dépressife avec mauvais diagnostique de skizophrénie

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Anonyme3894
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salut,

j'ai en gros été diagnostiquer skizophrène, il y à longtemps mais apparament on ne me l'avais pas trop dit:

en 2005 étant enlisé dans la depretion, je vais voir un psychiatre, il me pause des questions, puis au boout de 1 ou plusieurs rendez vous , il me diagnostique une dépretion, je precise c'est un psychiatre de ville à 50 balle la séance.

un moment ne le trouvant pas asser efficcasse (en fait je ne prenais pas bien le buspirone et le prozac, c'est plus ça qui enpèchais de masquer les symptome) j'arrète de le voir peandans plusieurs années......... puis je trouve une psychiatre dans un CMP

et là je tourne en rond, je prend toujours du prozac et du buspirone.

mais un jours j'ais le malheurs de faire un mauvais combo de dingue à cause d'un mauvais etiquetage, les flics perquisitione trouve mes plants de beuh bref la fin du monde.

ils me pause des question je leur raconte ma vie je suis suivie blabla......

je m'en sort avec une injonction super thérapeutique (j’aurais préférer un pochon thérapeutique) et ils préviennent ma psychiatre qui n'est evidement pas au courrant que je consomme aussi des produits de synthèse acheter par internet.

et là je crois que c'est à ce moment quelle ma diagnostiquer skizo, chose pas étonnante elle n'y connais rien...........

d'ailleurs mon psychiatre actuele est persuàder que la dmxe rend fou systèmatiquement.

de la viens la question es ce possible de changer de psyhiatre,

autres questioin esce que le nouveaux psychiatre peu avoir acces à mon ancien dossier.

je veux un autres diagnostique sans comfit d'interert (3 psychiatres différent dans des CMP)
 

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prescripteur homme
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Bonjour, il est permis de changer de psychiatre en liberal. Mais en CMP tu prends celui du CMP. Et dans le CMP ton dossier te suivra. Et 3 psychiatres ça fait peut etre une fraction non negligeable des psychiatres locaux, donc tu n'es pas à l'abri d'une discussion officieuse. Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Anonyme3894
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merci, j'ai vue qu'il existe un recour, mais faut prouver le mauvais diagnostique, face à plusieur psy c'est pas faisable....... je suis dépité.....
 

OliAzary
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Salut Psychocrack

Ayant travaillé en psychiatrie, je me permets de te donner mon point de vue.

Tu évoques des symptômes de dépression, des diagnostics qui te paraissent exagérés. Les psychiatres, surtout en CMP, n'ont pas particulièrement d'intérêt à poser de mauvais diagnostics, dans le but de t'accabler ou de se faire plus d'oseille sur ton dos. Ils font juste leur boulot.
C'est difficile le diagnostic en psychiatrie car deux médecins peuvent avoir des points de vue différents. Je crois qu'il pourrait être intéressant pour toi de trouver un médecin en qui tu as confiance et avec qui tu te sens libre d'échanger, comme dis juste au dessus, tu es dans le droit de demander à changer de médecin mais ces demandes ont leur limite, tu ne peux pas imposer ton choix.

Je ne connais pas ta situation mais de manière générale, dépression et schizophrénie ne font généralement pas bon ménage avec certains produits, surtout le cannabis et les hallucinogènes.
Il faut que tu sois parfaitement transparent, le médecin n'est pas un flic qui ira te dénoncer, il est là pour t'aider à aller mieux. Et parfois, quand on sombre dans la dépendance, on pense qu'on ne peut aller mieux qu'en suivant son mode de vie fait de défonces et de recherches de came.

Tu es dans l'obligation de soins vis à vis de la justice. On peut critiquer ce système d'injonction de soins qui tend à médicaliser toutes les personnes qui prennent des drogues, mais dans certains cas, cette injonction de soin est nécessaire car la personne prend des drogues pour de mauvaises raisons...

En conclusion, regarde au CMP le médecin avec qui tu as eu le meilleur lien essaie de voir si tu peux avoir des contacts réguliers avec lui/elle, sois 100% honnête et essaie de suivre ses conseils, son boulot est de t'aider.

