TR détaillé au crack

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Ainelle
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Bonjour à tous,

Tous les six mois, une fois en été, une fois en hiver, nous organisons une session crack. Assez pour avoir une idée de ce qui se passe, mais pas suffisamment pour renforcer vraiment l’expérience et ne pas commettre de maladresse.

Si je voudrais vous livrer mon dernier TR, et surtout mon mode opératoire, c’est pour donner des idées éventuelles à ceux qui en auraient besoin, et surtout de recevoir des conseils si je commets des erreurs. J’ai noté plusieurs questions que je me pose, après avoir fait une lecture intensive de tout ce qui se dit sur psychoactif, et où j’ai vu des conseils donnés très précis sans parfois d’explication dans quant à la cause. Il est vrai que la cuisine et la fume du crack est un art, je ne pense pas que cela peut se mettre en équation scientifique… en tout cas je suis ravi de partager avec vous ma dernière expérience.

Cette fois-ci, nous avions 1,2 g de différents lots de cocaïnes, que nous avons mélangé en un seul lot. Prudent, nous avons décidé de le baser moitié par moitié c’est-à-dire 600 mg puis 600 mg. Nous l’avons fait à l’ammoniaque, parce que c’est plus simple.

Nous mettons 600 mg dans une cuillère à soupe. Nous la noyons sous l’ammoniaque. Puis nous chauffons. Instruit par la vidéo du CAARUD de Charonne référencé ici sur psychoactif, nous savons que les produits de coupe restent dans le caillou. Par conséquent, le but n’est pas d’en laisser au fond de la cuillère. Ainsi, nous faisons fondre et transformer en gouttes la totalité de la poudre, que nous ramassions avec un trombone déplié. On touille, ça refroidit, la goutte se solidifie. Il y a un petit caillou qui se cristallise  sur le trombone, et un autre qui apparaît au fond de la cuillère. Nous pompons , avec du papier toilette, l’ammoniaque. Il reste des produits blancs qui ont attaché à la cuillère tout du long, nous le regratterons ensuite pour le fumer dans une dernière fume.

La première et la deuxième fois, après cette opération de basage, nous récupérons un magnifique caillou.

Je ne sais plus pourquoi nous avons décidé de rebaser le deuxième caillou, peut-être parce que nous n’étions pas sûrs que la goutte avait été assez en contact avec l’ammoniaque. Donc, je rebase le deuxième caillou.

Lors du premier passage, j’ai ensuite entrepris de le rincer. Je mets de l’eau PPI, je réchauffe pour obtenir une goutte, mais cette fois-ci, j’ai obtenu un produit pulvérulent, pas du tout un caillou. Cette expérience m’a un peu traumatisé aussi la seconde fois, je n’ai pas rincé en chauffant, je me suis contenté de… rincer le caillou !

Comme nous fumons peu, nous considérons que nous pouvons ne pas rincer. Rincer et casser le caillou, c’est un risque trop important pour nous.

600 mg de cocaïne, on obtient 400 mg de crack, soit une déperdition que je n’explique pas de 30 %.

Le caillou obtenu, nous avons organisé deux fumes par caillou à la bouteille. Il est vrai que nous avions entrepris de fumer la pipe en verre une partie du premier caillou, mais notre briquet est tombé en panne, c’était décourageant. Nous avons fini par préférer le faire la bouteille.

J’explique ici notre processus de bouteille. Je sais qu’il y a plusieurs écoles. Nous avons privilégié une bouteille en plastique à large goulot, style Fanta contenance 2 l.  L’avantage, c’est que nous voyons bien la fumée descendre, c’est extrêmement agréable à regarder. Nous savons que d’autres préfèrent des bouteilles à plus petites contenance. Nous avons une bonne capacité respiratoire.

Nous commençons par chauffer le côté de la bouteille au briquet pour y faire un trou, et y plonger un tube en verre destiné à fumer fourni par safe. Il y a une petite fuite d’air, cette fois-ci nous n’avons rien mis – juste du papier  toilette), la prochaine fois nous mettrons du pata fix pour étanchéifier. Ou du chewing-gum.

