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Lecoq a écrit
Bonjour Mirror,
Bon si tu veux pratiquer cette méthode, voici comment procéder :
Repère les chaînons "Stimuli-Pensée originelle".
Dés que tu repères ce chaînon, laisse la pensée originelle s'évanouir sans enchaîner
et concentre toi sur ta respiration.
Je sais pas comment te remercier mais ma parole si t'exister pas faudrait t'inventer.
Je viens d'essayer et ça ma permise de repousser mon 1er bedo de 45min environ.
Et le fait est que mes proches sache tout m'a libérer.
Mon bedo le plus important c'est celui qui me pose dès que je rentre chez moi, j'essaie parfois de le repousser mais une fois que c'est roulé tu peu être sûre que c'est parti pour une session non-stop, defois j'essaie de fumer une clope entre deux mais à un certain moment j'en vois plus l'intérêt.
Lecoq a écrit
Au début cela demande un effort à ta conscience introspective.
Je suis une personne très intro, je peux dire que tout va bien alors que tout va mal à l'intérieur par exemple, je trompe mon interlocuteur à coup de sourire et ça fonctionne, apparence calme voir trop calme, voix douce mais c'est la ou est le danger.
Je pense que cette méthode est faite pour moi enfin j'espère.
Il m'es arriver d'avoir eu un problème de santé avec opération à la clé, sans vouloir rentrée dans les détails avec mon employeur qui pensé que c'etais du cinéma, au final quand je lui est dit la vérité sur la nature de mon opération, il était choqué et à passé bien quelques minutes à s'excuser.
Enfin je m'étale un peu.
Lecoq a écrit
Prend cela comme un jeu, ça finit par être marrant d'essayer de programmer son mental
Intéressant je pratiquée cette technique sans savoir, quand j'avais un boulot chiant et ça marchait super bien.
Merci encore, bonne soirée.
Mirror.
Dernière modification par Mirror (16 juin 2018 à 21:11)
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une fois que c'est roulé tu peu être sûre que c'est parti pour une session non-stop
Si elle te convient, alors continue avec cette méthode. Repousse petit à petit l'heure de ta première consommation. Et lorsque tu as commencé à consommer, ne relâche pas, continue.
La technique est très simple, la méthode l'est beaucoup moins.
Sa difficulté réside dans la constance de l'action.
La tension ressentie à l'apparition de la pensée originelle, puis le relâchement pendant la phase de concentration est la manifestation physique de la reconnexion de tes neurones.
Au début, la conscience introspective peut-être amenée à devoir effectuer des dizaines, voir des centaines de fois par jour des reconnexions neuronales.
Cela exige une continuité dans l'effort, surtout durant les plages horaires habituelles de tes consommations.
ça ma permise de repousser mon 1er bedo de 45min environ.
Le succès dépend de la résistance et de la persévérance de ta conscience introspective.
Elle doit avoir un oeil braqué sur le compteur de souffrance.
Celui-ci ne doit pas s'emballer. l'aiguille doit tendre vers le bas. En aucun cas, elle doit augmenter.
45 minutes d'un coup me paraissent beaucoup mais seule toi peut le juger.
Dés que la moindre petite once de souffrance commence ne serait-ce qu'à pointer le bout du nez, agit !
Soit par la concentration, soit en acceptant le fait de consommer.
Tu dois suivre et observer l'évolution naturelle de la reconnexion de ton système neuronal.
Tu ne dois pas le forcer mais l'accompagner avec douceur, avec patience, avec compréhension,
avec gentillesse et ménagement, avec tendresse, avec finesse, avec la même compassion qu'on doit avoir à l'égard d'un enfant à qui on apprend quelque chose.
Sinon, la souffrance va s'accumuler petit à petit, devenir un stimuli puissant et c'est la rechute.
Pas une rechute parce que tes consommations vont repartir de plus belle non, j'entends plutôt un abandon mental et une conscience épuisée émotionnellement.
Je pense que cette méthode est faite pour moi wink enfin j'espère. super
Cette méthode fonctionne à merveille.
Je te le garantis, c'est une certitude absolue.