Prend soin de toi

Peace

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Pesteux homme
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Salut PSYCHOCRACK !


En quoi il te gêne ce diagnostic ? En quoi c'est une nuisance pour toi ? Le changer n'annulera pas l'injonction thérapeutique de toute façon.

T'as peur d'être mal soigné ? Tu te sens  jugé ? Tu trouves ça infamant ? Autre chose ?

Perso, je les collectionne^^ Et je les apporte à la MDPH quand il s'agit de renouveler l'AAH. Autant que ça serve à quelque chose : à l'époque, j'me suis donné du mal pour avoir ces diagnostics !

Au top de mon palmarès, j'ai :
- Schizophrénie dite "simple"
- Schizophrénie sans symptomatologie productive (ce qui veut dire schizo, mais sans hallus, ni voix, ni délire).
- Structure psychotique de la personnalité
- Borderline
- TDAH (mais c'était verbal, j'ai pas de certif, dommage^^)

Pourtant, je n'ai eu de symptôme psychotique qu'une seule et unique fois dans ma vie : une déperso lors de l'arrêt brutal du Tercian (600mg/jour à 0 du jour au lendemain), et je n'ai rien dit à personne. Mais quand c'est difficile à diagnostiquer, le diag de schizo sert de fourre-tout. Certains psys dégainent leurs diagnostics comme d'autres leurs préjugés. Faut pas faire attention wink

Borderline est le moins déconnant de la liste. Mais le meilleur diag n'y figure pas du tout : c'est celui du psy à qui je dois mon mieux-être. Mais jamais il ne me l'a dit explicitement. Je l'ai deviné avec le temps, et il ne me contredit pas. Jamais il ne l’écrira sur un certificat médical. Tel que je le connais, il se marrerait, et il dirait un truc du genre "ah ben ça, c'est jamais quelque chose qu'on peut certifier^^".

Pour moi, l'important, c'est de trouver un psy qui sait faire autre chose que de te coller des étiquettes.

Les psys ne boivent pas toujours les diag de leurs collègues. Rien ne dit qu'un nouveau psy accordera la moindre crédibilité à ce qui est inscrit dans ton dossier. Cela dit, tu peux sûrement demander au CMP de le supprimer, si tu ne veux pas que ce diag soit lu par tous tes futurs psys du CMP (c'est un droit, mais ils vont pas bien le prendre).


Vivement les pochons thérapeutiques big_smile





OliAzary a écrit

Je ne connais pas ta situation mais de manière générale, dépression et schizophrénie ne font généralement pas bon ménage avec certains produits, surtout le cannabis et les hallucinogènes.
Il faut que tu sois parfaitement transparent, le médecin n'est pas un flic qui ira te dénoncer, il est là pour t'aider à aller mieux. Et parfois, quand on sombre dans la dépendance, on pense qu'on ne peut aller mieux qu'en suivant son mode de vie fait de défonces et de recherches de came.

Tu es dans l'obligation de soins vis à vis de la justice. On peut critiquer ce système d'injonction de soins qui tend à médicaliser toutes les personnes qui prennent des drogues, mais dans certains cas, cette injonction de soin est nécessaire car la personne prend des drogues pour de mauvaises raisons...

Et c'est qui qui décide si les raisons sont bonnes ou mauvaises ?
Et comment il fait comment pour savoir ça mieux que l'intéressé ? J'aimerai bien qu'on m'explique !
Et on n'est pas d'accord, au nom de quoi il se permet de nous imposer son point de vue ?

Tu m'as compris, je trouve ça déplacé d'aller insinuer à PSYCHOCRACK qu'il fume pour de mauvaises raisons, et que finalement l'injonction c'est pour son bien. Qu'est-ce que tu dirais si il disait la même chose des tiennes de raisons ?


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OliAzary
Nouveau Psycho
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153 messages

Pesteux a écrit

Salut PSYCHOCRACK !

Et c'est qui qui décide si les raisons sont bonnes ou mauvaises ?
Et comment il fait comment pour savoir ça mieux que l'intéressé ? J'aimerai bien qu'on m'explique !
Et on n'est pas d'accord, au nom de quoi il se permet de nous imposer son point de vue ?

