1
Dernière modification par miawallace222 (04 avril 2025 à 19:35)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
miawallace222 a écrit
Merci Myna pour ce message c'est super sympa et ton soutien m'a beaucoup touché. C'est vraiment dur car c'est deux mondes à part qui se croisent pas souvent....
Oui donc c'est double peine et c'est dur. c'est aussi un bon motif d'arrêt comme dit mon ORL (ma muqueuse nasale me remerciera)
Le premier sevrage de 4 mois c'était facile je souffrais tellement d'avoir irrité ma muqueuse et des humeurs basses par la consommation , que j'ai vécu un bonheur pendant 1 mois lors du sevrage (respirer, être joyeuse, etc)
Là depuis la reprise de consommation je m'en sortais bien je craquais qu'une fois par semaine mais à l'approche du protocole de FIV j'ai craqué n'importe comment à hautes doses. (quand tu sais que tu dois t'arrêter c la crise)
Bien sur il y a les Benzo etc mais franchement etre sous Benzo je déteste la journée c'est terrible j'arrive pas à revenir à mon moi.
heureusement ce protocole pma consiste en des hormones injectées qui rendent un peu smooth un peu comme avec un pétard, même si je déteste parce que je suis déjà très basse de tension. (suis pas une énervée comme on dit)
Donc je tiens mais tous les jours je combats, en prévenant l'entourage, supprimer les numéros, me convaincre que le cerveau me manipule parce que j'ai abusé récemment donc le craving existe et revient souvent etc etc
en attendant l'opération j'essaye de me bourrer de vitamines, alimentation pro fertilité, etc pour être en meilleure santé possible mais je ne cesse de culpabiliser de l'impact de toute cette quantité de cc dans mon corps qui a du jouer sur la qualité des ovocytes. d'ou ma demande de témoignage.
Merci encore pour ton soutien c'est vraiment trop sympa <3
Hello!
Je suis ravie de lire ta réponse.
Ne me remercies pas.
Cette plate-forme est là pour ça.
Et puis ton message m'a beaucoup touchée.
Le double cheminement: Celui de la
PMA, qui est très difficile. Lorsque j'étais infirmière (j'ai été au départ mise en arrêt de travail, puis congé de longue durée, puis maintenant en retraite, à 41 ans lol, pour inaptitude, du fait que j'ai été dépendante au Tramadol depuis...16 ans, et que l'hôpital public était mon dealer... Je n'avais qu'à me servir, ça arrivait par caisses entières tous les jours, et aucune comptabilité des médicaments qui entraient et sortaient, excepté les stups, c'est ce qui m'a d'ailleurs évité de passer à la morphine, voire Fentanyl, Remifentanyl, qu'on utilisait beaucoup en service de réanimation...), donc lorsque je bossais à l'hôpital, écoutes, je ne sais pas quel hasard douteux les as regroupées, mais dans la première réanimation dans laquelle j'ai travaillé, il y avait une proportion impressionnante de collègues ayant des troubles de la fertilité.
Et des cas pas forcément légers, beaucoup avaient déjà "grillé" leurs 3 FIV remboursées par la Sécu en France, pour 4 d'entre elles notamment, c'était vraiment les essais de la dernière chance, elles tentaient à l'étranger...
Il y en a même une qui a pu bénéficier (après échec de tous les protocoles en France, et après 12 ans d'essais infructueux, heureusement qu'ils ont commencé à vouloir un enfant très jeunes...) a eu droit à un don d'embryon! Je ne connaissais même pas cette possibilité, c'est merveilleux, tu adoptes en fait un embryon, que tu vas porter!
Et, très grand bonheur, ça a pris!!!
D'ailleurs si ça peut te rassurer, toutes ont réussi à être maman, bon, il a fallu beaucoup d'attente, des déceptions, mais toutes ont eu leur happy end!
L'une d'entre elle a même eu ses deux filles par deux FIV différentes qui ont pris du 1er coup!
Mais j'ai vraiment vécu à leurs côtés le parcours du combattant que ça peut se révéler être, un parcours PMA.
Puis, deuxième chemin caillouteux sur lequel tu chemines: L'arrêt de la C, par intermittence.
