[ Expériences ]

Sevrage brutal pour ou contre ?

Mascarpone a écrit

L'Italien a écrit

Si aussi tu es hyper motivé pour arrêter bah pk pas a toi de voir, perso j'ai arreté plusieurs fois suite a des sevrages secs, mais au bout de quelques années des rechutes mais ça c'est la vie et les choix qu'on fait de reconsommer tout en connaissant les risques...

Des fois 5j de souffrance valent mieux que 4 ans de tso

Parfait exemple quand on sait qu'un 1er sevrage réussit trés rarement (on considère un sevrage réussi quand on a repris aucun opiacé depuis 6 mois, ou mieux, un an), que ce 1er sevrage physique est souvent suivit de x rechutes (ça fait généralement partie du processus de sevrage), je vois encore moins l'interet de se faire souffrir...Perso, le dernier sevrage s'est fait sur 10 ans (je parle de la codéine, mais si on intègre que pour moi, la codéine était un tso, alors je peux dire que du sevrage de l'héro, à rien du tout, ça s'est étalé sur 20 ans...Et le résultat est là : Ca fait 10 ans que je ne suis plus accro à rien du tout...Des sevrages secs (et forcés) j'en ai fait des tas, et le seul truc que je me disais une fois le manque physique passé, c'est qu'après en avoir tant chié je méritais bien une petite récompense et nous voilà reparti pour un tour de manège en 1 semaine de temps Le nombre de toxicos que j'ai connu et que je connais dont c'est le train train....Moins désormais, justement, grace aux tso, au moins ceux là, quand ils sont décidés à tout stopper prennent leur temps et rechutent plus rarement avis perso

Edit: le chat, on a posté en même temps, et avec la même conclusion L'italien nous a donné du grain à moudre en exposant son cas et celui de ses nombreuses rechutes...Comme quoi, c'est vachement efficace sa méthode...

Salut mascarpone ,
Oui j'ai pu voir qu un seuvrage brutal n a aboutit à rien et c'est encore pire maintenant. Je ne connait que 2 personnes de mon entourage aillant réussit mais des fois ils en souffrent encore malgré plusieurs années de seuvrage. Le reste ont rechutes . Je n'ai pas bien compris quand tu dis que ton seuvrage d héro s est étale sur 20 ans . Tu as fait des rechutes ? Et maintenant que ça fait 10 ans que tu a aretter tu ne récent plus rien de désagréable ? Le manque psychologique t as t'il beaucoup affecter ?   Merci beaucoup pour ton partage Mila

TheG68 a écrit

POUR si tu as un mental FORT et que tu es un VAILLANT, en gros que t'es un SOLDAT qui comme moi est dedans depuis des années et qui a plus de temps à perdre à diminuer petit mg par petit mg pendant des années

CONTRE si tu as un mental faible ou fragile et que tu penses que tu ne le supporteras pas ou que ca fait pas des années que tu es sous TSO, en gros que tu en as pas assez MARRE d'y être dépendant et que donc 100% sur tu tiendras pas le coup.

Bonne journée et fait le bon choix

Bonjour G68 ,
Oui je suis forte et j'ai de la volonté en tout cas je le sens. Tu dis si je n'en pas assey marre d y être dépendante je n'y arriverai pas ... désolé mais trouve ça un peu bête colle argument. Je vais vraiment envi de tout stopper mais j'ai essayer un seuvrage brutal et je ne pas réussi donc  selon toi ça veut dire que au fond de moi je n'en est pas envi et que je suis faible Mdr.  Je pense que ça dépende du fait d'être faible ou fort comme un soldat comme tu dis. Enfin bref merci pour ton point vu quand même mais je pense vraiment pas comme toi et je trouve que ça n'est pas vraiment aider la personne . Cordialement Mila

Corbeau a écrit

Bonjour à toutes et tous,
Pour répondre à la question initiale : Sevrage brutal, pour ou contre ? Je dirais que je suis contre parce que c'est vraiment trop de souffrance.

Après, tout dépend des circonstances, parfois on manque tout simplement d'options et on est obligé de passer par la case sevrage brutal. J'explique.
Soit on a pas de rendez-vous pour un TSO avant longtemps (ce qui m'est déjà arrivé) et on veut absolument arrêter de consommer, soit on est en panne de produit et d'argent, etc. Ce qui nous fait inévitablement passer par la case sevrage brutal.
Comme je l'ai déjà expliqué sur d'autres topics, je me suis déjà sevrée brutalement du butyrfentanyl. Vraiment, arrêt brutal du jour au lendemain (fin du pochon de 3 grammes). Ça a été très douloureux et j'ai été fatiguée à l'extrême pendant 2 semaines suivant le sevrage, mais je m'en suis sortie et je n'ai plus jamais retouché à cette molécule. Une réussite, en somme.

Bref, la capacité de résistance à un sevrage brutal et ses conséquences dépend des constitutions des personnes, des circonstances et des motivations. Si le sevrage brutal peut être évité c'est une très bonne chose.

Voici mon avis et mon expérience, bien à vous,

Corbeau.

