Sevrage psychologique: comment faire face à l'ennuie

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Psychotropeur homme
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Bonjour a tous,
J'ai 18 ans, et je consomme du cannabis depuis 4 ans dont 3 ans de conso quotidienne, de la mdma depuis 3 ans dont 1 an tous les mois, et de la ketamine depuis seulement 6 mois, mais a l'échelle de 1 fois par semaine en moyenne (des fois plus, des fois moins).

Il y a 3 semaine, j'ai décidé de tout arrêté, car cela prenait beaucoup trop de place dans ma tête (60-70% de mes pensées), que cela avait totalement remplacer ma libido (surtout la kétamine) et que j'étais en train de tomber dans une polyconsomation très dangereuse. Je partait avec mes parents en vacances le lendemain et ai décidé de ne rien amener (alors que de base j'avais prévu 150€ de haschich pour le séjour).

Je fais du sport tous les jours, je lis j'occupe au maximum mes journées. Mais malgré tout, je me sens terriblement mal, et compense malgré moi en buvant au moins 2 verres d'alcool (pouvant allez jusqu'à 1 caraffe de vin) durant les repas. Je rentre dans 1 semaine et j'ai prévu de rencontrer un addictiologue en arrivant. Mon problème principale est que sans prods, je m'ennuie à mourir, je deprime, tous le paraît fade, vide de sens, abstrait. Mes parents pensent que je suis très a l'aise en ce moment, notamment car durant les activités (escalade, canyoning, vélo en montagne, randonnée...) J'agis de manière très sur de moi. En réalité, je n'ai tellemeeennnt plus rien a foutre de rien que l'idée de tombé dans le vide ne me fais même plus peur. Plus rien ne m'excite, a une exception près, ma libido qui est de retour et m'en fait voir de toutes les couleurs, plus que jamais.

Je voulais donc savoir comment faire face a cet ennuie profond lié a une grosse consommation excessive et quotidienne, et qu'elles sont vos tips pour réapprendre a vivre normalement, faire passer les idées obsédantes, retrouver goût a la vie.

Je sens que en rentrant je risque de retomber très rapidement dans mes addictions si je ne trouve pas un moyen d'être heureux sans, car la, je ne me vois pas continuer comme ça. Combien de temps nécessite général (je dis bien en général je sais que c'est différent pour tous le monde) le retour a la normal?

Ha oui, et dernieres choses, l'arrêt du cannabis a pour effet sur moi de me faire me souvenir de mes rêves. Je rêve de drogues, et très souvent de ketamine ou cocaïne (étrange vu que je n'en ai jamais tapper d'ailleurs, de la coco, sûrement le sniff qui dois me manquer), toutes les nuits .

Voilà, bonne soirée a tous, et merci d'avance pour vos réponses

Dernière modification par Psychotropeur (19 août 2019 à  19:20)


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Hilde femme
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Psychotropeur a écrit

Combien de temps nécessite général (je dis bien en général je sais que c'est différent pour tous le monde) le retour a la normal?

Hello, je vais répondre seulement à cette question-là.

J'ai envie de te dire qu'il faut du temps, beaucoup de temps, que vu la durée et la fréquence de tes consommations et le fait que tu consommais de nombreux produits différents ça peut te prendre un an pour que ton corps et surtout ton cerveau se réhabituent à fonctionner sans produits.

Mais en répondant ainsi je ne tiens pas compte de ton âge. Que tu aies consommé en étant adolescent et que tu sois un très jeune adulte peut changer la donne, dans un sens et dans l'autre. Mais comment exactement, je l'ignore.

Sinon je ne peux pas m'empêcher de te mettre en garde et de te dire que compenser en buvant de l'alcool ce n'est pas du tout sain.
Bien entendu c'est plus commode à gérer que le cannabis pendant tes vacances en famille, ce qui est avantageux, mais si tu veux éloigner les substances dangereuses, évite l'alcool à tous les repas. Surtout que tu ne sembles pas loin de la déprime et que si l'alcool est un bon remontant de court terme il a des effets dépresseurs. Et puis aussi sans alcool tu devrais pouvoir te sentir mieux physiquement et être plus en mesure de ressentir le bien-être procuré par toutes les activités sportives que tu pratiques. Et ça ça peut te faire du bien au moral, comme le retour de la libido.


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Dissociaman homme
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Pareil que le citateur de post. Je me retrouve dans la même galère, la déprime, la vie sans envie, je suis fade plus envie de rien, je suis vide intérieurement ect... Courage, j'espère qu'on sortira vite de cette phase.. smile mais en vrai je suis sad

Dernière modification par Dissociaman (20 août 2019 à  08:29)


En soit, le plus cool n'est pas de prendre une drogue, mais de savoir qu'on va la prendre.

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Psychotropeur homme
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Hilde a écrit

Psychotropeur a écrit

Combien de temps nécessite général (je dis bien en général je sais que c'est différent pour tous le monde) le retour a la normal?

Hello, je vais répondre seulement à cette question-là.

J'ai envie de te dire qu'il faut du temps, beaucoup de temps, que vu la durée et la fréquence de tes consommations et le fait que tu consommais de nombreux produits différents ça peut te prendre un an pour que ton corps et surtout ton cerveau se réhabituent à fonctionner sans produits.

Mais en répondant ainsi je ne tiens pas compte de ton âge. Que tu aies consommé en étant adolescent et que tu sois un très jeune adulte peut changer la donne, dans un sens et dans l'autre. Mais comment exactement, je l'ignore.

Sinon je ne peux pas m'empêcher de te mettre en garde et de te dire que compenser en buvant de l'alcool ce n'est pas du tout sain.
Bien entendu c'est plus commode à gérer que le cannabis pendant tes vacances en famille, ce qui est avantageux, mais si tu veux éloigner les substances dangereuses, évite l'alcool à tous les repas. Surtout que tu ne sembles pas loin de la déprime et que si l'alcool est un bon remontant de court terme il a des effets dépresseurs. Et puis aussi sans alcool tu devrais pouvoir te sentir mieux physiquement et être plus en mesure de ressentir le bien-être procuré par toutes les activités sportives que tu pratiques. Et ça ça peut te faire du bien au moral, comme le retour de la libido.

1 an? C'est long, très long, pour ne pas craquer je vais définitivement avoir besoin un addicto...


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Drim homme
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Salut, ouah c'est super quitte ou double ce que tu raconte Psychotropeur ( et Dissociaman).

Je consomme du cannabis depuis 4 ans dont 3 ans de conso quotidienne

Déjà perso le cannabis de façon quotidienne ça peut être un dépressogène. J'ai couvé pendant 8 ans une dépression sous bédo/douille. Donc si tu arrêtait ou au moins ralentissait le canna ça pourrait déjà te faire moins galérer. Et peut être même sortir de ton état dépressif.

Perso quand j'avais ton age (snif c'est loin j'ai 31 ajrdhui) j'arrivais pas a envisager une conso de temps en temps ave cle canna et tout me paraissait inenvisageable mais parce que j'étais au bout de ma dépression a ce moment là.
Mais c'est clair que ton (vos?) age c'est pas les plus facile a vivre et on a beau dire que 18ans c'est le bel age mais perso pour rien au monde je revivrais ces années de galères. Ce que je veux dire c'est que le meilleur (et de loin) est devant toi (vous ? Disso ;-) ) .