Avec les difficultés que tu décris très bien, quand tu sais que tu vas devoir arrêter, les excès etc...
Ma question et peut-être indiscrète et ne te sens surtout pas obligée d'y repondre: En imaginant le meilleur scénario, tu tombes enceinte direct après ton prochain transfert, penses-tu rester abstinente? L'inverse ne génèrerait AUCUN JUGEMENT DE MA PART.
J'ai également fait des pauses absolues, avec strictement aucun médoc, quel qu'il soit, pendant mes deux grossesses, mais j'ai repris entre, et repris à fond après ma seconde fille.
C'était trop tentant, sous mon nez, à l'hôpital... Je ne me cherche pas d'excuses, mais c'est pour te dire que moi, j'ai repris.
Je me cachais à l'époque derrière le fait que le Tramadol était un médicament et non une drogue que l'on ne trouve que sur le marché parallèle... Quelle absurdité quand j'y repense, mon dieu...
Quelle conne immature je faisais!
J'étais bien loin de me douter que l'abus de Tramadol était la voie royale vers l'Héroïne.
Et que c'est une toxicomanie exactement comme la tienne avec la C par exemple!
J'avais beaucoup moins de recul à l'époque, moins de vécu, je n'avais pas encore roulé ma bosse comme c'est le cas aujourd'hui, j'avais nettement moins de maturité, j'ai eu mes filles à 22 et 24 ans...
Je ne savais pas que le protocole d'injections d'hormones avait l'effet de faire planer un peu, enfin planer je ne pense pas que ce soit le terme, mais qu'il rend plutôt calme, smooth comme tu dis, d'ailleurs je sais que beaucoup de femmes en PMA se plaignent d'être épuisées pendant cette phase, ça doit être dû à cet effet, non?
Moi qui suis hyper speed, ça m'aurait peut-être fait redescendre.
Je n'arrive pas à me figurer comment tu arrives à arrêter net (ou tu descends progressivement ta consommation de C avant le protocole ou tu stoppes net?)
J'en serais incapable.
Je suis d'une faiblesse assez incroyable devant le manque, ou même le craving.
Je ne sais pas comment l'expliquer, au vu de mon enfance et adolescence, j'estime avoir eu carrément ma dose, largement, de journées difficiles, et d'angoisses atroces qui me bouffaient en permanence, donc je crois que je suis devenue totalement intolérante à l'angoisse et aux baisses de moral. Rien que l'idée me rend malade.
Cela me renvoie justement à toute la première partie de ma vie durant laquelle j'étais angoissée H24, mais vraiment, j'abuse à peine, avec le moral que ça finissait par atteindre, j'ai pourtant beaucoup résisté, tenu, mon moral a tenu le coup sans flancher, malgré les angoisses quotidiennes, le mal-êtregénérépar ma mère, lambiàce qu'ellefaisait régner à la maison, le fait que je sois sa cible (cest une grande perverse narcissique, avec des traits de personnalité anti,sociaux, pour te donner une idée de l'engin...)
Je ne peux plus, je ne veux plus.
Donc, le craving, devoir "vivre" des journées difficiles à cause de cela, je ne supporte pas. Absolument pas.
Actuellement je suis sous Méthadone, il a fallu arriver à 140mg pour me stabiliser tant j'étais arrivée à des doses massives de Tramadol, incroyables et hyper dangereuses pour moi (j'ai eu beaucoup de chance que mon corps ne m'ai pas lâchée), et au vu de la durée de mon addiction (16 ans donc...) Non, j'ai vraiment eu du pot, je le sais, j'en ai consciéce, et je prends soin de moi+++ maintenant, comme pour rattraper le temps perdu.
Je suis bien maintenant, j'ai vraiment vécu un basculement à la quarantaine, vers le calme, le mieux-être, et la Méthadone est venue potentialiser tout ça, je ne demande absolument rien de plus. Pour moi, je vis ma meilleure vie, je n'ai jamais connu la simple sérénité...
Je ne parle pas d'euphorie, non, simplement de bien-être, de cette sensation joyeuse et calme, qui m'accompagne tout au long de mes journées.
Le fait de m'enthousiasmer de petits rien, des fleurs dans le jardin. D'une jupe que je viens de m'acheter.
