[ Usage thérapeutique ]

Burn-out, ketamine, remède "magique" ?

Hello

Je viens sur un sujet qui a peut être déjà été abordées, vis à vis de la prise de kétamine et la dépression. Dans ma situation d'arrêt de drogue, je me suis retrouvée depuis 3 jours avec une put**n d'envie de kétamine. Je ne suis pas vraiment en dépression, plutôt extrêmement angoissée au point ou mon valium ne me sert plus à rien sauf si je prends genre 60 mg. Et je pense à la sensation kétamine. Et j'imagine cette sensation, que je décrirai comme un « reset ». Genre il y a besoin de vider le cache ou les cookies qui surcharge le tout. C'est drole car j'ai toujours fait une petite analogie, sous kétamine c'est un peu comme si ton pc ramait. Et le k-hole c'est un peu « Erreur 500 – Internal Server Error ».
Je ne pense que faire une auto-médication à la kétamine soit une bonne idée pour un burn-out... Avez-vous déjà eu ce sentiment similaire ? Hop une prise kétamine et tout les problèmes, ne semblent plus en être. Et le phénomène persiste même les effets dissipés.
Parfois je me dis, quand j'analyse mes expériences sous kétamine, ou je suis chez moi mais pour moi je suis dans un autre lieu, mes mains ne semblent plus être les miennes. Je regarde une ombre de ma lampe sur le plafond et en me concentrant j'arrive à la « transformer en tache », et hop il y a un motif sur mon plafond. Enfin du coup je redécore mentalement mon environnent.. Puis si je regarde un film tout d'un coup le monde du film devient la réalité. Bref je suis ailleurs (sensation assez étrange, le monde de la kétamine, c'est un lieu que j'ai toujours eu l'impression de connaître, un endroit ou j'étais déjà venu avant, et ça dès ma/mes toutes premières prises seule). Et donc ce vécu d'évasion spatio-temporelle ne pourrait-il pas être corrélé ? Un peu comme si ton cerveau prenait une petite heure de vacances dans Alice in wonderland.

Bref le sujet de mon post n'est pas tant de savoir ou non si je dois prendre de la kétamine pour me soigner, ou du moins pour cette période particulièrement dure (je précise que je diminue ma méthadone), mais pour avoir vos retours sur ces sensations et de mes pseudo explications peut être alambiquées, et par curiosité, si vous en avez eu de similaires.