Sevrage Effexor après prise d un mois

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Wonderland femme
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Bonjour a tous,

Désolée en ce moment je poste beaucoup mais une question me travaille depuis quelques temps.

Je suis sous Effexor depuis le 12 Février, un coup 37.5mg un coup 75mg. Mais aujourd'hui je ne souhaite plus en prendre.

Je ne vois pas d'effets positifs a part la premiere semaine ou ca m a donné un coup de boost. Avec le temps je me dis que cetait un effet Placebo car depuis cest a peine si je me leve me faire a manger.

Beaucoup de gens se plaignent d'un sevrage penible avec beaucoup de vertiges. Je suis personnellement sujette à des vertiges répétés dont je ne suis pas encore sûre de l'origine. Et comme ca ne fait qu'un mois que j'en prends j'aimerais arrêter maintenant avant que la molécule ait vraiment le temps d'alterer la chimie de mon cerveau.

J'ai fait pas mal de recherches depuis un moment - ayant déjà pensé a arreter mon traitement mais jai décidé de laisser une chance pour voir si ca aide. Aujourd'hui je suis decidee a l'arreter. De ce que j'ai pu lire, les gens diminuent graduellement sur plusieurs semaines voire mois. Mais je n'ai pas envie de donner encore beaucoup de temps a la molecule de trop s'installer. Et la majorité des temoignages concerne des gens qui en prennent depuis plusieurs mois et même années.

Cela fait seulement depuis mardi soir que je suis repassée a 2 comprimés le soir. Je pense donc a revenir a 37.5mg pour la prise de demain. Je suis consciente que je peux faire suivre mon sevrage par mon médecin ou pharmacien mais la dernière fois que j'ai tenté on a tenté de me dissuader. Même etant mal a l'aise avec cette prise je n'ai pas réussi a insister pour l'arrêter.

Je ne me sens aujourd'hui pas en etat de prendre un AD. Je sais que ma deprime est passagere car jai quelques petits soucis personnels et de santé, en dehors de ca beaucoup d'autres choses s'arrangent. Je sais que si je ressens le besoin urgent d'être sous traitement je le ferai. Mais ce n'est pas encore le moment. D'autant plus que mes partiels arrivent et que je ne peux me permettre de parier sur ça aujourd'hui.

Enfin bon désolée de raconter ma vie mais ma question concerne donc le sevrage. Si je passe à 37.5mg a partir de demain, pourrais je passer directement à un comprimé tous les 3 jours puis une semaine après tous les 4 jours et ainsi de suite ?

J'aimerais vraiment que cela soit rapide car je ne peux absolument pas me permettre d'être mal ou malade ce mois ci et il faut absolument que je me reprenne et jai l impression que l'idée même d'être sous un médoc dont je ne ressens pas les effets bénéfiques me bloque totalement.

Merci d'avance

"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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Recklinghausen homme
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Salut,

Ce n'est pas a moi de te dire si tu dois stopper ou continuer ton traitement médical.

Cependant, je t'engage à réfléchir avant de le stopper.

L'Effexor est un antidépresseur, c'est à dire qu'il a besoin de temps pour s'installer et que les effets bénéfiques se font rarement sentir les premières semaines.

Ne serait-il pas intéressant de continuer quelques semaines afin de " lui donner sa chance de faire effet " ?

Dans tous les cas, je te déconseille de stopper ta prise de médicaments sans en prévenir ton médecin traitant au préalable.

Pour ce qui est de tes vertiges, s'ils se manifeste lorsque tu te passes de la station allongée à la station debout, la probabilité que se soit dû à de l'hypotension orthostatique.
Afin de réduire cet effet gênant, il est préférable de ne pas se lever " d'un seul coup rapidement " mais de privilégier la station assise avant de se lever.
Pratiquer ainsi devrait réduire voir faire disparaître ces vertiges.

Si tu devais stopper ton médicament, je te conseille de le faire de façon progressive et par palier.

Repasser dans un premier temps à la dose de 37,5 mg pendant 1-2 semaines puis l'arrêter.

Il me paraît important de faire valider ce protocole par ton généraliste ( ou le docteur qui te prescrit ce médicament ).

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Lilas24 femme
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Bonjour,

Je suis d'accord avec Recklinghausen qui est toujours de bon conseil sur ces sujets.

Un antidépresseur met du temps à agir et décider de l'arrêter au bout d'un mois parce qu'on ne voit pas d'effet positif parait très rapide. L'AD a une action de fond qui est parfois très longue à se mettre en place et si tu n'as pas d'effets secondaires trop pénibles, il serait préférable que tu en parles à ton médecin avant d'arrêter.

Peut être en effet que ce n'est pas le bon mais il est sur qu'en un mois tu ne peux sérieusement pas le savoir.

Quand tu parles du dosage que tu prends, moi j'ai du passer de 37,7 à 150 en 2 mois pour que mes angoisses disparaissent. Je n'ai pas abandonné car mon addicto (qui a diagnostiqué mon trouble anxieux généralisé) m'avait dit qu'on devrait sans doute monter jusque là pour qu'une action réelle et profonde s'installe et elle avait raison. Surtout, je savais que j'avais besoin d'aide car j'étais bouffée de l'intérieur et que cela ne pouvait pas durer.

Je ne te dis pas ça pour te faire la leçon mais seulement pour que tu comprennes que certains médicaments mettent du temps à agir. Un AD n'est pas un anxiolytique dont l'effet est immédiat mais qui ne soigne rien sur le fond, contrairement à l'AD quand il fonctionne (je reconnais que ce n'est pas toujours le cas. Quelqu'un a posté sur un autre sujet que les AD fonctionneraient environ sur 50% des personnes qui les prennent, ce qui peut en effet paraitre modeste, mais il n'a pas dit si en changeant de molécule le % montait).

Va voir ton médecin et prends ta décision après. Ensuite, si tu prends la décision d'arrêter et bien passe à 37,5 et attend ensuite avant de cesser. Si tu es mal après avoir cessé (déprime, anxiété), c'est qu'il était efficace, quel paradoxe !

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Harfonte homme
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Salut,

Alors tout d'abord je tiens à préciser que je ne suis médecin, ni expert, et je ne prétend pas avoir la bonne recette pour se sevrer mais je peux te faire part de mon expérience personnelle, car j'ai été 1 an sous 150mg d'effexor il y a 8 ans (j'avais 19 ans).

Ce qu'il s'est passé, c'est que je devais partir en stage à l'étranger et je suis donc partis avec 6 mois d'effexor et du jour au lendemain, j'ai décidé, sans demandé ni avertir mon psychiatre prescripteur, de l'arrêter tout seul ... (et lui ne m'aura finalement jamais contacté, ni pris de nouvelles, rien à foutre de ma poire.. à chaque fois que je le voyais il me redemandait mon prénom ...mur).