Tu m'as compris, je trouve ça déplacé d'aller insinuer à PSYCHOCRACK qu'il fume pour de mauvaises raisons, et que finalement l'injonction c'est pour son bien. Qu'est-ce que tu dirais si il disait la même chose des tiennes de raisons ?

Qui décide si c'est bon ou mauvais, à priori la loi, très critiquable certes car aux yeux de la justice, toute consommation est problématique. Mais quand on s'intéresse au sujet, on pourrait mettre comme critère que si la consommation engendre plus de problèmes qu'elle n'en résout, on consomme probablement à ce stade là pour de mauvaises raisons... C'est l'addiction.

Comment faire pour savoir ? C'est tout le travail du professionnel d'évaluer avec une distance et une certaine objectivité l'état de la personne. La dépendance entraîne parfois des difficultés de jugement et on peut avoir l'impression d'aller très bien alors qu'en réalité on va très mal.

On nom de quoi on impose le point de vue ? Question intéressante, dans une société ultra libérale on laisserait tout le monde gérer sa consommation (et donc ses addictions potentielles) librement sans jamais intervenir. Regarde ce qu'il se passe au niveau du fentanyl aux USA, alors même que c'est interdit, ça engendre énormément d'OD. Si c'était en vente libre ça serait une hécatombe !
Donc la société a établi des règles pour protéger les personnes... Au vu du contexte politique, ça peut prêter à sourire et rendre méfiant quand je dis "la société veut protéger les personnes" mais à ce moment là c'est une question qui devient politique et non plus sanitaire.
Quand personne n'intervienne dans aucune décision sociale ça devient l'anarchisme au sens où la société n'a aucun droit de regard sur ce que fait l'individu, il est entièrement libre de ses choix, c'est de l'auto gestion qui peut devenir la loi du plus fort. Si ça peut être cool pour l'usage de drogue, ça peut être moins sympa en cas de criminalité (augmentation de la violence, guerre des gangs, regarde ce qu'il se passe en Haïti par exemple).


Je n'insinue pas qu'il fume pour de mauvaises raisons, d'ailleurs je ne parle pas de lui en particulier. Je dis que parfois, il y a des personnes qui fument pour de mauvaises raisons, je veux dire par là qu'elle peuvent fumer pour masquer des troubles psychiques et que non seulement ça ne les aide pas vraiment à les résoudre mais qu'en plus ça peut aggraver leur situation. Et la je parle d'expériences que j'ai eues, de personnes que j'ai vues qui étaient dans ces situations.
Et à contrario il y a des gens à qui ça fera du bien de fumer car ça va faire baisser leur anxiété et éviter de recourir à d'autres médicaments plus addictogènes.

Je ne sais pas ce qu'il en pense, je lui donne mon point de vue, libre à lui de m'envoyer me faire voir s'il est pas d'accord lol

L'injonction de soins sert à orienter (certes de force) une personne vers des soins qui pourraient l'aider mais qu'elle refuse ou qu'elle pense ne pas avoir besoin. C'est le juge qui l'ordonne, alors que ça pourrait être suite à une visite médicale ? Il y a débat. Mais dès lors que le simple usage est interdit en France, on imagine mal un médecin dire que untel consomme tel produit mais qu'il peut continuer car pour l'instant c'est pas encore au stade d'addiction. Tout est possible mais je vois mal ce type de procédés arriver en France.

Il y a de gros problèmes concernant les questions diagnostiques en psychiatrie, je pense que c'est là le coeur du sujet de ce dont on parle.
Entre les avis contradictoires, les psys qui ne donnent pas de diagnostics, ça crée des tabous, des non-dits, des mécompréhensions et au final la personne ne peut pas se saisir des soins avec confiance.

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Anonyme3894
Invité

OliAzary a écrit

Ayant travaillé en psychiatrie, je me permets de te donner mon point de vue.

bonjour,

Tu évoques des symptômes de dépression, des diagnostics qui te paraissent exagérés. Les psychiatres, surtout en CMP, n'ont pas particulièrement d'intérêt à poser de mauvais diagnostics, dans le but de t'accabler ou de se faire plus d'oseille sur ton dos. Ils font juste leur boulot.

je n'évoque pas du tout ça!

je n'ais jamais dit ça, je parle bien de diagnostique érronné je ne suis pas skizo.