C'est simple et facile, sauf si ton stimuli principal est du à la souffrance généré par un traumatisme enfoui vécu ou imaginé.
Dans ce cas ce sera plus long et plus laborieux car, ne connaissant pas la nature du stimuli, ta conscience introspective perd du temps dans la détection de la pensée originelle qui apparait alors toujours avec une grande intensité.
Ce temps perdu (quelques millisecondes) ne permet pas à ta conscience de créer cette dynamique qui permet au nouveau conditionnement d'éliminer définitivement la pensée originelle.
Dans certains cas minoritaires, la souffrance intérieure est trop grande et la conscience introspective n'est pas suffisamment forte, elle se laisse submergée par la puissance de la pensée originelle.
Il est alors préférable, dans un premier temps, d'axer son effort sur la recherche du traumatisme intérieur.
Une psychothérapie ou une recherche personnelle doit permettre de résoudre ce problème.
Mais si tu as pu, sans la moindre souffrance (cette condition est essentielle) reculer de 45mns, je ne crois pas que c'est ton cas et donc tu es bien partie pour parfaire le travail sans difficulté majeure.
L'arrêt de la consommation ne signifie pas l'arrêt de la méthode, bien au contraire.
Il faut redoubler d'attention.
Pour t'aider alors, tu disposeras d'une conscience introspective forte et entraînée, rompue aux techniques
de combat et de guérilla intérieure, aux embuscades, aux replis tactiques et aux contre-attaques :
Bref, tu auras à ta disposition une guerrière puissante, un allié indispensable.
Et tu devras l'adapter à ton nouvel état d'abstinente en repérant et en détruisant les chaînes suivantes :
"Stimuli-Pensée originelle-Anxiété",
"Stimuli-Pensée originelle-Angoisse"
"Stimuli-Pensée originelle-Peur"
"Stimuli-Pensée originelle-Insatisfaction"
"Stimuli-Pensée originelle-Mal être"
"Stimuli-Pensée originelle-Irritabilité"
"Stimuli-Pensée originelle-Colère"
"Stimuli-Pensée originelle-Agressivité"
"Stimuli-Pensée originelle-Parano"
"Stimuli-Pensée originelle-Sentiment de solitude"
"Stimuli-Pensée originelle-Idées noires"
"Stimuli-Pensée originelle-Repli sur soi"
"Stimuli-Pensée originelle-Déprime"
"Stimuli-Pensée originelle-Lassitude"
"Stimuli-Pensée originelle-Abattement"
"Stimuli-Pensée originelle-Blocage"
"Stimuli-Pensée originelle-Crainte"
"Stimuli-Pensée originelle-Découragement"
"Stimuli-Pensée originelle-Frustration"
"Stimuli-Pensée originelle-Humeur noire"
"Stimuli-Pensée originelle-Impatience"
"Stimuli-Pensée originelle-Haine"
"Stimuli-Pensée originelle-Indifférence"
"Stimuli-Pensée originelle-Instabilité"
"Stimuli-Pensée originelle-Irritation"
"Stimuli-Pensée originelle-Mécontentement"
"Stimuli-Pensée originelle-Méfiance"
"Stimuli-Pensée originelle-Mélancolie"
"Stimuli-Pensée originelle-Morosité"
"Stimuli-Pensée originelle-Pessimisme"
"Stimuli-Pensée originelle-Rancoeur"
"Stimuli-Pensée originelle-Ressentiment"
"Stimuli-Pensée originelle-Sceptisisme"
"Stimuli-Pensée originelle-Réticence"
"Stimuli-Pensée originelle-Tension"
"Stimuli-Pensée originelle-Tristesse"
"Stimuli-Pensée originelle-Trouble"
"Stimuli-Pensée originelle-Doute" (le plus important)
Tu auras peut-être aussi à être confrontée à l'ennui. L'ennui est aussi une construction illusoire et impermanente de ton mental. L'ennui est le signal produit par un mental dispersé. Concentre-toi sur ce que tu veux et tu t'ennuieras plus.
Bref, pour traquer et éliminer les chaînes "Stimuli-Pensée originelle-Souffrance".
