comment avez vous géré de le cacher sur le long terme ?

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domeline femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 May 2015
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Hello.
J'ai pris l'habitude de gérer mes descentes en lisant le forum mais je me rends compte que je commence à venir trop fréquemment, puisque les nouveaux sujets ne suffisent pas à passer le temps comme au début ou j'avais pas mal de lecture.
Voici ma petite histoire :j'ai commencé il y a trois ans avec mon homme, on consommait beaucoup et régulièrement jusqu a ce  que notre vendeur parte habiter dans un autre pays.
A partir de ce moment, nous avons arrêté plusieurs mois, jusqu'à ce que l'on rencontre, en festival, notre super groupe d'amis. Nous nous sommes vraiment liés vec eux, mais manque de bol, quasiment tout le monde consomme, plus ou moins régulièrement... Et surtout, nous avons dans notre "bande" un gros dealer qui brasse bcp et forcément à toujours des quantités pharaoniques à disposition.
Mon mari a réussi à garder le côté occasionnel et festif. Il peut passer un we sans, sans soucis... Mais moi, depuis janvier, ou un pote m'a offert un demi, je n'arrive pas à reguler.... Avant c'était qu'en we,et aujourd'hui ça m'arrive en semaine... Seule, comme on prendrait une bière en rentrant du taf, moi c'est ma trace qui m'attend.
Et je n'en dis bien sûr rien à mon mari, qui me tuerait si il savait.
Ce soir, on m'a ramené un gramme, que j'ai allègrement consommé alors que je voulais en garder. Et en allant se coucher, mon homme m'a fait la remarque que ça se captait à dix mille que j'avais tapé....
Du coup, j'ai répondu qu'une pote m'avait offert une ou deux traces début de soirée mais c'est tout.
Bref,il est parti se coucher, et je suis la sur mon canapé à vous lire et à enchaîner le peu qu'il me reste.
Je me sens con et je me rends compte que je n'arrive pas à dire stop.
En plus je ne savoure même pas, je continue à prendre pour éviter le craving.
Aujourd'hui, mon pote, qui est le meilleur pote à mon homme, m'a dit que c'était la dernière fois qu'il me fournissait, que c'était trop risqué, qu'il ne voulait pas briser son amitié si ça devait se savoir....
Et du coup, j'angoisse de 'e plus rien avoir, je sens que c' est la seule chose qui me rend bien. Je suis tellement mal en ce moment..  Mais  côté de ça, je sais que c'est mauvais,mais c'est trop tentant... Et puis... (je me rends bien compte que je dois être galère à lire, bravo si t'es arrivé jusque là)
J'ai goûté les taz dernièrement, j'ai vécu un tel moment de bien être que j'ai envie de remettre le couvert.
J'ai l' impression de devenir u'e vraie droguée qui n'attend que le we pour se lettre une mine, mais j'ai 32ans et deux enfants à gérer. Et surtout, je ne voudrais  pas que mon homme l'apprenne. Bref j'ai été sage toute ma jeunesse pour craquer de faiblesse, à mon âge. Je trouve ça ridicule. Je ne sais pas quoi faire pour me raisonner. Je ressens l'envie de prendre à la moindre contrariété.... Est ce que vous avez été dans mon cas, est ce que vous avez réussi à contrôler votre conso.comment avez vous géré de le cacher sur le  long terme ? J'ai besoin de partager... (OK, vous aurez compris que je suis perchée, mais je n'en parlerais pas autrement.
Si vous êtes arrivé jusqu'à la fin, bravo et merci lol.

