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Dans le métro à Paris, «pas un jour ne se passe sans qu’on ne voit des toxicomanes se piquer»
TRANSPORT - L’association SOS Usagers et le syndicat Unsa RATP dénoncent l’insécurité liée aux problèmes de drogue dans le métro parisien…
© MARZARI EMANUELE/SIPA Quai de métro. (Archives)
« Depuis des années, le réseau métro est envahi par des groupes de dealers qui attirent des toxicomanes souvent agressifs et dangereux. » Vendredi, l’association SOS Usage et le syndicat Unsa RATP ont tiré la sonnette d’alarme après les multiples incidents sur les lignes 4 et 12 ces derniers mois. Dans un tract, l’organisation syndicale dénonce une augmentation des agressions sur ces lignes et appelle les autorités à se saisir de la situation. Plusieurs organisations syndicales ont d’ores et déjà annoncé un mouvement de grève sur la ligne 12 vendredi.
Bagarres dans les stations de métro, drogués qui traversent les voies, agressions verbales et physiques des voyageurs, malaises liés à l’alcool et la drogue… « Les conducteurs ont une boule au ventre en entrant dans certaines stations, détaille Jean-Marc Judith, conducteur de la ligne 4 et délégué syndical au sein de l’Unsa RATP. On est toujours sur le qui-vive mais on ne peut pas anticiper tous les comportements, surtout les plus imprévisibles. »
« Pas un jour ne se passe sans qu’on voit des toxicomanes se piquer »
Dans son souvenir, les premiers groupes de toxicomanes ont été repérés sur la ligne 4 en 2011, au niveau des stations Simplon et Marcadet-Poissonniers. « Au début, c’était très localisé, au nord de la ligne, et puis progressivement, les groupes se sont installés sur la portion nord de la ligne 12, entre Porte de la Chapelle et Saint-Lazare », précise-t-il. « Aujourd’hui, pas un jour ne se passe sans qu’on voit des toxicomanes se piquer ou prendre un rail de coke, c’est devenu notre quotidien », poursuit Damien Villette, conducteur sur la ligne 12 depuis mars 2015 et délégué FO. Son dernier signalement remonte à vendredi : un homme nu, étendu sur le quai, une seringue dans la cuisse.
Sur Twitter :
CécileParisPagesBlog
@parispagesblog
bonjour @RATP un groupe de fumeurs de crack à Marcadet-poissonniers ligne 12 direction Aubervilliers. Vous intervenez?
Dans les stations touchées par ce phénomène, les bagarres sont devenues très fréquentes. Avec le risque, quand elle se déroule sur le quai, que l’un des protagonistes tombe au moment de l’entrée en gare d’un train. Les syndicats dénoncent également une augmentation des agressions physiques ou verbales d’usagers.
Ces difficultés ont également des conséquences sur le trafic. « A chaque fois qu’il y a une bagarre sur le quai, on doit stopper la rame, quand quelqu’un traverse la voie, on met la ligne hors tension, sans compter tous les malaises voyageurs qui ralentissent le trafic », poursuit le délégué FO. Interrogée par l’AFP, la Ratp a reconnu que cette situation a « un impact sur le sentiment de sécurité des voyageurs et du personnel », ainsi que sur « l’état des équipements, la propreté et la régularité du trafic ».
Sur Twitter :
TIBOUG LÈD AN VRÉ
@PapyStaw
Un individu sur la voie ? Les pawo qui fument leur crack sur la ligne 12 là... chui sur c'est un d'entre eux...
10:35 - 3 avr. 2017
Refus de marquer l'arrêt
Pour protester, certains conducteurs de la ligne 12 ont refusé de marquer l’arrêt dans certaines stations. « A ma connaissance, ils sont au moins trois conducteurs de la ligne 12 à avoir refusé de s’arrêter depuis le début de l’année », précise Jean-Marc Judith. Lui-même a recouru une fois à cette pratique pour alerter sa hiérarchie. En 2017, il n’a pas arrêté son métro à la station Simplon. « Cela faisait plus de deux heures que nous sollicitions, avec mes autres collègues, une intervention des forces de l’ordre car il y avait un important attroupement de toxicomanes et de dealers. Ça commençait à devenir dangereux mais personne ne faisait rien. J’ai donc averti les voyageurs et le PC que nous ne marquerions pas l’arrêt. C’est gênant pour les passagers, mais compte tenu de la situation, la majorité est compréhensive, d’autant que cela reste très exceptionnel. »
Une « convention » a été signée fin 2017 entre la RATP et la préfecture de police de Paris pour « permettre une meilleure prise en charge des toxicomanes présents dans les espaces du métro », précise un porte-parole de l’entreprise. Elle prévoit l’expérimentation de maraudes pour aiguiller les toxicomanes vers des structures adaptées. La présence policière et celle des agents de sécurité de la RATP ont également été « accentuées » ces dernières années « pour déstabiliser les trafiquants », poursuit-il.
