Sevrage impossible, vous disiez ?

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ImpossibleVousDisiez? homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut à tous, je ne sais pas si vous aimez les romans, ou les films, mais ma vie pourrait être un scénario.

Je vais vous faire un topo sur ma vie, mon addiction profonde à l'héroine, surtout mon sevrage. Je pense que connaitre l'histoire de la personne aide beaucoup mieux à comprendre les choses.

Pour commencer, j'ai eu une enfance assez heureuse, surprotegé par ma mère. J'étais très turbulent, j'ai toujours détesté l'école et jamais compris la finalité de ce qu'on voulait m'apprendre, ce qui faisait de moi un très mauvais élève. Par chance je m'en suis toujours sorti avec la moyenne tout juste sans ouvrir un seul de mes cahier en 10 ans ... A l'adolescence, j'opte pour faire un bep paysagiste en apprentissage, par un calcul très simple : 2 fois moins de cours ? c'est fait pour moi !
J'ai 16 ans, je passe d'un enfant reveur à un adulte du jour au lendemain, enfin pour les autres surtout. Je commence à boire les week end, a fumer tabac et cannabis aussi, et je commence à peine a remettre le monde que l'ont m'avais vendu en doute et auquel j'avais toujours cru.

A 17 ans, je teste la coke et l'héroine, dès la première prise j'ai accroché, pas dans le sens ou j'ai été accro, mais c'était comme un coup de foudre.

A 18 ans je teste la salvia, les champi. Je fume du cannabis quotidiennement. J'arrete une première fois l'héroine en étant malade une semaine, sans même savoir que j'étais en manque, on m'avait vendu ça en tant que rabla, je ne savait pas que c'était de l'héroine ...

A 19 ans je retombe dans l'héroine, jusqu'a ce que je retombe malade, que je me déplace chez un ami héroinomane, que je sniff puis que je guérisse en 2 minutes, j'ai compris ce jour que c'était le manque. Je rencontre la femme qui deviendra ma muse et qui soufflera sur les braises de mon côté dissident pour en faire bruler un feu.

A 20 ans, je me fait arreter en suisse avec mon coloc héroinomane avec 7,5g, je passe 2 jour au poste en manque avant d'être relaché car mon coloc qui avait 42 ans a tout pris sur lui et m'a fait passé pour son chauffeur. Je ne sais toujours pas comment ils ont pu y croire, j'étais tellement mal que même boire de l'eau me soulageait quelques minutes, mais j'ai tout fait pour ne pas le montrer aux flics qui avaient des doutes évidents.
En rentrant, on prend de la métha, je décide qu'il vaut mieu pour moi que j'arrete, pour mon couple (elle était au courant mais détestait ça, je faisais le max pour être clean en étant avec elle). Je réussi à tenir 6 mois en gardant les mêmes proches héroinomanes sans envie. Je test les exta, le lsd, la kéta, le peyotte, ect, puis après ingestion de lsd, un allé retour au macdo c'est transformé en voyage à breda en hollande à deux personne, dont un ex fumeur qui m'avait dit que s'il fumerait c'était en hollande. Je ramène 37 grammes acheté sur place, puis me fait arreter au retour en france, le test urinaire positif au thc, methamphetamine, opiacé et cocaine, mais le test sanguin ne révelera que du thc. Je suis confronté à l'arret du cannabis que je n'avais jamais envisagé. Avec la logique d'un jeune adulte post adolescant, je me dit qu'il vaut mieu prendre une drogue qui dure trois jours dans les urines que 3 semaines, et je retombe dans l'héroine.

A 21 ans, ultimatum de la muse, j'arrete une troisième fois l'héroine et la métha, mais le couple ne m'apportais pas autant de "plaisir" que l'héroine, qui elle remplissait bien ... le trou qu'elle me faisait creuser plus profond encore ...
Je retombe dans l'héroine, je perd ma moitié, je perd ma cannalisatrice, le jour de la rupture, 30 minutes après j'entamais ma relation avec la seringue que je m'étais défendu de toucher ne serait-ce que par les risques que j'aurais fait encourir à "la muse" en cas de rapport.
Un mois après, je fait mon premier braquage, le lendemain le deuxième. 3 semaines après, pour une pseudo histoire de permis, je suis convoqué chez les flics. Je sent le mauvais coup, range ma dope, mon arme, cagoule et habits dans la chambre de mes parents avant de partir, sur place après avoir reglé les derniers papier pour le permis, on me sort un mandat de perquisition. Ils ne trouveront que des seringues et matériel usagé, sans preuves à charge.
Je décide de changer d'air, et part habiter sur mulhouse chez la tête de mon dealer avec qui je m'entend très bien. Je me retrouve vite convié à faire l'ouvreuse sur des allés retour en espagne. Periode faste, ou j'étais payé en liquide et matos.