Bref...

En ayant à plusieurs reprises, oublié ma dose du matin, j'ai très bien compris qu'il était absolument impossible d'arrêter du jour au lendemain. Mais j'ai aussi réalisé, que me contenter de réduire progressivement les doses de manière linéaire, provoquait des symptômes de sevrage trop difficiles à vivre (étourdissements et vertiges, "brain zaps", nausées ...).

J'ai fouillé, fouillé et fouillé le web et j'ai trouvé sur un forum, un témoignage d'une personne qui avait réussi à s'en débarrasser en ajustant les doses de manière bien précise. Plutôt que d'expliquer, je te montre le calendrier que je m'étais construit en suivant cette méthode rigoureusement :

/forum/uploads/images/1520/1520594928.jpg


Donc tu peux voir que je suis passé de 150mg à 0mg en 1 mois et demi seulement. C'est court mais tu peux largement allonger les périodes de plateaux (je te laisse refaire les calculs mais je pense ne pas avoir besoin d'expliquer le "pattern" ?). C'était en 2012 et je t'avoue que je ne me souviens plus exactement pourquoi cette méthode  semblait mieux marcher qu'une diminution en escalier (il y avait beaucoup de témoignages positifs sur le forum, c'est ce qui m'avait poussé à essayer)

Le principe c'est : Réduction de moitié pendant 2 jours, puis on remonte de x % qui est une période de "plateau", de mémoire, ce plateau peut (et doit) être allongée jusqu'à ne plus ressentir le moindre symptôme de sevrage (j'ai suivi la recommandation de 4 jours, ce qui était suffisant pour moi), puis à nouveau réduction de moitié pendant 2 jours etc etc...

Concernant les symptômes indésirables du sevrage, ça ne m'a pas absolument pas gêné dans mon quotidien. J'allais au travail le matin, mangeait mes 3 repas par jour, et faisait 1h de sport le soir. Rétrospectivement, ce sevrage a été pour moi du gâteau mais je m'étais préparé à pire et ai veillé à respecter quelques petites choses mais qui ont eu leur importance (j'en parle juste après). Vraiment, je n'ai eu que de légers vertiges et des nausées par moments. Je ne me souviens pas avoir eu de brain zap, ce que je craignais le plus.

Donc pour m'aider, je me suis supplémenté en 5-HTP durant toute la durée du sevrage, en prenant 100 à 200mg par jour, si et seulement si je ressentais des symptômes gênants pour mon travail (c'était principalement des petits étourdissements et de la fatigue). Le 5-HTP m'a beaucoup soulagé mais ne commence pas à en prendre sans l'avis de ton médecin, ou d'un médecin.
J'avais aussi quelques nausées (en général le second jour après la réduction de moitié), que je gérais en vaporisant du cannabis le midi si j'allais me taper des feuilles de calculs excel ou autre tâches rébarbatives, sinon le soir après le boulot (c'était radical et en plus ça m'ouvrait l'apétit !) (encore une fois, je ne donne pas de conseils médicaux, mais je relate mon expérience).

J'ai aussi fais beaucoup de sport pendant cette période et j'ai beaucoup augmenté mon apport en protéines (aucune idée si les protéines ont changé qqch mais le sport a indéniablement contribué à me rééquilibrer.)

Encore une fois, ce n'est que mon expérience et celle ci ne devrait en aucun cas être utilisée comme "mode d'emploi", toutefois elle peut permettre d'ouvrir une discussion avec un professionel de santé (ton psy en l’occurrence est le mieux placé..). J'ai fais ça tout seul, sans savoir si ça allait fonctionné et j'ai eu de la chance que ça a bien fonctionné. Je n'ai jamais repris d'AD par la suite mais je tiens quand même à préciser que je suis sous subutex 12mg et ait coltiné mon lot d'addictions en tout genre ces dernières années. Je ne fais absolument aucune corrélation entre mon sevrage et mes problèmes actuels mais je pense qu'il faut quand même savoir que je ne vis pas sur un petit nuage rose depuis 8 ans big_smile (regarde mes précédents messages si tu veux en savoir plus).

Si tu as des questions, n'hésite pas.. et encore une fois, ne t'aventure pas seule dans une démarche comme l'a été la mienne super

Bon courage :)

Edit : j'ai oublié de dire que pour réduire les doses, j'enlevais petit à petit les granules des gélules. Alors bien sûr, c'est approximatif et à aucun moment je n'avais exactement la dose que je pensais avoir mais ça n'a pas été gênant

Dernière modification par Harfonte (09 mars 2018 à  13:58)

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Très détaillé merci ! /Wonderland

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Wonderland femme
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Un grand merci à vous pour vos réponses éclairées sur le sujet ! Merci Reckling, toujours RDR et de bon conseil. Concernant mes vertiges, à la fin des tests ORL, mon médecin a penché pour des vertiges dus à mes migraines. J'ai très souvent une migraine quand j'ai un vertige, ou celui ci arrive après. Du coup j'ai pris du Laroxyl pendant 3 mois en traitement de fond, et je remarque les résultats (les vertiges sont bien moins présents aujourd'hui Dieu merci).

Merci également Lilas, pour ta précieuse expérience avec l'Effexor qui m'aide depuis le début. Je pense aujourd'hui chercher des alternatives à mon traitement actuel. Si je sens que mon état est pire qu'aujourd'hui alors je reviendrai sans hésiter à l'Effexor car mon corps me fera bien comprendre qu'il en a besoin en ce moment.



Si je ne parle pas encore du sevrage à ma généraliste c'est que je sais qu'elle va essayer de me dissuader car le traitement est mis en place depuis seulement 4 semaines. Mais vous savez, au fond de moi je ressens le besoin d'arrêter. Si je me trompe je pourrais y retourner sinon j'aurais au moins bien fait. L'inverse comportant bien plus de risques... Je donc vais remettre un peu de contexte dans ma prise afin que vous voyiez mieux pourquoi je souhaite arrêter.

Mon traitement a été mis en place par ma généraliste le 12 Février. Il a été instauré afin de m'aider un peu (coup de boost) a retrouver ma motivation pour les cours. Cette motivation je l'ai perdue car j'ai des TDA de plus en plus prononcé (incapacité totale à rester concentrer à finir mes tâches, etc) et parce que j'ai été pas mal malade au semestre précédent, accumulant ainsi du retard. L'idée était donc de mettre en place le traitement, et avoir un rdv avec un neuropsy ou un spécialiste qui prendra le relais. L'idée c'était d'avoir un traitement pendant les tests à faire.

