témoignage parcours FIV d'une consommatrice de CC?

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miawallace222 femme
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Bonsoir à tous,

Je voudrais savoir s'il y a des témoignages de personnes ici qui ont vécu un parcours FIV en étant usager de cc. (pas en même temps hein)

Je me lance dans un programme FIV car j'ai des problèmes de fertilité depuis un peu plus de 2 ans. (je n'ovule pas mais aucun rapport avec la drogue à la base, j'ai un petit manque d'hormones général )

Je consomme depuis 4 ans de la cc et j'ai régulé ma consommation dernièrement pour me préparer à l'arrêt.

Vous allez trouver ça bête mais comme j'ai vu plusieurs personnes tomber enceinte en consommant de l'alcool ou de la cc  je n'ai pas réalisé au début l'impact sur la fertilité.

J'étais sobre et sevrée de 4 mois jusqu'à qu'une tentative d'insémination artificielle réussie finisse par une fausse couche suite à laquelle j'ai relapse de tristesse ou lacher prise (ou les deux)

et ensuite j'ai repris tout doucement mais surement ma consommation que j'ai à nouveau arrêté puisque j'ai démarré un protocole vers une FIV.

Je vais pas faire un pavé mais je voudrais savoir si vous avez vécu ça (le parcours PMA) et surtout si vous avez pu tomber enceinte malgré une grosse consommation passée.

Dernière modification par miawallace222 (04 avril 2025 à  19:35)

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Mynight femme
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Mon message, en substance, ne servira à rien.
Je n'ai absolument pas vécu ce que tu vis, et je suis totalement ignare concernant l'impact de la consommation, de C en l'occurrence, sur la fertilité, ou sur la réussite d'une FIV par exemple...

Simplement, je voulais t'envoyer tout mon soutien, tout mon courage dans ces difficiles entreprises.

-Rien que le parcours en PMA, que j'ai vécu "par procuration" car plusieurs collègues et amies ont été obligées d'en passer par là, j'ai notion d'à quel point c'est un parcours du combattant.
À quel point c'est difficile, tant psychologiquement que physiquement.

-Les sevrages qui accompagnent les nouveaux essais.
Un sevrage, tout le monde sait ici à quel point c'est difficile, violent.
J'espère vraiment que tes sevrages ne sont pas trop brutaux, pas trop durs à supporter... Je l'espère vraiment, car là, c'est la "double peine"...

Encore une fois, reçois toutes les ondes positives que je t'envoie, et j'espère que tu trouveras dans un premier temps du soutien ici, des conseils de personnes ayant connu ce que tu vis, et que tu puisses nous annoncer le plus rapidement possible une belle grossesse en route, ou carrément l'arrivée d'un beau bébé dans votre vie!
Avec tout mon soutien, Myna.

°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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miawallace222 femme
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Merci Myna pour ce message c'est super sympa et ton soutien m'a beaucoup touché. C'est vraiment dur car c'est deux mondes à part qui se croisent pas souvent....

Oui donc c'est double peine et c'est dur. c'est aussi un bon motif d'arrêt comme dit mon ORL (ma muqueuse nasale me remerciera)

Le premier sevrage de 4 mois c'était facile je souffrais tellement d'avoir irrité ma muqueuse et des humeurs basses par la consommation , que j'ai vécu un bonheur pendant 1 mois lors du sevrage (respirer, être joyeuse, etc)

Là depuis la reprise de consommation je m'en sortais bien je craquais qu'une fois par semaine mais à l'approche du protocole de FIV j'ai craqué n'importe comment à hautes doses. (quand tu sais que tu dois t'arrêter c la crise)

Bien sur il y a les Benzo etc mais franchement etre sous Benzo je déteste la journée c'est terrible j'arrive pas à revenir à mon moi.

heureusement ce protocole pma consiste en des hormones injectées qui rendent un peu smooth un peu comme avec un pétard, même si je déteste parce que je suis déjà très basse de tension. (suis pas une énervée comme on dit)

Donc je tiens mais tous les jours je combats, en prévenant l'entourage, supprimer les numéros, me convaincre que le cerveau me manipule parce que j'ai abusé récemment donc le craving existe et revient souvent etc etc

en attendant l'opération j'essaye de me bourrer de vitamines, alimentation pro fertilité, etc pour être en meilleure santé possible mais je ne cesse de culpabiliser de l'impact de toute cette quantité de cc dans mon corps qui a du jouer sur la qualité des ovocytes. d'ou ma demande de témoignage.