Avz’t, c'était de la science-fiction ça, pour moi.
Bon, assez jacassé au sujet de ma propre personne, je dérive tout le temps, j'en suis désolée!
Comment vis-tu les premiers jours, semaines, lorsque tu arrêtes la C, que ce soit progressif ou arrêt net?
J'admire très sincèrement, profondément, cette détermination, heureusement que j'ai vécu mes grossesses jeune, avant d'être totalement addict, aujourd'hui, ce serait impossible pour moi, je serais obligée de passer mes grossesses sous Méthadone. C'est clair et net.
Quand est ton prochain essai, si ce n'est pas indiscret encore une fois?
Je te soutiens de tout mon coeur, et j'espère pouvoir t'accompagner par la pensée dans ces cheminements qui se profilent, et j'espère pouvoir le faire ici, ou ailleurs sur le net, si tu le souhaites, ma porte est grande ouverte, saches-le!
Passes une très belle journée!♡ Myna
Dernière modification par Mynight (10 avril 2025 à 08:53)
Hors ligne
Mynight a écrit
miawallace222 a écrit
Merci Myna pour ce message c'est super sympa et ton soutien m'a beaucoup touché. C'est vraiment dur car c'est deux mondes à part qui se croisent pas souvent....
Oui donc c'est double peine et c'est dur. c'est aussi un bon motif d'arrêt comme dit mon ORL (ma muqueuse nasale me remerciera)
Le premier sevrage de 4 mois c'était facile je souffrais tellement d'avoir irrité ma muqueuse et des humeurs basses par la consommation , que j'ai vécu un bonheur pendant 1 mois lors du sevrage (respirer, être joyeuse, etc)
Là depuis la reprise de consommation je m'en sortais bien je craquais qu'une fois par semaine mais à l'approche du protocole de FIV j'ai craqué n'importe comment à hautes doses. (quand tu sais que tu dois t'arrêter c la crise)
Bien sur il y a les Benzo etc mais franchement etre sous Benzo je déteste la journée c'est terrible j'arrive pas à revenir à mon moi.
heureusement ce protocole pma consiste en des hormones injectées qui rendent un peu smooth un peu comme avec un pétard, même si je déteste parce que je suis déjà très basse de tension. (suis pas une énervée comme on dit)
Donc je tiens mais tous les jours je combats, en prévenant l'entourage, supprimer les numéros, me convaincre que le cerveau me manipule parce que j'ai abusé récemment donc le craving existe et revient souvent etc etc
en attendant l'opération j'essaye de me bourrer de vitamines, alimentation pro fertilité, etc pour être en meilleure santé possible mais je ne cesse de culpabiliser de l'impact de toute cette quantité de cc dans mon corps qui a du jouer sur la qualité des ovocytes. d'ou ma demande de témoignage.
Merci encore pour ton soutien c'est vraiment trop sympa <3Hello!
Je suis ravie de lire ta réponse.
Ne me remercies pas.
Cette plate-forme est là pour ça.
Et puis ton message m'a beaucoup touchée.
Le double cheminement: Celui de la
PMA, qui est très difficile. Lorsque j'étais infirmière (j'ai été au départ mise en arrêt de travail, puis congé de longue durée, puis maintenant en retraite, à 41 ans lol, pour inaptitude, du fait que j'ai été dépendante au Tramadol depuis...16 ans, et que l'hôpital public était mon dealer... Je n'avais qu'à me servir, ça arrivait par caisses entières tous les jours, et aucune comptabilité des médicaments qui entraient et sortaient, excepté les stups, c'est ce qui m'a d'ailleurs évité de passer à la morphine, voire Fentanyl, Remifentanyl, qu'on utilisait beaucoup en service de réanimation...), donc lorsque je bossais à l'hôpital, écoutes, je ne sais pas quel hasard douteux les as regroupées, mais dans la première réanimation dans laquelle j'ai travaillé, il y avait une proportion impressionnante de collègues ayant des troubles de la fertilité.
Et des cas pas forcément légers, beaucoup avaient déjà "grillé" leurs 3 FIV remboursées par la Sécu en France, pour 4 d'entre elles notamment, c'était vraiment les essais de la dernière chance, elles tentaient à l'étranger...
