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Dernière modification par meumeuh (26 octobre 2024 à 10:42)
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C4 a écrit
Ma question est donc, peuvent il m’imposer un teste urinaire sous peine de refuser de me donner mon traitement(que j ai fais un écart ou non si dans tout les cas je leur dit la vérité)?
Normalement, ce n'est que lors de l'inititaion donc dès les 1er rdv qu'ils le font pour s'assurer que tu est positifs aux Opiacés.
Seulement un Csapa peut être totalement différent d'une région ou d'une ville à l'autre, et cela, du à des personnes qui y travaillent mais en font une structure moyenne-âgeuse ! et donc pour moi c'est un abus de pouvoir
Après, je sais que celui de ma ville qui fait partie du CHU et aussi comme cela , avec une Addicto toxicophobe
mais là ou je ne suis pas de ton coté c'est sur tous ces RDV ou tu ne te présentes pas, et justement lorsque, tu sais que tu a un rdv le lendemain et bien fait en sorte de ne pas le rater ( soit ne fais pas de soirée, soit tu y vas sans dormir ) et il y a peut-être un lien entre ces tests urinaires et tes absences aux RDV
Perso en 14 ans je n'ai pu aller qu'à 2 rdv, mais je ne suis pas dans un CSAPA car il ya 14ans j'étais en CDI et je ne pouvais donc pas y aller le matin prendre ma metha, mon médecin traitant qui me connait depuis 20ans qui m'a d'ailleurs prescrit de la buprénorphine avant la métha ma donc envoyé vers une collègue pour avoir ma primo et un relais ville donc c'est lui qui m'a toujours fait mes ordonnances pour la méthadone
Amicalement
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C4 a écrit
Bonjour,
je me trouve dans une situation assez délicate avec mon csapa du fait de mon manque de régularité et le fait que je rate souvent mes rendez vous.
J’ai des problèmes psy la plupart encore en court de diagnostic, étant donnée que j arrive pas à garder de suivie ni d’hygiène de vie stable.
Il m’est très dur d’aller à certain de mes rendez-vous a cause de mon rythme de vie de mon anxiété ou de mon état le jour même ou divers autre raisons et donc je me décale par rapport à mes ordonnance de metha.
A chaque fois que je rate un rendez vous je me retrouve bloquer à ne même plus réussir à appeler pour prévenir jusqu au dernier moment, celui où je n’ai plus de traitement. Pour palier à ça j ai souvent des réserve en plus de mes ordonnance car je me connais et leur ai expliqué la situation mais ça repousse juste le problème.
cela fais deux ans mtn que je suis chez eux mais affronter leur paternalisme et l’ascendant psychologique qu ils ont sur moi et leur incompréhension face à mes absence répéter alimente un sentiment qui devient presque phobique.
Pour vous donner un exemple j ai rater mon dernier rendez-vous parce que je n’étais pas en état de me déplacer insomnie et conso d’autre produit la veille qui m’on mener à une nuit blanche et impossible de prendre la route l’heure du rendez-vous arriver, depuis je n’ai même pas osé rappeler avant aujourd’hui (vendredi) pour prendre rendez vous ( lundi) soit une semaine après le fait que je ne sois plus sensé avoir de metha (ils ont d ailleur pas répondu comme à mon mail la dernière fois que j ai eu le même problème) j ai d’ailleurs même tenter un sevrage un peu trop rapide dans l’espoirs de jamais avoir à y retourner(un échec sans grande surprise).
Ma retisance augmente à chaque fois car je ne supporte plus le fait de devoir pisser dans le flacon à chaque fois que je rate un rendez vous même si je reviens le lendemain et peut importe si je leur ai dit que je n’ai pas eu d interruption de metha ou que j’assume un dès rare écart/ conso d opi, à cela ajouter le fait que plus je rate de rendez vous plus il m’en mettent alors que je leur en demande le moins possible depuis le début et que mon irrégularité concerne uniquement ma présence et non la prise de mon traitement dans la majorité des cas(Bon la j ai craqué mais ça devrais pas m’empêcher d avoir accès au soins?). et alors qu après 1 ans et demi j avais enfin réussi à avoir une ordonnance mensuel après meme pas trois mois c’est repartie pour minimum 2/3 rendez vous par mois sans quoi il me laisse entendre que c est impossible autrement qu’il ne me donneront rien. J’avais déjà dans un poste traitant des difficultés rencontrées avec les tso expliquer leur multiple mensonge car il m avais promis une ordonnance mensuel au bout de 6mois au final me promettant toujours que ce serais tant de rendez vous pendant tant de temps jusqu arriver à la date en question et qu il fasse mine que c est moi qui n’ai rien compris et que au final les rendez vous quotidien soit pendant plusieurs mois puis4 puis 3 par sem puis 2 etc pendant 1 ans.ça me donne le sentiment que le rapport de confiance sensé être installé n’a d’importance que dans leur sens.