Depuis j'ai revu deux fois ma généraliste (adorable car elle prend sans se plaindre le taf de psy avec moi, toujours bienveillante), le 23  Février et le 06 Mars. Or, entre temps je n'ai pas réussi à avoir de rendez vous pour mes TDA. Le plus proche c'est fin Avril, soit à la fin de mes partiels.

J'aimerais vraiment insister sur le fait que l'Effexor n'est pas pour traiter une dépression. Je me sens clairement déprimée, parfois, mais c'est uniquement dû à mon manque de concentration. J'ai été sous traitement AD pendant plus de 3 ans et à ce moment là j'en avais réellement besoin car le premier traitement a été mis en place après une TS. Lorsque j'ai arrêté mon AD, je me suis sentie beaucoup mieux.

J'ai une phobie folle de l'addiction, je suis accroc au cannabis depuis plus de 10 ans et rien que ça me met mal vis à vis de ma personne. Si j'étais en dépression, je ne chercherai même pas à l'arrêter, or ma vie se déroule relativement normalement. J'ai des coups de mou qui surviennent parfois mais c'est plus des déprimes passagères qu'une vraie dépression profonde. Et je ne souhaite vraiment pas galérer à décrocher d'un médicament dont je ne ressens pas le besoin aujourd'hui.


Harfonte merci énormément pour ton message très détaillé et ton calendrier de sevrage. Cela est de loin la réponse la plus complète que j'ai retrouvée sur internet jusqu'à aujourd'hui. Je suis heureuse de savoir que ton sevrage s'est bien passé malgré une longue prise. J'ai vu plusieurs témoignages de gens qui reprenaient leur traitement car le sevrage état insupportable, surtout ceux qui l'ont pris pendant plusieurs années.

Je repasse un 37.5mg ce soir après seulement 3 soirs à 75mg. J'ai vraiment envie de me débarrasser de ça (évidemment dans les meilleures conditions) car j'ai bien peur d'avoir des effets néfastes pendant mes partiels (dans un mois). Donc désolée si je peux paraître impatiente mais c'est mon année de M2 et je n'ai plus le droit à l'erreur.

Penses-tu que je puisse prendre les 37.5 ce soir, et zapper le lendemain ? Cela fait moins d'un mois que j'en prends (principalement  à dose de 37.5mg). Comme celle ci est bien moindre comparée à ton ancien traitement, penses-tu qu'il soit nécessaire de diminuer de moitié (ça va être dur avec des gélules mais j'ai vu plusieurs personnes parler de ta méthode de granulés à retirer) avant de réaugmenter d'un certain pourcentage ? Je pensais prendre 37.5mg pendant quelques jours (par exemple jusqu'à mardi) et ensuite enlever la moitié des granulés et puis une nouvelle moitié pour finir donc à un quart avant d'arrêter ? Le tout pendant des périodes de 3 jours ou 2. Je ne me sens pas accroc à la molécule, je veux dire je la prends le soir entre 21h e 22h et pour une séance au LSD, j'avais repoussé la prise pour 8h du matin. Quand je baisse de 75mg à 37.5mg je ne ressens pas d'effet particulier. Peut-être des maux de tête mais j'en ai même avec la molécule (ce qui m'embête d'ailleurs un peu).

Je suis désolée encore pour ce long pavé et encore merci pour vos apports.

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Harfonte homme
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C'est drôle, moi aussi c'est par culpabilité que j'ai renoncé au Cannabis (après plus de 10 ans également).

On m'a aussi diagnostique un TDA mais j'étais sous valium à l'époque et j'ai refais un bilan dernièrement qui diagnostique parfaitement normal :)

Concernant ta question, (encore une fois je parle en fonction de mon expérience) non il ne faut surtout pas sauter de journée en te sevrant. J'ai trouvé les symptômes éprouvants quand j'oubliais ma dose.

Même s'il est vrai que ton dosage est plus bas, ça ne dispense pas du sevrage.

Si tu veux essayer la méthode que j'ai suivi (j'ai l'impression que tu es bien déterminé à t'en débarrasser le plus rapidement possible) alors ça donnerait ça :

J1 : 18.5mg
J2: 18.5mg
J3: 23mg
J4 : 23mg
J5: 23mg
J6 : 23 mg (continue si tu as toujours des vertiges, jusqu'à n'en plus avoir (si ce sont les vertiges du sevrage)
J7 : 10 à 12mg (ça devient difficile d'être précis à ce niveau là mais la différence ne devrait pas être perceptible, pense à bien compter les granules et ne pas avoir plus ou moins d'un jour à l'autre)
J8 : 10 à 12 mg
j9 : 15mg
j10 : 15mg
j11 : 15mg
j12: 15mg
j13 : RIEN (si tu te sens mal, reprends 10mg)
J14: 10mg
J15: Rien
J16 : 5mg
J17 : 5mg
J18: 5mg
J19: 5mg
J20 : Finis

J'ai juste recopié mon tableau. Tu dis que ça ne fait qu'un mois que tu prends l'effexor mais prenais tu un autre AD avant (as-tu switch d'un AD vers l'effexor ?).

Si tu ne ressens aucun symptôme de sevrage (enfin tu en ressentira quand même un minimum) pendant les plateaux de 4 jours, c'est bon signe. Mais même si ça ne fait pas longtemps, ne précipite pas les choses car c'est le meilleur moyen pour recommencer à 0 si tu stress trop ton corps. 3 semaines ce n'est pas la mort et même si tu as l'impression d'ajouter 3 semaines à tes 4 semaines acquises, tu es dans une démarche ou tu te déshabitues quand même du produit en le réduisant super

Mais encore une fois, mon expérience ne peut se substituer à l'avis d'un professionel wink on réagit tous différemment. A ce propos, j'ai lu tout et son contraire à propos du 5-htp donc je te déconseille, même si ça a marché pour moi.

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Wonderland femme
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Merci encore une fois pour tes éclaircissements. En effet, je suis déterminée à l'arrêter car ça gâche tous les petits plaisirs de ma vie, du coup rien ne me remonte le moral même ce qui marchait avant. De plus maintenant je suis obligée de supporter les migraines car mon antimigraineux est à éviter avec certains AD.

Pour répondre à ta question, non je ne prenais aucun AD. Rarement de l'alprazolam quand j'en ressentais le besoin mais c'était vraiment rare. J'ai été mise sous Effexor suit à un petit épisode de déprime, avant ça mon traitement remontait à 2015. J'avais arrêté celui-ci du jour au lendemain, ce qui n'était évidemment pas à faire mais je me suis sentie très bien.

Je vais suivre ta méthode, comme tu dis les semaines qui arrivent seront pour diminuer la dose donc faire perdre son habitude à mon cerveau d'en recevoir.