Ce qui fait que j'ai pu petit a petit reprendre un contrôle sur mes consos c'est l'entrée dans la vie adulte et l'apprentissage a gérer mes objectifs et apprendre mon fonctionnement et mes limites. Donc fixe toi des objectifs, pense à autre chose. Mais passe pas forcément de l'état de poly consommateur a abstinent c'est super dur !

Prendre RDV avec un addicto c'est pas forcément une mauvaise chose si tu en sens le besoin. Mais surtout j'ai l'impression que tu mets en opposition ta vie avec prod et celle sans prods. Avec (et si on y crois ça devient vrai) l'idée que la vie avec prods est marrante et celle sans prods et chiante. Mais en vraie les prods c'est marrants même si c'est sûr que c'est du plaisir un peu trop facile pour être payant sur le moyen/long terme et c'est pour ça qu'il faut pas en abuser. Ça fini par avoir l'effet inverse. Le bédo au début tu trip et a la fin tu trip pas sans et t'es normal quand tu fume.
Par contre si t'as vécu des trucs cool sous prods et que ça t'as permis de te découvrir, passer des moments sans ça veux pas dire abandonner cette partie que t'as découvert de toi.

Pour la MDMA tu peux envisager d'espacer de plus en plus les prises, le bédo de fumer moins régulièrement et la ben la quoi (j'connais pas).

Perso je sais qu'en ce moment environ une conso par mois, ça me va bien. Même si je suis pas Mr heureux, mais j'arrive a faire autre chose que la drogue (je crois) et a évoluer dans le bon sens dans mes consos sans trop me mettre de pression. 

Pour la libido, m'en parle pas, ma libido est une fonction inverse de ma capacité a tirer ma crampe...

Je sens que en rentrant je risque de retomber très rapidement dans mes addictions si je ne trouve pas un moyen d'être heureux sans, car la, je ne me vois pas continuer comme ça. Combien de temps nécessite général (je dis bien en général je sais que c'est différent pour tous le monde) le retour a la normal?

Bon perso c'est pas comparable, j'ai pêté un gros cable à l'arrêt du bédo (Décompensation psychotique) et j'ai mis 3 ans à m'en remettre.
Mais aujourd'hui je dirais qu'en agissant dessus au quotidiens j'arrive a changer mes consos de prods (tabac, canna, c, taz,..) en continue sans traverser de phases trop difficiles. J'essaye de pas me voiler la face par rapport aux consos les plus addictives (en ce moment la c environ une fois / 2 mois et que j'apprécie de + en + ) mais le plus important  c'est de garder des objectif IRL, pour moi trouver une femme, achat/retaper  mon appart , arrêter la clope...
J'ai arrêter le bédo pour pisser dans le bocal je suis passé de une ou deux fois par semaine depuis fin mais à que dalle depuis deux semaines et je rêve de trucs mignon mais j'angoisse d'être encore seul à 31 piges genre en m'endormant le soir. Mais osef

Bon j'sais pas trop ce que ça vaux tout ça, c'est comme souvent le bordel, mais t'inquiète que t'es loin d'être fini. Dans tout les sens du terme :-), j'espère que je t'ai donné quelques axes de reflexions et un peu de relativisation.


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Psychotropeur homme
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Drim a écrit

Salut, ouah c'est super quitte ou double ce que tu raconte Psychotropeur ( et Dissociaman).

Je consomme du cannabis depuis 4 ans dont 3 ans de conso quotidienne

Déjà perso le cannabis de façon quotidienne ça peut être un dépressogène. J'ai couvé pendant 8 ans une dépression sous bédo/douille. Donc si tu arrêtait ou au moins ralentissait le canna ça pourrait déjà te faire moins galérer. Et peut être même sortir de ton état dépressif.

Perso quand j'avais ton age (snif c'est loin j'ai 31 ajrdhui) j'arrivais pas a envisager une conso de temps en temps ave cle canna et tout me paraissait inenvisageable mais parce que j'étais au bout de ma dépression a ce moment là.
Mais c'est clair que ton (vos?) age c'est pas les plus facile a vivre et on a beau dire que 18ans c'est le bel age mais perso pour rien au monde je revivrais ces années de galères. Ce que je veux dire c'est que le meilleur (et de loin) est devant toi (vous ? Disso ;-) ) .

Ce qui fait que j'ai pu petit a petit reprendre un contrôle sur mes consos c'est l'entrée dans la vie adulte et l'apprentissage a gérer mes objectifs et apprendre mon fonctionnement et mes limites. Donc fixe toi des objectifs, pense à autre chose. Mais passe pas forcément de l'état de poly consommateur a abstinent c'est super dur !

Prendre RDV avec un addicto c'est pas forcément une mauvaise chose si tu en sens le besoin. Mais surtout j'ai l'impression que tu mets en opposition ta vie avec prod et celle sans prods. Avec (et si on y crois ça devient vrai) l'idée que la vie avec prods est marrante et celle sans prods et chiante. Mais en vraie les prods c'est marrants même si c'est sûr que c'est du plaisir un peu trop facile pour être payant sur le moyen/long terme et c'est pour ça qu'il faut pas en abuser. Ça fini par avoir l'effet inverse. Le bédo au début tu trip et a la fin tu trip pas sans et t'es normal quand tu fume.
Par contre si t'as vécu des trucs cool sous prods et que ça t'as permis de te découvrir, passer des moments sans ça veux pas dire abandonner cette partie que t'as découvert de toi.

Pour la MDMA tu peux envisager d'espacer de plus en plus les prises, le bédo de fumer moins régulièrement et la ben la quoi (j'connais pas).

Perso je sais qu'en ce moment environ une conso par mois, ça me va bien. Même si je suis pas Mr heureux, mais j'arrive a faire autre chose que la drogue (je crois) et a évoluer dans le bon sens dans mes consos sans trop me mettre de pression. 

Pour la libido, m'en parle pas, ma libido est une fonction inverse de ma capacité a tirer ma crampe...

Je sens que en rentrant je risque de retomber très rapidement dans mes addictions si je ne trouve pas un moyen d'être heureux sans, car la, je ne me vois pas continuer comme ça. Combien de temps nécessite général (je dis bien en général je sais que c'est différent pour tous le monde) le retour a la normal?

Bon perso c'est pas comparable, j'ai pêté un gros cable à l'arrêt du bédo (Décompensation psychotique) et j'ai mis 3 ans à m'en remettre.
Mais aujourd'hui je dirais qu'en agissant dessus au quotidiens j'arrive a changer mes consos de prods (tabac, canna, c, taz,..) en continue sans traverser de phases trop difficiles. J'essaye de pas me voiler la face par rapport aux consos les plus addictives (en ce moment la c environ une fois / 2 mois et que j'apprécie de + en + ) mais le plus important  c'est de garder des objectif IRL, pour moi trouver une femme, achat/retaper  mon appart , arrêter la clope...
J'ai arrêter le bédo pour pisser dans le bocal je suis passé de une ou deux fois par semaine depuis fin mais à que dalle depuis deux semaines et je rêve de trucs mignon mais j'angoisse d'être encore seul à 31 piges genre en m'endormant le soir. Mais osef

Bon j'sais pas trop ce que ça vaux tout ça, c'est comme souvent le bordel, mais t'inquiète que t'es loin d'être fini. Dans tout les sens du terme :-), j'espère que je t'ai donné quelques axes de reflexions et un peu de relativisation.