A 22 ans, la tête de la tête de mon dealer se fait tuer, le plan est mort pour quelques mois, je me retrouve de consommer 3g de bonne came a passer à me payer 1g de merde rapidement. Je recommence les braquages. J'héberge ensuite un amis qui était allait être sdf, l'association durera 2 mois. Après quelques cambriolage, nous sommes allé braqué son premier commerce. On se fera filer par un riverain sur 20 km (tenace). Après perquisition, on me rajoute les 20 plants de cannabis dans mon appart, mais les restes de butins des cambriolage passera à la trappe grace à d'habiles mensonges(surtout la fameuse télé écran plat datant de deux ans, le flic soupsonneux m'a demandé si je l'avais depuis longtemps, j'ai répondu oui, il me dit qu'elle n'a que deux ans, je lui explique que 2 ans chez un jeune de 22 ans c'est quasiment, 10% de ma vie et que c'est énorme, il gobe le tout interloqué).
J'arrive à la barre en me demandant quel chiffre, j'entend 3 ans, j'ai le temps de réfléchir et de comprendre que c'était quand même bien long. Suivi du "dont 2 ans avec surcis mise à l'épreuve". Je ferais donc un ans de prison. Après avoir reçu des nouvelles de mes parents qui m'avaient renié, je trouve le courage d'arreter mon traitement de 20 à 10 en 3 semaines, puis de 10 à 0 d'un coup.
Qu'on se le dise, je le déconseille à tout le monde, ça a été très dur.
Au bout de 6 mois, mes deux premiers braquages me reviennent dans les dents. En mai je suis jugé, prend 8 mois ferme et 10 de surcis, mais les papiers mettant du temps a venir, en juin on me fait sortir. Je fais un test de Q.I. en prison d'un résultat de 127. Je commence à comprendre pourquoi je ne comprend pas les mêmes choses que tout le monde, mais sans en avoir la certitude.

J'ai a peine 23 ans, je retombe dans la came la semaine après ma sortie, je vais prendre mes derniers exta, lsd au bout d'un mois dehors, je n'y retoucherais plus. Je trouve un client fortuné qui me paye ma conso en vendant de la came à la grosse tête qui m'a toujours respecté pour ma franchise, mon honneteté et la confiance qu'il avait en moi car j'étais droit dans mes bottes.
Au bout d'un ans mon client décide (motivé par moi) d'arreter la came, de partir a los angeles passer un diplome. Une mauvaise coupe dans la came aura raison de la plupart de mes veines, et les sclérosera.

J'ai donc 24 ans, je m'enfonce petit à petit dans ma dépression, très nostalgique de l'énergie que me transmettait mon ex, je fait le tri des indésirables dans mes amis, puis face à mon héroinomanie et ma seconde peine a effectuer en bracelet ou en prison, je décide que les conditions sont plus favorables en prison pour arreter, me refaire une "santé" et ressortir en réalisant mon rêve : devenir maraiché bio.
J'arrête l'héroine en passant de 20 mg à 5 en 1 mois et demi, puis de 5 à 0 (je ne le conseille pas non plus, beaucoup moins dur que de 10 à 0, mais dur quand même, aidé grace au cannabis que j'avais rentré et qui me tiendra 5 mois). Mais je savais à ce moment que pour me déchargé du poid de l'incarcération (qui reste dur quand même, même si je m'en sortait très bien) j'allais me mettre un taquet en sortant. C'était prévu.

Je sort à 25 ans, retombe dans la came, me renseigne pour passer un diplome pour devenir maraicher. Je me casse le poignet en rentrant de mon premier jour de stage, en courant dans l'escalier avec ma carte de crédit dans les mains pour aller m'acheter une dose, sans traitement j'arrète pour la 5ème fois l'héroine sur le lit d'hopital le poignet cassé (un très mauvais moment à passer)

A 26 ans, je retombe dans la came, j'arrete définitivement l'alcool, je n'ai pas pris d'autre drogue dur que l'héroine depuis 3 ans, j'entame une micro formation qui me fait découvrir la permaculture, je suis pris de passion. La même année, je fait mon stage chez un jeune patron qui me laisse la deuxième semaine seul a m'occuper de son exploitation, tout ce passe très bien, s'occuper des récoltes, des poules, chèvres, cheval de traie, ect <3
Fin d'année, on me refuse l'accession au BPREA (diplome niveau bac+2 pour gerer une exploitation agricole) par manque de diplome, on me demande de faire un cap avant et d'engranger des heures travaillé dans le métier.