Du coup si j'ai compris le plateau c'est les jours où on stabilise la nouvelle dose. Mais certains durent 2 à 3 jours et d'autres 4. Je pense notamment à la dernière dose avant l'arrêt. Je demande car mes migraines sont liées à mon cycle menstruel (désolée pour ce détail mais il est utile) et durant celui ci j'ai tendance à avoir plus de migraines que d'habitude. Normalement c'est à J 15 (ou je suis censée ne rien prendre) que ça arrivera et continuera sur les jours qui suivent. Voulant éviter toute interaction malencontreuse avec mon antimigraineux est-ce que je peux soit raccourcir la durée des plateau soit diminuer de plus de mg que prévu ?

Evidemment je ne souhaite pas faire n'importe quoi donc si ça comporte de gros risques, je préfère encore supporter les migraines sans le soigner.

Encore merci pour toutes ces informations ! :)

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Harfonte homme
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Je t'avoue que je ne sais pas si l'effexor m'a réellement aidé car j'ai commencé à aller mieux quand j'ai rencontré ma copine. Je sais juste que ça m'a sapait la libido et que j'avais pris du poids.

Je ne veux pas cracher dessus car il est certain qu'il a aidé de nombreuses personnes mais moi je le sentais comme un produit non désiré par mon organisme.

Concernant la diminution, la seule règle à respecter est d'écouter ton corps...
Oui tu peux raccourcir les plateaux si tu ne sens pas de symptôme de sevrage (ou à peine).

De même que tu peux sauter le plateau de 5mg si tu te sens bien... (moi ayant 1 an dans les pattes je ne voulais pas le sauter mais je me souviens que je n'ai pas senti de symptômes lors de ce plateau).
Je peux même te dire que j'ai lu des témoignages venant de personnes qui étaient dosées assez haut (entre 150 et 225mg) pour qui 37.5mg était le dernier plateau avant 0mg.

On réagit tous différemment mais s'il y a une chose que chacun d'entre nous doit éviter, c'est aller trop vite. J'ai lu des choses à propos de sevrage trop rapides, qui s'étaient à priori bien déroulé, puis plusieurs mois après alors que tout allait bien, certains ont commencé à avoir des brain zap ... faut pas déconner avec notre cerveau, la santé mentale est bien trop précieuse !

Je suis ni médecin, ni psychiatre, ni qualifié pour donner des conseils sur comment prendre ou ne pas prendre tel traitement, je te fais simplement part de ce que j'ai récolté comme informations et comment j'ai utilisé cette information pour me faire mon propre plan de diminution des doses.

Les forums anglo-saxons disent d'écouter d'abord ses symptômes et d'ajuster en conséquence son plan de sevrage wink

Vu que ça fait peu de temps, je pense que tu n'a pas vraiment à te soucier des effets secondaires que j'ai pu cité plus haut.

En tout cas n'hésite pas à donner des nouvelles (moi j'informais ma famille par mail de l'évolution, ça me motivait et me permettait de voir où j'en étais régulièrement)

(edit : pour ta question entre interaction anti-migraineux et vertiges liés au sevrage, je t'encourage à poser la question à quelqu'un de qualifié car peut être que c'est un point important que tu soulèves)

Dernière modification par Harfonte (09 mars 2018 à  17:31)

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infirmier anesthesiste homme
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Wonderland a écrit

Bonjour a tous,

Désolée en ce moment je poste beaucoup mais une question me travaille depuis quelques temps.

Je suis sous Effexor depuis le 12 Février, un coup 37.5mg un coup 75mg. Mais aujourd'hui je ne souhaite plus en prendre.

Je ne vois pas d'effets positifs a part la premiere semaine ou ca m a donné un coup de boost. Avec le temps je me dis que cetait un effet Placebo car depuis cest a peine si je me leve me faire a manger.

Beaucoup de gens se plaignent d'un sevrage penible avec beaucoup de vertiges. Je suis personnellement sujette à des vertiges répétés dont je ne suis pas encore sûre de l'origine. Et comme ca ne fait qu'un mois que j'en prends j'aimerais arrêter maintenant avant que la molécule ait vraiment le temps d'alterer la chimie de mon cerveau.

J'ai fait pas mal de recherches depuis un moment - ayant déjà pensé a arreter mon traitement mais jai décidé de laisser une chance pour voir si ca aide. Aujourd'hui je suis decidee a l'arreter. De ce que j'ai pu lire, les gens diminuent graduellement sur plusieurs semaines voire mois. Mais je n'ai pas envie de donner encore beaucoup de temps a la molecule de trop s'installer. Et la majorité des temoignages concerne des gens qui en prennent depuis plusieurs mois et même années.

Cela fait seulement depuis mardi soir que je suis repassée a 2 comprimés le soir. Je pense donc a revenir a 37.5mg pour la prise de demain. Je suis consciente que je peux faire suivre mon sevrage par mon médecin ou pharmacien mais la dernière fois que j'ai tenté on a tenté de me dissuader. Même etant mal a l'aise avec cette prise je n'ai pas réussi a insister pour l'arrêter.

Je ne me sens aujourd'hui pas en etat de prendre un AD. Je sais que ma deprime est passagere car jai quelques petits soucis personnels et de santé, en dehors de ca beaucoup d'autres choses s'arrangent. Je sais que si je ressens le besoin urgent d'être sous traitement je le ferai. Mais ce n'est pas encore le moment. D'autant plus que mes partiels arrivent et que je ne peux me permettre de parier sur ça aujourd'hui.

Enfin bon désolée de raconter ma vie mais ma question concerne donc le sevrage. Si je passe à 37.5mg a partir de demain, pourrais je passer directement à un comprimé tous les 3 jours puis une semaine après tous les 4 jours et ainsi de suite ?

J'aimerais vraiment que cela soit rapide car je ne peux absolument pas me permettre d'être mal ou malade ce mois ci et il faut absolument que je me reprenne et jai l impression que l'idée même d'être sous un médoc dont je ne ressens pas les effets bénéfiques me bloque totalement.