Merci encore pour ton soutien c'est vraiment trop sympa <3

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Mynight femme
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miawallace222 a écrit

Merci Myna pour ce message c'est super sympa et ton soutien m'a beaucoup touché. C'est vraiment dur car c'est deux mondes à part qui se croisent pas souvent....

Oui donc c'est double peine et c'est dur. c'est aussi un bon motif d'arrêt comme dit mon ORL (ma muqueuse nasale me remerciera)

Le premier sevrage de 4 mois c'était facile je souffrais tellement d'avoir irrité ma muqueuse et des humeurs basses par la consommation , que j'ai vécu un bonheur pendant 1 mois lors du sevrage (respirer, être joyeuse, etc)

Là depuis la reprise de consommation je m'en sortais bien je craquais qu'une fois par semaine mais à l'approche du protocole de FIV j'ai craqué n'importe comment à hautes doses. (quand tu sais que tu dois t'arrêter c la crise)

Bien sur il y a les Benzo etc mais franchement etre sous Benzo je déteste la journée c'est terrible j'arrive pas à revenir à mon moi.

heureusement ce protocole pma consiste en des hormones injectées qui rendent un peu smooth un peu comme avec un pétard, même si je déteste parce que je suis déjà très basse de tension. (suis pas une énervée comme on dit)

Donc je tiens mais tous les jours je combats, en prévenant l'entourage, supprimer les numéros, me convaincre que le cerveau me manipule parce que j'ai abusé récemment donc le craving existe et revient souvent etc etc

en attendant l'opération j'essaye de me bourrer de vitamines, alimentation pro fertilité, etc pour être en meilleure santé possible mais je ne cesse de culpabiliser de l'impact de toute cette quantité de cc dans mon corps qui a du jouer sur la qualité des ovocytes. d'ou ma demande de témoignage.

Merci encore pour ton soutien c'est vraiment trop sympa <3

Hello!

Je suis ravie de lire ta réponse.
Ne me remercies pas.
Cette plate-forme est là pour ça. smile
Et puis ton message m'a beaucoup touchée.
Le double cheminement: Celui de la
PMA, qui est très difficile. Lorsque j'étais infirmière (j'ai été au départ mise en arrêt de travail, puis congé de longue durée, puis maintenant en retraite, à 41 ans lol, pour inaptitude, du fait que j'ai été dépendante au Tramadol depuis...16 ans, et que l'hôpital public était mon dealer... Je n'avais qu'à me servir, ça arrivait par caisses entières tous les jours, et aucune comptabilité des médicaments qui entraient et sortaient, excepté les stups, c'est ce qui m'a d'ailleurs évité de passer à la morphine, voire Fentanyl, Remifentanyl, qu'on utilisait beaucoup en service de réanimation...), donc lorsque je bossais à l'hôpital, écoutes, je ne sais pas quel hasard douteux les as regroupées, mais dans la première réanimation dans laquelle j'ai travaillé, il y avait une proportion impressionnante de collègues ayant des troubles de la fertilité.
Et des cas pas forcément légers, beaucoup avaient déjà "grillé" leurs 3 FIV remboursées par la Sécu en France, pour 4 d'entre elles notamment, c'était vraiment les essais de la dernière chance, elles tentaient à l'étranger...
Il y en a même une qui a pu bénéficier (après échec de tous les protocoles en France, et après 12 ans d'essais infructueux, heureusement qu'ils ont commencé à vouloir un enfant très jeunes...) a eu droit à un don d'embryon! Je ne connaissais même pas cette possibilité, c'est merveilleux, tu adoptes en fait un embryon, que tu vas porter!
Et, très grand bonheur, ça a pris!!!

D'ailleurs si ça peut te rassurer, toutes ont réussi à être maman, bon, il a fallu beaucoup d'attente, des déceptions, mais toutes ont eu leur happy end!
L'une d'entre elle a même eu ses deux filles par deux FIV différentes qui ont pris du 1er coup!smile

Mais j'ai vraiment vécu à leurs côtés le parcours du combattant que ça peut se révéler être, un parcours PMA.