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Malefique femme
Nouveau Psycho
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Jun 2018
72 messages
Bonjour je vis un truc similaire jai 30ans et ca tue mon couple je suis dans le mensonge et si mon mari aussi decouvre je crois que ca tuerais notre relation je suis en train de peter un cable

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pazok homme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 07 Apr 2018
43 messages
Salut Domeline

Pareil que toi, c'est exactement ce que je me dis en ce moment: "je suis en train de tomber dedans"...
Au départ c'était occasionnel mais depuis 4-5 mois ça ne l'est plus. C'est au moins 1g par semaine maintenant, parfois c'est bien plus. Et comme toi c'est même plus festif: j'enchaine les rails toutes les 10 mn chez moi, le gramme descend à une vitesse folle...
Pas d'enfant et pas marié, mais surtout pas de boulot en ce moment, du coup tout mon fric passe là dedans et j'ai même dû emprunter de l'argent à ma soeur. La honte...

Quelque part c'est un coup de bol que ton pote veuille plus te vendre. Quant aux taz, au moins tu pourras pas en prendre chez toi, ce serait pas très marrant!

Dernière modification par pazok (05 juin 2018 à  04:35)

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Anonyme1949
Invité
Pour répondre à tes deux questions :

Il m’est absolument impossible de contrôler ma consommation de cocaïne. C’est aussi pour cela que je la tiens à distance, mais je me rattrape sur la morphine, que j’arrive plus ou moins à contrôler.
Arrivé à cacher sur le cour et le moyen terme, c’est tout à fait réalisable avec d’infinies précautions. Sur le long terme, c’est tout simplement impossible pour moi.

Voilà voilà, mais ce n’est que mon expérience.

En plus, tu commences à aimer les ecstasy.  Et tu ne peux pas t’empêcher de taper toute la coke disponible : aïeaïeaïe.

Si tu ne réagis pas d’une façon appropriée très rapidement, ben ce sera simplement plus difficile de le faire après…
La façon appropriée étant de te faire aider par un médecin et peut-être par des médocs.
 

Malefique femme
Nouveau Psycho
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Jun 2018
72 messages
Faut qu'on trouve une solution faut arrêter cette merde moi j'ai limité envie de déménager de me casser loin de tout recommencer à zéro en tout cas bon courage surtout réagis pas ce qu'on va perdre tout ce qu'on a construit autour de nous et c'est pas bien on est plus fort que ça

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Licky Narson
Psycho junior
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Jun 2018
264 messages
J'avais une pote, dans le temps, qui tapait beaucoup.
Elle avait largement dépassé le cap de l'usage récréatif, elle était devenu une pâle copie d'elle même.
Elle fréquentait un homme à l’époque, et aussi tout une bande de joyeux lurons qui était dans le même état d'esprit.
Ça a durée plusieurs année, je ne l'imaginé pas pouvoir sortir de cette spirale, j'avais de la peine pour elle, nos chemins s’étaient séparé là.

Un jour j'ai appris qu'elle avais quitté son concubin de l’époque, qu'elle avais complètement coupé les ponts avec ses fréquentations habituelles, qu'elle avait rencontré quelqu’un de bien, qu'elle était tombé enceinte et que surtout, elle ne touché plus a rien, elle devait avoir 28 ans à ce moment là.

Aujourd'hui elle est complètement sevrée de tout, elle à trois gosses avec cet homme, elle est à son compte, et physiquement, elle est méconnaissable.

On ne s'est jamais vraiment reparlé depuis, mais je la croise de temps en temps en ville, et j'ai parfois des nouvelles d'elle de connaissance qu'on à en commun.

Il est clair que son mec et les fréquentations qu'elle avait à l’époque l’empêché de sortir la tête de l'eau, la vie qu'elle menait ne la rendait pas heureuse, et elle s’évadée avec les drogues.

Régler ses problème de dépendance c'est avant tout régler ce pourquoi on en prend.

Ça peux venir de mauvaise fréquentations, d'un milieu, d'un mal être...

