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ammmm a écrit
Enfin bref, vous savez..
Bonjour,
non ce n'est pas évident d'être en manque quand on est "toxicomane". Il y a des moyens en 2025, de ne plus être en manque avec les traitements de substitution aux opiacés. S'agit il d'un autre produit ?
Pierre
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pierre a écrit
ammmm a écrit
Enfin bref, vous savez..
Bonjour,
non ce n'est pas évident d'être en manque quand on est "toxicomane". Il y a des moyens en 2025, de ne plus être en manque avec les traitements de substitution aux opiacés. S'agit il d'un autre produit ?
Pierre
"Toxicomane" entre guillemets parce que c’est un mot que je ne devrai pas utiliser ?
Il a de la méthadone en substitution de l’héroïne. Quand il ne va pas chercher son traitement oui, il est en manque. Et la cocaïne qu’il consomme pareil, s’il n’en a plus, c’est moi qui prends. Je l’ai dis, je sais pas si c’est le manque ou la maladie.
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ammmm a écrit
Là dedans il y a aussi moi.. Je supportes la plupart du temps ces excès de colère, les cris.. et le reste. Mais je bois beaucoup. E
Salut,
je crois que c'est bien là la difficulté de ce genre de ralation.
Il y a des choses qui sont déjà intollérables à la base et finissent par dévenir insupportables.
Tu es completement légitime à exprimer tes limites, ce qui ne te vas pas. Et à ne pas supporter ce qui ne devrait pas être.
Le difficile c'est démeler la violence des consos, mais c'est essentiel. Après, démeler la violence des troubles psy c'est encore plus compliqué.
A part t'envoyer du courage pour faire face à la situation, je ne peux que t'inviter à te proteger, à te faire épauler...
Tu as complètement raison à mon avis à dire que ce n'est pas une raison suffisante celle d'arreter pour les autres. Mais justement si tu n'as pas donné d'ultimatum, c'est peut etre la personne aussi que réalise que certaines consos à certains moments peuvent exacerber des crises. Et vouloir modifier quelque chose qui ne convient pas, je pense que c'est une raison qui peut tenir la route.
La difficulté me semble à la fois de trouver une relation où tu en prends pas cher dans l'espoir que les choses changent et être là si tu as envie pour l'accompagner.
En effet, pour le manque d'opis, il y a des traitements...mais peut etre il s'agit aussi de craving et de petages de plombs qui n'ont pas forcément à faire avec les drogues ?
Je pense que Pierre a mis "toxicomane" entre guillements car on a longuement réfléchi aux mots et à leur pouvoir. "Le" toxicomane est une catégorie de l'ddictologie vieille école, une catégorie qui reduit une personne à l'utilisation de "toxiques".
Bref, dans ton cas, si lui parler ou pas sur le moment, tu pourrais certainement avoir une reponse de sa part dans un moment qui n'est pas de crise. Si la communication ne passe pas même en dehors des crises, c'est bien problèmatique...
Mais dis toi que manque ou pas manque, personne n'a droit d'être violent, surtout avec une personne qu'il est censé aimer. C'est bien là le problème. Mais je sais bien que quand on aime une personne on ferme parfois les yeux et on laisse passer des choses inadmissibles. Mais avant tout, les drogues ce n'est pas une excuse derrière laquelle se cacher !
Si une personne est violente sous drogues, surement certains prods exacerbent des crises, mais ça reste une personne violente. Peut-etre, elle est disponible à y bosser, mais ça prend du temps et de l'energie (pour la personne comme pour les proches).
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