Source : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra … spartanntp
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Recklinghausen a écrit
J'ai néanmoins appris une chose... Il est important de se mettre nu et sur les voies pour s'injecter de la drogue... Dans la cuisse
Bah pour le coup d'être à poil j'avoue ne pas y voir l'intérêt, mais un bon petit hole après une IM de keta dans le cuissot c'est probable.
Ceci dit le problème n'est pas la drogue ni les injecteurs. C'est la misère sociale.
AMHA si ces gens avaient un chez eux ils ne s'amuseraient pas à squatter le métro.
C'est juste que parler d'injecteurs pour appuyer leurs propos ça choque plus les gens que de parler de litrons de villageoise.
Mais le problème est le même.
Dernière modification par yoshinabis (16 janvier 2018 à 18:00)
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Dernière modification par mikykeupon (16 janvier 2018 à 14:21)
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Dernière modification par Anonyme9404 (16 janvier 2018 à 16:15)
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Cobe a écrit
y'a quelques mois y'en a même un qui a réussi à me choquer en se piquant directement la teub en pleine station, heureusement qu'il y avait personne d'autre...
Penses-tu qu'il l'aurait fait si ça aurait été une famille qui aurait été présente à ta place ?
Je ne suis pas sûr.
Après, pour en avoir été, je sais pertinemment qu'il y a des personnes qui foutent le bordel en se défonçant devant tout le monde. Personnellement c'était par provocation (à 2 balles), histoire de montrer aux gens que la vie n'est pas aussi rose qu'ils essayaient de se le faire croire.
Mais quand il y avait des enfants, du moins si j'étais suffisamment conscient pour les voir, je ne tapait pas.
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Moi je ne vois jamais rien dans le métro.
Si vous croisez Dom RER, sa "déballe" mérite bien une rétribution.
Il a un effet psychotrope et antidépresseur sur les populations dans la grisaille du RER.
Notre société, nos gouvernements gagneraient à écouter plus souvent ceux qui sont en situation de vulnérabilité, ceux qui se mettent au chaud, gâchent le décor pour certains.
Dernière modification par Mister No (19 janvier 2018 à 15:46)
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Reck a écrit
faudrait quand même penser à cacher toute cette misere sociale
Oui, c'est ce que je disais dans mon post plus haut, l’État voudrait bien "cacher la poussière sous le tapis" car cela fait mauvais genre et apeure les gens "normaux", vous vous rendez compte ma bonne dame, tous ces dépravés qui se drauguent devant nos petits nenfants ?, Sarko, tu es où ? ramène-toi et oublie pas le karsher...
Le revers d'une société française qu'on ne veut ni voir, ni connaitre et encore moins changer, voilà dans quel État nous vivons messieurs-dames et quand on voit les brainstormings du gouvernement, on est en droit de douter qu'il y ait un changement significatif et favorable aux UD avant un bon moment.
Bien amicalement.
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Mr No a écrit
[...]Je passe 5 heures par jour dans les transports parisiens[...]
Moi, j'ai pas ce problème, je taffe à 35 mn de chez moi (en voiture) et je n'habite pas Paris donc pas de métro ni de reureu, néanmoins là où j'habite, il y a d'autres...comment dire...désagréments.
Bien amicalement.
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Dernière modification par Cobe (25 janvier 2018 à 18:51)
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ElSabio a écrit
Bonjour,
Mr No a écrit
[...]Je passe 5 heures par jour dans les transports parisiens[...]
Moi, j'ai pas ce problème, je taffe à 35 mn de chez moi (en voiture) et je n'habite pas Paris donc pas de métro ni de reureu, néanmoins là où j'habite, il y a d'autres...comment dire...désagréments.
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Bien amicalement.
J'habite dans le même genre de coin que toi monsieur le goa'uld.
Et Wtf monsieur No.
5h de transport en commun!!!!