Il faut que tu sois parfaitement transparent,

permet moi d'en douté, la preuve de ce mauvais diagnostique quand les confusions entre halucination, visions  et état normal et état modifier

elle ou ils seulon les psychiatre mon vue fonsdé c'est tout ce qu'ils ont vue


fais une recherche sur google avec ce mot, j'ai pas essayer mais je l'avais lue dans un livre


Tu es dans l'obligation de soins vis à vis de la justice

non pas du tout!

 

Anonyme3894
Invité

Pesteux a écrit

En quoi il te gêne ce diagnostic ? En quoi c'est une nuisance pour toi ? Le changer n'annulera pas l'injonction thérapeutique de toute façon.

je n'ais plus d'injonction, je visitait deja un cmp et un casapa à l'epoque

En quoi il te gêne ce diagnostic ? En quoi c'est une nuisance pour toi ? Le changer n'annulera pas l'injonction thérapeutique de toute façon.

T'as peur d'être mal soigné ? Tu te sens  jugé ? Tu trouves ça infamant ? Autre chose ?

à voila une question  qu'elle est bonne!

bas déjà je suis mal soigné de base car ont me prescris l'abilify un neuroleptique avec une liste d’effet secondaire comme le bras, j'en ais pas mal au bout du compte j’ai mème des problème au tendon alors que j’ai un travail manuel.

de plus le psychiatre ce préocupe de ma sois disant skizoprenie au lieu de ma depretion

je le vois 15-20minutes tout les 2 à 4 mois, c'est vraiment nimp, j'ais le temps de rien dire.

normalement je devrais etre sous ad.

et pis que l'on se comprène bien j'ais pas envie de le condanné juste envie d'un autres diagnostique par un indépendand.


désolé j'ais fais un douvblon et desolé pas le temps de repondre mieux.

 

OliAzary
Nouveau Psycho
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Anonyme3894 a écrit

et pis que l'on se comprène bien j'ais pas envie de le condanné juste envie d'un autres diagnostique par un indépendand.

Pourquoi ne pas aller voir un psychiatre en libéral ? Tu n'es pas obligé de lui dire que tu as consulté le CMP, tu lui évoques tes symptômes et il te donnera son avis ?

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Anonyme3894
Invité

OliAzary a écrit

Anonyme3894 a écrit

et pis que l'on se comprène bien j'ais pas envie de le condanné juste envie d'un autres diagnostique par un indépendand.

Pourquoi ne pas aller voir un psychiatre en libéral ? Tu n'es pas obligé de lui dire que tu as consulté le CMP, tu lui évoques tes symptômes et il te donnera son avis ?

oui , c'est une bonne idée!

mais à double tranchant!

tu lui évoques tes symptômes et il te donnera son avis ?[

oui mais si je décrit avec mes mots (grosse tendance à faire des racourcis et donc à mal méxprimer, donc mal compris, par exemple quand je dit au psy je suis parno, il le prend pour argent comptemps, alors que je ne suis pas si parano que ça, et qu'en fait mon problème majeur n'est mème pas la depretion, c'est surtout l'hyper anxièté, comme porcinet, irl. exemple je fume un joint sur le balcon, sa sent dans la rue tout de suite je gète avant de l'alumé et peandans que je fume, comme j'habite au dessus d'un comerce ça craint réellement.


sans parler du reste, je lui ais dit une fois que j'était peut etre alcoolique sans trop  boire (je buvais une bierre belge donc forte ocasionellement à l'epoque ).

du coup l'or d'une de met 3 cure qui n'on servie à pas grand chose il mon precrit du valium au lieux du serestat, vraiment!!!!

edit: en plus un problème majeur qui me bloque c'est que je prend de l'abilify, donc si je vais sous abilify il vas normalement me trouver anxieux et c'est tout! ça seras biaiser, surtoiut que l'abiliffy soigne bien ma depretion, pas toujours à 100% mais en genneral le moral vas pas trop mais pas de depretion+++++

car une fois j'ais tester l'abandon de l'abilify pour me prouver que je n'etait pas skizo, donc un mois d'arret = grosse déperetion avec idée noir tres noir.et grande tristèsse ainssi que désespoire.