Ma question est donc, peuvent il m’imposer un teste urinaire sous peine de refuser de me donner mon traitement(que j ai fais un écart ou non si dans tout les cas je leur dit la vérité)?
Peuvent ils me refuser une ordonnance mensuel alors que c est ce qu’il y a de plus simple et stable pour moi en me rajoutant des rendez vous auquel je suis incapable d’aller alors que cela fais deux ans que je suis chez eux? N’y a t’il pas un moyen d’avoir accès à la garantie d’une ordonnance mensuel pouvant être récupérer sans forcément passer devant le regard inquisiteur de mes médecins quand si je leur dit que j ai rien à ajouter au dernier rendez-vous ou suis indisposé à la communication ou sinon puis je demander mon ordonnance par mail ou appel visio quand je n arrive pas à me déplacer?
Merci d avance pour vos réponse.
Et j aimerai savoir si vous avez des expériences similaires avec les votre? J’entends que raconter de la sorte je ne donne pas l’impression d être très fiable mais j ai pourtant tout fais pour leur expliquer ma situation être honnête avec eux pour installer une relation de confiance mes teste étais négatif quand je prévenais que ça le serais et positif les rare écart que j ai fais prevenu aussi mais vraiment quoi que je dise il me l’impose que faire
C'est quoi ces conneries de plusieurs RDV par semaine pendant des mois ?
J'ai bien lu ?
Et meme, plusieurs RDV par mois , si tu as déjà des mois de traitement et meme plus d'une année , ça parait dingue !
Déjà un RDV tous les 28 jours , quand on a le meme traitement au meme dosage depuis des années et qu'il n'y a pas eu de problème , quand c'est loin de chez soi en plus , ça devient chiant à la longue quand c'est juste pour un renouvellement d'ordonnance mais j'imagine ce que ça doit etre de devoir venir plusieurs fois par mois , voir par semaine .
C'est clair qu'il n'aiment pas qu'on rate un RDV mais personnellement je trouve ce système particulièrement coercitif par rapport à tous les autres types de patients non traités pour dépendance à une substance comme les opiacés !
Je ne connais pas tous les détails de ton historique mais rien que de lire " addictologue toxicophobe " me rend dingue !
Qu'il fasse un autre métier si ils ne supportent pas les patients qu'ils soignent alors qu'ils ont choisi cette discipline ; personne ne les a forcé !
Tout ça me semble incroyable et cette toute puissance exercée par certains médecins sur les usagers dépendants est vraiment insupportable !
Malheureusement tant que les lois seront ce qu'elles sont concernant les stupéfiants en France et cette discrimination la norme , on tournera en rond ...
Un patient traité pour dépendance , devrait etre considéré comme n'importe quel patient et non infantilisé et traité comme un délinquant sur qui le médecin a tous les droits !
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Dernière modification par Saki (14 novembre 2024 à 00:16)
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pierre a écrit
Bonjour,
il y a l'observatoire du droit des usagers d'Asud, mais franchement, je ne suis pas sur que tu puisses en tirer quelque chose. https://asud.org/lodu-lobservatoire-du- … s-usagers/
Le mieux à faire c'est d'essayer de trouver un autre médecin, ou un autre CSAPA. Par ou habite tu si ce n'est pas indiscret ?
Je comprends que tu as la rage et que tu veux les attaquer en justice, mais je ne suis pas sur que ca soit faisable. Sur quel aspect en particulier?
Franchement, c'est un système de classe. La classe dominante des médecins et addicto contre la classe dominé des PU. Et comme nous sommes vus comme des personnes déviantes, irresponsable, qui se mentent à elle même (dans le déni), cela donne tout les droits au médecin et à ses sbires pour nous faire retrouver notre "vrai" nous...