Je sais que Lloigor  préconise de faire un second trou pour l’appel d’air, nous ne faisons jamais, nous n’avons pas compris comment cela fonctionne.

. Nous vous vous préparons ensuite le foyer. Papier d’aluminium posé sur le goulot, serti avec un élastique. Nous testons, on aspire difficilement, en effet il y a une fuite au niveau du trou du tube en verre, mais ça va. Nous perçons une trentaine de petits trous avec un cure-dent, chaque petit trou fait un demi millimètres de diamètre. Nous testons, effectivement il y a un bon appel d’air.

Question : est-ce que des trous de 0,5 mm sont trop importants ? Ou faut-il mieux des trous percés à l’aiguille, plutôt d’un quart de millimètre ?

Nous posons la cendre d’une cigarette (que nous avons laissée se consumer)  sur le goulot. Là nous tapotons un peu pour la tasser. Question : faut-il tasser la cendre ? Nous savons aussi qu’il existe un débat sur la nature des cendres. Certains disent qu’il faut des cendres purement blanches, nous avons pris toutes les cendres. Quelque soit leur couleur, un mélange de noir et de blanc.

Après nous avons essayé les deux variantes, de pilonner en poudre le caillou, ou de le poser en bloc. L’avantage du bloc, c’est qu’il n’y a pas de risque si par malheur il y a un courant d’air, que ça s’envole à côté. Aussi, graphiquement, le bloc fond doucement. C’est beau à voir. Il nous semble que l’avantage de réduire en poudre, c’est que ça fond beaucoup plus vite, et que donc la claque est plus grande.

Question : pour le mettre sur la cendre, préférez-vous réduire en poudre le crack ou laisser le caillou intact?

Ensuite vient l’opération de la fume et de la consommation. Nous avons vu que dans un poste Meuhmeuh préconise de faire chauffer d’abord le produit en mettant le briquet au-dessus, voir même si je comprends bien de le faire fondre sous forme liquide, et ensuite seulement de le vaporiser en rapprochant le briquet. J’espère ne pas trop déformer ses propos…

Pour notre part, après divers essais, nous n’hésitons pas à envoyer la flamme directement sur le produit en aspirant, parfois même cela s’enflamme… nous avons vu que j’explique que ça s’enflamme parce que il y aurait un appel d’air trop important, pour moi c’est peut-être que tout simplement ce sont les cailloux qui sont posés sur l’aluminium là où il n’y a pas de trou qui s’enflamme. Ça reste évidemment à vérifier. Ce qui est sûr c’est que nous avons le sentiment qu’il faut mettre la flamme directement sur la poudre en aspirant.

Nous avons bien noté que beaucoup recommandent d’aspirer doucement d’abord et plus vite ensuite. Nous, ce n’est pas ce que nous faisons, nous aspirons tout d’un coup le plus vite possible. Avec 200 mg de crack sur la bouteille, nous sommes capables de nous la partager tous les deux, 2 fois chacun, c’est-à-dire quatre fois au total, c’est-à-dire de passer quatre fois la flamme en aspirant et d’en avoir toujours à chaque fois. Au vu de cette constatation, nous pensons que pour une fume individuelle, consommée complètement, à savoir un  passage de briquet une inspiration et puis plus rien, 50 mg suffiraient. Pour un couple, 100 mg.
Est-il préférable de mettre 200 mg et de le fumer en quatre fois ou de mettre 50 mg pour le fumer en une fois ? Je crois que cette question n’est pas très importante.

Question : validez-vous le fait que la flamme doive être en contact direct avec le caillou pendant qu’on aspire ? Où êtes-vous plutôt partisans de la logique d’abord réchauffage et fonte du caillou (mais risques alors qu’il passe en liquide dans les trous du papier d’aluminium pour tomber au fond de la bouteille) et vaporisation ensuite.

À la fin, nous avons gratté la bouteille, pris un petit peu les résidus de la cuillère, obtenu 60 mg de produits bruns, que nous avons refumé, avec un effet plutôt léger.

Les effets justement :

Notre objectif est de potentialiser la prise pour que l’effet de la fume ne soit pas d’une minute mais plutôt proches de l’heure. Nous y sommes arrivés.

