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Escape a écrit
Je suis dégoûté j'ai été voir mon psy hier j'étais déjà pas bien du tout pour des raisons personnelles (disputes familiales entre moi et mon frère et sa pote) il m'a foutu a la porte parce que je lui disais que j'arrivais pas a dormir, ça m'a demandé de gros efforts (8km a pieds sous la flotte allé retour) pour aller le voir pour lui demander du stilnox ou de l'imovane et avec ça du baclofène OU sélincro et QUEDAL RIEN DE RIEN en + donc je lui dit
Non mais ok je me fais chier pour venir jusqu'ici tout ça pour ça ? J'espère que vous allez pas me faire payer au moins ? !!
Lui- Non mais déjà c'est remboursé et-
Moi: Non mais donc du coup vous me donnez rien quoi
Lui: je vous propose de la quétiapine mais vous refuser donc bon c'est pas ma faute
-Moi : mais la quétiapine c'est un antipsychotique certe ca a un effet sédatif mais ça m'endort pas !!!
-Lui : Baissez d'un ton vous ne m'écoutez pas ! *s'énerve*
-Moi : MAIS BIENSUR QUE SI JE VOUS ECOUTE TOUT CE QUE JE VOUS DEMANDE CEST UN PUTIN DE SOMNIFERE PAS VOTRE MERDE DANTIPSYCHOTIQUE CEST PAS COMPLIQUER A COMPRENDRE PUTIN
-Lui: BON ECOUTEZ CA SUFFIT JEN AI MARRE JE NAI PAS ENVIE DE VOUS DEALER DES MEDOCS DONC BARREZ DICI MERDE JE VOUS FAIT LA CONSULTATION GRATUITE
VOILAA. ><
Coucou Escape,
Ton psy a apparemment manqué de patience...tu as peut être été un peu sec et il l'a mal pris.
Puis toi tu veux dormir (ce que je conçois très bien) et donc tu veux des somnifères mais dans l'évaluation qu'il a de ton cas, il pense surement que médicalement tu gagnerais à prendre des neuroleptiques. On est ici dans le décalage ressenti du patient-regard du médecin.
Et tout ça, ou tout autre argument, il aurait du être capable de te les expliquer...sans s'agacer. Change de psy en espèrant que le courant passe mieux.
Prends bien soin de toi
Janis
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Fluche a écrit
@Abracabrantesque
Oui, il y a des gens qui arrivent à avoir une vie normale sous neuroleptiques. Mais
1) ces gens représentent une petite minorité des gens traités
2) c’est souvent après des années de galère pour trouver le traitement qui ne les fatigue pas trop ET qui calme bien les symptômes de la maladie traitée
C’est malheureux à dire, mais avec le handicap psychique induit par les neuroleptiques, il faut prioriser et faire en fonction de ses propres capacités. Certains mettent l'accent sur la vie de famille, d'autre sur le travail (rarement plus qu'un mi temps)...
Il faut parfois aussi lutter contre l’inertie des psychiatres. Certains (beaucoup) préfèrent continuer un traitement bourrés d'effets secondaires qui calme les symptômes plutôt qu'expérimenter quelque chose d'autre. Et après ils se plaignent du manque de compliance ... Un changement de traitement dans le but d'améliorer la qualité de vie du patient ne se fait pas n'importe quand ou n'importe comment, mais ça se fait !
et il ya ceux et celles qui refusent les traitement, n'en ont pas les capacités psychiques, rechutent à l'HP en hospitalisation d'office ... comme un cycle... tous les 3ans...5ans ... 2ans.. voir tous les ans... et ce pendant 5 ans...10ans ...15ans..20ans puis un jour ils comprennent :
"merde, c'est de la merde ce médicament"
"merde mais si je ne le prend pas c'est ENCORE pire"
"... bon ben ok"
j'ai déjà vu des patients en unité fermé avoir la réalisation, parfois c'était leur troisième visite à peine..D'autres c'était la 10ème et ils luttaient encore contre les soignants, les médicaments... mais on devait aller les chercher "dans les arbres" si tu vois ce que je veux dire... "ah non moi je vais très bien (à poil, à 4H30 pendant que les enfants sortes) " etc etc
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Dernière modification par H2Obonteint (09 juillet 2021 à 01:32)
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