Puis, deuxième chemin caillouteux sur lequel tu chemines: L'arrêt de la C, par intermittence.
Avec les difficultés que tu décris très bien, quand tu sais que tu vas devoir arrêter, les excès etc...
Ma question et peut-être indiscrète et ne te sens surtout pas obligée d'y repondre: En imaginant le meilleur scénario, tu tombes enceinte direct après ton prochain transfert, penses-tu rester abstinente? L'inverse ne génèrerait AUCUN JUGEMENT DE MA PART.
J'ai également fait des pauses absolues, avec strictement aucun médoc, quel qu'il soit, pendant mes deux grossesses, mais j'ai repris entre, et repris à fond après ma seconde fille.
C'était trop tentant, sous mon nez, à l'hôpital... Je ne me cherche pas d'excuses, mais c'est pour te dire que moi, j'ai repris.
Je me cachais à l'époque derrière le fait que le Tramadol était un médicament et non une drogue que l'on ne trouve que sur le marché parallèle... Quelle absurdité quand j'y repense, mon dieu...
Quelle conne immature je faisais!
J'étais bien loin de me douter que l'abus de Tramadol était la voie royale vers l'Héroïne.
Et que c'est une toxicomanie exactement comme la tienne avec la C par exemple!
J'avais beaucoup moins de recul à l'époque, moins de vécu, je n'avais pas encore roulé ma bosse comme c'est le cas aujourd'hui, j'avais nettement moins de maturité, j'ai eu mes filles à 22 et 24 ans...

Je ne savais pas que le protocole d'injections d'hormones avait l'effet de faire planer un peu, enfin planer je ne pense pas que ce soit le terme, mais qu'il rend plutôt calme, smooth comme tu dis, d'ailleurs je sais que beaucoup de femmes en PMA se plaignent d'être épuisées pendant cette phase, ça doit être dû à cet effet, non?
Moi qui suis hyper speed, ça m'aurait peut-être fait redescendre.


Je n'arrive pas à me figurer comment tu arrives à arrêter net (ou tu descends progressivement ta consommation de C avant le protocole ou tu stoppes net?)
J'en serais incapable.

Je suis d'une faiblesse assez incroyable devant le manque, ou même le craving.
Je ne sais pas comment l'expliquer, au vu de mon enfance et adolescence, j'estime avoir eu carrément ma dose, largement, de journées difficiles, et d'angoisses atroces qui me bouffaient en permanence, donc je crois que je suis devenue totalement intolérante à l'angoisse et aux baisses de moral. Rien que l'idée me rend malade.
Cela me renvoie justement à toute la première partie de ma vie durant laquelle j'étais angoissée H24, mais vraiment, j'abuse à peine, avec le moral que ça finissait par atteindre, j'ai pourtant beaucoup résisté, tenu, mon moral a tenu le coup sans flancher, malgré les angoisses quotidiennes, le mal-êtregénérépar ma mère, lambiàce qu'ellefaisait régner à la maison,  le fait que je sois sa cible (cest une grande perverse narcissique, avec des traits de personnalité anti,sociaux, pour te donner une idée de l'engin...)
Je ne peux plus, je ne veux plus.

Donc, le craving, devoir "vivre" des journées difficiles à cause de cela, je ne supporte pas. Absolument pas.
Actuellement je suis sous Méthadone, il a fallu arriver à 140mg pour me stabiliser tant j'étais arrivée à des doses massives de Tramadol, incroyables et hyper dangereuses pour moi (j'ai eu beaucoup de chance que mon corps ne m'ai pas lâchée), et au vu de la durée de mon addiction (16 ans donc...) Non, j'ai vraiment eu du pot, je le sais, j'en ai consciéce, et je prends soin de moi+++ maintenant, comme pour rattraper le temps perdu.

Je suis bien maintenant, j'ai vraiment vécu un basculement à la quarantaine, vers le calme, le mieux-être, et la Méthadone est venue potentialiser tout ça, je ne demande absolument rien de plus. Pour moi, je vis ma meilleure vie, je n'ai jamais connu la simple sérénité...
Je ne parle pas d'euphorie, non, simplement de bien-être, de cette sensation joyeuse et calme, qui m'accompagne tout au long de mes journées.
Le fait de m'enthousiasmer de petits rien, des fleurs dans le jardin. D'une jupe que je viens de m'acheter.
Avz’t, c'était de la science-fiction ça, pour moi.

Bon, assez jacassé au sujet de ma propre personne, je dérive tout le temps, j'en suis désolée!eek

Comment vis-tu les premiers jours, semaines, lorsque tu arrêtes la C, que ce soit progressif ou arrêt net?
J'admire très sincèrement, profondément, cette détermination, heureusement que j'ai vécu mes grossesses jeune, avant d'être totalement addict, aujourd'hui, ce serait impossible pour moi, je serais obligée de passer mes grossesses sous Méthadone. C'est clair et net.