j'ais repris l'abilify et ça à disparut, j'arrivais plus à dormir aussi

 

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@OliAzary : J'aimerais bien répondre à ton texte, avec lequel j'ai de profonds désaccords. Mais je ne veux pas trop faire dévier le fil de PSYCHOCRACK. Si tu veux bien, j'y reviendrai plus tard, quand il aura obtenu les réponses qu'il recherche, et que le sujet semblera épuisé.



@PSYCHOCRACK:

Anonyme3894 a écrit

je n'ais plus d'injonction, je visitait deja un cmp et un casapa à l'epoque
(...)
les psychiatre mon vue fonsdé c'est tout ce qu'ils ont vue
(...)
bas déjà je suis mal soigné de base car ont me prescris l'abilify un neuroleptique avec une liste d’effet secondaire comme le bras, j'en ais pas mal au bout du compte j’ai mème des problème au tendon alors que j’ai un travail manuel.

de plus le psychiatre ce préocupe de ma sois disant skizoprenie au lieu de ma depretion

je le vois 15-20minutes tout les 2 à 4 mois, c'est vraiment nimp, j'ais le temps de rien dire.
(...)
et pis que l'on se comprène bien j'ais pas envie de le condanné juste envie d'un autres diagnostique par un indépendand.

Je comprends mieux.

Misère de la psychiatrie sad

Mais le psy ne va pas changer sa façon de travailler parce qu'un collègue conteste son diag. Faut en voir un autre puisque tu ne te sens pas écouté par celui-ci (et il y a de quoi : 15-20 minutes tous les 2 à 4 mois, c'est pas comme ça qu'il va pouvoir faire un diagnostic ni te soutenir en quoi que ce soit...).

Ensuite, c'est vrai qu'un libéral à 50€ la séance, même remboursé, ben si tu multiplies les séances faut pouvoir avancer les fonds quoi...

Essaye de voir si tu ne peux pas bénéficier de l'ALD, comme ça t'auras le tiers payant intégral. Je ne connais pas les démarches par contre, moi on me l'a mis automatiquement après une hospi. Mais c'est sans condition de ressource.

C'est probablement pas facile à obtenir, mais tu as un argument de poids : ton diagnostic de schizophrénie !! Si c'était pour moi, je me débrouillerais pour avoir un certif de mon psy du CMP, et je le ferais valoir pour obtenir l'ALD. Ensuite, je changerais de psychiatre pour un libéral de mon choix.

Même si ce diag est mauvais, tu ne voles rien : ta dépression et ton hyperanxieté sont effectivement des affections de longue durée (ALD). C'est juste plus facile à faire reconnaître avec un diag stigmatisant comme celui de schizophrénie. Autant que ça serve à quelque chose, comme je disais plus haut^^


OliAzary a écrit

Il faut que tu sois parfaitement transparent

Anonyme3894 a écrit

permet moi d'en douté, la preuve de ce mauvais diagnostique quand les confusions entre halucination, visions et état normal et état modifier

Perso, à un usager de drogue ou à une personne psychiatrisée, je conseillerais plutôt "fait attention à qui tu parles". L'alliance thérapeutique, ça se construit, ça se gagne, ça ne peut pas être acquis d'emblée. Surtout dans ce contexte de stigmatisation des personnes qui utilisent des drogues ou qui sont en souffrance psychique. Alors quand on cumule les deux, j'te dis pas...

Mais je te l'accorde, c'est moche. Ca me fait mal d'écrire ça. C'est juste que ça me semble un réflexe de survie élémentaire. C'est quelque chose que j'ai appris à mes dépens.