Avant de début de mes 27 ans, je me fait arreter en allant chez mon dealer en voiture à une rue de chez moi, suspension de permis, tribunal, surcis mise à l'épreuve. J'arrive à me faire embaucher chez le seul maraicher bio des environs sur 15 km à 3km de chez moi.
J'y travaille 2 saison avant de vouloir faire mon cap, que l'ont me refuse en me demandant 2 saison travaillé PLEINE et pas à mi-temps. Je retombe en énorme dépression, voyant mon rêve s'évanouir face au système, je reprend beaucoup d'héroine pendant 2 mois et demi, pendant que mon patron n'avait pas besoin de moi, puis j'arrete la métha trop vite, sans palier (en vue de récuperer le permis, et de monter une petite entreprise) mais je rechute après 3 jour d'insomnie. En novembre, je recommence à travailler, je prend de l'héroine en 1g et 2g par jour jusqu'au 13 décembre. Début décembre je vais voir mon médecin en lui demandant de l'aide pour arreter. Il n'avait pas confiance en moi et ne voulait pas que je revende le traitement.

Le 14 décembre j'entame un sevrage "forcé" à 40 mg de métha par jour que je baisse chaque jour pour arriver à noël à 20 mg ou je fait une pause de 2 jours pour les fêtes avant de réentamer la descente pour arriver à nouvel an à 10mg, le 6 janvier je suis à 5 mg, et le 11 janvier à 1,65mg. Je m'apprete à atteindre mon palier fixé à 1,5mg auquel je resterai quelques jours histoire de me stabiliser, car je suis bien sûr (légèrement) en sous dosage, avant de baisser à coup de 0,15 mg jusqu'a 1mg, puis de 0,1mg jusqu'a 0,5 ou je me referais un pallier de stabilisation à 0,5mg avant de décider si je continue ou si j'arrête. Comme j'ai une suspension de permis en ce moment mais j'ai déjà prévu de contacter un csapa pour bénéficier d'un psychologue spécialisé dans l'addiction (à 25 km)

Voila ou j'en suis aujourd'hui. Il y a un mois, j'ai tapé du poing sur la table (au sens figuré) et j'ai réalisé que ce soit pour la métha, pour le diplome ou pour ma vie, je devais arreter d'attendre de l'aide des autres avant de me lancer. Il faut que je prenne les choses en mains et au mieux. Donc le traitement je vais l'arreter, je vais arreter de fumer pour récuperer mon permis, puis je vais lancer des cultures que je pourrais vendre à mon patron (c'est déjà arrangé ^^), pour passer un CAP maraicher en candidat libre (trop tard pour les inscriptions 2018, ce sera 2019) et mettre l'argent que je gagnerais de côté pour pouvoir me payer (4500 euro) la formation BPREA du niveau bac/bac+2. A côté de ça j'ai un poulailler à finir, de viens de faire un guide qui se fixe sur tronçoneuse pour pouvoir couper des planches dans des troncs d'arbre et j'ai dépensé mon argent dans du matériel (débroussailleuse, ect)

Je suis obligé d'arreter l'héroine, ça fait déjà longtemps que ça me tanne, mais c'est une question de logique. La plupart des éléments néfastes dans ma vie sont arrivé à son contact, mais pardessus tout, il est IMPOSSIBLE pour moi de tenir le budget d'une entreprise en etant empetré dans ce merdier.

Je ne suis pas ici pour poser des questions mais pour partager mon experience, pour que le temps que j'ai passé a éssayer d'arreter puisse servir aux autres.

Je m'explique, avant même d'avoir l'idée d'arreté, il faut mettre certaines conditions en place, comme faire une croix sur ses connaissances héroinomanes, avoir un but dans la vie, réussir a trouver des plaisirs de la vie qui comblent le trou que vous éssayez de combler par la poudre. Tout ce temps la, il faut le passer sous méthadone pour pouvoir structurer sa vie. C'est IMPOSSIBLE d'arreter dans la durée dans d'autre condition.

Il va de soit que baisser aussi rapidement que moi n'est pas une bonne solution, je le fait car je connais mes limites, je connais les différents stades du manque et je suis capable de faire abstraction des prémices du léger sous dosage que d'autre ne pourrait pas je suppose.

Chacun à son parcours, moi je me suis doté d'une force de caractère inébranlable, car je me suis trouvé un projet de vie, que j'en ai eu assez des histoires completement folles d'héroinomane pret a voler un pot commun pour un amis toxico décédé, voir une amie d'enfance se prostituer chez un dealer qui a l'age de son père et le physique de son grand père,ect ...

J'ai un oncle ex héroinomane, malade d'une hépatite B qui m'a toujours dit : j'ai arreté le jour ou j'ai décidé de ne plus en prendre. J'ai mis du temps à y croire, car au fond de moi à chaque tentative d'arret je me disais : juste un tout dernier après sevrage pour "l'apprécier" ... Il avait juste totalement raison, à un moment on a le déclic qui fait qu'on décide de ne plus en prendre.

