Bonjour à tous! J'écris aujourd'hui sur ce forum afin de vous partager une experience que j'ai eue avec le
LSD.
Le contexte: C'etait y'a a peu pres 1 mois et demi. Je raccompagne ma copine chez elle vers 20H. Elle devait partir pour Grenoble le lendemain, soit environ 900Km d'où j'habitais. C'était assez dur a encaisser, mais je voulais pas laisser paraître ma tristesse devant elle ou mes amis. Sur le chemin du retour j'ai recu un appel de mes amis me disant qu'ils m'attendaient pour prendre le L chez mon ami qu'on appellera S. J'avais complètement oublié qu'on devait faire ca, et j'etais pas sur d'en prendre. A noter qu'avant de raccompagner ma copine j'etais chez S, sur son canapé, et j'avais sentit comme un vent souffler en moi. Le genre de vent étrange qui semble indiquer que quelque chose d'importamt va se passer. Je n'y avais pas vraiment prêté attention.
Bref, j'arrive chez S et on me dit qu'au lieu d'avoir 6 toncs on en avait eu 7 (donc assez pour tout le monde, je comptais possiblement donner mon tonc ou une moitié a une amie) Trop tard, je pouvais plus me défiler. Je prends le tonc et le laisse se dissoudre sur ma langue et la soirée commence. Tout se passe bien, on rigole, on s'amuse, c'est sympa. Cependant moi et S nous accordons sur le fait que la montée était différente de nos montées habituelles. D'habitude je ressens un inconfort corporelle et musculaire lors de la montée, et je me mets parfois a trembler. Mais là c'était doux, je me sentais léger, comme en apesanteur, et doux. Mes muscles bougeaient tous seuls sans broncher. Pas d'hallus visuelles particulières, mais ca j'avais l'habitude maintenant. Les sensations me rappelaient un peu mon premier trip.
Au bout d'une heure on decide de bouger, et d'aller dans un parc. Toujours rien de particulier, a part cette impression de monter sans vraiment le ressentir, la molécule faisait doucement son effet. On reste je ne sais combien de temps dans le parc, et je ne me souviens pas vraiment ce qu'on faisait là-bas, j'étais bcp plus préoccupé par ma copine qui m'envoyait des messages me disant qu'elle voulait sortir en douce de chez elle pour venir passer une dernière soirée avec nous. Je sais pas pourquoi, mais j'appréhendai l'idée d'être trippé avec elle, pourtant elle m'avait déjà vu comme ça et on avaiy même trippés ensemble.
Bref, elle met a peu près 1H a se decider de sortir. On finit par rentrer chez S, et a peine 20 minutes plus tard elle arrive. C'est la que j'ai commencé a me sentir bien trippé. On s'est posés en rond autour de la table de S, dans son jardin. Il y avait quelques amis qui nous avaien rejoints, dont un qui avait ramené un laser qui avait un capuchon qui lorsqu'il était tourné transformait le laser en kaleidoscope. On etait tous bouche-bée devant la projection sur le parasol. Je me souviens sentir cette tension palpable qui connectait toutes les personnes autour de la table, formant un cercle. Si quelqu'un se deplacait on le sentait. Ma copine qui n'avait pas prit de
LSD sentait aussi cette tension, et me dit qu'elle rensentait son corps comme sous ladite substance.
Normalement j'ai du mal a tenir en place sous
LSD, je suis incapable de rester trop longtemps sans rien faire, ni parler, mais là c'était le contraire, j'étais comme observateur de tour. Je ne parlais pas, je regardais juste autour de moi, pretant attention a ce que je ressentais, ce que les autres ressetais. J'etais comme en etat de
meditation, j'étais conscient de tout ce que je ressentais, de comment je parraissait lorsque je parlais, du ton que j'avais, des relations interpersonnelles entre les gens autour de la table, de comment ils se parlaient et comment ca decoulait de leur relations. Je me souviens voir tout le monde en triple, et moi meme me sentir triplé. Je commençais a ressentir mes émotions tres fort. Je me souviens ne pas pouvoir contrôler comment je répondais, comme si mon esprit était détaché de mon corps et que mon corps etait en auto-pilote.