Merci d'avance

bonjour, et merci à toi de partager ton vécues et ta vie.
ton psychiatre a t'il gradé ta depression ? type mélancoliforme, syndrome anxio-depressif, ...
pourrais tu nous décrires tes symptomes ? ressens tu un ralentissement psycho et physique, une perte d'energie,  de motivation, et d'énergie, aboulie, anédonie, idées noires, pensées négatives, culpabilité, dévalorisation de se moi meme ? ...
les psychiatres tatones parfois pour trouver la bonne molécule spécialement pour toi et les antidepresseurs c'est long à agir de manière efficace, je sais qu'il est difficile d'observer son traitement car des fois on ne croit plus en rien et on se dit que ce truc ne fonctionne pas ... persévérer est le plus important ( percé et vous verrez )
continues de bien prendre ton traitement ou propose  a ton psychiatre de changer de molécule '( il existe des dizaines d'AD), donc tu trouveras le tiens

travaillant en milieu hospitalier le mieux serait un protocole de sevrage validé par ton psychiatre et encadré par une équipe soignante
amicalement, paix dans ton coeur et espoir surtout

Dernière modification par infirmier anesthesiste (09 mars 2018 à  18:22)


Passionné de pharmacologie et infirmier anesthésiste, je suis disponible pour tout demande ou discussion.Paix dans vos coeurs

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Merci Harfonte pour ta réponse. En tous cas, grâce à tes conseils, j'ai totalement retiré de ma tête l'idée du sevrage cold turkey. Je l'avais fait avant et je me souviens l'avoir bien vécu, mais je vais procéder par palier, même si c'est une courte durée. Au moins y aura peut être pas ou moins de choc au niveau du cerveau de cette manière. D'ailleurs, le sevrage a pas mal joué en faveur de cet arrêt car je ne veux absolument pas le vivre mal après une prise prolongée.

Du coup mon programme est ainsi :
Ce soir et demain soir je prendrai une gélule de 37.5mg je sais que redescendre à ce dosage ne m'a pas posé problème au début et ça ne faisait que 3 jours que j'étais revenu à 75mg.

Dimanche et lundi, je prendrai une moitié de gélule. Je ne sais pas encore comment sont les granulés (assez gros ou pas) mais j'ouvrirai la gélule et je les compterai ou pèserai avec ma petite balance. Si je me sens mal, je continuerai jusqu'à mardi

(Mardi) Mercredi et jeudi, je prendrai la moitié de ce que je prends, et vendredi je ne prendrai rien. Si a ce moment je ressens des effets néfastes, je continuerai sur ce dosage jusqu'à ce que je sois stable. Après quoi soit je diminuerai encore la dose soit j'arrêterai tout simplement.

Pour l'antimigraineux mon pharmacien ne m'a rien annoncé à ce sujet. C'est sur la notice que j'ai lu qu'il fallait éviter de le prendre avec certains AD, dont quelques uns de la famille de la Venlaxafine il me semble.

En tous cas tes conseils m'ont été fort utiles merci beaucoup !



Infirmier anesthesiste : Merci pour ton message bienveillant et tes conseils !

Mon AD a été mis en place par ma généraliste donc je ne vois pas de psy. D'ailleurs c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles j'arrête le traitement car le suivi psy que je souhaite n'est pas en rapport avec ma dépression mais avec d'éventuelles TDA à diagnostiquer et traiter. N'ayant pas ce suivi (les rendez vous sont délirants et on passe par plusieurs RDV infirmiers avant de voir le médecin psy) et n'ayant pas le temps avant mes partiels j'ai décidé de stopper mon traitement. Je reprendrai celui-ci en cas de besoin à la fin de mes partiels (ou même avant si je vois qu'au final, je me sens mieux avec).

Lors de ma dépression (il y a quelques années) j'ai testé une pléthore de molécules que ce soit en AD, benzos, neuroleptiques ou hypnotiques. La thérapie psy ne m'a pas du tout avancée car je n'ai aucune réponse à toutes mes questions : ai-je un trouble psy ? ai-je un trouble mental ? Autre ?
Du coup j'ai décidé après le dernier échec à avoir un rendez de me concentrer dessus quand je finirai mon année. Je n'aurais plus la pression des cours et je pourrais mieux me donner dans mes recherches.

En tous cas, merci encore pour tes conseils et ta bienveillance :)

"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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infirmier anesthesiste homme
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Wonderland a écrit

Mon AD a été mis en place par ma généraliste donc je ne vois pas de psy. D'ailleurs c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles j'arrête le traitement car le suivi psy que je souhaite n'est pas en rapport avec ma dépression mais avec d'éventuelles TDA à diagnostiquer et traiter. N'ayant pas ce suivi (les rendez vous sont délirants et on passe par plusieurs RDV infirmiers avant de voir le médecin psy) et n'ayant pas le temps avant mes partiels j'ai décidé de stopper mon traitement. Je reprendrai celui-ci en cas de besoin à la fin de mes partiels (ou même avant si je vois qu'au final, je me sens mieux avec).

Lors de ma dépression (il y a quelques années) j'ai testé une pléthore de molécules que ce soit en AD, benzos, neuroleptiques ou hypnotiques. La thérapie psy ne m'a pas du tout avancée car je n'ai aucune réponse à toutes mes questions : ai-je un trouble psy ? ai-je un trouble mental ? Autre ?
Du coup j'ai décidé après le dernier échec à avoir un rendez de me concentrer dessus quand je finirai mon année. Je n'aurais plus la pression des cours et je pourrais mieux me donner dans mes recherches.

En tous cas, merci encore pour tes conseils et ta bienveillance :)

ton cas est très intriguant, tu souffrirais donc de depression associé a des trouble de l'attention ? quels sont tes symptomes au niveau de ta TDA?
c'est curieux qu'il soit aller jusqu'au neuroleptiques, ton tableau de signes cliniques doit etre particulier et prouve que les médecins ont du mal à poser un diagnostic précis ce qui est normal et parfois long, explique aussi l'errance médicamenteuses  que tu as vécues.
ton suivit niveau psychiatre a été très pauvre hmm

quand tu dis "ai-je un trouble psy ? ai-je un trouble mental ? Autre ? " tu veux dire plutot des signes évoquant un état névrotique ou plus psychotiques ?

si ta depression et tda n'est pas trop invalidante, et que tu as la force de te lever le matin, tu as bien raison garde cette force de faire tes partiels et réussir ton année,
et j'espère que si t'es problèmes persiste et parasite ton bien etre, trouve un ou une bonne psychiatre, des fois ca peut aussi etre organique donc elle te fera surement passer une irm ou scan cérébrale pour faire un diagnostic différentiel

je t'envoies des pensées positives, cordialement

Dernière modification par infirmier anesthesiste (09 mars 2018 à  19:29)


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Harfonte homme
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Oh, j'avais mal compris le fait que prenais aussi 75mg.. par contre je ne comprends selon quelle règle tu prends, comme tu l'a dis, "un coup 37,5mg, un coup 75mg" ?

Es-tu déjà restée à 37,5mg plusieurs jours de suite sans ressentir de problème ? Si ce n'est pas le cas il vaut mieux d'abord être sûr que tu sois confortable à ce dosage, avant de descendre sous les 20mg.

Sinon concernant ton TDA, as-tu entendu parlé (j'imagine que oui), plutôt as-tu essayé de faire une thérapie cognitive et comportementale ? Dans un registre un peu différent, as-tu entendu parlé de la méditation pleine conscience (mindfulness)?

