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- D9-D9
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- Inscrit le 16 Jun 2020
- 32 messages
Je consomme touts les soirs vers 19h-18h, du tramadol ou de la codéine (400mg) depuis 2 mois.
La journée je ne ressens pas de symptôme de sevrage particulier, par contre le soir j'ai vraiment envie d'en prendre et si j'en prend pas j'arrive difficilement à dormir et je me sens mal.
Si j'arrête définitivement vous pensez que j'aurais envie d'en prendre toute la journée et que j'aurais des symptômes de sevrage aussi toute la journée ?
Merci :)
La journée je ne ressens pas de symptôme de sevrage particulier, par contre le soir j'ai vraiment envie d'en prendre et si j'en prend pas j'arrive difficilement à dormir et je me sens mal.
Si j'arrête définitivement vous pensez que j'aurais envie d'en prendre toute la journée et que j'aurais des symptômes de sevrage aussi toute la journée ?
Merci :)
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- Mauddamier
- Au pays imaginaire
- 000
- Inscrit le 27 Nov 2017
- 645 messages
Honnêtement, je pense qu’on a tous commencé ainsi.
Le soir, certains c’était histoire de dormir. La codéine servait de somnifère (quand le tramadol par contre a tendance à t’énerver).
Le fait est que ça a un puissant effet anxiolytique comme un gros cocon cotonneux et chaud...
Arrêter définitivement, oui clairement ça me parait compliqué.
Réduire peu à peu. 300. Puis 200. Puis 100.
Si tu as de quoi continuer, n’arrête pas net.
Tu vas enchaîner les nuits blanches. Le manque de sommeil va jouer sur ton moral.
Et tu vas prendre cette fatigue comme un symptôme de manque.
C’est évident que tu y penseras toute la journée... alors qu’actuellement ça n’est pas le cas.
Perso, moi aussi c’était le soir, histoire de me poser, sur les coups de 17h.
Maintenant c’est deux prises par jour. Je dois démarrer ma journée avec la codéine. J’ai mal partout jusqu’à taper dans ma boîte.
Je suis passée de 30mg à 20.
Je te conseille donc un sevrage dégressif.
Chaque semaine, ou toutes les deux semaines, tu diminues : )
Rien ne presse. Prends ton temps plutôt que de te stresser.
Ça ne va pas être évident mais en diminuant tout doucement, tu vas te réhabituer à dormir sans.
Quitte à te trouver une infusion peut être ?
Une bonne douche chaude, une balade à pied.
Essaie de trouver quelque chose qui te détende, de l’asmr... cuisiner, méditer.
Ça ne remplacera pas un opi mais ça peut aider pendant que tu diminues.
Le soir, certains c’était histoire de dormir. La codéine servait de somnifère (quand le tramadol par contre a tendance à t’énerver).
Le fait est que ça a un puissant effet anxiolytique comme un gros cocon cotonneux et chaud...
Arrêter définitivement, oui clairement ça me parait compliqué.
Réduire peu à peu. 300. Puis 200. Puis 100.
Si tu as de quoi continuer, n’arrête pas net.
Tu vas enchaîner les nuits blanches. Le manque de sommeil va jouer sur ton moral.
Et tu vas prendre cette fatigue comme un symptôme de manque.
C’est évident que tu y penseras toute la journée... alors qu’actuellement ça n’est pas le cas.
Perso, moi aussi c’était le soir, histoire de me poser, sur les coups de 17h.
Maintenant c’est deux prises par jour. Je dois démarrer ma journée avec la codéine. J’ai mal partout jusqu’à taper dans ma boîte.
Je suis passée de 30mg à 20.
Je te conseille donc un sevrage dégressif.
Chaque semaine, ou toutes les deux semaines, tu diminues : )
Rien ne presse. Prends ton temps plutôt que de te stresser.
Ça ne va pas être évident mais en diminuant tout doucement, tu vas te réhabituer à dormir sans.
Quitte à te trouver une infusion peut être ?
Une bonne douche chaude, une balade à pied.
Essaie de trouver quelque chose qui te détende, de l’asmr... cuisiner, méditer.
Ça ne remplacera pas un opi mais ça peut aider pendant que tu diminues.
