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Dernière modification par randobag (12 décembre 2022 à 12:06)
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Dernière modification par prescripteur (12 décembre 2022 à 12:09)
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prescripteur a écrit
Bonjour, en effet les BZD sont utiles quelques jours pendant le sevrage. mais le risque de DT (Delirium tremens) n'est pas totalement supprimé avec les BZD et entreprendre un sevrage d'alcool ne doit pas se faire sans avis medical.
très souvent la prescription inappropriée de BZD se transforme en une addiction à l'alcool ET aux BZD. Il ne faut donc pas faire ça "au doigt mouillé".
nb= Par contre, la prise de vitamine B1 est sans contre indication et previent en partie le DT et d'autres complications de l'alcoolisme.
https://www.vidal.fr/maladies/recommand … -en-charge
Amicalement
Prescripteur a raison, je ne connais pas ton degré d'alcoolisme si je puis dire et ton risque de DT. Pour ma part je me suis toujours sevré chez moi avec courte prescription de valium, mais j'ai des symptômes de manque physique assez faibles.
Amicalement
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johny a écrit
Pensez vous que si je lui dit que j ai peur de faire un delirium tremens ou même que j ai quelques tremblements le matin au réveil il vas me prescrire un benzo .
Je plussoie l'écrit de Prescripteur et ayant fait plusieurs sevrages d'alcool dans mon passé, je pense qu'aucun médecin qui connaît son boulot peut accepter cela. J'explique pourquoi. Mes différentes cures passées se sont passées à l'hôpital et heureusement car malgré du Valium à doses élevées les premiers jours, j'ai fait plusieurs crises d'épilepsie, dont une dans le bureau de mon généraliste à qui j'étais en train de lui demander, comme tu le suggères une ordonnance de Valium pour m'aider à passer.
La crise d'épilepsie, ça m'a jamais prévenu, ça m'est arrivé d'une seconde à l'autre avec perte totale de conscience éveillée et réveil quelques heures après dans un lit avec un mal de crâne abominable. La fois chez le généraliste, il paraît que j'ai pété tout son bureau !! Les autres fois, j'étais en centre de cure donc soigné de suite et pareil, réveil au lit me demandant comment j'étais arrivé jusque dans ce lit.
Bien à toi et bon courage, sachant que les rechutes n'ont rien de dramatique, ça demande juste de recommencer le processus ou bien de trouver dans le monde des alcoologues un bon qui pourra peut-être te prescrire quelque chose qui te redonne le contrôle de la consommation sans t'obliger à une abstinence absolue.
Personnellement, j'ai choisi l'abstinence il y a trente ans car je n'aime pas du tout les effets de l'alcool et j'en suis heureux.
Je bois parfois une lichette de très bon vin ou de vinaigre balsamique hors d'âge mais en dessous du seuil d'un début d'action psychoactive. Juste pour le plaisir de mes papilles gustatives en leur donnant de quoi se réjouir et jouir.
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (12 décembre 2022 à 13:15)
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johny a écrit
je pense qu'aucun médecin qui connaît son boulot peut accepter cela.
Salut,
Je ne veux pas rentrer dans un long débat qui ne concerne pas l'OP forcément, mais quand même, aujourd'hui, beaucoup de sevrages d'alcool se font à la maison en ambulatoire avec éventuellement visite du médecin, tous les sites/assos etc qui traitent d'alcoologie évoquent cette possibilité. Il y avait eu même une étude du Dr Batel (qui est un alcoologue que cela étant je n'apprécie pas pour d'autres raisons) qui avait affirmé que le taux de rechute était moins important après un sevrage chez soi qu'à hosto.
Mais c'est bien évidemment à discuter en amont avec son médecin ou son alcoologue.
Bonne journée
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Dernière modification par prescripteur (12 décembre 2022 à 17:11)
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