Comme j'ai pensé avoir un TDA suite à mon 1er bilan cognitif (biaisé par les benzo et par le "sevrage" des amphétamines), j'ai consulté un psychologue spécialisé dans les TDA, et même si au bout du compte je ne suis peut être pas TDA, les TCC et la mindfulness m'ont beaucoup aidé en ce qui concerne :

- mon anxiété,
- le fait qu'il m'était IMPOSSIBLE d'arriver à l'heure au boulot (j'avais TOUJOURS au moins 1 min ou 2 de retard au mieux, et rien à faire...),
- la difficulté à prioriser mes tâches et zapper entre 5-6 tâches sans arrêt ou juste me distraire pour un rien.

De fait, mon temps de travail "productif" était condensé sur quelques heures seulement, ce qui m'a conduit à accumuler les retards, travailler de plus en plus tard, faire des nuits blanches, bref tout faire au dernier moment (y'a que ça qui me stimulait), et faire une overdose de stress qui pouvait être éviter (enfin maintenant j'ai beaucoup moins ces problèmes là, vu que je suis au chômage lol). Allez d'ici 2 mois je retourne sur le marché du travail, j'ai une 30 aine de chasseurs de têtes qui me harcèlent via linkedin mur

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Wonderland femme
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Infirmier anesthésiste : Merci encore une fois pour ton message bienveillant.

Pour répondre, aujourd'hui je ne suis pas dépressive. J'ai mes périodes de mélancolie profonde et des périodes où je me sens bien. Je suis très impulsive avec des réactions considérées par des personnes "normales" comme anormales et excessive.

J'ai été mise sous différents AD par ma psychiatre car javais du mal a poser la main sur une molécule qui m'aiderait. J'ai été pendant longtemps sous Tercian et un autre neuro dont je me souviens plus. J'ai goûté à une bonne dizaine de benzo qui cessaient d avoir leur effet sur moi rapidement. Faut dire aussi que j'étais souvent dans l'abus dans l'unique but de dormir plusieurs jours de suite. Au milieu de toutes ces années j'ai fait quelques TS dont une qui m'a value un séjour d'un mois et demi en HP.

Quand je parle de trouble psy ou mental je ne mets probablement pas les bons termes. Mais ce que je veux dire par là c'est est ce que je souffre d'une quelconque maladie quelle que soit son origine. Car aujourd'hui je suis perdue. Je sais que je ne suis pas "normale" qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Mais je ne sais pas quoi.

Concernant les TDA c'est principalement une incapacité à rester concentrée sur une seule chose que ce soit un loisir ou l'école. Incapacité à retenir ce qu'on me dit, incapacité à finir mes tâches, les ordonner et les exécuter correctement. Je fais plein de fautes d'inattention, je suis dispersée a souhait. je ne suis pas hyperactive du moins pas physiquement mais mentalement même mes idées fusent. J'ai du mal à dormir j'ai des actions de stresse type jambe sans repos les mains. Je ne suis même plus capable d aller au cinéma et rester assise deux heures sur mon siège.

Du coup je ne souhaite pas prendre de traitement tant que je ne sais pas ce qui cloche chez moi. J en ai marre des médicaments vraiment, car j'ai des problèmes de santé physiques qui m'en ont fait prendre beaucoup... Je chercherai un(e) psy spécialisé(e).

J'ai fait scanners et IRM cérébraux (2 fois dont la dernière remonte à Janvier) et rien. Je ne sais pas si c'est en fonction de ce qu'ils recherchent mais en tous cas il ny avait pas d'anomalies.

En tous cas merci pour tes conseils et ta gentillesse smile


Harfonte

En fait j'ai pris 37.5mg pendant les 4 premiers jours après le 12/02. A la suite de ça je suis passée à 2 comprimés jusqu'au 23/02. Ce jour là je suis redescendue a 1 comprimé car je faisais de la rétention urinaire. Le 06 mars dernier j'ai de nouveau repris 2 comprimés pendant 3 jours. Et à chaque fois que je changeais de dose je ne ressentais rien d'autre que les effets secondaires habituels.

Merci pour les infos sur les TDA. Pour le moment j'attends déjà d avoir un RDV dans mon CMPP pour le premier rdv infirmier. Quand j'aurais cela je profiterai pour parler de plusieurs choses qui me perturbent et que j'aimerais classer une bonne fois pour toutes, notamment d'éventuels troubles de la personnalité borderline.

Du coup à ce moment là je verrai les alternatives de traitement disponible. Le seul souci c'est que je ne peux faire de yoga ou de méditation. Je ne sais pas me vider la tête et toutes mes tentatives de relaxation ont misérablement échoué car je finissais par m'énerver a force de frustration.

Je pense déjà que une fois que je finirai les cours et que je serai stable dans un taf ça ira un peu mieux.

En tous cas je suis heureuse de savoir que les thérapies que tu as suivies ont pu t'aider. Pour le reste rien de mieux que de prendre son temps pour se retrouver et se reposer. Il me Semble même que tu es en sevrage de certaines substances donc rien ne sert de presser.

Courage à toi en espérant que tu te sentes mieux avec le temps. Et merci encore pour tous tes conseils :)

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Recklinghausen homme
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Salut,

Alors, tant qu'à détourner un médicament de son utilité première, généralement, c'est plutôt la Paroxetine qui a un effet amphetaminique les premières heures après la prise wink

J'aurais tendance à t'inviter à en discuter avec ta généraliste.

Et en parallèle, il serait surement souhaitable d'entamer des examens qui démontreront la prèsence d'un TDA ( avec ou sans H ) car tu auras droit " au bon traitement ", c'est à dire à du Methylphenidate.

Dans l'optique où se ne serait pas un trouble de l'attention, il est possible que t'es difficultés de concentration soit en relation directe avec ton sommeil.

Tu dors mais ton cerveau ne bénéficie pas des cycles classiques et cela donne une sorte de fatigue avec une grande difficulté de concentration ( par exemple, en lisant un livre, tu penses à autre chose et tu te rends compte que tu n'as aucun souvenir des 2-3 pages précédentes... Mais ce n'est qu'un exemple ).

Dans ce cas, c'est avec un neurologue hospitalier spécialiste dans les troubles du sommeil qu'il faudra consulter.

Et le traitement adéquat ne sera pas du Methylphenidate mais du Modiafinil !!!

Bien évidemment, ces théories doivent être avaliser par le professionnel de sante adéquat avant d'entamer un Traitement médicamenteux.

Mais dans ces deux cas de figure, la Paroxetine donne souvent de bons résultats ( ce qui pose un problème de " case " car le patient est considéré comme dépressif alors que c'est au mieux une conséquence ) wink

Je t'engage à discuter de tout ceci avec ta généraliste car c'est elle qui te connait le.mieux et qui est la plus à même à valider ou non ces diffèrentes hypothèses.