En 2014 avant ma deuxième entrée en prison je m'étais dit (et j'avais des pensées sucidaire depuis ma rupture) que je me donnais une dernière chance en allant en prison pour recommencer d'un meilleur pied. Avec toute les mauvaises nouvelles, les diplomes que l'ont me refuse, si j'avais du abandonné, ça aurait été depuis longtemps. J'ai perdu un ami par infection en shootant en 2016, j'ai perdu mon grand père en 2017, cette année je compte faire honneur à son âme, en retournant moi au métier qu'il faisait, lui par nécéssité, moi par conviction, plaisir et passion.


Croyez en vous !

Voilà, je pense que c'est tout pour aujourd'hui. Je vous tiens au courant des avancées, ne vous demandez surtout pas si je vais y arriver, j'y arriverais. Bonne journée smile
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Merci d'avoir partagé ton expérience passionnante. YOSHI

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Brainer homme
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Juste waouh..Un récit qui me passionne au plus au point, vraiment je suis admiratif de ton parcours bien que certains passages ont failli me mettre en larmes..Je ne suis qu'un petit consommateur de teuteu donc je suppose que je ne saisi qu'a peine un quart de ce que tu évoques notamment sur le manque mais du peu que j'en sais je ne peux être qu'admiratif de ta ténacité et surtout je te souhaite le meilleur de la vie, une reussite fulgurante dans tes projets et un bonheur sans fin

Félicitation pour ta ténacité hors normes et je pense que tu devrais etre source d'inspiration pour beaucoup de gens.

Take care et donne des news de temps en temps je serais ravi de suivre ton histoire comme un roman ^^

A+ ^^

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Bootspoppers non binaire
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Lu avec passion.
Tu vas y arriver.
Je te suis.
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FunkyHunk homme
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Pas mieux,

De la motivation à foison.

On en mangerait,

:)

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Lauresse femme
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Magnifique.
Bon courage à toi, mais je pense que tu as passer le plus dur !
J’espere lire de (bonnes) nouvelles rapidement !

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ImpossibleVousDisiez? homme
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Salut à tous, merci pour les réponses !

J'ai passé deux jours plus agités depuis hier, j'ai baissé trop vite. Je vous explique pourquoi : Je dois arreter de fumer du cannabis pour récuperer mon permis, ça fait depuis novembre que j'aurais pu le récuperer, et ne pas avoir le permis m'handicap beaucoup dans mes déplacements pour travailler (a but personnel)
Un exemple concret, un arbre est tombé suite au vent sur le champs de mon patron, je me suis proposé de lui enlever en gardant le bois en échange. J'ai rapidement pu débiter l'arbre pour qu'il ne reste que les troncs, mais c'était le 29 décembre ... Depuis j'ai du commander des pièces pour pouvoir débiter les troncs en planches, je les ai reçu ce mercredi, mais je n'ai pas de moyen de locomotion pour évacuer le bois que je ne peux précouper avant, sinon il craquera à cause du soleil qui fait évaporer trop vite l'humidité. Pour simplifier, une opération qui m'aurait demandé 2 jours de taf et une semaine d'attente pour les pièces, me demande quasi 3 semaines par manque de locomotion !
C'est indispensable pour que ma vie et le travail que je produit ne soit pas bridé, et pour mieux remplir mes semaines, car quand j'arrete de fumer, il FAUT que je sois actif. Encore plus en sachant que je vais pas trop tarder à arreter la métha aussi ...