Bonjour Drims, sache que ton message me fait beaucoup de bien, surtout la partie "le meilleur est devant", ayant justement particulièrement la peur de vieillir.

Cependant, par rapport a la consommation occasionnelle, je ne pense pas que ce sois forcément un bonne idée. c'est au moins la 5eme fois que j'essaie d'arrêter le bedo (mon record est de 2 mois particulièrement difficile), et cette fois, les dures si ajoutant, c'est encore plus compliqué. A chaque fois, j'y suis justement revenu en me disant "ça passe je peux m'autorisé 1 fois de temps en temps maintenant", et a chaque fois, ce ne fut qu'une excuse pour y revenir quotidiennement assez rapidement. J'ai un comportement compulsif de base, que ce sois dans mes relations (fusionelles pour toutes celles qui comptes vraiment), dans mes passions (quand je commence un jeu vidéo par exemple, difficile de me modéré, idem pour les séries, c'est tout ou rien). Je suis donc persuadé que seul l'arrêt total sera fonctionnelle, du moins la 1ere année, ensuite on verra.

D'ailleurs j'en profite pour poser la question, les AD sont ils une options viable, pour repartir petit a petit dans ma normalité ? Il est impossible d'abuser avec eux grâce a leurs caractère non immédiat de ce que j'ai compris, contrairement aux benzo (inutile de remplacer une addiction par une autre).


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Drim homme
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Re, ben arrêter  le bédo faut pas forcement te dire que c'est l'arrêt de tout ça peut l'être hein je dis pas que c'est  une mauvaise idée, mais se mettre des grosses pressions comme ça  c'est  parfois contreproductif comme le souligne Hilde.  Et oui moi c'est pareil avec le bedo j'ai fait plein d'arrêts (max deux ans) et de rechutes avant de trouver aujourd'hui un équilibre a peu près gérable (parce que les deux ans sans c'était pas non plus le feu), mais qui demande une action constante et consciente pour pas reglisser. Ca peut être usant et c'est  clair que le mieux ça peut être  d'arrêter pour mieux se retrouver.
Pour le comportement compulsif en général ça s'apprend aussi a se raisonner, perso ce qui est dur c'est de me dire "ok, mais pas abuser" en général  c'est  tout ou rien mais depuis quelques temps j'arrive a faire des soirées sans abuser. Avoir de la weed chez moi sans en fumer. Et faire des soirées avec des potes qui tapent de la c sans en taper alors c'est bénef. 

Et les comportement compulsif dont tu parles c'est des moyens de t'oublier, mais fuire dans le moment present c'est contreproductif pour l'avenir. Et c'est un cercle vicieux le moment present devient de plus en plus anxiogène et demande de le fuir. Mais ça peut clairement s'inverser  et se retablir.

Tout ça c'est vraiment une balance de moments presents/futurs. C'est toujours plus facile de ce mettre bien dans le présent, surtout a un age ou l'avenir est compliqué a envisager, mais c'est  pourtant là ou il faut se dire je fait des trucs chiant/je reste un peu calme. Mais c'est  pour être mieux plus tard.
C'est  le juste equilibre a trouver entre ton implication dans ton futur et la jouissance du moment présent.  <= j'espère être  pas teop rabas joie

Dernière modification par Drim (20 août 2019 à  18:39)

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Hilde femme
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Psychotropeur a écrit

1 an? C'est long, très long, pour ne pas craquer je vais définitivement avoir besoin un addicto...

Oui, je sais c'est long. J'ai dit cela en fonction de mon expérience. Mais il ne faut pas croire que ça veut dire que pendant tout ce temps tu ne seras pas bien et frustré. Cela veut juste dire qu'avant d'arriver à totalement fonctionner 100% du temps sans avoir besoin des produits, pouvoir s'en passer et se sentir très bien il faut du temps. Le cheminement est progressif et parfois en dents de scie.

Finalement je pense que le fait que tu sois jeune peut avoir 2 conséquences: d'abord, les comportements que tu as acquis à l'adolescence sont davantage intégrés à ta personnalité et l'ont davantage façonnée que si tu avais démarré tes consos plus tardivement, et ensuite, ton cerveau est encore en formation et plus plastique et davantage capable de s'adapter, de se modifier, et rapidement, que si tu étais plus âgé.

Du coup puisque tu sembles très motivé à "changer" tes habitudes, et que finalement tu vises l'accès à des récompenses/plaisirs autres que par les produits PA, à élargir tes perspectives, je pense que tu as raison de viser une abstinence totale, du moins le temps de te "reprogrammer" complètement. A partir du moment où tu seras défait de tes anciennes habitudes, tu pourras envisager une conso récréative ponctuelle, telle que le suggère Drim, sans risquer de tomber dans la compulsion.  Évidemment ça suppose que tu sois capable d'encaisser le choc du sevrage initial sans décompenser...

Dans ta tête tu as l'air d'avoir fait le tour de ces années de polyconsommations à haute fréquence, d'avoir vraiment envie d'autres choses, et même si tu te sens vide du coup, ça ne signifie pas que ta motivation s'est envolée.

Mais c'est vrai que c'est difficile...


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Merci pour toutes vos réponses ! Je vous tiens au courant de l'évolution du sevrage psy, et de sa potentiel réussite roll effectivement, tous n'es pas forcément tout noir, je pense que je vais me concentrer sur d'autres projets ça me feras du bien ! Biz biz les gens!

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Albatros homme
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Dit comme ça ça fait un peu gag, mais si t'en a l'occase, le jeu de la séduction et du sexe peut te transformer un sevrage. D'abord parce que ta libido remonte à donf et qu'il faut réagir (héhé), ensuite parce que ça fait remonter pas mal de bonnes hormones qui peuvent être un peu perturbées/raplapla pendant ton sevrage (dopamine, sérotonine, ...), ça te fait faire de l'activité physique, et puis c'est bon ! C'est valorisant, ça fait plaisir !

Perso j'ai jamais autant niqué que quand je me sevrais et du coup à chaque fois ça se passait plutôt bien. A l'époque dès que j'avais envie de fumer, j'appelais une copine ou un copain et hop, ça pouvait être 4, 5 fois par jour, à la fin de la journée j'étais lessivé mais heureux !

Bref faites l'amour, une méthode sous côtée de sevrage mais tellement efficace et agréable pour ma part !

Peace and love,
Albatros.

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Bonjour, je pense que le wiki sur le PAWS te donnera des pistes.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … de_sevrage

Même si le deuil (du produit) n'est qu'un des mécanismes, je pense que l'analogie est utile. Le deuil demande surtout du temps, il ne doit pas systématiquement entrainer un traitement et il impose plus ou moins une période de pause dans les activités plaisantes.
Albatros, la baise est une bonne idée mais la conseillerais tu à un(e) jeune veuf/veuve ??