Quand est ton prochain essai, si ce n'est pas indiscret encore une fois?
Je te soutiens de tout mon coeur, et j'espère pouvoir t'accompagner par la pensée dans ces cheminements qui se profilent, et j'espère pouvoir le faire ici, ou ailleurs sur le net, si tu le souhaites, ma porte est grande ouverte, saches-le!smile

Passes une très belle journée!♡ Myna

Dernière modification par Mynight (10 avril 2025 à  08:53)


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miawallace222 femme
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Bah écoute Myna j’ai vraiment super sympa de me faire ce message et je comprends très bien ce que tu vis même si c’est pas le même produit et en fait je crois que tout vient de la
Je suis une personnalité vraiment très joyeuse de base impulsive, mais plutôt calme, surtout lorsque c’est la crise quoi et dans les urgences, mais le reste du temps je suis dans calme et d’une flemme lol de l’enfer donc autant dire que sans rien, il faut vraiment que un truc me stresse pour que je me bouge le cul.
Après j’ai toujours été quelqu’un de très très contrôlant sur moi-même, c’est-à-dire que aujourd’hui j’ai remarqué que j’ai un Craving, lorsque que je perds le contrôle et que j’ai besoin de le reprendre parce que je suis débordé par telle ou telle situation ou par telle émotion .
Le truc, c’est que dès que j’ai commencé à être addict, j’ai essayé de me  réguler.
Et en fait j’ai aussi la flemme de me réguler .
Quand je perds pied, c’est que j’ai recommencé trop vite . Et là à l’approche du protocole et mon conjoint était absent donc je me suis lâché tous les jours. J’ai recommencé les médoc du protocole samedi et je me suis arrêtée de conso jeudi. Je ne prends absolument rien d’autre lorsque je m’arrête, c’est-à-dire que exclu également els benzo que je prends uniquement pendant la conso pour descendre mais bon là ça faisait bien 1 semaine non stop donc c’était trop alors que janvier février c’était juste qq fois par mois.
Je me suis arrêté tout net oui après je me fais accompagner j’ai eu 2 ans de thérapies je sais bien comment gérer le craving j’ai juste la flemme de m’arrêter quoi parce que mon cerveau est soumis chimiquement pendant le craving.
Mais là faut savoir ce qu’on veut et à chaque fois que je décide je m’y tiens sans aucun problème ni craving

Là ça fait une semaine j’ai eu des messages de dealeurs etc j’ai supprimé chaque jour les relances, j’en ai rien a foutre déjà parce que mon projet est trop important par rapport à cette merde  et ensuite j’ai pas envie d’être dans le mal être.
Je n’ai aucun problème avec la perspective de m’arrêter un an ou deux définitivement parce que j’ai eu mon addiction tard et je sais qui j’étais avant elle et même au début. Je sais pourquoi j’ai plongé et je sais pourquoi je reste sous l’eau. Je sais que mon moi sobre est incroyablement meilleur de bonne humeur drôle et surtout solaire. Donc je m’en fous en fait .
C’est que parfois je lache prise et je me fais avoir par la répétition mais si je suis lancée avec la décision (pas la volonté la décision, la volonté ça vaut rien sur moi lol) si je suis lancée c’est bon il faut vraiment un gros effort pour que sevrée je craque. C’est une vraie démarche il faut unlocker plusieurs portes mentales alors qu’en temps de conso y’a plus de portes quoi tu vois c’est ça la différence.

Bah je sais que c’est dur avec une réserve ovarienne faible la je sors de mon écho du 6eme jour et le doc dit que la FIV pourrait être annulée au profit d’une insémination car ça vaut pas le coup de faire tout ça pour 1 a 4 embryons viable que ça finira par un seul et que mon corps fait le taf en insémination.

En fait je peux pas mentalement accepter de risquer de faire une fausse couche car la cc est un vasoconstricteur donc je ferais direct une fausse couche si je consomme c’est pas comme un autre produit quoi je peux vraiment pas me le permettre donc j’me tiens à carreau. Déjà j’arrête pas de me demander si j’ai pas déjà perdu des bébés avec ma conso je ne l’aurais jamais vu en fait parce que l’embryon peut pas accrocher un endomètre avec une vasoconstriction. En tout cas sur moi! Je sais que certaines consomment et tout va bien et je les admire mais lol moi c sur j’aurais pas cette chance vu la fragilité sous jacente donc pas le choix bref

Ton parcours montre que tu te bats quand même et si tu viens sur le forum c’est que comme moi ça te travaille.
Tu vois mon craving c’est entre 14h et 15h et là je regarde il est 14h03 mdr.
Je suis prévisible donc j’essaye de prévoir mes cravings c’est parfois l’enfer je perds 2h à me distraire mais si je consomme je perds un cycle d’un mois là j’ai plus le temps lol faut vraiment que je vive.