Je ne reviens pas sur le protocole de sevrage, je n'aurais pas fait mieux que ce qui t'a été conseille précédemment.

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Wonderland femme
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Recklinghausen a écrit

Salut,

Alors, tant qu'à détourner un médicament de son utilité première, généralement, c'est plutôt la Paroxetine qui a un effet amphetaminique les premières heures après la prise wink

J'aurais tendance à t'inviter à en discuter avec ta généraliste.

Et en parallèle, il serait surement souhaitable d'entamer des examens qui démontreront la prèsence d'un TDA ( avec ou sans H ) car tu auras droit " au bon traitement ", c'est à dire à du Methylphenidate.

Dans l'optique où se ne serait pas un trouble de l'attention, il est possible que t'es difficultés de concentration soit en relation directe avec ton sommeil.

Tu dors mais ton cerveau ne bénéficie pas des cycles classiques et cela donne une sorte de fatigue avec une grande difficulté de concentration ( par exemple, en lisant un livre, tu penses à autre chose et tu te rends compte que tu n'as aucun souvenir des 2-3 pages précédentes... Mais ce n'est qu'un exemple ).

Dans ce cas, c'est avec un neurologue hospitalier spécialiste dans les troubles du sommeil qu'il faudra consulter.

Merci Recklin pour tes conseils de qualité encore une fois.

Pour la Paroxetine, j'étais traitée à ça il y a quelques années lors de ma dépression. Cependant, à ce moment là ce n'était pas ce dont j'avais besoin et visiblement on n'arrivait pas vraiment à mettre la main sur le problème car rien ne me convenait (ou alors sur une courte période).

Concernant les TDA, je m'étais rapprochée du CMPP de mon secteur pour un rendez-vous. On m'a dit que le rendez-vous infirmier (apparemment on ne voit pas directement le psychiatre) était pour fin avril. Pour moi c'est la période de partiels et je souhaite être à 100% concentrée dessus.
Sachant que je serai probablement amenée à me déplacer vers Paris à la fin de l'année, ma généraliste m'a conseillé de voir s'il est possible d'avoir un rendez-vous là bas afin d'être proactive.

Avec l'auto diagnostique de qualité que j'ai fait, je doute avoir des TDAH, plutôt TDA/H car physiquement je ne ressens pas vraiment l'envie de bouger. C'est surtout les situations où la possibilité de faire d'autres choses sans rester concentrée sur une seule qui me sont vraiment insupportables.

Après, il est vrai que je n'ai pas pensé au sommeil et pourtant je lui attribue plusieurs maux dont mes humeurs exécrables souvent. Bien que sachant que ça impacte la concentration et la productivité, je ne me suis jamais doutée qu'il pourrait avoir un tel effet.
j'ai toujours eu des problèmes de sommeil, aussi loin que je me souvienne. Je n'aimais pas vraiment me coucher tôt, dès que je pouvais je grattais quelques minutes de plus pour rester éveillée. Le pire fut le collège où je faisais ce que je voulais la nuit dans ma chambre, et là qu'ont réellement commencé les nuits de 3h. A l'époque ça ne me gênait pas mais ça me pèse de plus en plus psychiquement et physiquement.

Il serait bien que j'arrive à avoir rendez-vous avec un neurologue mais ici les délais sont de 4 mois donc je suis dans la même situation que pour les TDA. Je vais rappeler afin d'expliquer la situation sous un nouvel angle, en espérant que ceci m'aidera a avoir un rendez-vous plus tôt.


Sinon, pour donner suite à mon sevrage, j'ai procédé par plateau de deux jours au final. 1 comprimé, puis un demi (j'ai compté les granulés et c'est pas évident car ils sont pas de la même taille...). Hier je n'ai rien pris et je ne compte rien prendre aujourd'hui.

Pour le moment, cela a l'air de bien se passer (pareil que quand j'ai baissé la dose de moitié), je ne ressens pas plus d'effets secondaires que d'habitude et je monitore mon humeur car c'est cela qui m'inquiète le plus. en tous cas, la méthode d'Harfonte semble fonctionner mais pour une personne qui consommait plus et sur une plus longue durée, cela devrait prendre plus de temps afin de s'habituer doucement.

Merci en tous cas wink


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Harfonte homme
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Bon tu ne suis pas à la lettre les dosages que j'ai indiqué mais ce n'était pas le but non plus tongue

Si tu fais deux jours à 0, surtout n'hésite pas à allonger le plateau de 2 jours à 3 (ou +), si les effets du sevrage te semblent plus marqués.

D'ailleurs, tu remontes à 10mg après ces deux jours à 0 mg c'est ça ??


Pour ton TDA j'ai deux conseils :

- Soit tu arrives à prendre RDV auprès d'un CMP (pas CMPP) (sur demande de ton médecin / addicto ou autre) -> ça a été mon cas et la psy qui m'a suivit au CMP a permis d'accélérer le processus pour passer un bilan cognitif auprès d'une neuropsycologue. Gros inconvénient : 550€ le bilan (et non remboursé bien sûr big_smile)

- Tu appelles dès maintenant l'institut Adolphe de Rothschild et tu expliques ton cas (ou essai de te faire appuyer par un médecin ou le CMP (ça a été encore mon cas ^^)).

Avantage : Gratuit à 100% selon ta mutuelle / Inconvénient : 8 mois d'attente en ce moment je crois (moi c'était 4 mois quand j'ai appelé en Août).

Continue à poster des nouvelles de ton sevrage et courage !!

salut

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Wonderland femme
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Harfonte a écrit

Bon tu ne suis pas à la lettre les dosages que j'ai indiqué mais ce n'était pas le but non plus tongue

Si tu fais deux jours à 0, surtout n'hésite pas à allonger le plateau de 2 jours à 3 (ou +), si les effets du sevrage te semblent plus marqués.

D'ailleurs, tu remontes à 10mg après ces deux jours à 0 mg c'est ça ??


salut

Salut a toi.

Heureusement que tu es passé par la car j avais oublié l'augmentation avant l'arrêt final. Dans ma tête j'avais fini avec le dernier jour où j'ai pris la moitié d'une gélule. Je pense rester encore a quelques jours à 0. Penses tu que si les effets s'en vont je peux ne pas retourner à 10mg ?
Si je dois quand même passer par ce plateau avant d'arrêter je pense allonger celui de 0mg car je ressens quelques effets secondaires.