Je suis moi meme très remonté contre les hopitaux d'Ile de France, dont j'ai l'impression qu'il préfère les personnes qui injectent de la morphine, MORTES ! Les usagers que je reçois dans les Appartement de Coordination Thérapeutique que je dirige, sont des usagers de la scènes de crack et de skenan parisiens. Ils consomment en injection au mois 500mg par jour de morphine.
Quand ils arrivent à l'hopital pour des maladies grave (pneumonie, endocardite...), les médecins remplacent les injections de skenan par des doses ridicules de métha (30mg alors qu'il faudrait au moins 150mg à 200mg de métha). Et ils leur confisque leur skenan. Au total, ca met les usagers en manque, et ils se cassent de l'hopital, même si ils sont à l'article de la mort.... Et les soi-disant addictos qui sont dans les ELSA sont incapable d'augmenter les doses de méthadone....
C'est la 4eme fois que qu'il y a ce problème en 3 mois
Pierre
C'est révoltant de lire celà , ça me rend malade et ne fait qu'augmenter mon mépris du système de santé et des médecins formatés par ce système !
C'est ce que j'ai vécu plus ou moins lors de mon accident si ce n'est qu'ils ne m'ont rien confisqué mais ne m'ont pas donné mon traitement et n'ont pas pris en charge ma douleur malgré mes multiples fractures, au point oû ça m'a dégoûté de l'hopital à vie !
J'avais discuté des ELSA avec Greg , qui m'avait dit "pas de bol , tu es tombé dans un hopital parisien où nous n'intervenons pas car nous ne sommes pas assez nombreux ! " mais je vois qu'apparemment , meme dans les hopitaux oû ils vont , ils semblent ne pas etre en mesure d'assurer au patient d'être pris en charge correctement, lorsqu'il a un niveau de dépendance important !
"4 ème fois en 3 mois" , c'est ce que tu as constaté je suppose mais il y a tous les autres qui ne sont pas constatés !
Je suis entièrement d'accord , d'autant plus sur le paragraphe de la domination des médecins sur les usagers et ce qu'ils leur font subir , meme si je ne sais pas si j'aurais parlé de " classes " mais peu importe c'est un détail.
Etre laissé (volontairement) en manque ( c'est clair que 30 mg c'est du foutage de gueule !) , lorsqu'on souffre en plus de problèmes de santé graves et / ou particulièrement douloureux est inacceptable , c'est de la maltraitance de patients et un véritable abus de pouvoir !
Je maudis ces médecins qui veulent punir les usagers pour leur consommation, car ça ne correspond pas à leur morale et au bourrage de crane intensif qu'ils ont subit en école de médecine !
Dernière modification par Acid Test (20 novembre 2024 à 03:28)
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Dernière modification par Acid Test (21 novembre 2024 à 17:41)
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C4 a écrit
cela fais deux ans mtn que je suis chez eux mais affronter leur paternalisme et l’ascendant psychologique qu ils ont sur moi et leur incompréhension face à mes absence répéter alimente un sentiment qui devient presque phobique.
Tu m'étonnes que ya de quoi développer un sentiment phobique. Pour le coup, je trouve que c'est même un signe de "bonne" santé mentale que de réagir ainsi vu les maltraitances qu'ils te font subir
C4 a écrit
ça me donne le sentiment que le rapport de confiance sensé être installé n’a d’importance que dans leur sens.
c'est clair. La situation ne laisse aucun doute là-dessus
C4 a écrit
Ma question est donc, peuvent il m’imposer un teste urinaire sous peine de refuser de me donner mon traitement(que j ai fais un écart ou non si dans tout les cas je leur dit la vérité)?
En matière de test, ya deux points à voir:
1/ l'obligation légale est d'un test avant la primo délivrance pour objectiver la consommation
2/ bien qu'il n'y ait pas plus que cet impératif sur le plan pénal, les pratiques en CSAPA varient trèèèèèèèèès fortement suivant l'établissement ET les prescripteurs ET suivant les personnes concernées demandeuses d'une prescription
Par exemple, là où on me prescrit mon TSO, ca s'est passé comme ca: le médecin m'a informé avant de faire la prescription que je devrais faire un test urinaire pour dépistage opiacés, j'ai demandé au médecin s'il s'agit de détection ou de dosage d'opiacés, il m'a assuré que ce n'était que détection. Le jour J ou je viens pour la primo prescription, je vais avant à l'infirmerie -> gobelet -> toilettes -> done! sans attendre un retour des infirmières, je rejoins le psychiatre pour commencer le rdv. pendant la consultation, l'infirmière l'appelle pour lui donner les résultats, qui nous informent donc que je suis positif aux opiacés.... et aux amphétamines et au cannabis. L'enfoiré ne m'avait pas averti que il y aurait un dépistage d'autres substances que les opiacés. Comment imaginer départ plus défavorable à l'établissement d'une relation de confiance...