Pour les AD tu verras dans le wiki que le deuil peut s'accompagner d'un vrai syndrome depressif qui, alors, peut être aidé par les AD. D'ailleurs la DSM 5 a raccourci le temps de décision de recours aux AD dans le deuil, ce qui a été mal compris. Certains ont compris que pour la DSM5 être encore triste 2 mois après le deuil signait une dépression authentique. Alors qu'en fait la DSM dit que ce peut être une dépression authentique et justifier un traitement. Donc les AD peuvent etre utiles surtout si l'état de tristesse est constant, peu variable d'un jour à l'autre, et prolongé, ce qui signe plutot une dépression.

Le PAWS est encore  mal compris donc il n'y a pas UNE solution. Mais je pense que l'analogie au deuil explique qu'il ne faut pas se lancer dans n'importe quoi (baise, teuf etc..) mais, au contraire, avoir des activités plus consolatrices qu'aventureuses. Ce que ça veut dire dépend de chacun mais je pense que tu peux voir quelles activités pourront te consoler sans consommer une énergie précieuse!

https://www.telerama.fr/idees/l-homme-u … 131957.php

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (25 août 2019 à  20:04)

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toujours le mot juste hyrda

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Merci d'avoir nuancé mon propos Prescripteur !

Effectivement, ça a été une solution pour moi à plusieurs reprises, mais ce qui marche dans ma situation ne marchera peut être pas dans celle du voisin. Qui plus est je n'ai jamais vécu de PAWS, le sexe me permettait "simplement" d'occuper mon temps libre sans penser au produit et de me sentir bien sans produit.

Pour moi donc ce n'était pas une situation de deuil mais plutôt d'incofort temporaire que j'avais besoin de surmonter. Après je n'ai pas vécu une addiction hardcore avec paws a la clé et quand je lis les témoignages ici, c'était de la petite bière mes sevrages cannabiques. N'empêche, ça m'a parfois bien aidé, donc je tenais à le partager, au cas où !

Peace and love
Albatros

PS : Faire l'amour peut être une activité plus consolante qu'aventureuse, tout dépend de la (les ?) personne(s).

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Oui, je comprends ce que tu dis, Albatros. Mais j'ai réagi parce que c'est hyperconnu (et tu l'as probablement constaté) que dans le deuil (d'une personne), l'entourage conseille régulièrement de "sortir", "prendre un peu de bon temps" etc.., toutes choses que l'intéressé ne peut pas faire, précisément parce qu'il est en deuil.
Les thérapeutes du deuil sont donc obligés de reprendre ces conseils généreux mais mal-avisés et de travailler sur ce que la personne endeuillée peut faire (et souvent c'est la personne elle même qui est l'expert).
Dans le PAWS le deuil (du produit)  n'est qu'un des aspects mais là aussi la personne peut ou ne peut pas faire ce qu'elle souhaiterait faire dans l'idéal (et c'est d'ailleurs, je pense, l'un des sens de la question du post) et doit définir ce qu'elle peut faire et qui peut la faire progresser. Quelques principes généraux

savoir prendre son temps.

faire attention à ne pas dépasser une "capacité energétique" limitée.

se surveiller médicalement car, souvent, des problèmes de santé se dévoilent  à ce moment.

Etre prudent car on fait souvent des erreurs ou des oublis, notamment sur des problèmes "à conséquences" (investissements financiers, décisions de carrière).

Comprendre que le deuil s'accompagne normalement de hauts et de bas.

ne pas hésiter à "cocooner"


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (26 août 2019 à  11:26)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur a écrit

Oui, je comprends ce que tu dis, Albatros. Mais j'ai réagi parce que c'est hyperconnu (et tu l'as probablement constaté) que dans le deuil (d'une personne), l'entourage conseille régulièrement de "sortir", "prendre un peu de bon temps" etc.., toutes choses que l'intéressé ne peut pas faire, précisément parce qu'il est en deuil.
Les thérapeutes du deuil sont donc obligés de reprendre ces conseils généreux mais mal-avisés et de travailler sur ce que la personne endeuillée peut faire (et souvent c'est la personne elle même qui est l'expert).
Dans le PAWS le deuil (du produit)  n'est qu'un des aspects mais là aussi la personne peut ou ne peut pas faire ce qu'elle souhaiterait faire dans l'idéal (et c'est d'ailleurs, je pense, l'un des sens de la question du post) et doit définir ce qu'elle peut faire et qui peut la faire progresser. Quelques principes généraux

savoir prendre son temps.

faire attention à ne pas dépasser une "capacité energétique" limitée.

se surveiller médicalement car, souvent, des problèmes de santé se dévoilent  à ce moment.

Etre prudent car on fait souvent des erreurs ou des oublis, notamment sur des problèmes "à conséquences" (investissements financiers, décisions de carrière).

Comprendre que le deuil s'accompagne normalement de hauts et de bas.

ne pas hésiter à "cocooner"


Amicalement

Tu as tout à fait raison prescripteur, et merci pour cette réponse.

Physiquement, j'me prend de beau up ans down d'hormone, a un moment je vais pété la forme, et a un autre être totalement raplapla. Ça doit être une conséquence de mes anciennes prises de MD, qui sont malgré tout encore recente.

Il m'arrive aussi d'avoir des douleurs aux veines sans raison entre 3 et 4 fois par jours, comme une pression soudaine dans une veine du bras, ça dure quelque secondes, et ça disparait.

Sinon niveau sevrage ça va déjà un peu mieux, le sport m'aide beaucoup a bien dormir et remplacer le bedo. Le manque des joints apparaît dans les moments de tristesse, mais très étrangement,ce qui me manque le plus, c'est les stimulants (MD,kanna, pseudoephedrine). Pourtant je n'en ai pas temps consommer que ça, en dehors de la MD, mais le fait de savoir quand je n'ai rien a faire qu'il me suffirait de deux petites pillules de pseudo pour finir ce que j'ai a faire, ou en soirée d'un pti para pour pas m'endormir ou rentrer chez moi, bha ça use!

Les soirées justement parlons en. J'ai fait 2 soirées depuis que je suis rentrée de vacances, la première alcoolisé, et la seconde sobre. La première c'est très bien passé en sois, je me suis bien amusé et les autres produits ne m'ont pas trop trop manqué. Cependant, la seconde, ou je ne voulais pas reboire car j'avais déjà bu la veille, et je ne veux pas remplacer une addiction par une autre, bha c'était chiant quoi. J'me suis rendu compte que en étant sobre, j'aimais pas temps que ça les soirées enfaite, trop de monde, trop de bruit.... Enfaite j'aime l'ambiance festive uniquement quand elle est accompagné de prods/fumette/alcool. Puis dur dur de pas s'endormir quand ça finit a 4/5h sans alcool ou stims.

Bref, ducoup il y a des hauts et des bas a tout ça, mais globalement je peut quand même apprécié la vie a nouveau après 1 mois de galère. J'espère maintenant que je vais pas céder a la tentation sur la durée, le plus dur ne fait que commencer roll


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Psychotropeur homme
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Albatros a écrit

Merci d'avoir nuancé mon propos Prescripteur !