Il y en a même une qui a pu bénéficier (après échec de tous les protocoles en France, et après 12 ans d'essais infructueux, heureusement qu'ils ont commencé à vouloir un enfant très jeunes...) a eu droit à un don d'embryon! Je ne connaissais même pas cette possibilité, c'est merveilleux, tu adoptes en fait un embryon, que tu vas porter!
Et, très grand bonheur, ça a pris!!!
D'ailleurs si ça peut te rassurer, toutes ont réussi à être maman, bon, il a fallu beaucoup d'attente, des déceptions, mais toutes ont eu leur happy end!
L'une d'entre elle a même eu ses deux filles par deux FIV différentes qui ont pris du 1er coup!
Mais j'ai vraiment vécu à leurs côtés le parcours du combattant que ça peut se révéler être, un parcours PMA.
Puis, deuxième chemin caillouteux sur lequel tu chemines: L'arrêt de la C, par intermittence.
Avec les difficultés que tu décris très bien, quand tu sais que tu vas devoir arrêter, les excès etc...
Ma question et peut-être indiscrète et ne te sens surtout pas obligée d'y repondre: En imaginant le meilleur scénario, tu tombes enceinte direct après ton prochain transfert, penses-tu rester abstinente? L'inverse ne génèrerait AUCUN JUGEMENT DE MA PART.
J'ai également fait des pauses absolues, avec strictement aucun médoc, quel qu'il soit, pendant mes deux grossesses, mais j'ai repris entre, et repris à fond après ma seconde fille.
C'était trop tentant, sous mon nez, à l'hôpital... Je ne me cherche pas d'excuses, mais c'est pour te dire que moi, j'ai repris.
Je me cachais à l'époque derrière le fait que le Tramadol était un médicament et non une drogue que l'on ne trouve que sur le marché parallèle... Quelle absurdité quand j'y repense, mon dieu...
Quelle conne immature je faisais!
J'étais bien loin de me douter que l'abus de Tramadol était la voie royale vers l'Héroïne.
Et que c'est une toxicomanie exactement comme la tienne avec la C par exemple!
J'avais beaucoup moins de recul à l'époque, moins de vécu, je n'avais pas encore roulé ma bosse comme c'est le cas aujourd'hui, j'avais nettement moins de maturité, j'ai eu mes filles à 22 et 24 ans...
Je ne savais pas que le protocole d'injections d'hormones avait l'effet de faire planer un peu, enfin planer je ne pense pas que ce soit le terme, mais qu'il rend plutôt calme, smooth comme tu dis, d'ailleurs je sais que beaucoup de femmes en PMA se plaignent d'être épuisées pendant cette phase, ça doit être dû à cet effet, non?
Moi qui suis hyper speed, ça m'aurait peut-être fait redescendre.
Je n'arrive pas à me figurer comment tu arrives à arrêter net (ou tu descends progressivement ta consommation de C avant le protocole ou tu stoppes net?)
J'en serais incapable.
Je suis d'une faiblesse assez incroyable devant le manque, ou même le craving.
Je ne sais pas comment l'expliquer, au vu de mon enfance et adolescence, j'estime avoir eu carrément ma dose, largement, de journées difficiles, et d'angoisses atroces qui me bouffaient en permanence, donc je crois que je suis devenue totalement intolérante à l'angoisse et aux baisses de moral. Rien que l'idée me rend malade.
Cela me renvoie justement à toute la première partie de ma vie durant laquelle j'étais angoissée H24, mais vraiment, j'abuse à peine, avec le moral que ça finissait par atteindre, j'ai pourtant beaucoup résisté, tenu, mon moral a tenu le coup sans flancher, malgré les angoisses quotidiennes, le mal-êtregénérépar ma mère, lambiàce qu'ellefaisait régner à la maison, le fait que je sois sa cible (cest une grande perverse narcissique, avec des traits de personnalité anti,sociaux, pour te donner une idée de l'engin...)
Je ne peux plus, je ne veux plus.
Donc, le craving, devoir "vivre" des journées difficiles à cause de cela, je ne supporte pas. Absolument pas.