Je suis donc passé à 1,5 mg depuis hier, aujourd'hui à été plus simple qu'hier.
Je vais vous expliquer pourquoi je crains l'arret du cannabis avant celui de la métha : Quand je suis légèrement en état de manque, fumer à petite dose (mais tout les deux heures) me fait "oublier" l'état ou je suis. J'ai connu beaucoup de monde à qui c'est arrivé et moi compris, qui se plaignaient de manque en attendant un dealer, et qui une fois dans la rue, ou voyant la voiture arriver, bref, le moindre signe connu par la personne comme étant juste avant une prise de produit, ou en ayant le pacs en main, disparait quasi completement, ou au moins diminue de plus de moitier. C'est un peu le même principe avec moi, quand je suis légèrement sous dosé, une petite dose de cannabis arrive à leurrer mon cerveaux, puis en me concentrant sur autre chose que le manque ou ses signes, j'arrive à ne plus avoir de petites sueurs, ect.
Un autre exemple qui peut completer le propos : il m'est souvent arrivé pendant des baisses trop brutales (pas excessivement non plus), de me sentir quasi normal dans mon lit en regardant la télé, puis au moment de me coucher, je me tourne puis au bout de quelques minutes je commence à avoir mal au coeur, pas dans le sens nausé, mais belle et bien une sensation horrible dans le coeur qui est un des signes qui se manifeste dans les états de manque en général. J'imagine que les héroinomanes comprendront cette sensation difficile a décrire, mais qui fait que tu es pas bien quoi.
Tu rallume la télé, deux minutes après tout va mieu, tu attend quelques heures pour ressentir la fatigue, et ça recommence infiniment.
Je me souviens avoir eu ses signes en arretant en 2010 de la came à rien, pendant 3 semaines, qui m'a empeché de dormir ...
Et bien une petite dose de cannabis, qui je suppose par son côté excitent des neurones, arrive à me leurrer, et je m'endors sans mal ...
Tout un tas de petites choses qui permettent de soulager les légers manques existent pour moi. Souvent, quand je suis pas super, que j'ai des frissons, froid et un peu chaud dans le lit, il me suffit d'un bain, ou encore de travailler ou faire une activité me fait totalement zapper l'état dans lequel en ne faisant rien, je pensais au manque.
On dit souvent que le manque est à tant de pourcent physique et tant dans la tête. Je pense que c'est faux, il y a plusieurs types de manque, il y a au moins les gros manques (qui eux sont physique à mort) et les petits manques, qui s'accentue énormément juste par la pensé ou l'appréhenssion, ou peut être les souvenirs marquants des manques passés, je n'en sait rien, mais qui pour ma part sont facile à détourner.
J'en reviens à ce que je disais avant, les signes qui font que l'ont sait que l'ont va consommer et qui peuvent couper un léger manque, je l'ai vécu. Mais j'ai vécu aussi la situation inverse, ou j'étais plus que mal, pacs en main ou pas, ou je tremblais tellement que je me demandais comment j'allais shooter, alors que je ne suis même pas arrivé à ce niveau, j'ai renversé ma cup avant que le produit soit bien dilluer, d'énormes spasmes qui ont fait que j'ai du ingerer le produit, attendre qu'il agisse et seulement après pouvoir me shooter en ayant racheté une dose ...

Bref, tout ça pour en venir au fait, il me reste moin d'un joint depuis 2 jours, je l'ai étiré au max pour le faire durer, et il m'en reste un peu pour ce soir et demain soir.
Sans cannabis je risque de ne pas faire le fanfaron, et la vitesse de baisse de la méthadone va réduire drastiquement, j'ai juste assez pour bien dormir le temps que les derniers récepteur se ferment et que mon cerveau accepte la dose d'1,5mg comme largement acceptable.
Pour ceux qui se demandent, quand on prend des opiacées, des récepteurs se créés. Les opiacées ne se dispatches pas de manière égale, chaque récepteur reçoit une dose, quand on en prend beaucoup, les récepteur sont pleins, et une grande partie du produit ingeré n'ira pas se coller dessus, mais se fera filtrer par le corps. Quand on en prend pas assez, une partie des récepteurs sont pleins, d'autres sont vides. Ceux qui sont vides, avant d'être supprimés, envoient tout un tas d'impulsion que le cerveau ne comprend pas, et qu'il interpretera comme une sorte de maladie, qui est le manque. Les procédés sont bien plus complexe que ça, mais expliqué en gros, c'est à peu près ça.

Voilà voilà pour aujourd'hui, j'ai hate d'être dans 2/3 jours, que je soit stabilisé. Même si j'explique que je gère les choses ect, je viens quand même de passer un mois à me battre, même si c'était un combat à ma portée, le fait de se stabiliser te fait vivre quasi normalement. Je dis quasi, car à chaque fois que j'ai arreté les opiacées, j'ai un énorme coup de boost, un bien être interieur de ouf, je me sent vivant. Je sais pas si j'arrive à me faire comprendre, mais je ne me sent jamais aussi vivant sous opiacées même à 2mg/jour ...

Je pense passer régulièrement le temps d'arreter pour laisser un témoignage qui pourrait servir un jour, mais une fois arreté je pense ne passer qu'une ou deux fois par mois pour donner des nouvelles.

Je vous remercie pour les petits commentaires qui font plaisir, et qui permettent je dirais, pas de flatter mon égo, car je sais que j'arrête pour moi et pour ma vie en premier lieu, et j'ai bien sur en tête aussi l'amélioration au niveau familial (j'ai du retourné chez mes parents), même si je m'entend très bien avec eux et qu'ils sont au courant d'énormément de chose, je suis conscient qu'après plus de 10 ans de calvaires pour eux aussi, clore ce chapitre leur fera le plus grand bien.
Donc merci pour vos messages, j'ai pas écrit ça pour avoir des réponses à la base, mais elles font vraiment plaisir wink

Je pense qu'au bout de quelques années, si la vie et le temps me le permet, j'aimerais pouvoir aider dans un csapa ...