Effectivement, ça a été une solution pour moi à plusieurs reprises, mais ce qui marche dans ma situation ne marchera peut être pas dans celle du voisin. Qui plus est je n'ai jamais vécu de PAWS, le sexe me permettait "simplement" d'occuper mon temps libre sans penser au produit et de me sentir bien sans produit.

Pour moi donc ce n'était pas une situation de deuil mais plutôt d'incofort temporaire que j'avais besoin de surmonter. Après je n'ai pas vécu une addiction hardcore avec paws a la clé et quand je lis les témoignages ici, c'était de la petite bière mes sevrages cannabiques. N'empêche, ça m'a parfois bien aidé, donc je tenais à le partager, au cas où !

Peace and love
Albatros

PS : Faire l'amour peut être une activité plus consolante qu'aventureuse, tout dépend de la (les ?) personne(s).

Haha encore faut il en avoir la possibilité, mais je suis en train de charbonner tinder en ce moment, ma libido est de retour pour le meilleur comme pour le pire lol


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Psychotropeur a écrit

J'me suis rendu compte que en étant sobre, j'aimais pas temps que ça les soirées enfaite, trop de monde, trop de bruit.... Enfaite j'aime l'ambiance festive uniquement quand elle est accompagné de prods/fumette/alcool. Puis dur dur de pas s'endormir quand ça finit a 4/5h sans alcool ou stims.

Salut,

Ca, je pense, que ça n'a rien d'extraordinaire, d'inquiétant ou d'anormal....Perso, je n'ai jamais, même lors de mon adolescence été un grand afficionado des grosses teufs ni même, si j'y réfléchis, des soirées amis, famille en comité restreint...Une fois de temps en temps, ça fait plaisir, mais vraiment pas tous les mois.C'est mon caractère, j'ai toujours été assez calme et presque solitaire: Comme disait le regretté Desproges, au dessus de 2 on est déjà une bande de con lol

Bref, tout ça pour dire que quand je prenais de la came, pas grand chose ne me dérangeait, je pouvais assister et même participer en faisant le clown de service à n'importe quel type de soirée, des plus beaufs aux plus branchées .

Et puis, du jour où j'ai été sobre, je n'assistais aux soirées que contraint et forcé: Alors, à chaque fois, je me posais en sociologue et regardais tout ça d'un oeil froid et analytique..C'était chiant pour tout le monde, moi le 1er pasdebol

Regarde autour de toi. Franchement, je connais trés peu de gens capables de s'éclater et d'adorer les teufs, soirées etc jusqu'au petit matin sans l'aide d'un psychoactif quelconque (du tabac, au minimum, en passant par l'alcool (même ne serait ce qu'un verre ou deux) et toutes les drogues possibles et imaginables) y compris pour les gens dit "normaux" (donc pas ud ni consommateurs abusifs d'alcool)une soirée totalement sobre qui dure trop longtemps devient vite soulante à elle seule...Après, certains sont capables de réserver l'ivresse à ces moments là, et une ivresse modérée à de rares occasions dans l'année, d'autres, sont incapables d'avoir la moindre modération pour x ou y raisons...

Perso, j'ai mis des années à vraiment ne plus penser à la came au moins 1 fois/jour. Et pour ce qui est des fêtes, du jour où j'ai arrété la défonce, j'ai aussi arrété d'aller aux teufs et aux soirées (mais ça, c'était déjà dans mon caractère avant la came, alors...).

Amicalement


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Bonjour,
Premièrement je tiens à te mettre en garde sur ton Switch, l'alcool c'est insidieux, je ne suis que trop bien placé pour te mettre en garde sur l'addiction psychologique rapide de l'alcool lorsqu'il est utilisé pour inhiber ses souffrances. C'est un piège, de quoi rajouter une addiction à ta polyconsommation.

De plus, je me reconnais dans ce que tu dis avec les rêves, j'ai aussi recommencé à faire plein de rêves lors de mon arrêt brutal de cannabis il y'a 2 ans et demi, tous axés sur la drogue. On s'en défait assez vite. L'addiction psychologique est très dure mais une fois passé cette étape on se sent revivre. Je tiens à te mettre en garde sur un autre danger : les coups durs, quand tu ira mal, tu sera tenté de te proteger dans ta bulle, dans les drogues, et c'est mauvais, apaiser son esprit avec les drogues c'est un pas certain vers l'addiction, il faut trouver d'autres solutions.

Tu n'es pas seul dans cet enfer, à+ wink

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Mascarpone a écrit

Psychotropeur a écrit

J'me suis rendu compte que en étant sobre, j'aimais pas temps que ça les soirées enfaite, trop de monde, trop de bruit.... Enfaite j'aime l'ambiance festive uniquement quand elle est accompagné de prods/fumette/alcool. Puis dur dur de pas s'endormir quand ça finit a 4/5h sans alcool ou stims.

Salut,

Ca, je pense, que ça n'a rien d'extraordinaire, d'inquiétant ou d'anormal....Perso, je n'ai jamais, même lors de mon adolescence été un grand afficionado des grosses teufs ni même, si j'y réfléchis, des soirées amis, famille en comité restreint...Une fois de temps en temps, ça fait plaisir, mais vraiment pas tous les mois.C'est mon caractère, j'ai toujours été assez calme et presque solitaire: Comme disait le regretté Desproges, au dessus de 2 on est déjà une bande de con lol

Bref, tout ça pour dire que quand je prenais de la came, pas grand chose ne me dérangeait, je pouvais assister et même participer en faisant le clown de service à n'importe quel type de soirée, des plus beaufs aux plus branchées .

Et puis, du jour où j'ai été sobre, je n'assistais aux soirées que contraint et forcé: Alors, à chaque fois, je me posais en sociologue et regardais tout ça d'un oeil froid et analytique..C'était chiant pour tout le monde, moi le 1er pasdebol

Regarde autour de toi. Franchement, je connais trés peu de gens capables de s'éclater et d'adorer les teufs, soirées etc jusqu'au petit matin sans l'aide d'un psychoactif quelconque (du tabac, au minimum, en passant par l'alcool (même ne serait ce qu'un verre ou deux) et toutes les drogues possibles et imaginables) y compris pour les gens dit "normaux" (donc pas ud ni consommateurs abusifs d'alcool)une soirée totalement sobre qui dure trop longtemps devient vite soulante à elle seule...Après, certains sont capables de réserver l'ivresse à ces moments là, et une ivresse modérée à de rares occasions dans l'année, d'autres, sont incapables d'avoir la moindre modération pour x ou y raisons...

Perso, j'ai mis des années à vraiment ne plus penser à la came au moins 1 fois/jour. Et pour ce qui est des fêtes, du jour où j'ai arrété la défonce, j'ai aussi arrété d'aller aux teufs et aux soirées (mais ça, c'était déjà dans mon caractère avant la came, alors...).

Amicalement

Totalement vrai pour les fêtes ! Tu as raison, pas besoin d'être toujours totalement sobre, malgré tout, je pense que la marge entre de faibles doses d'alcool et l'usage de /Taz/grosse race a l'alcool
Est gigantesque. Le problème comme toujours, c'est l'excès (en quantité ou/et en fréquence).

