Bonjour,
Je voudrais adresser un grand merci à toutes les personnes qui ont essayé de me décourager de passer par un opi pour me sevrer et de passer à un substitut si je le pouvais.
Je n'ai pas su m'ouvrir à mon entourage, mais j'ai créé un compte privé sur twitter avec des gens traversant les mêmes difficultés que moi. Cela m'a beaucoup aidé, en plus de mon entourage et ma psycho.
Une amie à été très encourageante sur la mutilation et les gens de ce compte aussi, ce qui fait que je suis clean d'une semaine.
Dimanche, je me suis réveillée très fatiguée, hangover typique des zenes chez moi. J'ai en même temps eu un rhume, qui m'a grandement facilité la tâche. Je ne pensais pas être si contente d'être malade. Chose surprenante, contrairement à avant, j'ai refusé de reprendre la chose qui m'avait rendu malade.
Je suis toujours en
sevrage, avec un break dans deux jours pour un événement important, et après on y retourne. Cela fait quatre jours et pour l'instant j'ai été très chanceuse comparé au produit (faut dire que mes doses étaient bien moins hautes) et avec mes médicaments prescrit ça s'est très bien passé. Je pense faire une pause après et voir si je décide de repartir sur une petite conso avec des produits moins puissants ou si j'essaie de faire une pause pour une durée prolongée.
Aujourd'hui jeudi, malgré une faiblesse persistante (faute à l'alimentation, mais maintenant on va corriger ça), je ne suis plus glacée jusqu'aux os, je n'ai plus de bouffées de chaleur et je ne suis plus moite en permanence. Je n'ai plus les douleurs dans les dents des deux premiers jours et même si j'ai des
cravings ils sont très gerables, même mieux que quand je consommais.
En fait, j'ai décidé ce
sevrage de manière totalement impulsive sans savoir dans quoi je plongeais. Les circonstances m'ont un peu aidé. Pour l'après j'irais voir un
csapa mais je ne suis pas sûre d'avoir besoin de maintenance. Pour le moment. Car l'appel des opis est toujours présent, et si prochain
sevrage il y a, vaudra mieux que j'en aie. Mais je suis vraiment très contente et je voulais vous remercier à tous pour vos soutiens et vos conseils. Je sais que je vais avoir besoin d'un addicto car bien que j'ai réussi à prendre ce chemin cette fois, je sais que les
sevrages ne vont pas en s'améliorant et mon amour des
opiacés est toujours là. Je rêve, un jour, d'une consommation raisonnée.
Merci à psychoactif d'exister, cet espace est vraiment salvateur, tant pour mes consos, assouvir ma curiosité que l'arrêt. Et un espace comme ça c'est précieux, je lui souhaite longue vie !
Ps : vous inquiétez pas, si ça avait été pire, j'aurais été voir quelqu'un en urgence pour avoir de quoi le soulager. J'avais commandé mais là grève, tout ça...