Anonyme3894 a écrit

oui mais si je décrit avec mes mots (grosse tendance à faire des racourcis et donc à mal méxprimer, donc mal compris, par exemple quand je dit au psy je suis parno, il le prend pour argent comptemps, alors que je ne suis pas si parano que ça, et qu'en fait mon problème majeur n'est mème pas la depretion, c'est surtout l'hyper anxièté, comme porcinet, irl. exemple je fume un joint sur le balcon, sa sent dans la rue tout de suite je gète avant de l'alumé et peandans que je fume, comme j'habite au dessus d'un comerce ça craint réellement.

sans parler du reste, je lui ais dit une fois que j'était peut etre alcoolique sans trop  boire (je buvais une bierre belge donc forte ocasionellement à l'epoque ).

du coup l'or d'une de met 3 cure qui n'on servie à pas grand chose il mon precrit du valium au lieux du serestat, vraiment!!!!

Honnêtement, j'ai du mal à croire que ton psy soit con au point de prendre au mot le moindre raccourci ou la moindre exagération. Je pense plutôt que tu as affaire à quelqu'un de pas très impliqué, qui ne sait pas trop quoi écrire dans son dossier, et qui cherche des trucs à ajouter à partir de ce que tu dis pour se donner l'impression d'avoir fait le taf. Un genre de gestionnaire blasé quoi... En HP, j'en ai vu plein des comme ça.

A mon avis, il faut beaucoup de temps pour faire un vrai diagnostic solide. Si tu consultes un autre psy et que tu en trouves un bon, il ne se prononcera pas en quelques séances. Bien sûr, il aura sans soute une première impression, mais si c'est un pro, il se gardera bien de trop s'avancer à partir de ça, et de rester bloqué sur sa première idée. Une telle attitude aurait évité de te diagnostiquer schizophrène juste en t'ayant vu défoncé une fois.

Donc, je te déconseille d'être trop pressé pour avoir un diag, parce que c'est comme ça que tu risques d'atterrir chez les praticiens les moins impliqués et les moins prudents dans leur façon d'appréhender ton problème.

Heureusement, on n'est pas obligé d'avoir un diag psy définitif pour commencer à se soigner. C'est valable autant pour les prescriptions de traitement, que pour l'écoute et la psychothérapie. On essaye, on tâtonne, on adapte, et quand ça ne marche pas, on essaye autre chose. En l'état actuel de nos connaissances, la psychiatrie et la psychologie ne sont pas encore des sciences dures : rien n'est gravé dans le marbre.

En fait, je pense que toute la difficulté est de trouver la bonne personne. Plutôt que le bon diagnostic.


Anonyme3894 a écrit

en plus un problème majeur qui me bloque c'est que je prend de l'abilify, donc si je vais sous abilify il vas normalement me trouver anxieux et c'est tout! ça seras biaiser, surtoiut que l'abiliffy soigne bien ma depretion, pas toujours à 100% mais en genneral le moral vas pas trop mais pas de depretion+++++

car une fois j'ais tester l'abandon de l'abilify pour me prouver que je n'etait pas skizo, donc un mois d'arret = grosse déperetion avec idée noir tres noir.et grande tristèsse ainssi que désespoire.

j'ais repris l'abilify et ça à disparut, j'arrivais plus à dormir aussi

Je comprends que t'as envie de savoir, et de "prouver" que t'es pas schizo, mais je pense que ça n'est pas la bonne méthode. Les personnes qui vivent avec la schizophrénie peuvent des fois rester longtemps sans avoir la moindre crise. Alors un mois d'arrêt c'est pas assez pour prouver quoi que ce soit, faudrait plutôt arrêter genre un an pour que ça soit un peu probant. Et là, c'est plus la même histoire, si tu vois ce que je veux dire... Si l'abilify soigne bien ta dépression, c'est plutôt cool non ?

Et puis, la grosse déprime avec idées noires et désespoir, ça peut aussi venir du contrecoup de l'arrêt de l'abilify. C'est pas un médicament que je connais personnellement ni autour de moi, il y a peut-être un syndrome de sevrage avec de traitement. Si ça se trouve, c'est ça que tu as eu. Ou si ça se trouve, c'est comme tu dis : l'abilify marche bien pour toi, et ta dépression revient quand tu ne le prends plus... En un mois, on ne peut pas vraiment savoir, c'est pas assez de recul. T'avais arrêté net ou diminué progressivement ? Et puis ça dépend de la dose que tu prenais aussi.