Pour la came, c'est normal, je n'ai jamais touché a l'héroïne (seulement codéine, morphine et tramadol en faible dose et ça m'a pas plus) mais je crois que c'est la drogue la plus marquante apres sevrage, de ce que j'ai vu/entendu, on ne l'oubli vraiment jamais (bizarrement.... Comme la clope?)


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neocomolly a écrit

Bonjour,
Premièrement je tiens à te mettre en garde sur ton Switch, l'alcool c'est insidieux, je ne suis que trop bien placé pour te mettre en garde sur l'addiction psychologique rapide de l'alcool lorsqu'il est utilisé pour inhiber ses souffrances. C'est un piège, de quoi rajouter une addiction à ta polyconsommation.

De plus, je me reconnais dans ce que tu dis avec les rêves, j'ai aussi recommencé à faire plein de rêves lors de mon arrêt brutal de cannabis il y'a 2 ans et demi, tous axés sur la drogue. On s'en défait assez vite. L'addiction psychologique est très dure mais une fois passé cette étape on se sent revivre. Je tiens à te mettre en garde sur un autre danger : les coups durs, quand tu ira mal, tu sera tenté de te proteger dans ta bulle, dans les drogues, et c'est mauvais, apaiser son esprit avec les drogues c'est un pas certain vers l'addiction, il faut trouver d'autres solutions.

Tu n'es pas seul dans cet enfer, à+ wink

Ton message est très juste. Par rapport aux coup dure, j'en ai deja eu 1 depuis mon arrêt (perte d'une amie cher) et putain comment j'ai dû lutter pour pas tapper au moins un joint ou un pti quart de taz.

Par contre, par rapport a l'alcool, il faut savoir que j'en consomme occasionnellement depuis mes 15 ans, et cette substance ne m'a, bizarrement jamais accroché. L'alcool me desinhibe, ce qui est pratique en soirée, mais je me procure aucun bien être ou euphorie. C'est donc purement social, car, je trouve l'effet physique a moyenne et haute dose assez désagréable, et ne vois aucun intérêt a la consommation solitaire (vu que 0 bien être).

Comme on l'a souvent dit ici, l'addiction, c'est l'histoire d'amour entre un individu spécifique aun moment spécifique avec un produit spécifique wink


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Sinon par rapport au sevrage en sois, ça s'améliore de jour en jour, le plus dur restant les moments de deprime/anxiété que je ne peux plus noyer, mais j'ai déjà trop avancer dans le combat pour abandonner maintenant, même si ça me manque par "crise", je ne cède pas... Tout d'abord car je me suis débarrasser de tous ce que j'avais et ensuite car cette fois sera la bonne! Cela fait maintenant 1 mois que je suis totalement sobre hormis alcool en soirée !

Croyez moi, ce fut assez compliqué, mais si j'ai été capable de m'en défaire, beaucoup en sont capables, ceux qui veulent vraiment arrêté, tous n'es qu'une question de temps, n'oubliez pas que la souffrance diminue au bout d'un moment, et finira par s'estomper! Et ceux qui veulent continuer, faites vous plaise, mais tout en maîtrisant l'art de la RDR roll

Gros bisous les Psychoheads !

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Psychotropeur a écrit

Cela fait maintenant 1 mois que je suis totalement sobre hormis alcool en soirée !

Tu as fait le gros du boulot.

Ce n'est pas fini, mais déjà - si je te lis bien - la satisfaction de la reprise de contrôle te "booste" et te porte pour poursuivre ton cheminement. super


Faut pas chercher midi à quatorze heures -
"19 heures c'est un peu tôt"

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Psychotropeur homme
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Hola les Psychoheads... Le cannabis, j'ai tenu dans problème.... Mis j'ai fait une rechute au niveau des stims (mon péché mignon, mon fléau).

J'étais a une soirée alcoolisé, on partait en after avec 2 potes. L'une d'elles sort 2 paras de MD, qu'elle casse et divise en 3 trace. Je me suis dit la fameuse phrase "au fond une trace c'est pas si grave roll puis de toute façon c'est pas comme si on allaient tapper toute la soirée, il y a que ça".

Maudite petite voix... 2h apres, je recevais mon gramme de coke par ubercoke (blaguounette, mais les chauffeurs dealeurs de nuit m'ont toujours fait penser aux uber eat). On a finalement tapper toute la nuit, avant de tomber dans les pommes d'épuisement vers 7-8h, environ 1h30 apres la dernière trace qu'on a tapper (on en a tapper que 3 chacun, et on a finit par s'arrêter de nous même, pour pouvoir dormir un minimum)

Ha, et, choses que quasiment tous le monde souhaite mais qui fut une malédiction :

Le meug me paraissait particulièrement gros, mais sur le moment j'étais bourré et sous D, j'ai pas tilté. Je le ramène chez moi, il y a encore de quoi faire une bonne douzaine de trace de base... Je crois que le dealos m'a vendu un 2g sans faire exprès. Une chance pour n'importe qu'elle consomateur... Sauf moi actuellement. J'me retrouve donc, moi qui doit toujours arrêter, avec de la coke plutôt bonne en +, et je sais pas quoi en faire, je n'ai ni envie de rechuter de manière encore plus violentes dans les stims, ni envie de la jeter, vu le prix.

Je me retrouve donc a la garder de côté, pour une possible soirée, a la regarder, recompter le nombre de trace....on dirait golum avec son anneau smile

Le pire dans tous ça, c'est que j'ai l'impression que pour moi, l'addiction aux stims se fait a tous types de stims, même si j'ai mes préférences (mdma). Un peu comme les addictions opiacés.

Sur ce, je vais aller lutter contre l'envie de me tapper une trace, bisous les gens! Et demain je passerais dans un csapa pour la première fois de ma vie, j'en ai cruellement besoin...

Dernière modification par Psychotropeur (05 septembre 2019 à  00:16)


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Mr.popy homme
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J'ai plus ou moins été dans la même situation que toi et je suis d'ailleurs toujours dedans lol
Nan plus particulièrement, il y a 3-4 ans curieux j'ai voulu tester à un festival un taz. Ce fut une de mes meilleurs soirées. S'ensuit dans la même année de la découverte de l'univers sombre de la techno accompagnée de ses raves en Ile de France. Ce fut une sorte de révélation afin de m'évader totalement des codes de la société à travers l'ouverture que me procurait la drogue et la musique (quelle magnifique corrélation). Je me suis retrouvé à prendre jusqu'à plus de 3 taz et 2 para pour aller toujours plus loin dans cet univers auquel j'attribue une affection particulière. Je finissais par faire des raves jusqu'à 2-3 fois par mois.

Puis j'ai commencé à avoir des effets de moins en moins présents et une sensation d'angoisse et d'adrénaline quand je m'imaginais en warehouse. Au fil du temps l'extasie n'avait plus le même effet sur moi. Mou avec un stress constant.. J'étais loin de ma première fois ou je m'étais complètement évadé.