Depuis hier je ressens des pulsations (mon coeur bat normalement et ma tension est comme d'habitude) avec des frissons. Jai vu que certains avaient ça pendant le sevrage et la notice parlait d'effets pseudo grippaux et de pulsations. Donc je me dis que c'est normal même si j avais un peu stressé au début. Je me dis que ça va finir par passer avec les jours. En revanche j'ai pas plus d'énergie que sous le médoc c'est ballot j'ai une pile de travaille qui attend avec un délai de ce soir que je laisse traîner big_smile


Sinon pour les TDA la j'ai pas mal de boulot et je pense que a la fin de cela je me rapprocherai de nouveau des professionnels surtout que je serai encore ici après mes partiels pour quelques temps. En revanche les tests a 500€ non remboursés ça va attendre que je trouve un travail car l'étudiante que je suis serait ruinée lol.
J'espère juste réussir à me motiver à me bouger car en ce moment même l'idée de sortir faire les courses me paraît impossible. Du coup ça rajoute à mon manque de concentration (et pour calmer la frustration je fume toute la journée :roll: ).

Merci pour les conseils avisés encore une fois :)


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Harfonte homme
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Hello,

Euh oui les symptômes de sevrage, il est vrai, font penser à des symptômes grippaux..

Mais c'est bien pour ça que l'arrêt doit se faire non seulement progressivement mais aussi méthodiquement.

Quand à ton énergie, ne me dis pas que tu t'attendais à péter la forme quand même ? ^^ (l'effexor est légèrement stimulant soit-dit au passage, c'est pour ça qu'il est à prendre le matin et non le soir).

Donc ta fatigue vient du double effet venant de la cessation d'un produit stimulant, et du sevrage en lui-même qui est fatiguant pour le corps. D'où la nécessité de ne pas précipiter le processus, sous peine de se retrouver dans un état misérable.

Tout l'intérêt de ce que je t'ai présenté comme méthode, intérêt dans mon cas j'entends, était d'éviter au maximum les effets que tu décris. Les frissons je m'en souviens très bien, les pulsations je ne peux pas te certifier que je les ai vécues mais ça me rappelle vaguement des souvenirs en effet.

Si je dois quand même passer par ce plateau avant d'arrêter je pense allonger celui de 0mg car je ressens quelques effets secondaires.

Soit je me suis mal fais comprendre, soit j'interprète mal ta phrase mais quand j'ai dis : "Si tu fais deux jours à 0, surtout n'hésite pas à allonger le plateau de 2 jours à 3 (ou +), si les effets du sevrage te semblent plus marqués."

Je voulais dire que de ne surtout pas hésiter à allonger le plateau (le plateau faisant référence à la dose de 10mg à J+14) jusqu'à ne plus sentir de symptomes de sevrage. Désolé pour l'ambiguité, en fait comme tu m'a dis faire deux jours à 0mg (ce qui a donc modifié légèrement ce que je t'ai proposé), j'ai parlé de plateau pour te conseiller de faire :

- 0mg
- 0mg
- 10mg
- 10mg
- 0mg ou 10mg (donc c'est la que je disais : allonge le plateau si tu ressens encore des symtomes. Si tu n'a plus de frissons tu peux faire 0mg, sinon continues à 10mg jusqu'à ne plus sentir de symptomes, puis enfin tu pourras passer à 0mg)
- 0mg
- 5mg
- 5mg
- 0mg ou 5mg (Idem : soit tu n'a plus de symptomes après seulement deux jours à 5mg, auquel cas tu as finis, autrement tu allonges le plateau de 5mg jusqu'à ne plus sentir de symptomes tels que ceux décrits. Et seulement après ne plus avoir de symptômes à 5mg, tu pourras ne plus rien prendre).

Normalement, en faisant comme cela, lorsque tu ne prendras plus rien, tu ne devras pas ressentir de symptomes de sevrage plus marqués que lorsque tu te stabilisais pendant les plateaux à 10mg ou 5mg

Si je ne suis pas clair, dis le moi !

Comprends bien que quand je parle de plateau, je parle systématiquement des jours aux doses faisant suite aux réductions de moitié. Ainsi, 0mg ne sera jamais un plateau (au sens où j'emploi ce terme je veux dire), car 0mg sera toujours une "dose" (les guillemets sont là car 0mg est une dose nulle, ou bien signifie ne rien prendre) résultant d'une diminution par rapport à une dose plus élevée. Autrement dit, pour que 0mg soit un plateau au sens ou je l'entends, il faudrait qu'une "prise" de 0mg (qui n'est pas une prise puisque 0mg = Ne rien prendre), fasse suite à une "prise" de - x mg (une "dose" négative). C'est complètement tiré par les cheveux ce que je t'explique là car ça n'a aucun sens mais c'est juste pour insister sur ma définition du terme plateau afin que nous en ayons le même usage et la même compréhension dans ce cas de figure.

Mais en aucun cas je ne te conseilles d'en arrêter là en te disant que ça va passer avec le temps. Tu l'a dis toi même, tu es fatiguées, ressens des frissons etc... C'est justement ça qu'à court terme on cherche à éviter. Enfin on cherche aussi à ne pas perturber trop brusquement l'équilibre de ton cerveau afin de ne pas provoquer d'éventuels problèmes dans le futur.

Dernière modification par Harfonte (16 mars 2018 à  16:16)

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Wonderland femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Je remonte le topic pour parler de mon sevrage (il n'est jamais trop tard), peut être que ça aidera certains.

Alors à partir du 16 mars, j'ai repris ma dose de 37.5mg d'Effexor pendant 4 jours.

Voyant que les effets étaient supportables, j'ai ensuite diminué de moitié (à la louche, j'enlevais la moitié des granules, même si elles n'ont pas toutes la même taille...), pour ainsi arriver à 18,75mg ish. J'ai continué pendant 5 jours sur cette dose. Je suis donc à un total de 9 jours.

Toujours relativement bien dans mon corps (pas d'effets secondaires importants, petits frissons passagers et largement supportables), je diminue de moitié pour arriver à 9,37mg. J'ai pris cette dose pendant 4 jours pour une dernière prise le 28 mars.

Je n'ai vraiment ressenti que peu d'effets indésirables à la fin. Ca a duré 2 jours, avec quelques petits frissons et des maux de têtes. Ca s'est globalement bien passé. Je veillais à ne changer de plateau que lorsque je me sentais bien à cette dose pendant plusieurs jours.

J'avais également une sécheresse buccale impressionnante que je ne savais pas à quoi attribuer. Ca me rongeait une large zone au coin droit des lèvres s'étendant au bas des joues. Ca grattait et pelait. Il y en avait également du côté gauche mais elle était de moindre ampleur. Rien n'arrivait à bout de ça, ça a duré un bon mois, après que j'ai commencé mon traitement. Mais en l'arrêtant, et en continuant les pommades pour traiter la sécheresse, c'est complètement parti. Je pense donc que c'était à imputer à l'Effexor vu le timing.

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