Au bout d'un momemt vint le moment fatidique, il etait environ 1H30 et ma copine me dit qu'elle doit y aller. Je me leve avec ma copine et tout le monde nous regarde. Elle dit qu'elle doit y aller, que ca y est elle part. L'ambiance est assez pesante, les gens ne semblaient pas y croire. Moi je regardais le sol, me sentant assez bizarrement. Ma copine enfourche son velo, je fais de meme, et ma copine annonce aux autres que je l'accompgne. Ils lui demandent si j'etais pas trop trippé pour la raccompagner (j'etais toujours incapable de parler, et de plus il faisait nuit noire et je ne savais pas comment aller de chez S a chez ma copine de manière concrète)
je dis que ca devrait aller et on sort.
En franchissant la porte du jardin, je sens des vagues d'emotions me noyer. Je ressentais a la foi de la tristesse, de l'amour pour mea amis, de la haine envers moi, et les larmea se mettent a couler a flots sans que je le sente. Ma copine m'entend et me demande si ca va et si je suis sûr de la raccompgner? je lui dit que oui. Le chemin jusqu'a chez elle fut incroyablement long. Je regardais seulement le sol et je pleurais tellement que j'etais aveuglé par les larmes. Mes jambes me faisaient un mal de chien, j'avais du mal a pédaler. Enfin bref, le chemin était compliqué et déplaisant. On arrive devant chez elle, on pose nos velos, et j'me mets a pleurer encore plus. J'ai du pleurer comme ca pendant au moins 20 minutes, avec ma copine qui essayait se me rassurer. On etait tous les deux prit de gros spasmes musculaires, c'etait assez bizarre. Je me suis calmé, elle m'a demandé si ca allait et c'est repartit de plus belle. La ville était vide, je ne pouvais plus distinguer ce qu'il y avait autour de moi tant j'avais d'hallucinations (a noter que j'en avais presque pas jusque là) et je me pouvais plus lire les emotions sur le visage de ma copine, elle changeaient toutes les secondes a cause des hallucinations.
Je me sentais seul au monde, désespéré, dévasté, mais ca faisait un bien fou. Je pleurais comme jamais j'avais pleuré, je sentais un poids s'echapper de mon corps, je n'avais jamais été aussi heureux d'être triste.
Au bout d'un moment je dis a ma copine de rentrer, mais elle n'arrivait pas à bouger sea jambes a cause des spasmes. Je lui ai dit que je ne partirai pas tant que je ne l'aurais pas vue rentrer. Je lui ai poussé les jambes et elle s'est lancée. Elle est partie ranger son velo, puis est revenue. On s'est embrassés, puis on s'est lancé exactement le meme regard avant de partir chacun en sa direction.
Quand j'ai prit mon velo c'est comme si j'etais sur une fusée, je pedalais comme jamais, mes jambes n'avaient plus aucun spasme, et j'ai retracé exactement le même chemin qu'en venant en me servant de mon intuition.
J'suis arrivé chez S, j'etais sans dessus-dessous, je ne pouvaisnpas controler mes reactions, mes emotions, bref j'etais une boule d'emotions beaucoup trop puissantes. On m'a dit que j'avais fait vite alors que j'etais bien resté 30 minutes devant chez ma copine.
Je me pose dans la salle de bain, pour rouler un ter, je tente d'entrer dans la chambre mais tout le monde est là, leur regards sont pesants, je ne me sentais pas d'interagir avec des gens, alors je me pose dans le jardin pour le fumer.
Je suis resté 1H, avec occasionnelement quelqu'un qui venait chercher quelque chose. Ca devait se sentir que j'avais besoin de solitude car personne n'est resté avec moi, pas même S qui comme moi aime bien se perdre dans les hallus et ne rien dire.