Au final j'ai perdu cette frénésie que j'avais auparavant sur cette drogue en particulier et même avec une diminution et l'espacement des prises (jusqu'à 8 mois) je suis toujours dans le même état (mou, envie de m'assoir et attendre...), c'est pourquoi je n'en prends presque plus.
A coté de tout ça je reste quelqu'un qui, quand je suis seul, à besoin de tuer le temps en prenant quelque chose...

Je suis maintenant dans une période +ou- opi et c'est tout de suite beaucoup moins drôle. salut
Tout ça pour dire que beaucoup de gens sont dans le même cas que toi et prennent quotidiennement des drogues rien que dans mon école d'ingénieur, je te dis pas le nombre d'étudiants qui se la collent tout les jours.

Désespère pas, c'est pas la honte moi je sais qu'une fois que mes études auront reprises(je suis en stage), je pourrai enfin de nouveau (re)sortir en ville pour me changer les idées trompette

Dernière modification par Mr.popy (05 septembre 2019 à  00:52)


Quand le rêve est trop long, le réveil est brutal

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Mr.popy a écrit

J'ai plus ou moins été dans la même situation que toi et je suis d'ailleurs toujours dedans lol
Nan plus particulièrement, il y a 3-4 ans curieux j'ai voulu tester à un festival un taz. Ce fut une de mes meilleurs soirées. S'ensuit dans la même année de la découverte de l'univers sombre de la techno accompagnée de ses raves en Ile de France. Ce fut une sorte de révélation afin de m'évader totalement des codes de la société à travers l'ouverture que me procurait la drogue et la musique (quelle magnifique corrélation). Je me suis retrouvé à prendre jusqu'à plus de 3 taz et 2 para pour aller toujours plus loin dans cet univers auquel j'attribue une affection particulière. Je finissais par faire des raves jusqu'à 2-3 fois par mois.

Puis j'ai commencé à avoir des effets de moins en moins présents et une sensation d'angoisse et d'adrénaline quand je m'imaginais en warehouse. Au fil du temps l'extasie n'avait plus le même effet sur moi. Mou avec un stress constant.. J'étais loin de ma première fois ou je m'étais complètement évadé.

Au final j'ai perdu cette frénésie que j'avais auparavant sur cette drogue en particulier et même avec une diminution et l'espacement des prises (jusqu'à 8 mois) je suis toujours dans le même état (mou, envie de m'assoir et attendre...), c'est pourquoi je n'en prends presque plus.
A coté de tout ça je reste quelqu'un qui, quand je suis seul, à besoin de tuer le temps en prenant quelque chose...

Je suis maintenant dans une période +ou- opi et c'est tout de suite beaucoup moins drôle. salut
Tout ça pour dire que beaucoup de gens sont dans le même cas que toi et prennent quotidiennement des drogues rien que dans mon école d'ingénieur, je te dis pas le nombre d'étudiants qui se la collent tout les jours.

Désespère pas, c'est pas la honte moi je sais qu'une fois que mes études auront reprises(je suis en stage), je pourrai enfin de nouveau (re)sortir en ville pour me changer les idées trompette

Je te rejoins complètement sur le fait de tuer le temps! Perso, l'envie de drogue arrive toujours au même moment... Le soir, entre 20h et 22h et jusqu'au coucher. C'est peut être car j'y ai instaurer une sorte de rituels, depuis 3 ans je fumais mes pètes le soir, de temps en temps, quand j'en avais et si j'avais pas tapper de D depuis quelques temps, mini 3 semaine/1 mois (car je sais que la magie se perd, et je ne voulais surtout pas que cela arrive, + la neurotoxicité décuplé quand on en prend trop, qui rend d'un coup la MD aussi neurotoxique voir plus que la coke) je m'autorisais un petit rail de D/Taz, voir de quand j'en avais. Je n'ai, durant les 3 dernieres années, presque jamais été sobre le soir. C'était mon moment a moi, mon refuge. Après réflexion, je pense que ce n'es pas forcément car la coke est un stim que j'ai a nouveau envie de tapper, simplement car j'ai une drogue chez moi, et que l'envie de fait donc certainement ressentir.

Les joies de la polyconsomation, c'est de n'être addict a rien et à tout a la fois roll le manque psychologique se fait finalement sur "le fait d'être fonsdax", et bizarrement, l'alcool ne remplit pas assez bien ce rôle chez moi (j'aime que très moyennement ça)

Bon je dis ça, mais même la cocaïne fait partit des prods que j'aime le moins, très neurotoxique avec une sale gueule de bois, pour une énergie que j'adore mais..... Une euphorie absente, ou presque. Un sentiment de confiance en sois sympa mais très égocentrique et je trouve cette drogue assez malsaine (quand t'es sous cock, t'es en mode "j'suis le meilleur j'suis trop fort hahaha" et finalement je trouve ça beaucoup moins agréable que la MD qui active le mode "le monde est beau, les animaux sont gentils, les gens sont tout doux", ou même le cannabis qui active simplement le mode "ouaaah j'suis troooop bieeeen")

Cependant, je m'interdit plus que tout le cannabis en ce moment, ayant un comportement compulsif avec ce dernier plus qu'avec tout autres drogues.

Par exemple, je suis capable ce soir de ne pas tapper même si j'en ai eu envie tout a l'heure.... Si j'avais eu de quoi fumer, impossible. Comme quoi, même les cravings sont subjectif roll .

J'aurais déjà plus de mal a me maîtriser avec de la . J'ai fait le point, je crave particulièrement fort pour les stims en soirée, mais ce dernier devient très maîtrisable quand je suis seul, tandis que pour les dépresseurs, c'est le contraire. Logique finalement .


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Heashka
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L'ennui... Quel ignoble et horrible piège ! Rien de plus vicieux... Plus d'une fois j'ai consommé parce que... il n'y avait rien à faire. Du moins je n'avais aucune envie !

Je ne sais pas si tu parles de sevrage opioïde ou stimulant - j'ai survolé je t'avoue - mais derrière l'ennui il y a un autre problème propre au consommation régulière.

On a tous comme une jauge d'excitation c'est à dire qu'on a un seuil où on sera plus ou moins enjoué selon l'événement et l'individu. Seulement ce seuil est modifié tout comme celui de la douleur (voir l'hyperalgésie chez les morphinomanes). En conséquence, il nous faut bien plus que la normal pour avoir envie et être motivé.

En résumé, on peut avoir (et donner !) la forte impression de s'ennuyer là où d'autres se chauffent mais c'est tout à fait normal.

Ne fait pas confiance à ton cerveau. Quand tu n'as pas envie de faire ce qu'on te propose où que tu es submergé par l'ennui, essaye d'avoir en tête que ça fait parti du sevrage et, surtout, que c'est temporaire.

Je cours entre l'hôpital, le laboratoire et les services neuropsychiatriques quand je ne suis pas en conférence à la faculté de médecine pour écouter l'actualité sur l'addictologie.

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Heashka a écrit

L'ennui... Quel ignoble et horrible piège ! Rien de plus vicieux... Plus d'une fois j'ai consommé parce que... il n'y avait rien à faire. Du moins je n'avais aucune envie !

Je ne sais pas si tu parles de sevrage opioïde ou stimulant - j'ai survolé je t'avoue - mais derrière l'ennui il y a un autre problème propre au consommation régulière.