Merci pour ton post Corbeau et félicitations pour ton seuvrage réussit et ton partage t expérience. Je partage ton avis pour la réussite de seuvrage. Merci mila

Sur le fond je suis plutôt d'accord mais la façon de le dire est ridicule, ça n'a rien à voir avec le fait d'être un soldat ou un "fragile".

Impossible d'être d'accord sur le fond qui n'est que l'illustration de la forme.
C'est juste un moyen de botter en touche et de rejeter les soucis sur le produit pour éviter de se pencher sur son comportement.
Le sevrage à la dure est plutôt un signe de fragilité, un acte désespéré qui fait prendre beaucoup de risques et maximise le risque de rechute.

Lily82 a écrit

Bonjour Milania,

Comment vas-tu? Cela fait un certain temps que tu n'as plus posté

Pour répondre à ta question qui fait débat : il n'y a pas de vérité absolue. Ca dépend de chacun. Je pense que c'est une question d'ordre personnel donc ce qui est important pour toi c'est de savoir ce que TU VEUX VRAIMENT. Et puis "essayer". Ce qui fonctionne pour quelqu'un ne fonctionnera pas pour quelqu'un d'autre, et ce qui ne fonctionne pas pour toi aujourd'hui ne veut pas dire que cela ne fonctionnera jamais un jour. Personnellement, j'ai déjà décroché des deux façons et oui j'ai décroché même si j'ai rechuté. Qui pourrait me dire qu'arrêter les benzos pdt 6 mois consécutifs n'est pas une réussite? Qui va juger cela? Tu as essayé un sevrage radical qui ne t'a pas convenu "aujourd'hui". Ok tu le sais. Actuellement, le sevrage radical n'est pas pour toi. Donc oui essaie de le faire progressivement, ne te presse pas. Garde bien en vue ton objectif et qui va lentement va sûrement. Le but c'est d'essayer, pas de se complaindre (perte inutile de temps et d'NRJ). C'est une décision que tu prends pour toi-même.

Nous sommes acteurs de notre propre vie, pas spectateurs.

Ta consommation est également liée à ta douleur donc c'est à toi de voir, de sentir, comment tu as envie de vivre ta vie. Est-il possible que tu te passes de tout traitement? N'aurais-tu pas besoin d'une dose minimum journalière? Il est important de savoir qui tu es ET ce que tu veux vraiment pour toi. Il faut que tu sois en accord avec toi-même. A ne plus subir ta vie mais à vivre ta vie.

Au plaisir

Bonjour Lilly effectivement j'avais un peu oublié de revisiter mes posts.
Je tiens à dire que ton message est très bien écrit j'apprécie et de très bon conseils. Et merci aussi de repenser à moi. Et bien depuis je vais répondre à mon propre post lol je suis très têtue donc j'ai re essayer un seuvrage brutal a 160mg d oxycodone. J'ai jamais autant souffert de ma vie impossible de me concentrer sur un livre ou quoi, je me suis ouvert la jambe avec une lame a rasoir pour essayer de moins souffrir de mon manque, j'ai passé la nuit et je n arrivais même plus à avaler ma salive. Le lendemain j'ai eu une pousse de haine, je suis sortie dans le village avec un couteau de plus 20cm. Trou noir . Je me suis planté 3 fois et rebellotte en psychiatrie ou ils ont voulu traiter ma bipolarité et re donne une dose correct d oxycodone. Je suis sortie de la ça était mieux telment mieux que je suis directement allee acheter du crack et que je  pensais fumer de temps en temps.  Je suis retournée vivre dans la rue avec 3 amis a moi.on a augmenté les doses de jours en jours jusqu a passer 8g de free base dans une soirée. J'ai mon pote qui m'aidait à garder le cap qui est partie en cabane au bout d'un mois. Je me suis remise à me piquer avec du skenan, en espérant rester sur le carreau  jusqu a ce que je prenne peur.. donc la j en a 50 mg de méthadone toujours mon valium du lexomile et du noctamide car je ne dors plus. J'entend des voix très distinctes le soir. Ça m arrive de pas savoir dans quel pièce je me trouve. Mais pour moi je vais mieux je le sens.    Mais tu as raison je pense que j aurai besoin d'un petit quelque chose pour m aider à vivre , comme j avais dit j'ai commencé le médoc a 11 ans donc je me voit plus vivre sans bon j'ai 23 ans ça peut toujours changer ? . La je pense vivre ma vie ... même si des fois je suis encore dans le gaz. Actuellement je devrait aller en cure ça n'a pas changé mais je pense pas en avoir besoin. Et je n y mettrai pas un pied . 2 fois en HP c'est suffisant huhu. Donc oui les seuvrage brutaux cela dépend de la personne je pense aussi et aussi peut être , sûrement du dosage... Enfin je baisse ma méthadone pour le moment je n'ai pas envi et ça m'aide à passer la journée. Et bien merci d'avoir prit de mes nouvelles , j'ai oublié de te féliciter pour avoir réussi 2 seuvrages même si des fois ça ne suis pas comme on le voudrait c'est déjà ça vouloir aretter ou baisser :) bien j espère que ce post en générale aurait pu en éclairer certains. Prend soin de toi Lilly et je serai ravie de ravoir de t'es nouvelles. Prend soin de toi :)