Pendant ces 1H, j'ai beaucoup reflechit, sur ma vie, mes erreurs, ma relation avec la drogue, mes amis.
Je me laissais me perdre par mon flot de pensées, que ce soit négatif ou positif. Je pleurais, je rigolais, tout seul.
Je pleurais tellement que les larmes ne sortaient plus et j'avaia mal aux paupieres.
Au bour d'un moment j'en auis venu a la conclusion que j'allais rentrer chez moi et dormir avec toutes mes pensées negatives. Je cherchais mon dernier
joint, introuvable. Je vais dans la salle de bain et 4 de mes amis etaient desans et s'amusaient a refleter le laser dans les miroirs. Je les regarde et me dit que mtn que je suis la, autant rester.
Je me sentais un peu mieux, comme un nouveau moi, vulnérable a souhait, incapable de maîtriser ses émotions mais se voulant attentionné et amical. J'ecoutais les autres parler, sans prendre part, mais j'etais bien comme ca.
Au bout d'un moment on decide de sortir. On enfource tous un velo et on commence a partir vers une destination random. Au bout d'un moment une amie dit que y'a un pb avec son velo. Sa roue arrière était dégonflée et ne pouvait pas soutenir une autre amie sur le porte bagage. Celle qui est sur le porte bagage se met a courir à côté de nous, puis s'arrête épuisée.
Elle avait assez bien tenue la route, et ont fut tous étonnés. A ce moment la je me dis que si elle peut courir autant, j'peux surement courir autant. Je n'ai jamais fait aucun sport en club, mon experience se limitait aux cours d'EPS, mais j'avais travaillé pendant 9 mois en maconnerie donc ma condition physique etait correcte.
Je done donc mon velo a mon amie, on fait un compte a rebours et je me mets a courir. J'etais moi-meme étonné par ma vitesse, et il fut bien 10 secondes a mes amis pour me rattraper. S me dit en rigolant que j'etais une fusée, et je continue de courire pour une dizaines de minutes. On était tous étonnés par ma forme physique, et je me sentais plutot fier.
On s'eat posés, on a fumés, on est repartis chez S, moi encore en train de courir.
Je crois que je suis resté jusqu'a 11H du matin chez S, tout le monde dormait.
Quand je suis rentré chez moi j'étais épuisé a souhait, de plua que j'avais refait, a velo cette fois-ci, le chemin que j'avais couru car j'avais perdu qqchose.
Je me souviens que mes muscles etaient cuisants, en particulier mes avant bras qui etaient plus saillants que jamais.Mon nez coulait bcp, mais c'etait pas de la morve c'etait seulement dea larmes qui ne voulaient plus sortir par les yeux. Le dessus de mon nez etait lui aussi mouillé, comme si mon nez était imbibé de larmea, je me souviens meme que de la peau s'est enlevée de mon nez, comme s'il s'exfoliait
Le lendemain, je pensais avoir mal, mais au contraire je me sentais bien dans mon corps, et les maux de dos que j'avais depuis plusieurs semaines etaient partis. De plus lorsque j'ai fait mon sport, j'etais capable de faire le double de ce que je faisais sans sentir la fatigue que je ressentais en le faisant d'habitude.
Enfin bref, désolé d'avance si c'est confus, brouillon et long, mais je souhaitais partager cette experience.
De plus elle m'a laissé avec une question: Le
LSD booste-t-il les capacités phyisiques? Et le corps est-il conscient, et donc peut subvenir a des besoins plus facilement, notamment les douleurs musculaires?
Je n'ai jamais été capable de courir aussi longtemps et aussi vite sana me fatiguer en quelques secondes, c'est comme si le
LSD avait débloqué un potentiel physique en moi. enfin c'est comme ça que je l'ai vécu. Merci de votre lecture :)