A toute !

Edit: Si vous avez une question, de quelque nature qu'elle soit, j'y répondrais sans tabou.

Dernière modification par ImpossibleVousDisiez? (12 janvier 2018 à  20:33)

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Bootspoppers non binaire
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Pour ceux qui se demandent, quand on prend des opiacées, des récepteurs se créés. Les opiacées ne se dispatches pas de manière égale, chaque récepteur reçoit une dose, quand on en prend beaucoup, les récepteur sont pleins, et une grande partie du produit ingeré n'ira pas se coller dessus, mais se fera filtrer par le corps. Quand on en prend pas assez, une partie des récepteurs sont pleins, d'autres sont vides. Ceux qui sont vides, avant d'être supprimés, envoient tout un tas d'impulsion que le cerveau ne comprend pas, et qu'il interprètera comme une sorte de maladie, qui est le manque. Les procédés sont bien plus complexe que ça, mais expliqué en gros, c'est à peu près ça.

bon ca m'a paru très clair, c'est la première fois que je vois cette explication. Merci.
Des questions ? j'en aurais surement un jour, alors j’espère que tu vas nous donner régulièrement des nouvelles. En attendant, moi je te suis avidement.

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ImpossibleVousDisiez? homme
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Merci !
Ce sont des discours de certains médecins que j'ai connu, du moins, ce qu'il m'en reste ^^'

Sinon, je suis a peine descendu avec la métha, de 1,5mg à 1,46 par simple question de pratique, 1,5 c'est 1,13 millilitres et moins facile à doser que les 1,46 et ses 1,10.

Je peux déjà me considéré comme en début de stabilisation à ce niveau, ces 3 derniers jours ont été décrescendo jusqu'a me sentir quasi normal, avec quelques douleurs intestinales dont je ne sais pas si c'est une simple petite maladie ou si c'est par manque d'opiacés (l'effet inverse des opiacés qui ont tendance a constiper.) Je me suis même endormi quelques heures avant de prendre mon traitement hier, que j'ai pris 2 heure en retard, chose impossible la semaine dernière encore ...

J'avoue que ça fait du bien de se resentir normal après plusieurs semaines de légers manques. Ma motivation n'étais pas touchée, mais ça me permet de "reprendre" des forces, de se remettre d'aplomb avant le "combat final".

Je note quand même : il faut que je change de numéro, j'ai reçu 2 appels et un message du dealer de la rue à côté samedi soir. La seule bonne nouvelle dans l'histoire, c'est qu'il est flémard et parano comme personne, il paye des gens en came pour faire ses courses, poster des lettres, l'enmener à des endroits en voiture juste le temps de l'allé retour, ... Et donc en changeant de numéro, j'ai n'ai quasiment aucun risque de le croiser, vu qu'il est ultra casanier.
L'autre truc cool, c'est que je n'ai pas été tenté du tout, j'ai pensé au lieu et aux personnes surplace moins de 2 minutes, mais pas au produit.
Le truc vraiment moins cool c'est que cet enculé sait que je veux arreter, et ne l'a pas respecté.

bref, il me reste une micro dose de thc pour ce soir, et aujourd'hui a été légerement dur pour les nerfs : En tant général sous cannabis j'ai un total contrôle de moi et mes émotions, cet après midi j'ai voulu souder des pièces pour faire une structure, mais j'ai galeré. Ca n'as pas loupé, je me suis énervé, j'ai jeté les pièces par terre et j'ai arreté.
Comme un adolescent travaillé par les hormones ... J'ai énormément de mal avec ça.

Qu'on se comprenne, je sais que j'ai un problème avec le cannabis de part le fait que je m'en suis toujours servit comme médicament cannalisateur pour mes nerfs, et comme calmant à la vie en générale. Et aujourd'hui si j'arrete c'est simplement pour récuperer le permis. J'aimerais vivre sans, et me dire juste le soir en week end, mais devant la pression de la société actuelle, c'est juste impossible, comme le fait de garder son permis en fumant et en ayant mon casier judiciaire.

Peut être que ce ne sont que des états d'ames, je ne sais pas ...

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Miiaoupottee femme
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Merci d'avoir partager ta vie avec nous ,
J'avoue on dirait des montagnes russes ! Avec des hauts et des bas !
J'espère de tout cœur que tu arriveras à réaliser ton rêve et que tu t'en sortes de ce merdier !
Sincèrement !!
Je n'aurais pas pu raconter autant sur la vie comme tu la fais.
J'ai trop de choses qui me font trop de mal en y repensant donc je garde pour moi....
Mais merci d'avoir raconter la tienne...

