Neuroleptique et speed... comment vous gérer ?
Publié par Opilove,
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- Opilove
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Salut !
Comme le titre l'indique je vais parler de speed mélangé au neuroleptique.
Je prend de l'olanzapine (je suis atteint dun trouble mental handicapant... bref osef)
Depuis que je prend ce neuroleptique les effets du speed se font beaucoup moins ressentir ! Le médoc coupe la dopamine procuré par le speed alors pour avoir des bon effets euphorique et stimulants j'arrête l'olanzapine 48 avant ma prise de speed (chose à ne surtout pas reproduire si vous êtes sous traitement je parle en je) et la je le ressens bien le speed ! Par contre, au bout d'un moment je commence à délirét car j'ai pas pris mon médoc... du coup je consomme du seresta pour contrer ça et ça marche ! Des que les effets du speed commence à descendre je prend l'olanzapine+ mes autres traitements et cava je n'ai pas de séquelles psychologique.
Et vous qui êtes sous traitement comment gérer vous votre consommation de stimulants ça m'intéresse beaucoup !
Je n'incite personne à faire comme moi on est tous différents.
Ps : Mon TSO m'aide aussi ! Ca fait un effet antipsychotique de fond (chez moi)
Comme le titre l'indique je vais parler de speed mélangé au neuroleptique.
Je prend de l'olanzapine (je suis atteint dun trouble mental handicapant... bref osef)
Depuis que je prend ce neuroleptique les effets du speed se font beaucoup moins ressentir ! Le médoc coupe la dopamine procuré par le speed alors pour avoir des bon effets euphorique et stimulants j'arrête l'olanzapine 48 avant ma prise de speed (chose à ne surtout pas reproduire si vous êtes sous traitement je parle en je) et la je le ressens bien le speed ! Par contre, au bout d'un moment je commence à délirét car j'ai pas pris mon médoc... du coup je consomme du seresta pour contrer ça et ça marche ! Des que les effets du speed commence à descendre je prend l'olanzapine+ mes autres traitements et cava je n'ai pas de séquelles psychologique.
Et vous qui êtes sous traitement comment gérer vous votre consommation de stimulants ça m'intéresse beaucoup !
Je n'incite personne à faire comme moi on est tous différents.
Ps : Mon TSO m'aide aussi ! Ca fait un effet antipsychotique de fond (chez moi)
Dernière modification par Opilove (10 janvier 2025 à 23:51)
I’ve fell into this permatrip there no return from where ive gone
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Hello,
Jai consommé du speed jusqu'à 1g / jour pendant une vingtaine d'années (je suis abstinent depuis 1 an). J'ai également eu le droit à toute une palanquée de traitements antipsychotiques / antidépresseurs + TSO + Ritaline (pour mon TDAH).
Je n'ai jamais ressenti d'interactions notables entre le speed et les divers TT psy.
Ceci dit, pendant plusieurs années, j'ai consommé autour de 1g de speed paste / jour en plus de plusieurs TT type antipsychotique (abilify, risperdal, etc), TSO (buprenorphine) et psychostimulants (Ritaline) et cela m'a valu quelques décompensations psychotiques.
Je me reconstruis tout doucement et apprend à revivre sans drogues...
Pour le reste, une consommation épisodique de speed en interaction avec un neuroleptique comporte relativement peu de risques si les doses sont contenues.
++
Jai consommé du speed jusqu'à 1g / jour pendant une vingtaine d'années (je suis abstinent depuis 1 an). J'ai également eu le droit à toute une palanquée de traitements antipsychotiques / antidépresseurs + TSO + Ritaline (pour mon TDAH).
Je n'ai jamais ressenti d'interactions notables entre le speed et les divers TT psy.
Ceci dit, pendant plusieurs années, j'ai consommé autour de 1g de speed paste / jour en plus de plusieurs TT type antipsychotique (abilify, risperdal, etc), TSO (buprenorphine) et psychostimulants (Ritaline) et cela m'a valu quelques décompensations psychotiques.
Je me reconstruis tout doucement et apprend à revivre sans drogues...
Pour le reste, une consommation épisodique de speed en interaction avec un neuroleptique comporte relativement peu de risques si les doses sont contenues.
++
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Salut,
En effet tout autant de par mes connaissances que par mon expérience les neuros vont être antagonistes dopaminergiques pour la plupart, y compris l'olanzapine. L'amphetamine est libératrice de dopamine mais va voir son effet recherché bloqué en aval par ton neuroleptique.
Et ce que j'ai appris, c'est que ta technique a malheureusement un double effet :
Non seulement quand tu arrêtes le neuro', tu as de base un rebond de signaux dopaminergiques en libérant rapidement les récepteurs associés, lesquels s'étaient "habitués" à l'effet antagoniste chronique de celui-ci (bien que pouvant subjectivement passer inaperçu car pas forcément situé dans le noyau accumbens).
Mais si en plus tu prends une drogue libératrice de dopamine (ou inhibitrice de récapture, bref: qui booste la dopamine) par dessus, tes récepteurs vont être plus saturés encore, ce qui donne une synergie sur tes symptômes.