Quand tu auras arrêté de consommer, cette méthode doit devenir pour toi un art de vivre, une philosophie.
Elle doit t'apporter un sens à la vie par l'appréhension de la dualité, ego et conscience.
Je sais pas comment te remercier
En réduisant puis en éliminant ta souffrance. Aider les autres à réduire ou éliminer la souffrance est une condition pour réduire et éliminer sa propre souffrance.
Et la cessation de la souffrance correspond au début et à la manifestation du bonheur.
Prends soin de toi,
Dernière modification par Lecoq (18 juin 2018 à 08:31)
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romish a écrit
Cependant, dans mon cas l’arrêt de fumer a été provoqué par un traumatisme (évanouissement suite à un bad trip). J'ai eu vraiment tres peur de ne plus pouvoir contrôler quoi que ce soit (impression d’être dans un corps étranger, impossibilité de maîtriser mes pensées)
Faut arrêter les bêtises. D'abord nous sommes tous différents et ne réagissons pas de la même façon dans les mêmes situations, aussi généraliser à partir de son cas personnel (ou d'un autre cas personnel) est faire preuve d'ignorance et de présomption.
Tu débarques en annonçant que tu as déjà foiré 3 tentatives d'arrêt, que la dernière date de la veille - donc n'est pas confirmée - et qu'Eurêka, tu as trouvé la solution, tu sais mieux que tout le monde et tu en profites pour insulter ceux qui échouent à se sevrer.
Pour ne pas généraliser, souvent la consommation chez les addicts a des fondements émotionnels. En consommant on cède à l'émotion (le conditionnement y participe). C'est probablement ce que l'on appelle le craving. A ce moment-là consommer devient désirable et on peut tenter de faire intervenir la raison pour s'opposer à la consommation, si l'émotion est plus forte que la raison pure, cela ne marche pas.
Ton cas est particulier, car ton arrêt a été provoqué par une énorme émotion qui au lieu d'associer le cannabis à un tas d'images agréables a tout d'un coup comme totalement masqué ces souvenirs agréables et associé le cannabis à un malaise très désagréable. Sans compter qu'évidemment en cas de malaise toute reconsommation est effectivement ressentie comme désagréable et la motivation à consommer s'effondre.
Par la suite et par dessus tu as fait intervenir la raison qui opportunément t'as conforté dans le sens de tes émotions. Evidemment à partir du moment où il n'y a plus de conflits et que de tous les côtés tu es motivé pour l'arrêt, cela devient beaucoup plus facile d'arrêter et de rationnaliser cela en disant que ce n'est qu'une question de volonté. By the way, qu'est-ce que la volonté?
Sauf que, avec le temps l'émotion suscitée par ton malaise va se dissiper dans ta mémoire, et si cela arrive avant que les émotions positives plus anciennes aient perdu sérieusement en intensité, le craving peut revenir sans que la peur issue des émotions négatives ne suffise plus à le contrer.
Après tu peux brandir ta volonté en étendard, mais si la volonté c'est la capacité à mettre sous tutelle toutes ses émotions je ne suis pas prête de croire qu'elle existe. S'il s'agit de leur adroite manipulation pour réorienter la motivation, je veux bien croire que certaines circonstances se prêtent bien à la manifestation et à l'exercice de la volonté.
Bonne chance pour la suite,
ILE
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Bah parce que j'prefère utiliser de la morphine et de la methadone pour me calmer que d'utiliser des benzos, c'est une question de goûts, et une question de mémoire courte, les opis ça nique quasiment pas la mémoire courte, surtout comparé aux benzos, et puis je trouve que c'est plus efficace pour me calmer, en grosse partie parce que c'est plus euphorisant que les benzos.
Là j'viens juste de finir ma "pause", j'ai re-fumé du shit ce soir, ces 2-3 derniers jours j'suis plus parti sur de la codéine et du kratom, histoire de pas toujours utiliser les mêmes opis et de peter ma tolérance, mais surtout pour le moral plus qu'autre chose, niveau tremblements/insomnies ces derniers jours ça allait, il me fallait surtout un anxiolytique finalement, et l'effet anxiolytique des opis a l'air plus efficace sur moi que des benzos, enfin plus adapté à m'procurer c'que j'recherche dans un depresseur que des benzos, carrément plus, après c'est mes goûts.