Je suis de tout cœur avec toi, je croise les doigts pour toi !
Bonne nuit, bisous !!

J'aime les chats, car il n'existe pas de chats policiers

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ImpossibleVousDisiez? homme
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Merci beaucoup !

En faite, je pense que connaitre le parcours global d'une personne aide énormément à comprendre la situation. J'ai eu de longues année où je mentais, des fois même par habitude, mais surtout, je me mentais à moi-même, et j'ai lonnnnngtemps rejeté la faute sur autrui. Après ma première sortie de prison, j'étais perdu entre vouloir faire des choses bien, et le contraire, baiser le monde à 100%. Plus le temps passait, plus j'ai voulu faire des choses bien, mais malheureusement, la situation sociétale me faisait vite et profondément penser au suicide, devant tant de règles injustes, d'inégalité, de manne financière, d'anti écologie, la démocratie inexistante, le racisme latent, j'en passe et des meilleurs ... Avec les années et une énorme remise en question, l'arret des mensonges, j'ai réussi à comprendre les tenants et aboutissants de ma situation et des réactions qu'elles ont engendrées. Pour info, j'ai toujours été une crème enfant, j'ai rarement pensé à mal, donc autant te dire que beaucoup sont tombés sur le cul en entendant les braquages. J'ai ensuite réussi à comprendre les tenants et aboutissants des injustices que je voulais combattre SI je gardais la vie. Ensuite, j'ai compris que chaque petits "systèmes injustes" s'imbriquaient, travaillaient de paire avec d'autre et créaient la machine que tout le monde le système, ou babylone, ect. J'étais déjà au courant, mais je le répetais, sans avoir compris comment la machine marchait du début, à la quasi fin. En comprennant ça, j'ai trouvé comment le faire dérailler. Puis je me suis mis en tête de le faire, car si on devais attendre le voisin on serait ... dans la situation actuelle quoi. Depuis, je fais tout pour que moi et ma famille vivions sans les charges de la société, raccord aux eau usé en créant des bassins d'épuration, panneau photovoltaîques, création d'un puit, potager, poulailler, ect, le tout petit à petit en prenant soin d'apprendre et de faire moi-même dans le but de propager un virus aux gens qui en ont marre d'être étriqué par la société.

Tout ça pour en venir au fait que je crois que depuis que j'ai arreté de mentir, j'ai réussi un vrai travail sur moi, car en parlant de tout sans tabou, on en vient souvent aux sujets profondément douloureux dont tu parle et que tu garde pour toi. En en parlant, j'ai réussi à faire baisser la température de la douleur représenté par une braise, petit à petit, jusqu'a en comprendre les causes et conséquences, et en faire devenir un simple charbon.
Bien sûr, ça a été dur au début. Surtout pour mon entourage et famille proche, à qui je parlais de suicide, arret, rechute, conso et qui ne comprennait pas pourquoi je refusais le monde, et que je ne voulais pas juste "profiter" de cet instant sur terre. Pour moi, le temps ou j'ai profité de leur monde, j'étais héroinomane, point. Ils ne l'ont toujours pas admis, et je ne leurs prouverais pas sans arreter non plus ...
Je pense qu'enfouir une douleur, ne permet que de pouvoir l'affronter plus tard, et tout le temps entre les deux est un peu ... perdu.



Sinon, niveau conso, je pense que j'ai completement zappé de dire, mais je compte ne rien prendre (cigarette, ect), à part a l'arret une cure de charbon actif et de sport pour détoxifier et passer mes tests, et peut être une cure anti-dépressionnaire à base de millepertuis, qui à un effets sur les recepteurs opiacés mais qui à un effet inverse que les opiacés, dans le sens ou il pousse un peu le cerveau à créer endorphine, ect, alors que les opiacés eux viennent directement se poser sur ces récepteurs et donc, le corps n'en créé plus.

Je vais avouer, j'ai vraiment eu du mal avec l'arret du cannabis, qui à clairement révelé que j'étais en sous- dosage, ou au moins, que j'étais vraiment pas stabilisé, la méthadone ne faisant réellement effet que 16h, les 8 autres étant "chiantes", avec de grosses insomnies.
J'ai décidé d'y ajouter  deux prises de 0,78 mg de codéine à 4 heure d'intervale les premiers jours pour combler ces 8 heures, puis deux fois 0,39 mg les autres jours.
Pour vous dire, ces derniers jours ont été tellement éprouvants, et improductifs que j'ai même songé à finir ma cure en hopital (pour le peu qu'il me reste ...) devant mon impuissance face au manque de confort dans l'arret d'opiacés du au manque de cannabis.