Ta mère je vois très bien j’ai eu la même lol la meuf angoissée qui angoisse tout le monde autour mais je sais pas quoi on dirait qu’elle faisait mille effort pour rien c’est elle qui m’a donné cette flemme et l’observation mais je peux comprendre qu’on ne réagit pas tous pareil moi je reconnais quand même que c’est vraiment dur de se battre parfois dans la vie pour survivre ET élever un enfant je comprends qu’elle paniquait du coup elle essayait de paniquer les autres ce qui engendrait une ambiance de merde effectivement après je lui en voulais et je jurais de ne jamais être comme elle. Mdr aujourd’hui je voudrais essayer de m’approcher de ce qu’elle a fait tellement je réalise à quel point ce qu’elle traversait devait être dur.

Mais après bon tu vas te foutre de la gueule je bois et mange des gélules de passiflore. Parfois grandes doses (temps de conso)
Mais ça marche bien ça m’a fait du bien et en conso ça régule ma respiration (8/10 gélules quand même)

Je te conseille pas du tout d’essayer les injections pour fertilité ça rends smooth mais t’as la tête dans le cul quoi et ça doit engendrer des dommages genre nodules et tout si t’en abuses je pense que la méthadone c bcp mieux comme substitut

Bref c’est super tes messages sont tellement sympas et bienveillants et accompagnants tu devais être une super infirmière . Belle journée Myna

Mynight a écrit

miawallace222 a écrit

Merci Myna pour ce message c'est super sympa et ton soutien m'a beaucoup touché. C'est vraiment dur car c'est deux mondes à part qui se croisent pas souvent....

Oui donc c'est double peine et c'est dur. c'est aussi un bon motif d'arrêt comme dit mon ORL (ma muqueuse nasale me remerciera)

Le premier sevrage de 4 mois c'était facile je souffrais tellement d'avoir irrité ma muqueuse et des humeurs basses par la consommation , que j'ai vécu un bonheur pendant 1 mois lors du sevrage (respirer, être joyeuse, etc)

Là depuis la reprise de consommation je m'en sortais bien je craquais qu'une fois par semaine mais à l'approche du protocole de FIV j'ai craqué n'importe comment à hautes doses. (quand tu sais que tu dois t'arrêter c la crise)

Bien sur il y a les Benzo etc mais franchement etre sous Benzo je déteste la journée c'est terrible j'arrive pas à revenir à mon moi.

heureusement ce protocole pma consiste en des hormones injectées qui rendent un peu smooth un peu comme avec un pétard, même si je déteste parce que je suis déjà très basse de tension. (suis pas une énervée comme on dit)

Donc je tiens mais tous les jours je combats, en prévenant l'entourage, supprimer les numéros, me convaincre que le cerveau me manipule parce que j'ai abusé récemment donc le craving existe et revient souvent etc etc

en attendant l'opération j'essaye de me bourrer de vitamines, alimentation pro fertilité, etc pour être en meilleure santé possible mais je ne cesse de culpabiliser de l'impact de toute cette quantité de cc dans mon corps qui a du jouer sur la qualité des ovocytes. d'ou ma demande de témoignage.

Merci encore pour ton soutien c'est vraiment trop sympa <3

Hello!

Je suis ravie de lire ta réponse.
Ne me remercies pas.
Cette plate-forme est là pour ça. smile
Et puis ton message m'a beaucoup touchée.
Le double cheminement: Celui de la
PMA, qui est très difficile. Lorsque j'étais infirmière (j'ai été au départ mise en arrêt de travail, puis congé de longue durée, puis maintenant en retraite, à 41 ans lol, pour inaptitude, du fait que j'ai été dépendante au Tramadol depuis...16 ans, et que l'hôpital public était mon dealer... Je n'avais qu'à me servir, ça arrivait par caisses entières tous les jours, et aucune comptabilité des médicaments qui entraient et sortaient, excepté les stups, c'est ce qui m'a d'ailleurs évité de passer à la morphine, voire Fentanyl, Remifentanyl, qu'on utilisait beaucoup en service de réanimation...), donc lorsque je bossais à l'hôpital, écoutes, je ne sais pas quel hasard douteux les as regroupées, mais dans la première réanimation dans laquelle j'ai travaillé, il y avait une proportion impressionnante de collègues ayant des troubles de la fertilité.
Et des cas pas forcément légers, beaucoup avaient déjà "grillé" leurs 3 FIV remboursées par la Sécu en France, pour 4 d'entre elles notamment, c'était vraiment les essais de la dernière chance, elles tentaient à l'étranger...
Il y en a même une qui a pu bénéficier (après échec de tous les protocoles en France, et après 12 ans d'essais infructueux, heureusement qu'ils ont commencé à vouloir un enfant très jeunes...) a eu droit à un don d'embryon! Je ne connaissais même pas cette possibilité, c'est merveilleux, tu adoptes en fait un embryon, que tu vas porter!
Et, très grand bonheur, ça a pris!!!