Ouais la morphine ça a une demie vie courte, mais quand j'en prenais pour m'calmer je la mélangeais systématiquement avec de la méthadone, morphine + methadone dans la même injection, "Métamorph" que j'appelle ça, tel le putain d'pokémon x) Donc du coup au niveau de la demie-vie ça va, celle de la methadone est très élevée, même si je l'injectais.
Mélatonine2 a écrit
Par contre je savais pas que le sevrage pouvait être aussi violent, les divers témoignages sont très instructifs.
Ouais le sevrage de canna, surtout dans mon cas le cannabis en douilles avec du tabac, et inspirée en une seule inspiration, ça peut être ultra chaud un fois que t'as vraiment l'habitude de fumer plusieurs fois par jour...
C'est Groovie qui disait j'sais plus trop quand sur l'forum qu'il trouvait le sevrage de cannabis aussi difficile voir même plus difficile que celui du kratom.... Et même si tout le monde a un avis différent sur tout, et qu'on a pas forcement à être d'accord avec lui, Groovie j'imagine qu'il sait c'qu'il sait de quoi il parle quand il parle de difficultés de sevrages, il a déjà fais un ou plusieurs sevrages de GHB/GBL, de kratom, et d'autres opiacés j'crois bien, et le GBL c'est réputé clairement comme l'un des trucs où les sevrage est le plus dur, avec le plus de tentatives de suicides, qui découlent fatalement d'une depression intense, et un sevrage qui doit quasi systematiquement se faire en hosto une fois passé un certain seuil de dépendance physique.
J'ai jamais été dépendant physiquement au kratom, ni à un quelconque opiacé, donc je sais pas, mais ça m'a pas l'air démesuré comme comparaison quand on voit l'état de certaines personnes en sevrage brutal de cannabis...
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Dernière modification par romish (25 juin 2018 à 22:04)
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je suis en train de créer une entreprise
Ma parole tu les accumules. D'une consommation de 100€/semaine tu décides de stopper brutalement et comme si cela ne suffisait pas tu te lances, en même temps, dans la création d'entreprise.
Tu n'aurais pas décidé de t'attaquer au record du monde du 110 mètres haies ou
de résoudre les problèmes engendrés par un voyage dans le temps ?
a me sentir très triste
est incompatible avec la création d'entreprise.
des idées noir.
est incompatible avec la création d'entreprise.
Colère envers moi même
est incompatible avec la création d'entreprise.
Hyper tendu
est incompatible avec la création d'entreprise.
envie d'agressivité
est incompatible avec la création d'entreprise.
Grosses crises d'angoisses
est incompatible avec la création d'entreprise.
une envie de m'isoler
est incompatible avec la création d'entreprise.
Tu ne cherches pas la difficulté. Tu recherches l'impossible. Tu recherches ce qui va te faire chuter comme pour donner raison a quelqu'un qui t'aurait toujours murmuré que tu étais nul et que tu ne pouvais pas y arriver.
Sans vouloir faire de la psychanalyse de comptoir, je pense que tu as quelque chose à te prouver et donc à prouver à quelqu'un.
Et cela peut provenir de traumatismes enfouis provenant d'une dévalorisation permanente que tu aurais subie étant plus jeune. Le pire pour un homme étant d'avoir été dévalorisé et humilié par sa mère.
Ta consommation excessive et non contrôlée correspond parfaitement au stimuli enfoui correspondant à une souffrance générée par un traumatisme passé.
Si tu ne vois pas ce que je veux dire, je te conseille de passer par la case psychanalyse.
j'en ai marre de ruminer mon mal être
J'ai eu une période de ma vie ou j'ai eu cette réflexion au point ou à un moment je me demandais ce que je faisais sur terre.
Je ne m'étais alors fixé que deux buts : la mort ou l'arrêt de cette souffrance désormais pour moi pire que la mort.
J'ai choisi une solution : le jeûne et la méditation.
