Bonjour à tous,
Je vous expose ma situation: J'ai 22 ans, je suis une personne calme, plus ou moins timide et un peu introverti de
base. Je fume du
cannabis tout les jours depuis bien 4 ans, j'ai déjà test la
MDMA quelques fois (dont un
gros gros bad trip du a une prise trop élevé en étant a jeun et très alcoolisé en
festival (oui on est bête des fois...)).
Jusqu'a maintenant, je supportais assez bien ma conso de
cannabis (allant de 1
joint mini a 7-8 par jours suivant les événements), j'étais sociable, j'avais des notes moyennes à la fac, je me débrouillais bien dans mon alternance et je n'avais pas de soucis particuliers. Je menais ma petite vie tranquillement avec mes potes et me poser pas trop de questions. Il m'arrivais d'être souvent hyper fatigué et avoir la tête dans le cul (difficulté a se concentrer, être un peu "ailleurs"...) mais je mettais çà sur le compte du manque de sommeil.
J'ai fait le choix de partir en Erasmus cette année (Rep. Tchèques) dans le but de quitter le cocon familiale surtout et d'apprendre l'anglais. Cependant, j'ai commencé, sur place, a être hyper stressé, faire des crises d'angoisses (jamais arrivé auparavant) et a cogiter de ouf sur moi même. Ce n'était, je pense, pas un problème par rapport à la fume car j'avais trouvé assez rapidement un plan stable sur place pour acheter.
L'anxiété ne faisait que augmenter, a me mettre à pleurer presque tout le temps, j'ai fait le choix (difficile) de revenir en France.
Les mois suivant ont été connoté par bcp d'anxiété, une tristesse en moi (suite à l'échec de mon projet), une tendance à cogiter bcp et une passe légèrement dépressive.
Pour me remotiver, j'ai planifier un "road trip" en europe de l'est d'une durée de 1 mois avec un très bon pote. J'étais hyper motivé pour le faire surtout dans le but de partir et de faire de nouvelles expériences.
Avant de partir (1 mois avant environ), j'allais bcp mieux, j'avais hâte de partir malgré un peu d'appréhension.
Mais une semaine avant le départ, je me suis fait "larguer" par ma copine et je me suis senti de plus en plus stressé de repartir (pourtant dans un cadre différent et avec l'un de mes meilleurs potes). Je me suis remis a faire des crises d'angoisses, à pleurer toutes la journée et redevenir dépressif mais bcp plus fort que ce que j'avais connu en rentrant d'Erasmus (plus envie de rien, pleurs, envie de suicide, plus d’appétit, cogitationx1000... enfin rien de rigolo !).
Je n'ai donc pas pu partir, c'était inconcevable pour moi de partir alors que je rentrais complétement dans la dépression.
Un médecin m'a prescrit des anti-dépresseurs que j'ai pris durant une grosse semaine mais j'ai arrêté le traitement car cela me rendais extrêmement fatigué et ça me faisait flipper de continuer a en prendre. J'en ai profité pour diminuer le nombre de
joints que je fumais en faisant même des poses de 1 ou 2 jours sans fumés (ce que je n'avais pas fait depuis 4 ans).
Je vois actuellement un psychanalyste pour trouver les causes et parler de ce que je ressent mais je cogite toujours autant, j'ai toujours ce fond dépressif même si il est bcp moins fort qu'avant de partir en Erasmus.
Le problème c'est que j'ai l'impression d'avoir "la tête dans le cul", d'être grave fatigué H24 (nuit de 10h ou 6h ne change rien), et je cogite encore beaucoup. J'ai remarqué que le fait de cogité était 100 fois plus élevé quand je fume des pétard et que j'arrive limite mieux à m'endormir sans fumer (en prenant de léger anxiolytique) mais les matins je me sent hyper triste et démotivé de ma situation.
Je passe des concours pour des écoles de commerce pour l'année prochaine dans une autre ville (j'habite depuis tjr chez mes parents et dans la même ville) car j'ai vraiment envie de prendre mon indépendance et le climat à la maison n'est pas joyeux (mes parents sont en passe de se séparent, mon père prend des antidépresseurs depuis 2 ans etc...).
Au sujet de mon état de fond dépressive, de mes remises en questions perpétuelles et de mon anxiété, le psy me dit que c'est le fait que je n'ai jamais fait réellement de crise d'ado et que mon passage de l'enfance à la vie d'adulte est entrain de se faire mais que du coup il est hyper violent au lieu de s'etre fait progressivement.
Cependant, j'en ai marre d'être dans cette état, qui a tendance a s'amplifier quand je fume (quand je redescend et que je suis tout seul), a être tout le temps fatigué, avoir l'impression d'être déconnecté et d’être inhibé a fond. Quand je me regarde dans la glace, ca me fait un effet bizarre et super désagréable. J'ai peur de rester comme ça toute ma vie et de passer a coté de pleins de chose...
Hier je me baladais dans cette nouvelle ville où je passe mes concours sans avoir fumé depuis 24h et je me sentais super mal (brouillard dans la tete, impossible de se concentrer, cogitation et mal à l'aise dans la foule comme si je devenais agoraphobe). Le soir, j'en ai fumé un dans ma chambre d'hotel, je ne suis pas arrivé a m'endormir car je cogitais a fond et que j'étais hyper stressé...
Pensez-vous que ma forte conso durant les 4 dernières années a entrainé cette état et qu'il l'amplifie en ce moment car je ne suis pas bien ?Je me pose donc la question d’arrêté définitivement de fumer des
joints ou du moins d’arrêter au mois un mois pour voir si ces symptômes persiste mais j'ai vu sur internet que le
sevrage pouvez entrainez anxiété, dépression etc alors déja que je ressent ces symptomes j'ai peur de les ressentir encore plus.
Est-ce que vous avez une idée de ce qu'il m'arrive ? Si ca a lien avec ma conso excessive durant ces 4 derniers année ? Et comment essayer de me sevrer le plus doucement possible en essayant d'éviter que ces symptômes s'amplifient encore sachant que j'ai déja bcp diminué...Merci pour les courageux qui m'ont lu jusqu'a la fin et ceux qui me repondront... je suis assez inquiet pour ma situation et son évolution...
Bonne soirée à tous !