Par rapport à ta crainte que l'abilify (ou n'importe quel antipsychotique) biaise le diag en masquant les symptômes, c'est vrai que ça peut être un problème. Mais tu sais, c'est rare que les symptômes soient masqués à 100%. Souvent, le symptôme "perce" le bouclier chimique du traitement à un moment ou à un autre, et ça peut se repérer pour qui à l'oreille attentive. Même quand c'est pas une décompensation spectaculaire, le discours de la personne change, sa logique et sa façon de s'exprimer sont modifiées, ça s'entend. Donc c'est tout à fait possible de faire un diag sans que tu arrêtes ton traitement, c'est juste que ça peut être plus long, parce qu'il faut que le doc repère ces moments ou le symptôme "perce". Mais pour ça, faut passer du temps avec la personne, c'est sûr que 15-20 minutes tous les 2 à 4 mois ça va jamais suffire. Pour moi, ça permet de renouveler le traitement, mais rien de plus.

Donc pour résumer, je te conseille de continuer ton traitement le temps de chercher un psy en qui tu peux avoir confiance, et qui te propose un suivi sérieux. C'est pas toujours facile à trouver, faut en essayer plusieurs, et faut chercher large : n'hésite pas à te déplacer loin pour cela. C'est chiant, mais ça vaut le coup. Ensuite, tu verras avec lui pour le diag, et pour essayer un autre traitement qui ne risque pas de t'handicaper par ses effets secondaires.


Prends soin de toi :)


PS : Tes problèmes de tendons, c'est généralisé ou c'est sur une articulation sursollicité par ton taf ? Parce que ça, ça peut être très compliqué d'en sortir, que ça soit un effet secondaire du traitement ou non. Faut pouvoir mettre l'articulation au repos quelque temps, et c'est la galère pour pas perdre son travail.

Dernière modification par Pesteux (12 octobre 2023 à  09:32)


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Pesteux a écrit

Salut PSYCHOCRACK !


En quoi il te gêne ce diagnostic ? En quoi c'est une nuisance pour toi ?

Salut Pesteux.
C'est toujours mieux d'avoir le bon diag en plus si il à des démêlés sérieux avec la justice ils vont le mettre en hp.

Je me disais moi aussi c'est pas grave ( diag schizophrène à la place de bipolaire ). Quand j'ai eu des galères avec la justice et qu'ils voulaient me mettre à l'hp j'ai galéré à avoir une expertise psychiatrique pour rester en détention provisoire ( à choisir je préfère la prison à l'hp). Pourtant des personnes qui ont des problèmes psychiatrique il ya en plein en prison mais schizophrène ils te mettent en hp.


OliAzary a écrit

Salut Psychocrack

Ayant travaillé en psychiatrie, je me permets de te donner mon point de vue.

Tu évoques des symptômes de dépression, des diagnostics qui te paraissent exagérés. Les psychiatres, surtout en CMP, n'ont pas particulièrement d'intérêt à poser de mauvais diagnostics, dans le but de t'accabler ou de se faire plus d'oseille sur ton dos. Ils font juste leur boulot.
C'est difficile le diagnostic en psychiatrie car deux médecins peuvent avoir des points de vue différents. Je crois qu'il pourrait être intéressant pour toi de trouver un médecin en qui tu as confiance et avec qui tu te sens libre d'échanger, comme dis juste au dessus, tu es dans le droit de demander à changer de médecin mais ces demandes ont leur limite, tu ne peux pas imposer ton choix.

Je ne connais pas ta situation mais de manière générale, dépression et schizophrénie ne font généralement pas bon ménage avec certains produits, surtout le cannabis et les hallucinogènes.
Il faut que tu sois parfaitement transparent, le médecin n'est pas un flic qui ira te dénoncer, il est là pour t'aider à aller mieux. Et parfois, quand on sombre dans la dépendance, on pense qu'on ne peut aller mieux qu'en suivant son mode de vie fait de défonces et de recherches de came.