(Je n'incite personne à jeûner, je n'en ai pas le droit. C'est simplement le récit d'un vécu.)
Après plus d'une semaine passée seul et sans manger, le chant d'un oiseau était la plus belle musique qui soit et l'odeur du pain ou le goût d'un hamburger le plus beau trip de ma vie.
Le reste n'avait aucune importance.
Je ne trouvais plus de raison
a me sentir très triste
Je n'avais plus aucune
idées noir.
ni de
Colère envers moi même
ou envers les autres.
J'étais le contraire d'être
Hyper tendu
sans aucune
envie d'agressivité
Les
Grosses crises d'angoisses
avaient totalement disparu.
et je n'avais plus aucune
envie de m'isoler
La méditation m'a permis de ressentir mes souffrances comme celles engendrées par la faim :
illusoires, impermanentes et sans aucune consistance propre.
Après cette expèrience, la vie était redevenue belle et d'une simplicité confondante.
Je m'extirpais enfin, après des années de souffrance, de l'enfer dans lequel j'étais plongé.
Je goutais à chacun de ses instants comme à un paradis perdu retrouvé.
Mes souffrances n'étaient qu'une création de mon mental au service d'un ego qui cherchait à asservir ma vie. Nul ne peut aujourd'hui asservir ma vie, pas même et surtout pas mon ego.
Toute souffrance aussi importante soit-elle est générée par une pensée parfois très anodine.
Contrôler ses pensées, c'est contrôler sa vie et se libérer de la souffrance.
Si je te connaissais physiquement, je t'inviterais à passer une semaine à méditer avec moi dans le silence absolu des bruits de la nature. En cette saison, c'est le top.
En revenant, on pourrait parler de ton projet d'entreprise autour d'un bon repas.
Prends soin de toi,
Dernière modification par Lecoq (28 juin 2018 à 15:09)
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c'est pas un traumatisme enfoui, c'est un SEVRAGE à la dure
Et le sevrage à la dure il vient d'où ?
D'une consommation excessive, incontrôlée et d'une répétition dans la consommation d'un produit jusqu'au dégoût malgré une volonté ferme d'arrêter et ce peut-être depuis des années.
Tous les consommateurs sont-ils destinés à subir le même sort ?
La cause est-elle le produit ?
N'existe t'il pas des consommateurs qui consomme de manière modérée et avec plaisir ?
Et d'autres qui arrêtent sans grande difficulté ?
Pour moi si, à l'évidence !
Il y a donc quelque chose de différent entre ces derniers et romish.
Ce ne peut être le produit qui est le même donc c'est quelque chose qui pousse certains dans
une consommation compulsive et pas d'autres.
Et donc le problème est en amont : c'est la cause de ce besoin de consommer de cette manière.
Le craving est un produit du mental. Il y a donc quelque chose qui le stimule plus chez certains que
chez d'autres.
LIL, mon amie, je te laisse le soin d'expliquer à romish ce que c'est.
Attention, si tu n'y arrives pas, romish peut rester bloqué dans un cercle vicieux toute sa vie.
souffrance=>consommation=>consommation compulsive=>arrêt à la dure=>souffrance=>consommation=>consommation compulsive...
Bien amicalement,
Dernière modification par Lecoq (28 juin 2018 à 18:46)
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Cette méthode fonctionne à merveille.
Je te le garantis, c'est une certitude absolue.
J'ai les clignotants qui entrent en zone de tachycardie.
Alors romish n'est peut-être pas comme tout le monde (les modérés), en même temps ce n'est pas un scoop, personne n'est comme tout le monde.
Non, je ne vais pas arriver à expliquer à romish ce qu'est le craving avec des jolis mots un peu creux mais tellement séduisants, d'ailleurs je ne vais même pas essayer, et si effectivement il existe un risque qu'il reste bloqué dans un cercle vicieux toute sa vie je ne m'en sentirais pas responsable.
Je ne fais pas commerce du malheur des autres, je n'ai pas l'âme d'un gourou, et les autres je les préfère un peu déprimés mais lucides que béats mais niaisement envoûtés.
ILE
J'ai les clignotants qui entrent en zone de tachycardie.