Ne rien faire c'est deja pas mal
Être témoin du temps qui passe

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sud 2 france homme
problème traitement
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Inscrit le 14 Oct 2013
2035 messages
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C'est marrant ce retour d'adolescence chez les femmes trentenaires....Je juge pas mais je constate avoir rencontré pas mal de femmes en début de trentaine qui se mettent à "expérimenter" (...) ce qu'elles n'ont pas lorsqu'elles étaient + jeunes...
Très sûrement parce qu'elles ont donné à leurs parents, à la société, ce que l'on attendait d'elles + jeunes et qui commencent ENFIN à vivre pour elles après avoir été de bonnes mères et de bonnes épouses.
Mais attention la coco c'est TRES pernicieux; autant l'X en prendre chez soi, bof... Mais la coco ça se prend n'importe où, seul, à plusieurs en soirée au boulot au réveil...Tu vas mettre à mal les finances du ménage, et ton mari détecte direct tes consos donc ton envie de continuer (géré de le cacher à long terme) risque de se solder par une GROSSE crise de ménage...
Et comme dis + haut "REGLER SES PROBLEMES DE DEPENDANCE C'EST REGLER CE POUR QUOI ON EN PREND"....Donc avant de "GERER A CACHER SUR LE LONG TERME" poses toi plutôt les bonnes questions...

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Dégun homme
notre drapeau rouge est noir
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 May 2018
535 messages

sud 2 france a écrit

C'est marrant ce retour d'adolescence chez les femmes trentenaires....

Salut,

Je me suis fait la même réflexion mais pas que chez les femmes. J'ai quelques ami(e)s après 30 ans qui sont tombés allégrement dedans avec les petites tracasseries que ça a engendré: divorces, perte d'entreprise, de baraque, escroquerie de clients pro, vol, héritage de plusieurs milliers d'euros dilapidé en 1an....

Pourtant on avait tous testé le truc bien plus jeune (perso le jour de mes 18 ans, une coke de fou quand j'y pense dans les 90's).
Quand il en y avait en soirée c'était le Graal. Mais ça restait très exceptionnel, alors qu'on se défonçait allégrement à d'autres truc, joints, alcool, extas, LSD, speed...Bref...

Mais la coke c'était le pompon, le truc classe à la Pulp Fiction. On en avait une vision idyllique. Je pense que le fait que ça restait occasionnel (à cause de son prix notamment) en faisait aussi sa valeur.
On avait pas de dealer de coke dans le team non plus, c'est aussi pour ça je suppose.

Mais après 30 ans j'ai halluciné, pleins de potes sont tombés dedans, alors qu'ils s'étaient calmés sur les autres prod, en raison de ses effets secondaires surtout (pis de la parentalité, des responsabilités....).

Je voyais plus trop ces potes, mais quand j'en renvoyai un il me sortait: "on s'en fait une petite?". J'étais choqué, on m'avait jamais proposé de la coke à 10h du mat (en semaine je précise...), surtout pas de la part de potes dont je savais même pas qu'ils en avaient déjà consommé.
Les gars tapaient tout le temps, du matin au soir, au taff, au volant (!)....

La coke on peut prendre plus facilement, moins d'effet secondaires au début. L'image "classe" et clean du produit est restée à leurs yeux (la "végé" et tout...).

Du coup je les voyais tomber dedans, ils ne s'en rendaient même pas compte. A 100€ ("ouais mais de la 0.9 frère"...) le gramme (par jour bien sûr...) ça part vite en sucette...

J'ai d'autres potes qui ne tapent pas qui m'ont raconté des histoires similaires dans leur entourage. Des gens qui tombent dedans après 30 ans. Dans le crack aussi.

Je pense à un particulièrement qui ne devait plus sentir la coke à force, qui s'est mis à la "baser".
Quand il m'a dit qu'il "basait sa coke pour la fumer", j'ai pas compris de quoi il parlait. Donc il m'a expliqué qu'il solidifiait sa poudre avec de l’ammoniac.
Je connaissais pas le terme "baser", mais le crack oui, je savais comment ça se préparait. Lui non, il ne savait pas qu'il fumait du "crack"....
J'ai vu que ça lui a fait un choc quand je lui ai dis que c'était du crack qu'il fumait...Après à force il est devenu fou, grosse parano etc...

