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Schizophrénie et cocaïne

La schizophrénie est un trouble psychique d’étiologie multifactorielle et se manifeste cliniquement par des symptômes positifs comme les hallucinations et les délires, par des limitations cognitives et par des symptômes négatifs. Plus de la moitié des patients souffrant de schizophrénie chronique présentent au moins un symptôme négatif relevant sur le plan clinique. En plus de la qualité de vie, les symptômes négatifs affectent les relations sociales et le niveau fonctionnel à long terme.

Les symptômes négatifs de la schizophrénie sont :
- apathie (anhédonie, retrait social, avolition/aboulie)
- diminution de l’expressivité (alogie et émoussement affectif)

On distingue :
- Les symptômes négatifs dits « primaires » (faisant partie intégrante de la maladie)
- Les symptômes négatifs secondaires

Les symptômes négatifs secondaires peuvent survenir comme conséquence :
          - de symptômes positifs (par exemple, retrait social dû à un sentiment de persécution)
          - d’une dépression comorbide
          - d’effets secondaires des antipsychotiques
          - de substances (par exemple, consommation de cannabis)
          - de facteurs environnementaux (par exemple, isolement social dû à de longues hospitalisations ou perte de l’environnement social)


Pour ce qui est des effets de la cocaïne sur les symptômes négatifs, il se peut qu’elle ait un impact sur le retrait social, motive à agir, à communiquer, mais malheureusement sur le long terme, cocaïne et schizophrénie ne font pas particulièrement bon ménage. Elle peut provoquer de l’anxiété, déclencher des crises psychotiques... Malgré tout, la consommation et l’abus de toxiques, dont le cannabis et la cocaïne, sont courants chez les personnes souffrant de schizophrénie.

Pour moi tu soulève de bonnes questions car tu révèle beaucoup de ténèbres aux alentours.

En fait ce qui m'interpelle c'est les préjugés, croyances qu'on peut avoir concernant le système, notamment le système médical, et ce que les "autorités" en la matière prétendent être "LA" vérité.

J'ai l'impression que pour toi la conception actuelle de la psychiatrie est légitime, pour moi elle ne l'est pas.

"Psychiatrie" veut dire "guérison de l'âme". C'est une discipline très ancienne mais qui a évolué et été transformée, changée de nombreuses fois.

Tout dépend de ce que l'on a entendu de ces termes "âme" et "guérison" selon les croyances établies au fil des siècles.

A la base on pensait que les maladies "mentales" étaient dues à la perturbation venant d'esprits extérieurs au "malade". Si cela était vu et soigné de manière "positiviste" par ceux qui avaient des connaissances dans la thérapie par la Nature, lorsque les hommes ont commencé à s'éloigner de la nature et a élaborer un système coupé de la nature je pense qu'on s'est éloigné de la vérité et que du coup on ne sait plus comment soigner l'âme et qu'on fait de la merde aujourd'hui en psychiatrie, avec des théories uberluesques, fausses et absurdes et malsaines, et qu'au lieu de soigner on ne fait que empirer, voire rendre malade des gens qui étaient en bonne santé.

Donc, oui je pense perso que la cocaine étant une plante, son usage conscient et sage permet de guérir, mais vu que aujourd'hui on prend le bien pour le mal et inversement, eh bien on n'est pas prêt à utiliser la cocaine en psychiatrie, parce que ça reviendrait à remettre en cause toute l'histoire et les DOGMES psychiatriques, et à remettre en question tout comment s'est fondée notre société actuelle.

Bon je pars loin, mais je pense que c'est pas en s'en prenant au fruits qu'on transforme les racines, ou bien disant autrement, si on veut changer qque chose, se pencher sur les causes pour que les conséquences soient différentes. A+