Car l'excès de dopamine est justement un des moteurs de délires et hallucinations connus à ce jour (en cascade avec le glutamate). C'est justement pourquoi les neuros en sont des antagonistes.
En clair: arrêt brusque du neuroleptique = sensibilisation de ton circuit dopaminergique. Et psychostimulant dopaminergique = sur-activation de ce même circuit.
Donc: arrêt du neuro + stim = délires potentiellement doublement aggravés.
Ce n'est juste selon moi, en ce sens... pas vraiment compatible... Même en arrêtant le neuroleptique juste avant comme tu le fais (rebond dopaminergique) ou en augmentant la dose de speed (ce qui pourrait temporairement te refaire sentir les effets mais aussi avoir des effets iatrogènes sur ton coeur, sans parler à nouveau des risques de psychose).
Après tu fais ce que tu veux / peux. Je connais cette frustration intense. Je la vis moi aussi et ma fois, il faut arriver (ça m'a pris plusieurs années et encore ce n'est pas toujours tout à fait ça) à faire le deuil de beaucoup de prods lorsqu'on a ce genre d'affection psychique / traitement.
Fais juste attention de ne pas te mettre en danger et/ou aggraver ta condition car si tu as des délires, les drogues telles que l'amphetamine (stimulants via catécholamines) peuvent clairement accentuer le problème. Et en arrêtant un traitement de fond neuroleptique juste avant la prise, tu la booste comme un élastique qui te reviendrait sur les doigts.
@
En effet tout autant de par mes connaissances que par mon expérience les neuros vont être antagonistes dopaminergiques pour la plupart, y compris l'olanzapine. L'amphetamine est libératrice de dopamine mais va voir son effet recherché bloqué en aval par ton neuroleptique.
Et ce que j'ai appris, c'est que ta technique a malheureusement un double effet :
Non seulement quand tu arrêtes le neuro', tu as de base un rebond de signaux dopaminergiques en libérant rapidement les récepteurs associés, lesquels s'étaient "habitués" à l'effet antagoniste chronique de celui-ci (bien que pouvant subjectivement passer inaperçu car pas forcément situé dans le noyau accumbens).
Mais si en plus tu prends une drogue libératrice de dopamine (ou inhibitrice de récapture, bref: qui booste la dopamine) par dessus, tes récepteurs vont être plus saturés encore, ce qui donne une synergie sur tes symptômes.
Car l'excès de dopamine est justement un des moteurs de délires et hallucinations connus à ce jour (en cascade avec le glutamate). C'est justement pourquoi les neuros en sont des antagonistes.
En clair: arrêt brusque du neuroleptique = sensibilisation de ton circuit dopaminergique. Et psychostimulant dopaminergique = sur-activation de ce même circuit.
Donc: arrêt du neuro + stim = délires potentiellement doublement aggravés.
Ce n'est juste selon moi, en ce sens... pas vraiment compatible... Même en arrêtant le neuroleptique juste avant comme tu le fais (rebond dopaminergique) ou en augmentant la dose de speed (ce qui pourrait temporairement te refaire sentir les effets mais aussi avoir des effets iatrogènes sur ton coeur, sans parler à nouveau des risques de psychose).
Après tu fais ce que tu veux / peux. Je connais cette frustration intense. Je la vis moi aussi et ma fois, il faut arriver (ça m'a pris plusieurs années et encore ce n'est pas toujours tout à fait ça) à faire le deuil de beaucoup de prods lorsqu'on a ce genre d'affection psychique / traitement.
Fais juste attention de ne pas te mettre en danger et/ou aggraver ta condition car si tu as des délires, les drogues telles que l'amphetamine (stimulants via catécholamines) peuvent clairement accentuer le problème. Et en arrêtant un traitement de fond neuroleptique juste avant la prise, tu la booste comme un élastique qui te reviendrait sur les doigts.
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Opilove a écrit
Dernière modification par Morning Glory (15 février 2025 à 21:03)
Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~
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- Opilove
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Salut
Ben quand j'arrête mon neuroleptique je suis un peu plus ailleurs pat moment genre je suis perdu dans mes pensées et un poil parano mais sinon cava. J'entends un peu de voix mais j'arrive à les gérer et elles m'affecte pas.
Quand je prend du speed, l'effet de "surpuissance intellectuelle " combat tout simplement les symptômes de la pause de l'olanzapine. Des fois ça remonte, mais ce ne dure pas bien longtemps. J'ai d'autres médocs qui m'aident aussi.
De toute façon j'en prend de moins en moins car c'est un jeu d'équilibre et je compte arrêter.
Ben quand j'arrête mon neuroleptique je suis un peu plus ailleurs pat moment genre je suis perdu dans mes pensées et un poil parano mais sinon cava. J'entends un peu de voix mais j'arrive à les gérer et elles m'affecte pas.
Quand je prend du speed, l'effet de "surpuissance intellectuelle " combat tout simplement les symptômes de la pause de l'olanzapine. Des fois ça remonte, mais ce ne dure pas bien longtemps. J'ai d'autres médocs qui m'aident aussi.
De toute façon j'en prend de moins en moins car c'est un jeu d'équilibre et je compte arrêter.
Dernière modification par Opilove (16 février 2025 à 11:07)
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