Malgré tout ça j'ai eu ma petite période aussi....Ça a pas duré longtemps, 6 mois je dirais, presque tous les week-ends (donc le vendredi et vendredi soir bien sûr...).

Le jour de Noël chez mes beaux parents après le repas de midi où j'avais bien picolé j'ai pensais qu'à ça: taper.
Ils habitent juste à côté de la cité ou je l'achetais. J'envisageai un plan pour aller vite fait au quartier pécho un gramme, revenir, aller dans leur chiotte en taper une...J'ai pensé qu'à ça toute le reste de la journée.
On est parti vers 18h, en rentrant j'ai fais un arrêt à la cité: pas de dealer. Ça caillait, je rentre chez moi. Je me dis que le dealer va revenir, je repars.
J'ai fais des aller retours 3 fois dans la soirée. Jusqu'à ce que je rencontre un type qui me dit qu'il va appeler le dealer, de l'attendre dans un couloir.
J'étais en redescente d'alcool, je me gelai dans ce couloir pas éclairé de la cité la plus trash de la ville, caché sous ma capuche, esquivant le regard des habitants.
J'ai attendu une demi heure. J'avais pas de montre alors je comptai les secondes pour savoir depuis combien de temps j’attendais pour passer le temps dans mon couloir bien glauque.
Le messi est arrivé vers 21h30 avec un pochon, je me suis empressé de rentrer taper.

Le lendemain j'ai réalisé: à presque 40 ans passer le soir de Noël gelé dans un coursive de cité en attendant un dealer de coke...

Ça m'a fait un choc, j'ai décidé de plus taper, pour faire le point. J'ai tapé quelques traces le jour de l'an suivant, et plus rien.
J'ai halluciné sur le nombre de fois où j'y pensai par jour. J'aurai dû les noter franchement.
Ça m'a bien travaillé pendant 3 mois, puis plus rien.

J'ai repensais aux soirée cokes, qui étaient funs au début, tout content d'avoir trouvé mon plan C pas cher.
Après on faisait plus que ça, on passait les soirées du week-end penchés sur le miroir.
A la fin je pensais avec hâte à la prochaine trace alors que j'étais en train de taper...

Je me suis demandé ce que c'était ce produit, à quoi ma coke était coupé pour que ce soit si addictif?
Car c'est connu, la coke c'est juste "psychologique", dans la tête quoi...Du coup j'ai cherché sur le web, j'ai lu un sujet sur le forum qui parlait de coke coupée à l'héro.
J'ai commandé un kit de test pour savoir si elle était coupé avec de l'héro. Ben non, c'était juste de la coke, avec un peu "d'éphédrine (?)" selon le test.

Il me reste dans un tiroir la moitié du pochon de Noël, j'ai plus trop envie d'y toucher....

En en prenant "juste" presque tous les week-ends je me suis fais peur...


Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.

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daeneris femme
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Suisse
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 05 Jun 2018
2 messages
sud 2 france est très perspicace,

j'ai 40 ans, j'ai toujours fait ce qu'on attendait de moi sans jamais vraiment me demander de quoi j'avais réellement envie, parents, profs, mari
depuis 2 ans je suis indépendante, je m'assume très bien, je vois que je suis capable de me débrouiller seule et je m'éclate je suis heureuse. je me défonce aussi, j'aimerais garder le coté festif de la consommation mais je remarque que j'en prends de plus en plus.

En réponse je conseillerais vivement d'aller consulter quand on sent qu'on dérape, trouver les assoce qu'il y a près de chez soi et aller vider son sac, c'est ce que je ferais, c'est dur de trouver qqun dans son entourage qui est capable de résoudre ce problème, il faut des pros

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groovie
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Angola
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 13 Feb 2016
5107 messages
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salut

/humour on


Ma pauvre, t'ad du te payer des tartines de mes messages merdiques tellement j'écris sur le forum ;p

J'ai pris l'habitude de gérer mes descentes en lisant le forum mais je me rends compte que je commence à venir trop fréquemment, puisque les nouveaux sujets ne suffisent pas à passer le temps comme au début ou j'avais pas mal de lecture.