D'ailleurs si ça peut te rassurer, toutes ont réussi à être maman, bon, il a fallu beaucoup d'attente, des déceptions, mais toutes ont eu leur happy end!
L'une d'entre elle a même eu ses deux filles par deux FIV différentes qui ont pris du 1er coup!smile

Mais j'ai vraiment vécu à leurs côtés le parcours du combattant que ça peut se révéler être, un parcours PMA.

Puis, deuxième chemin caillouteux sur lequel tu chemines: L'arrêt de la C, par intermittence.
Avec les difficultés que tu décris très bien, quand tu sais que tu vas devoir arrêter, les excès etc...
Ma question et peut-être indiscrète et ne te sens surtout pas obligée d'y repondre: En imaginant le meilleur scénario, tu tombes enceinte direct après ton prochain transfert, penses-tu rester abstinente? L'inverse ne génèrerait AUCUN JUGEMENT DE MA PART.
J'ai également fait des pauses absolues, avec strictement aucun médoc, quel qu'il soit, pendant mes deux grossesses, mais j'ai repris entre, et repris à fond après ma seconde fille.
C'était trop tentant, sous mon nez, à l'hôpital... Je ne me cherche pas d'excuses, mais c'est pour te dire que moi, j'ai repris.
Je me cachais à l'époque derrière le fait que le Tramadol était un médicament et non une drogue que l'on ne trouve que sur le marché parallèle... Quelle absurdité quand j'y repense, mon dieu...
Quelle conne immature je faisais!
J'étais bien loin de me douter que l'abus de Tramadol était la voie royale vers l'Héroïne.
Et que c'est une toxicomanie exactement comme la tienne avec la C par exemple!
J'avais beaucoup moins de recul à l'époque, moins de vécu, je n'avais pas encore roulé ma bosse comme c'est le cas aujourd'hui, j'avais nettement moins de maturité, j'ai eu mes filles à 22 et 24 ans...

Je ne savais pas que le protocole d'injections d'hormones avait l'effet de faire planer un peu, enfin planer je ne pense pas que ce soit le terme, mais qu'il rend plutôt calme, smooth comme tu dis, d'ailleurs je sais que beaucoup de femmes en PMA se plaignent d'être épuisées pendant cette phase, ça doit être dû à cet effet, non?
Moi qui suis hyper speed, ça m'aurait peut-être fait redescendre.


Je n'arrive pas à me figurer comment tu arrives à arrêter net (ou tu descends progressivement ta consommation de C avant le protocole ou tu stoppes net?)
J'en serais incapable.

Je suis d'une faiblesse assez incroyable devant le manque, ou même le craving.
Je ne sais pas comment l'expliquer, au vu de mon enfance et adolescence, j'estime avoir eu carrément ma dose, largement, de journées difficiles, et d'angoisses atroces qui me bouffaient en permanence, donc je crois que je suis devenue totalement intolérante à l'angoisse et aux baisses de moral. Rien que l'idée me rend malade.
Cela me renvoie justement à toute la première partie de ma vie durant laquelle j'étais angoissée H24, mais vraiment, j'abuse à peine, avec le moral que ça finissait par atteindre, j'ai pourtant beaucoup résisté, tenu, mon moral a tenu le coup sans flancher, malgré les angoisses quotidiennes, le mal-êtregénérépar ma mère, lambiàce qu'ellefaisait régner à la maison,  le fait que je sois sa cible (cest une grande perverse narcissique, avec des traits de personnalité anti,sociaux, pour te donner une idée de l'engin...)
Je ne peux plus, je ne veux plus.