Nan mais moi entre mes 8h de taf, mon heure de trajet, les animaux à nourrir, les gosses à s'occuper et entretenir les bâtiments je dors à peine 5h par nuit.
Imaginons tu bosses 8h plus 5h de trajet il te reste à peine 11h pour vivre et dormir.....
Je serais limite nervous break down à ta place.
Dernière modification par yoshinabis (25 janvier 2018 à 22:53)
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il te reste à peine 11h pour vivre et dormir
Parfois moins... je ne suis pas un cas isolé ou cherchant la médaille du mérite, je m'amuse au taf, sinon, je ne signe pas. J'ai le sentiment de jouer aux échecs, c'est ce qui me permet de tenir aussi.
Après faut pas s'étonner de la gueule que les gens tirent dans les transports aux heures de pointe.
Il m'est arrivé tellement épuisé d'être obligé de demander à mes voisins de me réveiller pour être sur de ne pas louper la station ou de rentrer le soir et de me coucher direct sans bouffer, épuisé.
No life ! Ou presque, j'ai une vie sentimentale et aussi le temps et la force pour une vie sexuelle, sinon je vois pas l'intérêt de la vie et de tout ça.
Je claque mon premier pet avant 6 h du mat et j'ai organisé mes heures de transport en heures de lecture. Ensuite je modère ma conso, parfois un pet le midi quand je le sens, mais je n'ai pas envie d'émousser mon agressivité ou de manquer de réactivité, donc je consomme juste sur le chemin du retour.
Cannabis et lecture me permettent d'effacer ce temps et de taffer avec le sourire.
Ensuite, une hygiène de vie irréprochable, pas de drogues, couché tôt même le week end et levé tôt même le week end. Même la bouffe je surveille dans le cadre d'une préparation physique pour un taf qui ne l'est pas.
ça me permet de me lever sans le réveil, je le trouve traumatisant et de toute manière c'est mieux quand au taf tu dois être efficace et conserver des réflexes et une pratique d'un sportif de haut niveau. Je ne peux pas arriver fatigué au taf, je ne veux pas tenir avec des stims à part très peu de café.
Le taf est déjà une drogue dure quand on voit l'impact sur ma vie. Mais je kiff.
Je ne fais pas de biz avec des particuliers, que des pros soit des directeurs commerciaux, soit des directeurs marketing ou de la com, soit directement avec le chef d'entreprise.
Des parties d'échec avec des salopiauds qui connaissent les ouvertures et à qui je n'ai aucun scrupule à manipuler et leur coller un max. Je touche pas aux particuliers, moi. (mais ça peut se faire "proprement" aussi )
J'ai plaqué 2 tafs depuis décembre. J'ai terminé un an de contrat avec de 5 à 6 heures de transport quotidien. J'ai soufflé un peu, ça fait du bien.
Il faut que le taffe soit à la hauteur de mes efforts, je deviens difficile en vieillissant. Il faut vraiment que je m'amuse au boulot pour tenir. C'est ce que je regarde avant de mater ce qu'on me propose comme "package".
En une année, j'ai du boire trois apéros en semaine et je n'ai pris qu'une fois des opis et encore pasque j'avais mal à ne plus pouvoir marcher.
Pourtant dans les transports, le soir en me rapprochant du terrier, je croisais un pote que je qui s'installait à côté de moi dans le bus pour se taper une ligne de coke et ou de la came, non sans m'en proposer par politesse presque à chaque fois.
Sans compter qu'au taf, ça tourne, certains arrivent complètement perchés le matin, ambiance accident du travail en overboard au bureau. Je les vois souffrir, parfois inondés de sueur, dégoulinant de stims et d'alcool par la sueur.
Pis ya ceux qui filent en courant en Hollande sans passer chez eux le vendredi soir...
Plus d'une fois, je me serai bien mis au chaud sous héro, sans risque d'addiction, mais même un extra peut puiser dans le peu de réserve que cette vie me laisse. Quand aux stims, outre le fait que je ne kiff pas, je les trouve encore plus dangereux ponctuellement.
Même le café est un accélérateur de burn out et considéré par les sages comme un danger potentiel.
Je n'en reviens pas, jamais je n'aurais imaginé être discipliné de la sorte.
Pareil, je n'aurais jamais pensé être autant accrow à une pratique pro et consentir de pareils sacrifices pour m'amuser.
