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En France, on estime aujourd’hui entre 500 et 1 million le nombre de femmes dépendantes à l’alcool. Si ce chiffre est si peu précis, c’est que l’alcoolisme féminin est généralement moins facilement identifiable que celui des hommes.
Tandis que les hommes qui boivent sont considérés comme "virils", "bons vivants" et ayant "une bonne descente", les femmes sont perçues comme des mères irresponsables, des femmes légères, sottes, fragiles et égoïstes.
En résulte un auto-contrôle social très fort chez les femmes alcooliques, qui font tout pour que leur maladie ne soit pas découverte et ne pèse sur leur image sociale, leur vie familiale ou professionnelle. Elles préfèrent alors boire seules et en cachette, ce qui retarde leur prise en charge et leur sevrage.
Les femmes et l’alcool, un tabou
Cette stigmatisation culturelle, cette honte que ressentent les femmes alcooliques, Laurence Cottet les connaît bien. Cette ancienne cadre supérieure dans le BTP a été alcoolique pendant 10 ans. Dans une vidéo signée Brut, elle revient sur ses années passées à dissimuler sa maladie et les signes de manque, ou encore à trouver des stratagèmes pour boire, notamment lorsqu’elle était au travail.
"Une journée type, c’était de regarder mon planning de travail et de me dire : 'Quand est-ce que je vais pouvoir boire ?'", raconte Laurence Cottet.
Alors que personne dans son entourage personnel ou professionnel n’a conscience de sa maladie, Laurence Cottet revient sur la journée où son addiction a été révélée au grand jour. "Le 23 janvier 2009, à midi et demi, je m’effondre ivre-morte à la cérémonie des vœux chez Vinci, là où j’étais cadre supérieure. C’est violent. Je vais rester longtemps par terre, je vais voir beaucoup de gens partir au lieu de venir m’aider, je suis seule. Finalement, on va me relever, on va m’évacuer, je vais rester seule avec mon problème dans mon bureau. Et on va enfin me prendre en soins."
Licenciée, Laurence Cottet entame une thérapie qui l’aide à sortir de sa dépendance à l’alcool. Aujourd’hui sobre, elle se bat contre les préjugés qui touchent les personnes dépendantes à l’alcool, en particulier les femmes, et qui nuisent à leur guérison.
"L’alcoolisme féminin est compliqué. Il est compliqué avant tout par l’image que renvoie la femme qui boit. Ce n’est pas beau", estime Laurence Cottet. "Si je raconte mon histoire avec beaucoup de sincérité et en restant, je l’espère, pudique, c’est pour prévenir, notamment les jeunes femmes. Leur dire : 'faites attention, quand vous êtes alcoolisée, vous êtes une proie, vous êtes en danger. Et vous mettez également en danger la vie d’autres personnes si vous conduisez un véhicule'."
Comment repérer l’alcoolisme chez une femme ?
Véritable maladie, l’alcoolodépendance est reconnue comme telle par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1978, mais reste difficile à détecter dans certains cas.
Si une personne de votre entourage a continuellement besoin de boire de l’alcool pour se détendre, déglutit avec avidité, en cachette ou recherche des situations où elle a l’occasion d’en consommer, cela doit vous alerter. Si vous la voyez incapable de réduire sa consommation, c’est que le problème se pose. Il arrive que certaines personnes ne boivent pas pendant quelques jours, mais qu’elles abusent de l’alcool le week-end. Ou encore, qu’elles boivent un ou deux apéros par jour. En apparence, cette consommation peut paraitre anodine. Mais souvent, elles vivraient mal le fait de passer une journée sans leur dose quotidienne.
Inquiétez-vous également si un proche néglige son travail, ses activités, ses responsabilités ou des tâches ménagères à cause de l’alcool. C’est que la boisson occupe une place désormais trop importante dans sa vie. Au fur et à mesure, la consommation d’alcool d’une personne dépendante augmente de plus en plus. Elle doit satisfaire son organisme qui s’y est habitué et qui en réclame toujours plus. La fréquence augmente et l’usage sans dommage précède l’usage à risque. Quand le corps réclame l’alcool, c’est que la dépendance est installée.
Sources : pourquoi docteur
Mediapart
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Women and Drug Use
There are many stereotypes of women who use drugs. A woman might be considered hard and “macho,” sexually promiscuous, or silly and easily manipulated. Generally speaking, men tend to be more upfront about their drug use among their peers than women, who may want to avoid being judged. Some women find that it is difficult to talk about issues around drug use because it is hard to meet other women with whom they can relate and talk honestly.
