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Dernière modification par prescripteur (02 mai 2015 à 08:41)
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Recklinghausen a écrit
Bonjour,
Cela voudrait-il dire que 69% ( quel joli nombre ) des consommateurs... Demandent le renouvellement de leur ordonnance, non pas ( plus ) pour se soigner, mais simplement pour les effets que la molécule produit sur leur cerveau ?
Si cette hypothèse est correcte ( et cette étude semble sérieuse ), cela signifie que ces molécules sont consommées de façon psychoactive par deux consommateurs sur trois.
Partant de ce principe, aux yeux des textes de loi, on peut penser que les médecins sont les dealers de ces molécules fabriquées par les labos.
Le toubib, ainsi que ses prescriptions sont prises en charge par l'assurance maladie... Donc, c'est bien la société qui prends en charge la consommation de ces drogues et la prise en charge de ces toxicomanes.
Tout à fait RDR comme procédé Ne pas laissé un patient dans le mal, pouvant causé jusqu'à son décès !
Peut-on penser qu'un jour, l'ensemble des ud soit considéré de la même façon ?
Je l'espère.
Amicalement, Reckling.
Bonjour,
Je pense plutôt à une facilité de prescription, la plupart des gens veulent que leur problème se règlent instantanément sans rechercher la source de leurs maux et ensuite il tombe dans la pharmacodépendance dont on ressort difficilement ou avec une prescription d'autre molécule..
Cela génère un sacré buisness pour l'industrie pharmaceutique...tout une société médicalisée...quel bonheur pour les actionnaires...
Cdlt
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Among antidepressant users, 69% never met criteria for major depressive disorder (MDD); and 38% never met criteria for MDD, obsessive-compulsive disorder, panic disorder, social phobia, or generalized anxiety disorder in their lifetime.
Grossièrement traduit, ça donne : Parmi les consommateurs d'AD, 69% n'ont jamais eu les critères diagnostiques d'un épisode dépressif majeur (EDM) et 38% n'ont jamais eu les critères diagnostiques d'un EDM, de TOC, de trouble panique, de phobie sociale ou de trouble d'anxiété généralisée dans leur vie
La mauvaise prescription ne concernerait donc pas 69% des patients de l'échantillon, mais plutôt 38%.
Et ceci, si on ne tient compte que des indications explorées dans l'étude et non des autres indications possibles (ex. douleurs neuropathiques) ou des prescriptions hors-AMM (ex. Laroxyl dans la migraine ou, à plus faible dose, dans l'insomnie).
A mon avis, il existe bien une surprescription des antidépresseurs, mais probablement pas à hauteur de 70%...
K.
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[ Forum ] Venlafaxine - Qu'est ce que je peux encore faire sous AD ?
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