En compensation, je n'ai pas le sentiment de travailler, je joue aux échecs ou à un Mario, pour arriver au bout et délivrer la princesse en me relevant à chaque fois que fail.
Du coup, je suis exigeant avec mes employeurs. Il me faut une certaine dose d'adré, de mise en danger, je kiff bosser avec des chiffres et la pression en temps réel sans que ce soit mon moteur.
Je veux de l'agressivité commerciale, faut pas que ce soit mou du genou, je veux bosser avec une meute de loups, je veux chasser avec la meute et devenir le mâle alpha ou le redevenir très vite.
J'aime convaincre, persuader, retourner l'opinion.
Je suis en sevrage.
Je voulais devenir un enculé de commercial, j'y suis parvenu.
Dernière modification par Mister No (26 janvier 2018 à 09:52)
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des semaines à plus de 50h de boulot
Je te conseille de virer ton patron et d'en embaucher un nouveau.
Faut pas avoir peur de se former où ça recherche fortement quelque soit l'âge, avec en plus de tes compétences et de ton savoir une expérience de vieux sage.
Le dernier que j'ai plaqué au bout de trois jours, il a tenté de me retenir avec un entretien d'une heure.
En 10 jours je pouvais les mettre à l'amende et leur faire du chantage au poste et au contrat, formation, management, les deux en même temps vu la situation... avec Marie Chantale Kapeuplus, au dessus, qui a eu le poste par consanguinité et où rien n'est structuré.
Y avait tout à construire, des amateurs en tous points, mais niveau business, c'était division d'honneur... après avoir gouté la ligue 1. CT mort.
Même en faisant briller le truc, je me serai emmerdé en 2/2.
Un bon projet, un truc à construire qui peut être vite gratifiant, mais trop pépère.
Je crois que je veux du risque, du défi. Pas du train train.
Du coup, je sais que j'ai plus le droit de louper un contrôle ou une passe, mais dans un bon cadre, ça se vit plutôt bien, tant que tu te retrouves pas sur le banc des remplaçants.
Là, je commence dans un nouveau club et directement titulaire dans l'équipe première alors que j'aurais même kiffé la deuzième division et même la troisième pour être honnête.
Je sors du centre de formation d'une des plus grandes équipes engagées en ligue conforama comme on dit de nos jours avec une saison complète.
Grosse pression d'avant match avec la nouvelle équipe.
C'est toujours chiant de devoir se faire accepter dans une équipe où tu sais qu'il y aura de la concurrence pour devenir titulaire. Faut que ça le fasse avec l'entraineur aussi.
Il me faut un taf sexy avec un minimum d'adré.
C'est mon premier critère de sélection.
La paye en deuze.
Me reste plus qu'à jouer dans les meilleurs équipes pour choisir le club où je vais finir ma carrière.
Je kiff les grosses boites, rien que pour les possibilités de mobilité pro, de poste, qu'elles encouragent de nos jours.
Après ça ou sous peu, je vais monter mon club.
Si jamais je finis en championnat du dimanche matin ou sans équipe, je me consolerai dans la drogue avec PA.
J'veux des numéros 10 dans ma team.
Chuis tellement hight que j'entends du booba.^^
Une veste de costar et le maillot de l'argentine dessous et c'est paaaaaaaarti !
Dernière modification par Mister No (26 janvier 2018 à 16:24)
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Mister No a écrit
des semaines à plus de 50h de boulot
Je te conseille de virer ton patron et d'en embaucher un nouveau.
Faut pas avoir peur de se former où ça recherche fortement quelque soit l'âge, avec en plus de tes compétences et de ton savoir une expérience de vieux sage.
T'inquiète , dans mon secteur la semaine des 35h c'est du domaine du rêve...Perso, je ne me plains pas (pour une fois ) car en compensation, je suis bien payé et j'ai aussi des périodes où je ne fais que des semaines de 28h...Pour ce qui est de lâcher mon taf et de chercher ailleurs, jamais de la vie! Pour le trou du cul du monde où je vis, j'ai une place en or massif que beaucoup m'envieraient...(Seulement, il y en a peu (trés peu) qui seraient capables de me remplacer, moi et ma collègue...On est les 2 seuls à avoir tenu le coup en 10 ans...Entre les egos des toubibs, les desiderata des patients, la cpam etc...C'est rock'n roll...
Et puis, en trajet, je ne fais même pas la moitié en une semaine de ce que tu te tapes en 1 jour....
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