Below are just some of the issues that a woman who chooses to use drugs might encounter. If there is an issue that you would like more information on or that we haven’t covered, please email us at women@dancesafe.org.
[...]
Self-Respect
There are many situations that women who use drugs might find themselves in that men who use drugs might not. It is important not to devalue yourself if someone is treating you differently because you are a woman. The more you respect yourself, the more you will demand respect from those around you. The more you act with self-respect, the more you will force people to change their thinking about women who use drugs.
“When I hang out with my male friends who smoke pot, I either get treated as a ‘dude’ or as a ‘girl’ who needs to get taken care of. I just want to get treated normally. I was smoking with a group of male friends and I got up to go the bathroom and they all stood up! I was like ‘I can go to the bathroom by myself. I always do!'”
You don’t have to try and “keep up” with your male friends and match their drug taking. Women and men can take the same amount of the same drug and feel totally different. This is because women’s bodies are generally smaller than men’s and the effects of drugs may feel stronger.
If you are using drugs with a group, don’t feel pressured to use what others do. Keep your own pace. You use drugs to feel good, and it is important to remain in control of what you are doing.
[...]
https://dancesafe.org/women-and-drug-use/
Ile, je pense que tu as raison sur le fait qu'une meilleure visibilité serait insuffisante, mais à la fois la stigmatisation sociale pose encore un problème supplémentaire par rapport aux hommes... Enfin je trouve L'autre face du problème que tu cites touche aussi bien ces deux genres, il s'agit donc d'une sensibilisation globale et non orientée que pour les femmes, de mon point de vue. Enfin voilà je reste quand même assez d'accord avec l'article, bien que ça ne fasse pas tout^^
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Massa a écrit
De toute façon le patriarcat dans lequel on vie aura toujours le dernier mot. J'aime la bière et c'est mal vu, je le sens. Une femme boire de la bière ? Mais c'est d'une vulgarité ! ( c'est ce que je ressens ) Pourtant je vie dans un pays ou la bière est une institution.
De toute façon quoi qu'on fasse, quoi qu'on aime, ça leur déplaît.
Je suis plutôt musclée naturellement, et si je fais un peu d'exercice ça progresse vite et moi j'aime bien ça, avoir un corps musclé. Mais les hommes (beaucoup) vont dire: "pouahh, c'est masculin", comme s'ils avaient peur qu'on leur vole un truc, leur pouvoir d'attraction peut-être, ou leur capacité à désirer.
Pourtant le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait à mes yeux, c'était un inconnu dans le métro de NY qui m'avait dit admiratif que j'avais un corps de joueuse de tennis...
Ma prochaine bière sera alors en forme de bras d'honneur au patriarcat qui voudrait bien nous faire entrer tout dociles dans des petites cases ...
Anonyme1756 a écrit
Massa a écrit
De toute façon le patriarcat dans lequel on vie aura toujours le dernier mot. J'aime la bière et c'est mal vu, je le sens. Une femme boire de la bière ? Mais c'est d'une vulgarité ! ( c'est ce que je ressens ) Pourtant je vie dans un pays ou la bière est une institution.
De toute façon quoi qu'on fasse, quoi qu'on aime, ça leur déplaît.
Je suis plutôt musclée naturellement, et si je fais un peu d'exercice ça progresse vite et moi j'aime bien ça, avoir un corps musclé. Mais les hommes (beaucoup) vont dire: "pouahh, c'est masculin", comme s'ils avaient peur qu'on leur vole un truc, leur pouvoir d'attraction peut-être, ou leur capacité à désirer.
Pourtant le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait à mes yeux, c'était un inconnu dans le métro de NY qui m'avait dit admiratif que j'avais un corps de joueuse de tennis...
Ma prochaine bière sera alors en forme de bras d'honneur au patriarcat qui voudrait bien nous faire entrer tout dociles dans des petites cases ...
Nous sommes bien d'accord. Un ami ma expliqué pourquoi l'homme avait ce pouvoir, ca tient du phallus, c'est l'homme qui doit lever le membre ( signe de force en plus de la carrure ) Bon ca vaut ce que ca vaut mon pote était perché ^^
Et moi j'ajoute que l'homme a peur de la femme alors il la rabaisse du mieux qu'y peut.
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