Là ou je bossais avant comme infirmier en région, c'était différent: ils ne font qu'une détection dans le cas des primo prescriptions, comme le dit la loi, donc si tu viens pour faire reprendre une ordonnance pas de test urinaire. par contre, pas de suivi regulier avec prescription si tu ne t'engages pas dans un parcours de soin, comme rdv infirmier ou psychologue.
Autre exemple, je connais un CSAPA en region parisienne où les tests utilisés sont des test "mono-drogues", testant soit morphine (positive aussi à l'héroine), soit méthadone, soit buprénorphine, selon ce qu'a dit consommer la personne. je crois que c'est exceptionnel, ca se passe pas souvent comme ca.
Dans ces deux exemples, pas de tests autrement que dans le cadre de la primo prescription. Pas d'analyses inopinées
Par contre, je connais d'autres CSAPA où c'est test toutes drogues d'abord à chaque rdv, puis ensuite de temps en temps toujours sans prévenir. avec une modification de prescription punitive en cas de consos, de retards, d'absences. Comment imaginer que ca puisse etre un bon depart pour creer une "alliance thérapeutique"... quand tout montre qu'il s'agit bien de controle+punition, de la persécution rituelle des drogués.
Et quand bien meme ces tests ne relevent pas souvent de l'obligation légale, qu'ils peuvent se produire au plus grand mépris de la loi de 2002 sur le consentement, je ne suis pas sur que cela puisse etre entendable par la justice, qui partage au fond l'idée que la conso est une faute morale à condamner, réprimer, en meme temps qu'elle reconnait au médecin des fonctions et obligations de contrôle
Peuvent ils me refuser une ordonnance mensuel alors que c est ce qu’il y a de plus simple et stable pour moi en me rajoutant des rendez vous auquel je suis incapable d’aller alors que cela fais deux ans que je suis chez eux? N’y a t’il pas un moyen d’avoir accès à la garantie d’une ordonnance mensuel pouvant être récupérer sans forcément passer devant le regard inquisiteur de mes médecins quand si je leur dit que j ai rien à ajouter au dernier rendez-vous ou suis indisposé à la communication ou sinon puis je demander mon ordonnance par mail ou appel visio quand je n arrive pas à me déplacer?
Par contre, ce qui est sur, c'est que ca se passe pas partout pareil. J'ai vu que MM au dessus t'a expliqué que pour lui par exemple c'est son médecin traitant qui lui prescrit sa methadone. Dans mon CSAPA, je sais que des personnes ont une délivrance à la semaine, alors que moi par contre c'est au mois et parfois le rdv est téléphonique. je me rends compte que je suis privilégié quand je vois d'autres conditions tres defavorables... alors que ce devrait etre pareil pour tout le monde
C'est dire aussi à quel point ca va dépendre de l'établissement ET du prescripteur ET de la personne demandeuse. Et en la matière, c'est sur que parfois c'est suivant un jugement social de la part du prescripteur/des soignants que varient les conditions.
Horrible. Honteux. Indigne. Ignoble
Malheureusement, dans la pratique, cela semble impossible d'avoir un droit inaliénable à la prescription. on peut toujours te la refuser. et quand parfois on trouve des garanties, elles restent circonstanciées, et souvent précaires. Et je sais que c'est deja dur de trouver un prescripteur, mais parfois il n'y a pas d'autre solution pour une amélioration que de trouver quelqu'un d'autre.
je te souhaite de trouver meilleure solution, là bas ou ailleurs, de tout cœur. vraiment. il ne fait aucun doute que tu ne mérites pas ce qu'on te fait subir
Et je garde une colère profonde contre ceux qui te violentent avec le plus grand mépris du droit et de l'éthique
Dernière modification par Plotchiplocth (26 novembre 2024 à 20:55)
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