Donc, le craving, devoir "vivre" des journées difficiles à cause de cela, je ne supporte pas. Absolument pas.
Actuellement je suis sous Méthadone, il a fallu arriver à 140mg pour me stabiliser tant j'étais arrivée à des doses massives de Tramadol, incroyables et hyper dangereuses pour moi (j'ai eu beaucoup de chance que mon corps ne m'ai pas lâchée), et au vu de la durée de mon addiction (16 ans donc...) Non, j'ai vraiment eu du pot, je le sais, j'en ai consciéce, et je prends soin de moi+++ maintenant, comme pour rattraper le temps perdu.

Je suis bien maintenant, j'ai vraiment vécu un basculement à la quarantaine, vers le calme, le mieux-être, et la Méthadone est venue potentialiser tout ça, je ne demande absolument rien de plus. Pour moi, je vis ma meilleure vie, je n'ai jamais connu la simple sérénité...
Je ne parle pas d'euphorie, non, simplement de bien-être, de cette sensation joyeuse et calme, qui m'accompagne tout au long de mes journées.
Le fait de m'enthousiasmer de petits rien, des fleurs dans le jardin. D'une jupe que je viens de m'acheter.
Avz’t, c'était de la science-fiction ça, pour moi.

Bon, assez jacassé au sujet de ma propre personne, je dérive tout le temps, j'en suis désolée!eek

Comment vis-tu les premiers jours, semaines, lorsque tu arrêtes la C, que ce soit progressif ou arrêt net?
J'admire très sincèrement, profondément, cette détermination, heureusement que j'ai vécu mes grossesses jeune, avant d'être totalement addict, aujourd'hui, ce serait impossible pour moi, je serais obligée de passer mes grossesses sous Méthadone. C'est clair et net.

Quand est ton prochain essai, si ce n'est pas indiscret encore une fois?
Je te soutiens de tout mon coeur, et j'espère pouvoir t'accompagner par la pensée dans ces cheminements qui se profilent, et j'espère pouvoir le faire ici, ou ailleurs sur le net, si tu le souhaites, ma porte est grande ouverte, saches-le!smile

Passes une très belle journée!♡ Myna

Mynight a écrit

miawallace222 a écrit

Merci Myna pour ce message c'est super sympa et ton soutien m'a beaucoup touché. C'est vraiment dur car c'est deux mondes à part qui se croisent pas souvent....

Oui donc c'est double peine et c'est dur. c'est aussi un bon motif d'arrêt comme dit mon ORL (ma muqueuse nasale me remerciera)

Le premier sevrage de 4 mois c'était facile je souffrais tellement d'avoir irrité ma muqueuse et des humeurs basses par la consommation , que j'ai vécu un bonheur pendant 1 mois lors du sevrage (respirer, être joyeuse, etc)

Là depuis la reprise de consommation je m'en sortais bien je craquais qu'une fois par semaine mais à l'approche du protocole de FIV j'ai craqué n'importe comment à hautes doses. (quand tu sais que tu dois t'arrêter c la crise)

Bien sur il y a les Benzo etc mais franchement etre sous Benzo je déteste la journée c'est terrible j'arrive pas à revenir à mon moi.

heureusement ce protocole pma consiste en des hormones injectées qui rendent un peu smooth un peu comme avec un pétard, même si je déteste parce que je suis déjà très basse de tension. (suis pas une énervée comme on dit)

Donc je tiens mais tous les jours je combats, en prévenant l'entourage, supprimer les numéros, me convaincre que le cerveau me manipule parce que j'ai abusé récemment donc le craving existe et revient souvent etc etc

en attendant l'opération j'essaye de me bourrer de vitamines, alimentation pro fertilité, etc pour être en meilleure santé possible mais je ne cesse de culpabiliser de l'impact de toute cette quantité de cc dans mon corps qui a du jouer sur la qualité des ovocytes. d'ou ma demande de témoignage.

Merci encore pour ton soutien c'est vraiment trop sympa <3

Hello!

Je suis ravie de lire ta réponse.
Ne me remercies pas.
Cette plate-forme est là pour ça. smile
Et puis ton message m'a beaucoup touchée.
Le double cheminement: Celui de la

j'avais nettement moins de maturité, j'ai eu mes filles à 22 et 24 ans...

Je ne savais pas que le protocole d'injections d'hormones avait l'effet de faire planer un peu, enfin planer je ne pense pas que ce soit le terme, mais qu'il rend plutôt calme, smooth comme tu dis, d'ailleurs je sais que beaucoup de femmes en PMA se plaignent d'être épuisées pendant cette phase, ça doit être dû à cet effet, non?
Moi qui suis hyper speed, ça m'aurait peut-être fait redescendre.