Actuellement je suis sous Méthadone, il a fallu arriver à 140mg pour me stabiliser tant j'étais arrivée à des doses massives de Tramadol, incroyables et hyper dangereuses pour moi (j'ai eu beaucoup de chance que mon corps ne m'ai pas lâchée), et au vu de la durée de mon addiction (16 ans donc...) Non, j'ai vraiment eu du pot, je le sais, j'en ai consciéce, et je prends soin de moi+++ maintenant, comme pour rattraper le temps perdu.
Je suis bien maintenant, j'ai vraiment vécu un basculement à la quarantaine, vers le calme, le mieux-être, et la Méthadone est venue potentialiser tout ça, je ne demande absolument rien de plus. Pour moi, je vis ma meilleure vie, je n'ai jamais connu la simple sérénité...
Je ne parle pas d'euphorie, non, simplement de bien-être, de cette sensation joyeuse et calme, qui m'accompagne tout au long de mes journées.
Le fait de m'enthousiasmer de petits rien, des fleurs dans le jardin. D'une jupe que je viens de m'acheter.
Avz’t, c'était de la science-fiction ça, pour moi.
Bon, assez jacassé au sujet de ma propre personne, je dérive tout le temps, j'en suis désolée!
Comment vis-tu les premiers jours, semaines, lorsque tu arrêtes la C, que ce soit progressif ou arrêt net?
J'admire très sincèrement, profondément, cette détermination, heureusement que j'ai vécu mes grossesses jeune, avant d'être totalement addict, aujourd'hui, ce serait impossible pour moi, je serais obligée de passer mes grossesses sous Méthadone. C'est clair et net.
Quand est ton prochain essai, si ce n'est pas indiscret encore une fois?
Je te soutiens de tout mon coeur, et j'espère pouvoir t'accompagner par la pensée dans ces cheminements qui se profilent, et j'espère pouvoir le faire ici, ou ailleurs sur le net, si tu le souhaites, ma porte est grande ouverte, saches-le!
Passes une très belle journée!♡ Myna
Mynight a écrit
miawallace222 a écrit
Merci Myna pour ce message c'est super sympa et ton soutien m'a beaucoup touché. C'est vraiment dur car c'est deux mondes à part qui se croisent pas souvent....
Oui donc c'est double peine et c'est dur. c'est aussi un bon motif d'arrêt comme dit mon ORL (ma muqueuse nasale me remerciera)
Le premier sevrage de 4 mois c'était facile je souffrais tellement d'avoir irrité ma muqueuse et des humeurs basses par la consommation , que j'ai vécu un bonheur pendant 1 mois lors du sevrage (respirer, être joyeuse, etc)
Là depuis la reprise de consommation je m'en sortais bien je craquais qu'une fois par semaine mais à l'approche du protocole de FIV j'ai craqué n'importe comment à hautes doses. (quand tu sais que tu dois t'arrêter c la crise)
Bien sur il y a les Benzo etc mais franchement etre sous Benzo je déteste la journée c'est terrible j'arrive pas à revenir à mon moi.
heureusement ce protocole pma consiste en des hormones injectées qui rendent un peu smooth un peu comme avec un pétard, même si je déteste parce que je suis déjà très basse de tension. (suis pas une énervée comme on dit)
Donc je tiens mais tous les jours je combats, en prévenant l'entourage, supprimer les numéros, me convaincre que le cerveau me manipule parce que j'ai abusé récemment donc le craving existe et revient souvent etc etc
en attendant l'opération j'essaye de me bourrer de vitamines, alimentation pro fertilité, etc pour être en meilleure santé possible mais je ne cesse de culpabiliser de l'impact de toute cette quantité de cc dans mon corps qui a du jouer sur la qualité des ovocytes. d'ou ma demande de témoignage.
Merci encore pour ton soutien c'est vraiment trop sympa <3Hello!
Je suis ravie de lire ta réponse.
Ne me remercies pas.
Cette plate-forme est là pour ça.
Et puis ton message m'a beaucoup touchée.
Le double cheminement: Celui de la
j'avais nettement moins de maturité, j'ai eu mes filles à 22 et 24 ans...
