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Ces préconisations, encore provisoires, ont aussitôt été saluées comme une «avancée importante» par plusieurs associations, même si elles jugent le cadre proposé trop restrictif. «Alors qu'ils sont tout à fait formés et compétents, certains médecins généralistes sont de fait exclus de l'expérimentation», a regretté dans un communiqué Bertrand Rambaud, coprésident du collectif Alternative pour le cannabis à visée thérapeutique (ACT), qui regroupe trois associations de patients et de médecins.
Le comité d'experts mis en place par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) échangera sur ce projet mercredi prochain avec les professionnels de santé et les associations de patients, avant de remettre son avis définitif. L'ANSM se prononcera ensuite à son tour, avant une phase de «mise en place» des détails pratiques de l'expérimentation, qui pourrait durer six mois, pour un démarrage effectif de l'inclusion des patients début 2020.
Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, recommande ensuite six autres mois de «suivi des patients» puis «six mois d'analyse des données» par un comité scientifique créé pour l'occasion. Le cadre qui sera choisi pour l'expérimentation ne préjuge pas des règles qui seront décidées en cas de généralisation du cannabis thérapeutique, a souligné l'ANSM.
Pour ce test «en situation réelle», le comité préconise que la «prescription initiale» de produits à base de cannabis ne puisse être faite que par certains médecins: ceux qui sont spécialistes des cinq indications concernées par l'expérimentation et qui exercent dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts sclérose en plaques, etc.). La «participation à l'expérimentation, des centres et des médecins», devrait se faire «sur la base du volontariat» et après une «formation préalable obligatoire», recommande également le comité. «Une fois le traitement du patient stabilisé» (notamment pour obtenir la «dose minimale efficace»), le médecin traitant du patient pourra alors prendre le relais.
C'est fondamentalement régressif, certains généralistes bien formés et expérimentés ne pourront plus prescrire.
C'est de pire en pire cette escroquerie de l'ANSM...
Les généralistes souvent pionniers et témoin de l'utilité de tels traitements, qui se sont formés pour que les patients en tirent bénéfice sont officiellement privés de prescription et nous aussi.
La vache, on serait dans la merde si de telles restrictions s'appliquaient aux opioïdes...
Aucune raison scientifique pour étayer ces restrictions de prescription. De toute manière si le spécialiste prescrit, le suivi, c'est le généraliste qui s'en charge et il ne pourra plus adapter le traitement au quotidien du patient... Illogique.
Dernière modification par Mister No (20 juin 2019 à 08:21)
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Mister No a écrit
Les généralistes souvent pionniers et témoin de l'utilité de tels traitements, qui se sont formés pour que les patients en tirent bénéfice sont officiellement privés de prescription et nous aussi.
La vache, on serait dans la merde si de telles restrictions s'appliquaient aux opioïdes...
Comme toi je trouve dégueulasse de laisser les généralistes sur la touche alors que ce sont eux qui, les premiers, ont vu les patients leur vanter les bienfaits du cannabis.
Quand je pense au médecin qui avait dit à un pote épileptique "quand vous consommez du cannabis, vous n'avez plus besoin de Dépakine et vous ne faites pas de crise ? Ben continuez". Ben voilà, le mec il a vu, constaté, peut-être fait remonter certaines informations et là on lui dit tranquillement que le cannabis, c'est une affaire de spécialiste, on parle quand même d'une drooooooogue donc faut faire hyper-gaffe tu comprends, allez retourne jouer avec tes petits camarades nous on va rester entre adultes.
Dernière modification par Chêne (20 juin 2019 à 08:31)
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La mise sur le marché d'une nouvelle molécule par les labos prend également quelques années
Bin regarde, le sativex répond à tous les critères du médicament mais c'est son remboursement qui pose souci car il ne guérit pas de la sclérose... Soulager les patients n'est pas suffisant donc.
Voilà comment agit notre état complice de fait du lobbying anti cannabis qui évite le naufrage à venir, le ralentit en attendant d' obtenir des monopoles sans les agris.
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Mister No a écrit
Bin regarde, le sativex répond à tous les critères du médicament mais c'est son remboursement qui pose souci car il ne guérit pas de la sclérose... Soulager les patients n'est pas suffisant donc.
D'après ce que j'ai lu, c'est que le labo veut vendre le Sativex 320€ alors que l'État veut 90€ maximum, donc si c'est vrai c'est plutôt au labo que je devrais m'en prendre, plutôt qu'à l'État qui refuse qu'on le prenne pour une vache à lait.
Après pour le remboursement, t'es sûr pour cette histoire de guérir versus soulager ? Parce que dans ce cas on dérembourse tous les opioïdes au prétexte qu'ils ne soignent pas la maladie mais se contentent de "masquer" certains symptômes. Remarque, avec le ministère de la santé plus rien ne m'étonne.
Dernière modification par Chêne (20 juin 2019 à 08:53)
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Après pour le remboursement, t'es sûr pour cette histoire de guérir versus soulager ? Parce que dans ce cas on dérembourse tous les opioïdes au prétexte qu'ils ne soignent pas la maladie mais se contentent de "masquer" certains symptômes. Remarque, avec le ministère de la santé plus rien ne m'étonne.
Oui un funébre indice a été rapporté. Cet indice est faible pour les médicaments qui ne guérissent pas.
https://www.vidal.fr/actualites/18759/c … _touraine/
En janvier 2014, délivrance d'une AMM pour le SATIVEX dans la SEP
Début janvier 2014, une Autorisation de mise sur le marché (AMM) a été délivrée pour SATIVEX 4, avec la même indication que dans les autres pays européens : "spasticité dans la sclérose en plaques après échec des autres thérapeutiques".
L'ANSM précise 5 que les conditions de prescription et de délivrance sont "une primoprescription réservée aux neurologues hospitaliers et aux médecins de rééducation hospitaliers, avec une délivrance en pharmacie de ville".
En octobre 2014, la Haute Autorité de Santé donne un "avis favorable" pour un remboursement de SATIVEX à 15 % (SMR faible)
L'analyse de la littérature effectuée par la Commission de la transparence (CT) de la HAS 6 (Haute Autorité de Santé) montre qu'"une efficacité sur un score de spasticité a été observée chez environ 10 % de patients insuffisamment soulagés par un traitement antispastique optimal".
En termes de tolérance, les événements indésirables les plus fréquents ont été des effets neuropsychiques (étourdissements, somnolence/fatigue) et gastro-intestinaux (nausées, sécheresse buccale).
La CT en a conclus que "SATIVEX est un traitement d'appoint chez des patients insuffisamment soulagés par un traitement anti-spastique optimal", avec un "rapport efficacité/effets indésirables modeste dans l'indication".
15 % max de remboursement c'est pire que pour les opioides.
SMR faible =service médical rendu faible...
Dernière modification par Mister No (20 juin 2019 à 11:45)
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Dernière modification par Mister No (25 juin 2019 à 07:12)
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