On a tous comme une jauge d'excitation c'est à dire qu'on a un seuil où on sera plus ou moins enjoué selon l'événement et l'individu. Seulement ce seuil est modifié tout comme celui de la douleur (voir l'hyperalgésie chez les morphinomanes). En conséquence, il nous faut bien plus que la normal pour avoir envie et être motivé.

En résumé, on peut avoir (et donner !) la forte impression de s'ennuyer là où d'autres se chauffent mais c'est tout à fait normal.

Ne fait pas confiance à ton cerveau. Quand tu n'as pas envie de faire ce qu'on te propose où que tu es submergé par l'ennui, essaye d'avoir en tête que ça fait parti du sevrage et, surtout, que c'est temporaire.

Bon... C'est un peu trop tard en vrai, je suis retombé a fond les bananes dans les stimulants (3 jours consécutifs de MD, un miracle que je n'ai pas eu de redescente, et pas mal de coco aussi répartit sur 2 semaines).

J'ai réussi à me débarrasser du cannabis, et donc a trouver un taff, continuer le sport, être motivé pour mes études... Toutes ces choses là m'étaient impossible avec la weed.

Mais bon, plonger la tête la première dans les stims, et plus fort que jamais c'était ptete pas la meilleure idée.... Je sais plus qui a dit la haut que c'était dangereux de tout arrêté d'un coup.... Bha putain il avait raison roll

Je pense que je vais racheter du sceletium tortiusum (kanna, un stim léger) pour éviter de continuer dans un cycle neurotoxique (le kanna n'étant justement pas neurotoxique a ce que je sache, vu qu'il ne joue pas sur la sécrétion de neurotiansmeteur mais uniquement sur leurs recapture).

Quitte a continué a être a addict, autant l'être a un truc qui me flingue pas de façon irréversible roll et vu que la beuh ne me correspond pas, et que les stims ne me nuisent pas trop en terme de moral (pour l'instant en tout cas), partir sur une plante ISRS aux effets stimulants et peu toxique me paraît pas si mal?

Dernière modification par Psychotropeur (11 septembre 2019 à  23:19)


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Heashka
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Psychotropeur a écrit

Bon... C'est un peu trop tard en vrai, je suis retombé a fond les bananes dans les stimulants (3 jours consécutifs de MD, un miracle que je n'ai pas eu de redescente, et pas mal de coco aussi répartit sur 2 semaines).

J'ai réussi à me débarrasser du cannabis, et donc a trouver un taff, continuer le sport, être motivé pour mes études... Toutes ces choses là m'étaient impossible avec la weed.

Mais bon, plonger la tête la première dans les stims, et plus fort que jamais c'était ptete pas la meilleure idée.... Je sais plus qui a dit la haut que c'était dangereux de tout arrêté d'un coup.... Bha putain il avait raison roll

Je pense que je vais racheter du sceletium tortiusum (kanna, un stim léger) pour éviter de continuer dans un cycle neurotoxique (le kanna n'étant justement pas neurotoxique a ce que je sache, vu qu'il ne joue pas sur la sécrétion de neurotiansmeteur mais uniquement sur leurs recapture).

Quitte a continué a être a addict, autant l'être a un truc qui me flingue pas de façon irréversible roll et vu que la beuh ne me correspond pas, et que les stims ne me nuisent pas trop en terme de moral (pour l'instant en tout cas), partir sur une plante ISRS aux effets stimulants et peu toxique me paraît pas si mal?

Prudence tes interactions entre molécules sérotinergiques smileC'est un coup à faire un SS de mélanger des ISRS avec d'autres prod' comme la MD <3

Sinon si tu consommes des stimulants régulièrement essaye d'adopter quelques mesures comme la prise d'extrait concentré en polyphénol à partir de thé vert pour contrebalancer un peu l'oxydation synaptique. Passe toi de l'eau froide quand tu en as l'occasion sur le front, les tempes et la nuque car c'est aussi la surchauffe qui favorise la neurotoxicité.

Et même si on a rarement faim dans ces moments là, essaye de te prendre une ou deux compotes à boire ça peut faire la différence super

EDIT : j'avais pas vu mais ce n'est pas parce qu'une molécule ne favorise que la libération présynaptique au lieu d'inhiber la recapture que celle-ci n'est pas neurotoxique ! Donc attention et l'inverse est vrai également salut Prend soin de toi !

Dernière modification par Heashka (11 septembre 2019 à  23:37)


Je cours entre l'hôpital, le laboratoire et les services neuropsychiatriques quand je ne suis pas en conférence à la faculté de médecine pour écouter l'actualité sur l'addictologie.

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Heashka a écrit

Psychotropeur a écrit

Bon... C'est un peu trop tard en vrai, je suis retombé a fond les bananes dans les stimulants (3 jours consécutifs de MD, un miracle que je n'ai pas eu de redescente, et pas mal de coco aussi répartit sur 2 semaines).

J'ai réussi à me débarrasser du cannabis, et donc a trouver un taff, continuer le sport, être motivé pour mes études... Toutes ces choses là m'étaient impossible avec la weed.

Mais bon, plonger la tête la première dans les stims, et plus fort que jamais c'était ptete pas la meilleure idée.... Je sais plus qui a dit la haut que c'était dangereux de tout arrêté d'un coup.... Bha putain il avait raison roll

Je pense que je vais racheter du sceletium tortiusum (kanna, un stim léger) pour éviter de continuer dans un cycle neurotoxique (le kanna n'étant justement pas neurotoxique a ce que je sache, vu qu'il ne joue pas sur la sécrétion de neurotiansmeteur mais uniquement sur leurs recapture).

Quitte a continué a être a addict, autant l'être a un truc qui me flingue pas de façon irréversible roll et vu que la beuh ne me correspond pas, et que les stims ne me nuisent pas trop en terme de moral (pour l'instant en tout cas), partir sur une plante ISRS aux effets stimulants et peu toxique me paraît pas si mal?

Prudence tes interactions entre molécules sérotinergiques smileC'est un coup à faire un SS de mélanger des ISRS avec d'autres prod' comme la MD <3

Sinon si tu consommes des stimulants régulièrement essaye d'adopter quelques mesures comme la prise d'extrait concentré en polyphénol à partir de thé vert pour contrebalancer un peu l'oxydation synaptique. Passe toi de l'eau froide quand tu en as l'occasion sur le front, les tempes et la nuque car c'est aussi la surchauffe qui favorise la neurotoxicité.

Et même si on a rarement faim dans ces moments là, essaye de te prendre une ou deux compotes à boire ça peut faire la différence super

EDIT : j'avais pas vu mais ce n'est pas parce qu'une molécule ne favorise que la libération présynaptique au lieu d'inhiber la recapture que celle-ci n'est pas neurotoxique ! Donc attention et l'inverse est vrai également salut Prend soin de toi !

Haha je sais pas si ces petits détails feront une grande différence, mais tu as raison, toutes différence reste bonne à prendre roll

Oh putain, j'avais zapper ce truc de syndrome séroto! Heureusement que j'avais pas de kanna pendant mes 3 jours de conso excessive  du coup x)

Merci bien pour ces conseils sages et avisés !


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