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- Marco 68
- Psycho Head
- 2510
- Inscrit le 29 Jan 2019
- 2332 messages
Dégressif, oui, dégressif toujours. J'ai arrêté l'héroïne avec le methadone en dégressif en 6mois. Parti à 80mg, après 6mois j'étais à zéro. J'ai souffert arrivé à 20mg mais bon..j'étais bien motivé
Calcio Storico Fiorentino : azzurri di S. Croce
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Salut,
Perso j'ai l'impression que les symptômes de manque je les ressens (mais ça dépend des prods et de ma fréquence de prise...) après 20h de la dernière conso (je veux dire ça dépend des prod parce que par exemple metha et opium vont me durer plus longtemps qu'hero et codé)...du coup ça ne m'étonnerait pas que si un soir tu prenne pas tes cachets, bah la nuit et le lendemain tu va le sentir passer...même si d'habitude tu prend que le soir...(et quand je dis le lendemain, ça dépend comment tu réagis mais ça risque d'être pendant quelques jours). Après si ça ne fait que dois mois que tu consommes ça devrait le faire et tu devrais pas trop en chier (dans le sens littérale du terme aussi).
Et souvent de ce que j'ai pu voir la régularité ça joue pas mal sur la dépendance physique !
Comme disaient Mauddamier et Marco, si tu veux faire une pause le mieux reste diminuer petit à petit, mais si tu le sens pas tu peux toujours voir les solutions avec un addicto au CSAPA...et mettre en place un sevrage avec lui (+psychologue par ex si tu sens que ça peut t'aider ou autres médocs s'il pense que t'en as besoin).
Mais arrêter d'un jour à l'autre ça risque d'être un peu sportif, même si deux mois c'est pas énorme à niveau d'une vie !
Mais tu peux déjà essayer de réduire tranquille, voir si ça te le fait et aviser par la suite...
Bref bon courage
Perso j'ai l'impression que les symptômes de manque je les ressens (mais ça dépend des prods et de ma fréquence de prise...) après 20h de la dernière conso (je veux dire ça dépend des prod parce que par exemple metha et opium vont me durer plus longtemps qu'hero et codé)...du coup ça ne m'étonnerait pas que si un soir tu prenne pas tes cachets, bah la nuit et le lendemain tu va le sentir passer...même si d'habitude tu prend que le soir...(et quand je dis le lendemain, ça dépend comment tu réagis mais ça risque d'être pendant quelques jours). Après si ça ne fait que dois mois que tu consommes ça devrait le faire et tu devrais pas trop en chier (dans le sens littérale du terme aussi).
Et souvent de ce que j'ai pu voir la régularité ça joue pas mal sur la dépendance physique !
Comme disaient Mauddamier et Marco, si tu veux faire une pause le mieux reste diminuer petit à petit, mais si tu le sens pas tu peux toujours voir les solutions avec un addicto au CSAPA...et mettre en place un sevrage avec lui (+psychologue par ex si tu sens que ça peut t'aider ou autres médocs s'il pense que t'en as besoin).
Mais arrêter d'un jour à l'autre ça risque d'être un peu sportif, même si deux mois c'est pas énorme à niveau d'une vie !
Mais tu peux déjà essayer de réduire tranquille, voir si ça te le fait et aviser par la suite...
Bref bon courage
fugu kuwanu hito niwa iwaji
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- Psychoco92
- Psycho junior
- 000
- Inscrit le 25 Mar 2015
- 301 messages
Un arret brutal est possible, la durée de conso n’est pas non plus énorme et ce sont des opiacés faible et tu conso pas h24, tu devrais passer 2-3j pas top max si tu le sent tu peux tenter. Vu la faible durée le fais de diminuer progressivement va au final faire durer plus longtemps ta conso et ça ne sera pas forcément plus facile je pense.
Autant essayer et si ça ne le fais pas tu peux toujours reprendre, et puis plus longtemps tu va tenir plus ta tolérance pourra baisser et tu pourras reprendre à un dosage plus faible.
Autant essayer et si ça ne le fais pas tu peux toujours reprendre, et puis plus longtemps tu va tenir plus ta tolérance pourra baisser et tu pourras reprendre à un dosage plus faible.
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- lolonme13
- Nouveau membre
- 000
- Inscrit le 23 Oct 2020
- 12 messages
Merci pour vos réponses ca m'aide pas mal :)
Je vais essayer de réduire et d'en prendre que pour dormir pour m'habituer a passer des soirées sobre.
Idéalement j'aimerais retourner à une conso 1 fois par semaine que j'avais depuis 1ans.
consulter un addictologue ca m'aiderait vu que je m'en procure illégalement en pharmacie, mais j'ai 18ans et j'ai peur de ne pas être prix au sérieux ( qu'on pense que je vienne juste pour obtenir de quoi me droguer ) et j'ai pas non plus envie que mes parents soit au courant.
et je pense aussi qu'il serait plus facile d'arrêter si j'avais une vie un peu plus normale la je suis seul enfermé toute la journée depuis 5-6 mois donc je me dit que c'est peut être mieux de consommer pour ma santé mental vu que c'est mon seul plaisir.
