Salut la plèbe,
Préparez vous je crois que je vais faire un pavé.
J'ai commencé à fumer de la
beuh en début de seconde quand j'en avais trouvé chez mes parents (choqué d'ailleurs, à l'époque j'avais jamais fumé de
tabac et juste bu deux bières).
J'ai fumé un peu au
bang maison (bouteille + stylo en métal tu connais) et j'ai adoré. Cette année là j'ai du en fumer que 3 ou 4 fois en soirée. En première j'ai acheté mon premier 10 balles de
shit, que je fumais à la pipe, il m'a pas duré assez longtemps parce que je fumais rarement. En fin de première, début Terminale, je commençais à en acheter régulièrement et à fumer tous les jeudis soirs. Jusque là ça me posait aucun problème, je kiffais juste les soirées. J'ai gardé ce rythme jusqu'à mon arrivée en études supérieur.
En première année d'études, je commençais à fumer plusieurs fois par semaine puis tous les soirs. Je m'en rendait pas compte mais j'ai réellement pris un rythme, il me fallait mon
joint sinon c'était bizarre, je me faisait chier.
Rapidement je me suis retrouvé à fumer à la pause du midi, puis plusieurs fois le soir, jusqu'à ce que je fumes une dixaine de
joints par jour, tous les jours, matin, pause, midi, pause, soir, même la nuit quand je me réveillais. J'étais tout le temps défoncé en cours, même aux examens. C'était juste devenu naturel, être défoncé c'était mon état normal.
Petite parenthèse sur mes deux années de DUT, oui j'ai séché quelques cours mais je suis resté assez lucide pour reconnaitre l'importance de certains. J'ai toujours réussi à m'en sortir sans trop travailler les cours (un petit merci à la
modafinil quand même).
Pendant ces deux années j'avais un traitement pour l'acnée, je me rappelle plus comment ça s'appelle mais c'était horrible. Ca couplé à ma conso de
shit faisait que je me sentait vraiment mal, seul, en dépression.
Je passais mes journées à rien faire dans ma chambre de crous à part bouffer comme un porc et ne même plus triper parceque je ressentais quasiment plus rien.
EDIT : J'ai totalement oublié de parler de la parano, ça m'a totalement rendu paro, au point que j'avais peur quand je sortais de chez moi et que je croisais des gens dans la rue, gênant.
A la fin de mon dut, je rentre chez mes parents pour travailler pendant les vacances (mes parents n'auraient vraiment pas apprécié que je fumes, valait mieux pas qu'ils apprennent), j'ai réussi à combler le manque de
nicotine avec une vape qu'on m'a donné. C'était deux mois assez durs mais j'ai commencé à me sentir mieux.
Et puis j'ai continué les études dans une autre ville, j'ai recommencé à fumer 3
joints / jour mais que le soir, en vapant toute la journée. Je suis descendu à 2 puis 1. Et à la fin de cette année, en rentrant chez mes parents, arrêt total.
Pour combler le manque de
shit et de
tabac, en plus de ma grosse consommation de vape (une bouteille de 250ml de liquide ça me fait 2 semaines), j'ai commencé à boire beaucoup, tous les jours. C'était vraiment pas mieux, mais au moins j'étais pas bourré en cours.
Puis sur un coup de tête j'ai acheté un banc de musculation, une barre, des poids et des haltères en me disant "nik au pire ça m'occupera au lieu de boire tout le temps".
Ca fait maintenant 1 an et 3 mois que j'ai pas fumé de
joints. Oui, je vape toujours beaucoup mais j'ai réduit mon taux de
nicotine à 2mg/ml. Il m'arrive de boire assez régulièrement (plusieurs fois par semaine) mais je n'achète plus d'
alcool fort, que de la bière et jamais les jours ou je fais de la musculation (soit un jour sur deux).
Tout ça pour dire, vous inquiétez pas si vous commencez à ressentir des signes d'addictions psychologiques au
cannabis, vous pouvez en sortir.
Pour moi, la solution ça a été de vivre dans un environnement ou je pouvais pas fumer tout en palliant avec ma
cigarette électronique. Je dois dire que la rigueur et la discipline que le sport requiert m'a beaucoup aidé.
Allez, bisous la mif
#QLF
Dernière modification par flg (22 avril 2022 à 20:58)