Aussi nous abordons la fume en étant déjà ivre, en l’occurrence là c’est avec de l’alcool. La prochaine fois, nous comptons potentialiser avec du GBL.

Question : est-ce une bonne idée de potentialiser le crack avec du GBL ?

Nous potentialisons aussi beaucoup avec des cigarettes, et mon ami potentialise également avec des pétards ou avec des vaporisations de cannabis (pas moi puisque le cannabis me fait parfois bader).

Nous n’avons pas utilisé de poppers cette fois ci. On verra une prochaine fois, poppers et stimulant, ça fait bon ménage.

Les deux premières fument avec un crack  obtenu de façon pulvérulente après rinçage ont produit un effet modeste.

En revanche les deux dernières fumes, obtenu avec un crack resté en forme solide, basé deux fois,  et non rincé, ont produit bien davantage d’effet. Mon ami avec la quatrième fume s’est retrouvé perché pendant six heures, alimenté ensuite par le tabac et surtout par la vaporisation de cannabis. Jamais il n’avait obtenu une perche aussi longue avec le crack. Je pense que la potentialisation a été optimale pour lui. À noter que l’effet ne s’est pas produit tout de suite, mais 10 minutes après la dernière fume, tout à coup il s’est retrouvé avoir eu une envie de vomir, c’était la première fois qu’il avait envie de vomir avec le crack, il sait très bien que lorsqu’on envie de vomir, c’est que la fume est particulièrement réussie. Il a mis la bassine près de lui tellement l’envie était forte, rien n’est sorti finalement, la situation n’était pas trop désagréable non plus.

Pour ma part, j’ai eu un peu de mal à lâcher prise, l’exubérance de mon ami me gênait un peu. Nous nous en sommes expliqués, la prochaine fois, nous gérerons mieux notre relation et nos éventuels décalages de sensations…

Merci de m'avoir lu et de me donner votre avis sur tout ça !

A bientôt,
Ainelle

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Ainelle a écrit

Aussi nous abordons la fume en étant déjà ivre, en l’occurrence là c’est avec de l’alcool. La prochaine fois, nous comptons potentialiser avec du GBL.

Question : est-ce une bonne idée de potentialiser le crack avec du GBL ?

Nous potentialisons aussi beaucoup avec des cigarettes, et mon ami potentialise également avec des pétards ou avec des vaporisations de cannabis (pas moi puisque le cannabis me fait parfois bader).

Je réagirais seulement à cette partie; le combo cocaïne/GBL et stimulants de manière générale je l'ai pratiqué assez souvent. La GBL aura tendance à "lisser" les effets physio des stimulants en les amoindrissant: moins de tachycardie (tant que t'es pas accro physiquement à la GBL), et effets stimulants plus propres et moins anxiogènes de manière générale. En connaissant sa dose précise, il est possible de rendre vraiment l'expérience plus agréable, à mon sens.

Cependant, certaines personnes semblent ne pas tolérer le mélange et peuvent parfois "surréagir" au combo. A comprendre, taper le fameux G Hole, une sieste involontaire qui peut réserver beaucoup de surprises (MEGA LOL), ou devenir incohérent et un peu trop désinhibé. Je te recommanderais de baisser les doses de cocaïne et de GBL pour les premiers essais afin de voir comment tu réagis.

Un petit avertissement pour la route: Pour ma part, j'ai trouvé dans la GBL un produit multi-tâches particulièrement addictif. Cela fait quelques années que je ne prends plus aucun stimulant si je sais que j'ai pas une bouteille de GBL à côté. Ce mélange est pour ma part très (trop?) bien toléré, j'y trouve vraiment mon compte, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

Pour que ce qui est de la clope avec la cocaïne, tu augmentes ton risque d'AVC et autres joyeusetés cardiaques si tu mélanges les deux. C'est un risque à garder en tête.

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Très très juste cher ami ;) Guy

"Vieil océan, aux vagues de cristal ... tu rappelles au souvenir de tes amants, sans qu'on rende toujours compte, les rudes commencements de l'homme, où il fait connaissance avec la douleur, qui ne le quitte plus."

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