Mais non, je suis toujours la. J'hésite entre baisser la métha en m'aidant de la codéine à un dosage encore plus bas (à 0,20mg, en sachant que 0,39mg corespondent à entre O,O39mg et 0,080mg de morphine dans le corps soit de 39 à 80 microgrammes ) et finir sur de la codéine, ou bien arreter la codéine et continuer juste avec la métha. Je sais aussi que la métha peux laisser des SPAW de plusieurs mois et en ai déjà fait, et j'ai déjà fait deux arrets en prison, et une tentative dehors avec de la codéine. La première fois, de 10mg de métha à 0 sur un coup de tête le vendredi, pas de médecin avant le lundi (j'ai douillé ma race) qui m'a donné un tramadol 30mg par soir pendant 2 ou 3 jours, j'en ai pris un le premier soir, 3/4 le second, un demi le troisième et quatrième, un quart le dernier. La seconde fois, j'ai arreté de 5 mg de métha à 0 d'un coup, j'ai un peu douillé pendant une semaine, puis je me suis fait arraché les dents de sagesses avec presciption de co-doliprane 30 il me semble à prendre par paire, que je ne voulais pas prendre par peur de me réacrocher au prod, mais devant les paroles du personel addictologue, je les ai pris, je n'ai eu aucun mal à arreter du jour au lendemain, je me suis même permis de donner mon surplus au codétenu.
La troisième fois pareil, en 2016 juste avant une petite formation, j'ai arreté la métha et ai eu de sacrés SPAW, j'ai donc pris un peu de codéine le matin et juste avant de dormir (a plus haute dose que je ne prend maintenant). J'ai fait la formation sans problème, mais j'ai repris de l'héroine dès que la paye me l'avais permis ... Un arret tellement court que je ne l'ai même pas mentionné dans mon premier message ^^'.
Je suis donc en pleine réflexion sur la suite des évenements en ce qui concerne les substitus opiacés.

Je reste quand même étonné par la puissance du cannabis, qui m'a fait croire que je commençais à me stabiliser alors que non.

J'ai oublié de préciser, et je pense que c'est un effet placébo, mais je me fait des jus d'oranges pressés, en moyenne 6 oranges par jours depuis 5 jours, et je me sent souvent un peu "requinqué" après.

Désolé d'avoir mis 5 jours à revenir, j'étais en plein questionnement sur la suite, comme je l'ai dit j'ai même pensé à une cure, et entre les insomnies et les états d'âmes, je n'aurais pas semblé clair.

En esperant dormir un peu cette nuit, demain je vais enfin couper mes planches sur les troncs, donc je pense réussir à dormir demain soir.

Bonne nuit/soirée/journée !

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FunkyHunk homme
Banni
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Inscrit le 28 Sep 2017
987 messages
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'lu,

Je me reconnais tellement dans tes écrits,

J'étais surprotégé, sur aimé par ma mère, extremement turbulent, le système scolaire de l'époque n'y comprenait rien et c'était punitions sur punitions,

Tu as été abimé par une société (et tu l'as abimée aussi big_smile ) qui veut absolument placer les gens dans des cases (et elles sont peu nombreuses).

Mais tu sembles avoir cette force, peu ordinaire, et cette capacité à t'observer, te critiquer.

super

Dernière modification par FunkyHunk (19 janvier 2018 à  02:00)


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La lie
Banni
Jolly Roger
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IVD a écrit

Je vais avouer, j'ai vraiment eu du mal avec l'arret du cannabis, qui à clairement révelé que j'étais en sous- dosage, ou au moins, que j'étais vraiment pas stabilisé, la méthadone ne faisant réellement effet que 16h, les 8 autres étant "chiantes", avec de grosses insomnies.
J'ai décidé d'y ajouter  deux prises de 0,78 mg de codéine à 4 heure d'intervale les premiers jours pour combler ces 8 heures, puis deux fois 0,39 mg les autres jours.

Au cas où des gens lisant ceci , pourraient penser que c'est une bonne idée d'associer la métha avec de la codéine , je vais rappeler un petit truc ... ( tapez : " Méthadone + codéine si vous voulez d'autres témoignages)

Tatami ,qui l'avait pompé sur Prescripteur a écrit

Le tramadol potentialise l'effet opiacé de la Methadone donc risque d'OD. Tâter des doses progressivement croissantes est conseillé.(en laissant au moins une heure entre chaque dose).
Par ailleurs le risque de syndrome serotoninergique est présent, le Tramadol etant très actif (effet serotoninergique) et la Methadone beaucoup moins mais la combinaison des 2 augmente le risque surtout si tu prends par ailleurs d'autres serotoninergiques = antidepresseurs, anti migraineux, buspar etc..
http://www.addictions-franchecomte.org/ … rgique.pdf


Par delà les miens et les balles ...

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