J'ai aussi écrit que même si la technique est simple, la méthode n'est pas facile.
As-tu au moins essayé une fois pour te prononcer ? Sais tu de quoi tu parles ?
La méditation est pour certains une mode qui date de plusieurs millénaires et elle est maintenant reconnue comme étant un excellent moyen thérapeutique.
N'achète pas de bouquins, internet suffit à en comprendre les bienfaits.
Alors romish n'est peut-être pas comme tout le monde
Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit.
les modérés
Il n'y a pas de modérés dans ton sens. Il y a ceux qui souhaitent consommer et ceux qui veulent arrêter quelque soit la raison ou leur niveau de consommation.
Je ne fais pas commerce du malheur des autres, je n'ai pas l'âme d'un gourou,
Je respecte ta position, respecte celles des autres même si de prime abord elles te paraissent ésotériques.
Je ne suis pas salarié de PA, ni écrivain et encore moins gourou (quelle horreur). Tout ce que je raconte est le vécu de quelqu'un qui est passé par des très mais alors des très très bas dans la vie et qui a cherché empiriquement les solutions qui marchent.
Du traumatisme enfoui qui déclenche des envies irrépressibles de consommer (de l'alcool à l'époque) et donc du rôle que peut avoir une psychothérapie, à la recherche introspective qui m'a permis de constater le rôle des conditionnements, c'est du vécu pas du blabla d'un dernier livre à la mode. Tu peux chercher longtemps le livre duquel serait tiré mon commentaire, il n'existe pas. Je n'ai d'ailleurs jamais lu un des livres dont tu parles, mes problèmes remontant maintenant à presque 20 ans.
je les préfère un peu déprimés mais lucides
La dépression n'étant pas une fatalité, pour ma part je les préfère pas du tout déprimés, lucides et libres.
Bien amicalement,
Dernière modification par Lecoq (28 juin 2018 à 18:36)
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Lecoq a écrit
As-tu au moins essayé une fois pour te prononcer ? Sais tu de quoi tu parles ?
La méditation est pour certains une mode qui date de plusieurs millénaires et elle est maintenant reconnue comme étant un excellent moyen thérapeutique.
L'urinothérapie est aussi pratiquée par certains depuis des millénaires, certains (même parmi les pros de la santé) la reconnaissent également comme étant un excellent moyen thérapeutique.
Pour autant, je ne me sens pas le besoin d'essayer une fois pour me prononcer, je pense même ne pas en avoir besoin pour savoir de quoi je parle.
Bref, je doute pas qu'il y ait des vrais arguments pour promouvoir la méditation, mais certains ne sont juste pas valables je trouve.
Et puis je pense qu'il faut se méfier des beaux discours promettant des solutions miraculeuses...
Ya quand même beaucoup d'éléments de communication qui me dérangent (me font peur en fait) dans ces derniers posts.
Je suis plutôt d'accord avec ILE en fait.
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Lecoq a écrit
As-tu au moins essayé une fois pour te prononcer ? Sais tu de quoi tu parles ?
La méditation est pour certains une mode qui date de plusieurs millénaires et elle est maintenant reconnue comme étant un excellent moyen thérapeutique.
N'achète pas de bouquins, internet suffit à en comprendre les bienfaits.
Je ne vois pas le rapport, entre le fait que j'aie ou non essayé, et la possibilité que je sois choquée par l'affirmation péremptoire d'une certitude absolue...
Lecoq a écrit
Je respecte ta position, respecte celles des autres même si de prime abord elles te paraissent ésotériques.
Je ne suis pas salarié de PA, ni écrivain et encore moins gourou (quelle horreur). Tout ce que je raconte est le vécu de quelqu'un qui est passé par des très mais alors des très très bas dans la vie et qui a cherché empiriquement les solutions qui marchent.
Du traumatisme enfoui qui déclenche des envies irrépressibles de consommer (de l'alcool à l'époque) et donc du rôle que peut avoir une psychothérapie, à la recherche introspective qui m'a permis de constater le rôle des conditionnements, c'est du vécu pas du blabla d'un dernier livre à la mode. Tu peux chercher longtemps le livre duquel serait tiré mon commentaire, il n'existe pas. Je n'ai d'ailleurs jamais lu un des livres dont tu parles, mes problèmes remontant maintenant à presque 20 ans.
