[ Hygiene bucco-dentaire ]

Héroine et dents

Mammon a écrit

Principalement le style de vie... Mais il me semble que les opioïdes (arrêtez moi si je dis une connerie) réduisent la quantité de salive sécrétée,  ce qui ne doit pas aider.

C'est pô une connerie

Voir la quatrième page :

pharmacoclin.hug-ge.ch/_library/pdf/2005_32_4.pdf

Sinon j'ai trouvé ça sur un autre forum (par hasard ,voleur... )

Presse Médicale, 2003, 32, (20), 919-923
Objectifs : Les toxicomanes ont souvent des caries dentaires extensives à  progression rapide. Ce travail a pour objectif d'évaluer l'impact des drogues illicites sur la santé bucco-dentaire et l'utilisation de drogues illicites comme antalgiques dentaires. Méthodes : Nous avons étudié deux groupes de toxicomanes, injecteurs et non injecteurs, comparés à  deux groupes témoins de sujets non toxicomanes d'âge apparié. Au cours d'une consultation dentaire ont été notés antécédents médicaux, toxicomanie, santé parodontale, état dentaire et doléances dentaires. Résultats : Cette étude montre que l'héroïne utilisée par voie intraveineuse est responsable des caries à  progression rapide, y compris chez les toxicomanes ayant une hygiène bucco-dentaire correcte. Les usagers d'héroïne par voie intraveineuse (14 femmes, 38 hommes, âge moyen 35 ans) ont en moyenne 10 dents absentes, 10 dents cariées dont 6 à  extraire et besoin de deux prothèses amovibles de 8 dents chacune. Leur fonction masticatoire (45%) et l'esthétique de leur sourire sont incompatibles avec une alimentation et une vie sociale normales. Les toxicomanes utilisant d'autres drogues (9 femmes, 29 hommes, âge moyen 26 ans) ont en moyenne une dent absente et 4 dents cariées à  soigner. Les toxicomanes des deux groupes ont un coefficient masticatoire diminué et plus de caries que les témoins, et aussi plus de gingivites qui reflètent une mauvaise hygiène bucco-dentaire. Enfin, 52% des usagers d'héroïne et 21% des usagers d'autres drogues reconnaissent avoir utilisé des drogues illicites contre des douleurs dentaires. Conclusions : La prise en charge des douleurs dentaires devrait être proposée dans les protocoles de sevrage et la pose de prothèses amovibles semble être un pré-requis aux tentatives de réinsertion sociale des toxicomanes par voie intraveineuse. (Résumé d'auteur.)
POIDATZ-LEPOIVRE E. ; MAMAN L. ; WIERZBA C.
UER Odontol., Univ. Paris V, Paris


Principales complications infectieuses de l'heroinomanie: leur incidence en odonto-stomatologie.
(Main infectious complications of heroin addiction: their incidence in odonto-stomatology)
Actualités Odonto-Stomatologiques, 1988, 163, 521-536
Etude systématique des infections de la sphère odontostomatologique chez les héroinomanes injecteurs:
atteintes des tissus mous cervico-faciaux, caries compliquées, gingivites..., cellulites cervico-faciales. On attire l'attention dans les cas fréquents d'endocardites sur la nécessité de supprimer les foyers infectieux bucco-dentaires. Ayant évoqué les autres localisations infectieuses, les auteurs précisent le role et les problèmes que pose à  l'odontostomatologiste le traitement des complications infectieuses.

et puis y'a le topic ouvert traitant du sujet par ici sur Psychoactif (moins "voleur" sur ce coup-là ...) :

http://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=2038

Nous avons étudié deux groupes de toxicomanes, injecteurs et non injecteurs, comparés à  deux groupes témoins de sujets non toxicomanes d'âge apparié.

Ce qui veut dire que l'étude a porté sur 4 groupes de personnes. On ne parle ensuite que des deux panels d'usagers (injecteurs et non-injecteurs). On taît les résultats des panels des non toxicomanes (présentant un âge "apparié"), puisqu'ils sont pris en "référence".

Je reconnais, mea culpa, que livrer un résumé d'étude sans aller plus loin est plus que périlleux pour ne pas dire non-productif...

Si je devais perso émettre une objection, ce serait davantage sur la différence du nombre de personnes étudiées dans chacun des deux panels d'usagers (la répartition des sexes, environ un tiers de femmes, deux tiers d'hommes étant quasiment respectée).

Mais le nombre joue un rôle important à  mon sens : plus on augmente de taille un panel, plus les pourcentages tendent vers une moyenne commune aux deux panels (c'est statistiquement démontré je crois).

Tous les produits (morphine,buprénorphine, kétamine, cocaïne,...)se dissolvent entièrement dans l´eau froide. À l´exception de l´héroïne brune et du crack, qui ont besoin d´être dissous à  l´aide d´une petite dose (une tête d´épingle) d´acide ascorbique ou citrique (évite le citron et le vinaigre, sources de bactéries). Ensuite chauffe ce mélange pour qu´il soit totalement dissous

Il ne cite pas l'hero blanche , donc attend la réponse de quelqu'un de plus expert que moi dans le shoot

Dernière modification par LLoigor (15 juin 2009 à  13:01)