Je ne savais pas que le protocole d'injections d'hormones avait l'effet de faire planer un peu, enfin planer je ne pense pas que ce soit le terme, mais qu'il rend plutôt calme, smooth comme tu dis, d'ailleurs je sais que beaucoup de femmes en PMA se plaignent d'être épuisées pendant cette phase, ça doit être dû à cet effet, non?
Moi qui suis hyper speed, ça m'aurait peut-être fait redescendre.
Je n'arrive pas à me figurer comment tu arrives à arrêter net (ou tu descends progressivement ta consommation de C avant le protocole ou tu stoppes net?)
J'en serais incapable.
Je suis d'une faiblesse assez incroyable devant le manque, ou même le craving.
Je ne sais pas comment l'expliquer, au vu de mon enfance et adolescence, j'estime avoir eu carrément ma dose, largement, de journées difficiles, et d'angoisses atroces qui me bouffaient en permanence, donc je crois que je suis devenue totalement intolérante à l'angoisse et aux baisses de moral. Rien que l'idée me rend malade.
Cela me renvoie justement à toute la première partie de ma vie durant laquelle j'étais angoissée H24, mais vraiment, j'abuse à peine, avec le moral que ça finissait par atteindre, j'ai pourtant beaucoup résisté, tenu, mon moral a tenu le coup sans flancher, malgré les angoisses quotidiennes, le mal-êtregénérépar ma mère, lambiàce qu'ellefaisait régner à la maison, le fait que je sois sa cible (cest une grande perverse narcissique, avec des traits de personnalité anti,sociaux, pour te donner une idée de l'engin...)
Je ne peux plus, je ne veux plus.
Donc, le craving, devoir "vivre" des journées difficiles à cause de cela, je ne supporte pas. Absolument pas.
Actuellement je suis sous Méthadone, il a fallu arriver à 140mg pour me stabiliser tant j'étais arrivée à des doses massives de Tramadol, incroyables et hyper dangereuses pour moi (j'ai eu beaucoup de chance que mon corps ne m'ai pas lâchée), et au vu de la durée de mon addiction (16 ans donc...) Non, j'ai vraiment eu du pot, je le sais, j'en ai consciéce, et je prends soin de moi+++ maintenant, comme pour rattraper le temps perdu.
Je suis bien maintenant, j'ai vraiment vécu un basculement à la quarantaine, vers le calme, le mieux-être, et la Méthadone est venue potentialiser tout ça, je ne demande absolument rien de plus. Pour moi, je vis ma meilleure vie, je n'ai jamais connu la simple sérénité...
Je ne parle pas d'euphorie, non, simplement de bien-être, de cette sensation joyeuse et calme, qui m'accompagne tout au long de mes journées.
Le fait de m'enthousiasmer de petits rien, des fleurs dans le jardin. D'une jupe que je viens de m'acheter.
Avz’t, c'était de la science-fiction ça, pour moi.
Bon, assez jacassé au sujet de ma propre personne, je dérive tout le temps, j'en suis désolée!
Comment vis-tu les premiers jours, semaines, lorsque tu arrêtes la C, que ce soit progressif ou arrêt net?
J'admire très sincèrement, profondément, cette détermination, heureusement que j'ai vécu mes grossesses jeune, avant d'être totalement addict, aujourd'hui, ce serait impossible pour moi, je serais obligée de passer mes grossesses sous Méthadone. C'est clair et net.
Quand est ton prochain essai, si ce n'est pas indiscret encore une fois?
Je te soutiens de tout mon coeur, et j'espère pouvoir t'accompagner par la pensée dans ces cheminements qui se profilent, et j'espère pouvoir le faire ici, ou ailleurs sur le net, si tu le souhaites, ma porte est grande ouverte, saches-le!
Passes une très belle journée!♡ Myna
Dernière modification par miawallace222 (10 avril 2025 à 14:48)
Hors ligne
Hors ligne
![]() |
[ Forum ] Gérer sa consommation - Temoignage d'une mère , et consommatrice.
|
10 |
![]() |
[ Forum ] Overdose - Surdose cocaine témoignage
|
3 |
![]() |
0 | |
![]() |
[ PsychoWIKI ] Complications aiguës de l'usage de cocaïne | |
![]() |
[ PsychoWIKI ] Cocaine, effets, risques, témoignages |