Je ne remets pas en cause ta position, tu peux parfaitement faire part de ton expérience personnelle et de ton point de vue; je remets en cause le ton que tu emploies, excessivement affirmatif, professoral, sans commencement de nuance ou doute.
Que connais-tu de romish pour être aussi affirmatif? La seule chose que l'on sache c'est qu'en ce moment il vit un sevrage difficile et est particulièrement nerveux, et potentiellement plus vulnérable au blabla, et toi tu reviens, déroule ton bazooka apostolique, et plaque sur son cas un schéma que tu as en tête, sans même envisager que tu puisses te tromper, ce qui offrirait au moins la garantie de ta sincérité.
Par ailleurs je partage ta conviction que les conditionements déterminent beaucoup de choses; toutefois je n'en fais pas une explication unique à toutes les addictions, sans discrimination.
Lecoq a écrit
je les préfère un peu déprimés mais lucides
La dépression n'étant pas une fatalité, pour ma part je les préfère pas du tout déprimés, lucides et libres.
Cela c'est facile et de mauvaise foi. Je compare A à B, et tu me dis que tu préfères C. Tu bottes en touche quoi, et tu suggères que je préfère A ou B à C. Tu préemptes le politiquement correct et me fais passer pour une facho. Enfin tu vois l'idée.
Sans compter que tu déformes mon propos que tu avais toutefois certainement compris. Déprimé faisait référence à déprime; pour être clair puisque tu m'y contrains, je disais que si le prix de la lucidité est d'encaisser parfois des informations désagréables, un peu déprimantes, et que si le prix du feel-good temporaire est de se faire gourouter, je n'hésite pas. Ton non plus apparemment, mais dans l'autre sens.
ILE
d'éléments de communication qui me dérangent
Ils sont faits justement pour cela car, pour moi, romish ne choisit pas les solutions les plus faciles.
me font peur en fait
Arrêtez avec la parano !!!! Il n'y a vraiment aucune raison d'en avoir peur.
Vous n'êtes pas d'accords, dont acte. Il n'y a aucun mal à cela.
Il n'y a d'ailleurs rien de mystérieux ni d'ésotérique dans mes posts.
La consommation d'un produit psychoactif ne peut pas à elle seule auto justifier l'addiction.
Cela a aussi été prouvé par Stuart Mc Millen et son parc à rats.
http://www.stuartmcmillen.com/fr/comic/parc-aux-rats/
La plupart des soldats américains de la guerre du Vietnam accrocs à l'héroïne ont
arrêté leur consommation à la fin de la guerre, à la grande stupéfaction des autorités.
La situation, l'état d'esprit, l'environnement et donc la souffrance joue un rôle fondamental dans l'addiction.
je sois choquée par l'affirmation péremptoire d'une certitude absolue
Parce que commencer la méditation en pensant que cela ne marche pas, c'est le meilleur moyen de ne pas continuer. Les débuts sont pénibles et ennuyeux.
Par contre, si elle est utilisée régulièrement et aussi longtemps que nécessaire, la méthode fonctionnera, c'est une certitude. J'ai aussi parlé des cas des traumatismes enfouis qui peuvent faire obstacle à cette méthode.
C'est une voie à expérimenter pas à croire. De très nombreuses personnes qui l'ont expérimentée (dont moi) se sont sorties d'affaire grâce à elle.
Je compare A à B, et tu me dis que tu préfères C.
je les préfère un peu déprimés mais lucides que béats mais niaisement envoûtés.
Tu es certaine que la vie se résume à choisir entre A et B. Tu n'as jamais entrevu un C ?
se faire gourouter,
Gourouter par qui ? Par moi ?
Pourquoi faire ? l'argent ? Le pouvoir ? Le sexe ? La notoriété de Lecoq ?
Bien à vous,
Dernière modification par Lecoq (28 juin 2018 à 21:07)
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Le pire pour un homme étant d'avoir été dévalorisé et humilié par sa mère.
