et un coach sportif pour l'après-midi lui aussi très sympathique. Mais la formation avait été vécue comme trop courte par mon amoureux et moi-même. Je m'étais fort isolée à l'époque, mais j'ai jamais été fort aisée au contact social, satisfaite de ma vie sociale, je restais à la maison, sur mon pc, a dormir, a me disputer sérieusement avec mes parents, j'avais un peu grossi, j'étais pas très soignée, pas super bien habillée. Je ressortais d'une pseudo-relation amoureuse qui m'avait fait du tord, tout comme lui. Mon passif à moi était compliqué depuis mes 15 ans, anxiété sociale, décrochage scolaire, idées suicidaires, tentative de suicide médicamenteuse, aide de différentes formes d'organismes psychiatrique, vécu comme très décevant, marginalisant et pas réellement aidant. A 22 ans j'ai du rentrée en catastrophe chez mes parents alors que j'avais quittée le domicile à mes 18 ans, je voulais pas revenir mais je n'avais pas d'autres choix. Le climat a été pendant 1 à 2 ans très conflictuel avec mes parents, puis j'ai suivis des formations poussée par mon père conseillée par ma conseillère en formation du système "chômage" de belgique. Des formations qui m'ont faite du bien. Je résume très fort mais j'en donne les grandes lignes. J'étais très affectée par de nombreux déménagements de mes parents et un contexte de conflit entre eux très important durant toute ma vie et une difficulté a trouver a l'extérieur comme dans les amitiés un soutien. Mon père avait des crises terribles, il était persécutant en parole et menaçait de violenter. C'était très oppressant.
Cette relation m'a apportée énormément de choses sur ces trois années, même si elle fut jonchée de plein d'accroc, de ruptures a répétition, de conflits, elle fut aussi parsemée de long moment tendre et amoureux.
Ce petit-amis en question est rwandais, du côté tutsi, il a subit le génocide rwandais qui était d'une barbarie sans nom, a perdu son père. N'a pas beaucoup été au contact de sa mère qui était tout le temps en voyage en Europe, les familles sont très proches et s'entraident là -bas, il était plutôt d'une caste aisée là -bas et pas mal au point. Ça a contrasté avec sa vie d'assisté social et de logements sociaux ici, il s'y est pas bien retrouvé je pense. Sa mère était très autoritaire, la violence physique envers ses enfants parfois extrême étant jugée normale pour l'éducation de ses enfants là -bas, les conséquences n'en sont pas moins néfastes. Il est parti en sucette à l'adolescence et il avait déjà un comportement de cancre dans ses écoles là -bas à l'époque.
A 18 ans, sa mère l'a fait venir en Belgique, je l'ai apprise tout récemment, il avait contrainte "sa bonne de maison" pourtant beaucoup plus âgée a avoir un rapport sexuel avec lui sous la menace de perdre son travail. Il faut se plonger dans une autre réalité, ce n'est pas le même monde, si ici on a des lois qui nous protègent bien, là -bas c'est pas toujours le cas.
Bref ce petit mec aux allures d'enfants, j'aurai jamais imaginée tout ce que j'ai apprise de lui. Et pourtant je l'ai aimée au quadruple. Et pourtant encore je ne voulais pas me mettre en couple avec lui non plus, il m'en fit la demande un mois après notre formation, je voulais pas, j'ai vu sa tête et j'ai pas su dire non, j'étais très seule aussi. Et cette relation m'a boostée, je me suis sentie beaucoup mieux, j'ai prise confiance en moi, j'ai redémarré dans ma vie, j'ai décroché un job que j'ai toujours qui est pas du tout mon rêve mais qui me permet d'avancer pour aller plus loin, j'envisage aujourd'hui de reprendre une formation, j'ai des projets... Etc. J'ai relié et je me suis faite de nouvelles amitiés. J'ai regagné un espoir que j'avais du perdre à mes 15 ans. Même si au début, j'imaginais pas beaucoup de choses de lui et ses amis, en fait, il aurai commencer la prise de
crack avant que nous nous connaissions, il en aurait prit très peu de fois, et puis progressivement lui et ses amitiés en ont prit de plus en plus, et sont pour beaucoup tomber dedans. J'en savais rien au début et çà ne se voyait pas, puis çà a commencer a se voir, comme son alcoolisme, etc.
On c'est disputer sur les filles, j'étais la femme de sa vie, puis tout à coup, elle le devenaient toutes... Enfin soit je ne l'ai jamais prise sur le fait, mais je suis peut-être la fille de panam la plus trompée...
Il y a eu beaucoup de conflits et de retrouvailles amoureuses. De ruptures définitives, et de rassemblages. De supplications, plus de mon côté... Puis de je rompt, je suis pas d'accord. Non je suis désolée, excuse-moi, etc. Mais cette fois-ci je ne veux plus de lui si il n'aborde pas une attitude réellement différente dans sa vie qui peut me faire sentir que ya quelque chose qui peut vraiment exister entre lui et moi. Je vois son état physique comme mental sérieusement se dégrader. Et je n'en peux plus, au bout d'un moment je me sens épuisée par tout çà . Ma vie sociale est au point mort, il c'est montré de plus en plus jaloux. Comme moi-même vis à vis de lui. Enfin pour moi, très vite. Pourtant j'ai eu d'autres rêves, d'autres souhaits, je sais que les sentiments ont été partagé et qu'il n'y avait pas de mensonges sur çà mais qu'il y en avait pour beaucoup d'autres choses, j'exige de la vérité, de la transparence, de réels engagements. Je ne veux plus du faux, ou je quitte le bateau malgré que quelque part çà me déchire complètement. Je pense que je ne lui rend pas service en restant avec, car je valide son comportement et même si cela ne le fera pas changer je dois aussi penser à moi, surtout que la relation bascule sur un schéma beaucoup plus machiste, peut-être bien plus commun en Afrique mais pas du tout commode pour moi. Je sais que les difficultés de l'étranger peuvent être très importantes mais en m'écoutant, avec mon aide et en cherchant aussi l'aide là où il faut en mettant de la bonne volonté, il peut avoir du soutien. Car beaucoup de personnes le trouve sympathique. Mais dans l'ombre il a aussi une partie de lui viciée, qui parfois s'exprime sur le visage. Alors qu'à d'autres moments on est devant un enfant candide et innocent, çà a été très perturbant, tant beaucoup de choses se contrastent chez lui.
Voilà je cherche de l'écho, car je me sens seule au fond avec cette expérience et ses particularités et j'avais fort envie de partager, d'échanger, de voir ce que les autres peuvent dire.