Je n'arrive pas à me figurer comment tu arrives à arrêter net (ou tu descends progressivement ta consommation de C avant le protocole ou tu stoppes net?)
J'en serais incapable.

Je suis d'une faiblesse assez incroyable devant le manque, ou même le craving.
Je ne sais pas comment l'expliquer, au vu de mon enfance et adolescence, j'estime avoir eu carrément ma dose, largement, de journées difficiles, et d'angoisses atroces qui me bouffaient en permanence, donc je crois que je suis devenue totalement intolérante à l'angoisse et aux baisses de moral. Rien que l'idée me rend malade.
Cela me renvoie justement à toute la première partie de ma vie durant laquelle j'étais angoissée H24, mais vraiment, j'abuse à peine, avec le moral que ça finissait par atteindre, j'ai pourtant beaucoup résisté, tenu, mon moral a tenu le coup sans flancher, malgré les angoisses quotidiennes, le mal-êtregénérépar ma mère, lambiàce qu'ellefaisait régner à la maison,  le fait que je sois sa cible (cest une grande perverse narcissique, avec des traits de personnalité anti,sociaux, pour te donner une idée de l'engin...)
Je ne peux plus, je ne veux plus.

Donc, le craving, devoir "vivre" des journées difficiles à cause de cela, je ne supporte pas. Absolument pas.
Actuellement je suis sous Méthadone, il a fallu arriver à 140mg pour me stabiliser tant j'étais arrivée à des doses massives de Tramadol, incroyables et hyper dangereuses pour moi (j'ai eu beaucoup de chance que mon corps ne m'ai pas lâchée), et au vu de la durée de mon addiction (16 ans donc...) Non, j'ai vraiment eu du pot, je le sais, j'en ai consciéce, et je prends soin de moi+++ maintenant, comme pour rattraper le temps perdu.

Je suis bien maintenant, j'ai vraiment vécu un basculement à la quarantaine, vers le calme, le mieux-être, et la Méthadone est venue potentialiser tout ça, je ne demande absolument rien de plus. Pour moi, je vis ma meilleure vie, je n'ai jamais connu la simple sérénité...
Je ne parle pas d'euphorie, non, simplement de bien-être, de cette sensation joyeuse et calme, qui m'accompagne tout au long de mes journées.
Le fait de m'enthousiasmer de petits rien, des fleurs dans le jardin. D'une jupe que je viens de m'acheter.
Avz’t, c'était de la science-fiction ça, pour moi.

Bon, assez jacassé au sujet de ma propre personne, je dérive tout le temps, j'en suis désolée!eek

Comment vis-tu les premiers jours, semaines, lorsque tu arrêtes la C, que ce soit progressif ou arrêt net?
J'admire très sincèrement, profondément, cette détermination, heureusement que j'ai vécu mes grossesses jeune, avant d'être totalement addict, aujourd'hui, ce serait impossible pour moi, je serais obligée de passer mes grossesses sous Méthadone. C'est clair et net.

Quand est ton prochain essai, si ce n'est pas indiscret encore une fois?
Je te soutiens de tout mon coeur, et j'espère pouvoir t'accompagner par la pensée dans ces cheminements qui se profilent, et j'espère pouvoir le faire ici, ou ailleurs sur le net, si tu le souhaites, ma porte est grande ouverte, saches-le!smile

Passes une très belle journée!♡ Myna

Dernière modification par miawallace222 (10 avril 2025 à  14:48)

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miawallace222 femme
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champi vert0champijaune1cxhampi rouge0
Inscrit le 15 Jan 2023
30 messages
Mon doc a annulé la procédure de fiv pour ce mois ci pour une stimulation simple à la place. Il n’y a qu’une micro chance (un seul follicule a grossi et encore trop petit )
Je suis sûre que ma conso des deux derniers mois a été fatale…

Une fois j’avais consommé pendant la stimulation ça avait rendu super gros les follicules mais c’est une idée de merde que j’ai décidé de pas appliquer pour ce cycle. C’est vraiment dur émotionnellement j’en ai marre des injections et faire des prises de sang avec des échos  tous les 48h pour rien.

J’ai un peu le bourdon c’est dans ces moments là que c’est super chaud de tenir parce que j’ai qu’une envie c’est enlever ma tristesse… heureusement je n’ai plus « de numéro » mais même .

Bon ce sera la prochaine fois. En tout cas je vois que pas beaucoup de gens sont concernés ici. Tant mieux c’est vraiment pénible …

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