, sur ce point tu fais fausse route, j'ai eu des parents aimant qui m'ont tres bien éduqués avec des valeurs exceptionnel, donc la tu as parlé un peu vite, mais c'est pas grave, j'apprécie tout ce que tu as écrit et je t'en remercie.
N'existe t'il pas des consommateurs qui consomme de manière modérée et avec plaisir ?
je n'ai jamais été modéré dans ma consommation, c'est le problème, mais je suis content d'avoir pu ouvrir les yeux sur le mal que ce produit a pu me faire (me concernant je parle pas pour les consommateurs modérés.)
La méditation, je n'ai pas essayé, peut etre que cela marcherais peut etre pas. Je fais de l'hypnose un soir sur deux, on doit pas en être loin.
Le sport me parait etre une super alternative pour me calmer, c'est prévu pour bientot et je sais que cela me ferait un bien fou.
les autres je les préfère un peu déprimés mais lucides que béats
C'est exactement ça :) on parle le meme langage ILE
La dépression n'étant pas une fatalité, pour ma part je les préfère pas du tout déprimés, lucides et libres.
je suis pas en dépression, j'en suis au stade de la déprime et du ras le bol de mon état, comme je l'avais dis dans un autre message je vois un psy :)
Point positif, je ne pense jamais a refumer un bédo, j'ai passé quelques soirs avec des amis fumeurs, pas venu a l'idée de refumer, alors qu'on ma proposé j'ai gentiment décliné.
18eme jour sans bédo, je suis content mais franchement le sevrage c'est durrrr lol
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Dernière modification par Lecoq (28 juin 2018 à 21:57)
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romish a écrit
24eme jour depuis mon arrêt, il y a 4 jours j'ai eu un petit moment de moins bien mais depuis ...
AU TOP, une résurrection, le plus dur est derrière moi, je peux vous dire que j'ai vraiment morflé durant ce sevrage (si vous m'avez lu) mais je me suis accroché.
j'avais dis tout au départ Volonté, eh ben oui les médisants je peux vous dire qu'il faut une sacrée volonté pour affronter ces moments.
Moi qui cherchais la réponse concernant le temps de sevrage cela m'a pris 3 semaines.
Maintenant j'ai l'impression de revivre, je n'ai jamais eu aucune envie de refumer (je pense que j'ai fait le deuil du pétard des le moment ou j'ai pris la décision d’arrêter de fumer.
Je remange avec appétit, mes maux d'estomac ont disparu, je ressors, le moral est revenu, demain soir sport.
Un vrai kiffe, je fais ce post pour aider ceux qui comme moi, ont le souhait d’arrêter.
Ça vaut le coût !
Salut !
Content pour toi que sa aille mieux , meme si dans mes messages j'ai était un peu virulent étant donner que je pensait que c'était pas la meilleur solution de stopper radicalement , je pensait aussi que tu était pas forcément trés bien dans ta tete et que tu avait tendance a ciblé le cannabis comme étant la cause de toute tes souffrances , je te dit sa parce que moi meme j'ai souvent rejeter la faute sur le canna comme étant la source de tout mes soucis alors que non c'est pour sa que je t'avait un peu taclé dans mon premier message , mais le principal c'est que sa aille mieux , justement le fait de faire du sport va te faire un bien fou tu va regagner de la confiance en toi en augmentant ta testostérone , tu va rejeter toute cet mauvaise haine et rage qu'on accumule tout au long d'une journée sa fait un bien fou , perso sans le sport j'en serait pas la aujourd'hui c'est ce qui ma permis d'etre au top actuellement c'est grace au sport , pour moi c'est la meilleur drogue du monde elle est saine et naturelle !
Vive le sport je persiste !
TU aura peut etre encore quelques symptomes mais qui vont disparaitre au fil du temps donc lache pas l'affaire mec tu est sur la bonne voie continue comme sa , c'est vrai que moi j'adore le cannabis mais ya aussi quelques inconvénient a en etre dépendant , notamment quand tu veut partir a l'étranger sa fait chier de ce taper des symptomes de sevrage pendant un bon moment qui est un voyage !
Aller courage mec !
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