Merci pour vos conseils en tout cas
Je vais essayer de réduire et d'en prendre que pour dormir pour m'habituer a passer des soirées sobre.
Idéalement j'aimerais retourner à une conso 1 fois par semaine que j'avais depuis 1ans.
consulter un addictologue ca m'aiderait vu que je m'en procure illégalement en pharmacie, mais j'ai 18ans et j'ai peur de ne pas être prix au sérieux ( qu'on pense que je vienne juste pour obtenir de quoi me droguer ) et j'ai pas non plus envie que mes parents soit au courant.
et je pense aussi qu'il serait plus facile d'arrêter si j'avais une vie un peu plus normale la je suis seul enfermé toute la journée depuis 5-6 mois donc je me dit que c'est peut être mieux de consommer pour ma santé mental vu que c'est mon seul plaisir.
Merci pour vos conseils en tout cas
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- Lilas24
- Bavarde
- 000
- Inscrit le 31 Jul 2017
- 344 messages
Bonjour,
J'ai été dépendante de la codéine pendant des années ou alors à y penser pendant les phases sans prise.
J'ai toujours consommé le codoliprane, puisque c'était le produit en vente libre que je prenais, uniquement le soir en me couchant.
Je n'ai jamais ressenti de manque en journée.
C'est environ une trentaine d'heure après ma dernière prise que les bras commençaient un peu à tirer (le début du manque physique chez moi).
Après, le fait de pouvoir ne faire qu'une seule prise en 24 heures ne change rien à la dépendance qui est tout aussi présente que chez eux qui consomment en plusieurs fois.
La seule chose qui fait la différence entre des prises occasionnelles et la dépendance c'est la capacité à arrêter durablement sans être pris par le manque physique ou le craint.
Comme Maud, que je salue, la codéine agissait chez moi comme une sorte d'anxiolytique/somnifaire et me permettait de passer de douces nuits en apesanteur, avec un corps presque imperceptible ne souffrant plus d'aucun maux et un esprit ralenti et calmé.
En tout cas, si tu veux tenter de modérer ta consommation pour revenir à des prises occasionnelles, je te souhaite d'y parvenir.
Moi je n'ai jamais réussit cet exploit.
J'ai fini par accepter le fait que je n'avais d'autre choix pour préserver ma santé et ma vie que d'arrêter définitivement. Ca a mis des années pour en arriver là mais ça fait 4 ans que le sevrage dégressif est fini (seule puis en CSAPA). S'il m'arrive d'avoir un peu de nostalgie pour les effets de la codéine, je n'ai jamais eu d'envie d'en reprendre.
Les mystères du cerveau humain !
J'ai été dépendante de la codéine pendant des années ou alors à y penser pendant les phases sans prise.
J'ai toujours consommé le codoliprane, puisque c'était le produit en vente libre que je prenais, uniquement le soir en me couchant.
Je n'ai jamais ressenti de manque en journée.
C'est environ une trentaine d'heure après ma dernière prise que les bras commençaient un peu à tirer (le début du manque physique chez moi).
Après, le fait de pouvoir ne faire qu'une seule prise en 24 heures ne change rien à la dépendance qui est tout aussi présente que chez eux qui consomment en plusieurs fois.
La seule chose qui fait la différence entre des prises occasionnelles et la dépendance c'est la capacité à arrêter durablement sans être pris par le manque physique ou le craint.
Comme Maud, que je salue, la codéine agissait chez moi comme une sorte d'anxiolytique/somnifaire et me permettait de passer de douces nuits en apesanteur, avec un corps presque imperceptible ne souffrant plus d'aucun maux et un esprit ralenti et calmé.
En tout cas, si tu veux tenter de modérer ta consommation pour revenir à des prises occasionnelles, je te souhaite d'y parvenir.
Moi je n'ai jamais réussit cet exploit.
J'ai fini par accepter le fait que je n'avais d'autre choix pour préserver ma santé et ma vie que d'arrêter définitivement. Ca a mis des années pour en arriver là mais ça fait 4 ans que le sevrage dégressif est fini (seule puis en CSAPA). S'il m'arrive d'avoir un peu de nostalgie pour les effets de la codéine, je n'ai jamais eu d'envie d'en reprendre.
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