bon eh bien il ne te reste plus qu'à créer des topics, allez cje les concurrant (il y a un super forum, drugsforum, bluelight, en franacais psychonaut)

ah ah, plus quà créer tes propres histoires, blog etc.
Fini la lecture, place  à l'action ! wink

/humour off


Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org
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Jejestorm homme
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Inscrit le 13 Aug 2017
31 messages
Salut,

quand tu dis que tu trouves ça ridicule de craquer sur la dope à 30 ans alors que tu as résisté toute ta jeunesse, je dirais que au contraire c'est plutôt logique. A 30 ans c'est la vie de famille qui nous rattrape, les ennuis au boulot, les enfants à gérer, le train-train quotidien...

Alors que quand on est jeune, c'est plus souvent l'insouciance, les sorties entre potes où on déconne à  fond, bref on est normalement assez éloignés des soucis de la vie.

Donc ne culpabilise pas à  ce niveau là, il n'y a pas d'âge prédéfini pour devenir addict, et tu n'es pas un cas unique, loin de là.

Pour ce qui est d'arrêter la coke je ne saurais trop te conseiller. J'ai taper des doses astronomiques il y a quelques années, mais je n'ai jamais ressenti réellement l'effet auquel je m'attendais, du coup je tapais juste par habitude, pour le geste du snif...

Et perso j'ai arrêté du jour au lendemain, sans aucun effet craving. Je n'ai absolument pas ressenti cette accroche psychologique que la plupart des cocainomanes décrivent. En tout état de cause il n'y a pas de savrage physique et ça  c'est déjà un avantage énorme selon moi. Par contre pour ma part entre temps je suis passé à l'héro et pour décrocher c'est pas du tout pareil, mais ceci est une autre histoire...

Je ne sais, peut-être pourrais-tu te rapprocher d'un CSAPA...

Quoiqu'il en soit je te souhaite bon courage pour la suite.

" - T'es venu à moto ???
- Non, j'ai un casque parce que je suis un Power Ranger, connard !!!"

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Dounia femme
Psycho junior
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 13 Apr 2018
220 messages
Domeline, j’aurais pratiquement pu écrire le même texte...

Moi aussi, après des années de conso festive, je me suis mise à taper toute seule et en cachette...

Mariée, deux enfants magnifiques et un bon boulot et pourtant wink

Autant je n’adhère pas au discours « la coke c’est de la merde », autant je reconnais que c’est le piège.

Toute seule je suis si bien à me poudrer le nez... mais reste la descente, la tune claquée et surtout le mensonge permanent qui me pèse terriblement.

Après une dépendance à l’heroine il y a quelques années je fréquente un CSAPA et ça m’aide beaucoup.
Il y a aussi la sophrologie et là yoga qui font du bien.

Ce qui me permet de n’en pas m’enfoncer complètement c’est aussi de me fixer des règles (pas plus de 2 g par mois toute seule).

Les filles (et les gars) courage, ne vivons pas dans la culpabilisation permanente!!!
On peut réussir à gérer une conso festive, j’en suis persuadée snort

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Licky Narson
Psycho junior
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Jun 2018
264 messages
J’étais en train de me faire la réflexion que des tas de gens on des problèmes de dépendances.
Que ce soit avec la bouffe, le porno, le sport, le tabac, l'alcool, le travail, la dépendance affective, les jeux vidéos, les jeux d'argent, les achats compulsif... il y en a des dizaines !

Je me demande même si ce n'est pas un peu le propre de l'homme, après tout, ils nous faut bien un talon d’Achille.

Le problème avec les addictions aux drogues, par rapport à d'autres dépendances comme le sport par exemple, c'est que souvent ça coûte un bras, ça bousille la santé et que c'est super mal vu de la société.

Tous ça pour dire que la le sujet c'est la coke, mais ça aurait très bien pu être un tas d'autres chose.

Ne rien faire c'est deja pas mal
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