Tu es dans l'obligation de soins vis à vis de la justice. On peut critiquer ce système d'injonction de soins qui tend à médicaliser toutes les personnes qui prennent des drogues, mais dans certains cas, cette injonction de soin est nécessaire

Salut OliAzary.
J'ai été en obligation de soin J'en connais beaucoup qu'ils l'ont été. A chaque fois ils nous font diminuer notre traitement. J'étais à 120 mg de méthadone et ils m'ont fait passer à 15 mg et encore je suis à 15mg car l'obligation c'est fini avant qu'il puisse me l'enlever totalement.
Il m'ont retiré mon zolpidem ainsi que mon lexomil.
Dans l'obligation de soin il ya que les chiffres qui compte. Il faut etre un gentil drogué qui diminue son traitement.
Notre confort ils s'en tapent. Quand je disais à mon médecin qu'on diminuait trop vite et c'est un bon médecin il me disait on fait une petite pause et on rediminue car tu na pas le choix tu est en obligation thérapeutique.
Quand je ramenais mes ordo à mon spip avec qui j'avais de bon rapport et qui était humain et que je lui expliquait que ça tirait sur le corps de diminuer comme ça il me rappelais que j'était en liberté conditionnelle et que ça faisait parti des obligations fixé par la juge.
Donc voilà des obligations fixé par un juge et non par un médecin voilà ce que c'est une obligation de soin.
Amicalement.

Reputation de ce post
 
L'obligation de soin est une violence médicale et politique ! PTX.

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Anonyme3894
Invité

c'est pas comme ça qu'il va pouvoir faire un diagnostic ni te soutenir en quoi que ce soit...).

bas il crois le contraire , la denire fois 15-20 ,minutes puis au suivant, il à crue que j'allais mieux niveaux moral, puis je suis retourné en depretion 2 jour apres.


Si c'était pour moi, je me débrouillerais pour avoir un certif de mon psy du CMP, et je le ferais valoir pour obtenir l'ALD. Ensuite, je changerais de psychiatre pour un libéral de mon choix.

ce serais reconnaitre ma sois disant skizophrenie???!!!

je sais pas si j'ais l'ald (je la trouve pas dans mon tiroire) mais je sais que je  paye pas les medocs psy , sans avancer de frais, en fait au moment ou j'ecrit ces lignes je me dit que je doit l'avoir l'ALD.

Je suis pièger???

pesteux, pour un psychiatre il à pas l'aire blazer juste fatiguer et trop de boulot! il le dit lui même, il vas en hopital aussi.

A mon avis, il faut beaucoup de temps pour faire un vrai diagnostic solide. Si tu consultes un autre psy et que tu en trouves un bon, il ne se prononcera pas en quelques séances. Bien sûr, il aura sans soute une première impression, mais si c'est un pro, il se gardera bien de trop s'avancer à partir de ça, et de rester bloqué sur sa première idée. Une telle attitude aurait évité de te diagnostiquer schizophrène juste en t'ayant vu défoncé une fois

que l'on se comprenne j'ais vue 3 psy en cmp, dans deux cmp différent , deux dans le 1er et un dans l'autre , mais à mon avis c'est pas finie, peut etre un raport avec le fait que je ne suis pas daccord avec le psy sur la skizo, par contre le reste,je suis d'accord!

 

Acid Test homme
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Eric 44 a écrit

Pesteux a écrit

Salut PSYCHOCRACK !


En quoi il te gêne ce diagnostic ? En quoi c'est une nuisance pour toi ?

Salut Pesteux.
C'est toujours mieux d'avoir le bon diag en plus si il à des démêlés sérieux avec la justice ils vont le mettre en hp.

Je me disais moi aussi c'est pas grave ( diag schizophrène à la place de bipolaire ). Quand j'ai eu des galères avec la justice et qu'ils voulaient me mettre à l'hp j'ai galéré à avoir une expertise psychiatrique pour rester en détention provisoire ( à choisir je préfère la prison à l'hp). Pourtant des personnes qui ont des problèmes psychiatrique il ya en plein en prison mais schizophrène ils te mettent en hp.


OliAzary a écrit

Salut Psychocrack

Ayant travaillé en psychiatrie, je me permets de te donner mon point de vue.

Tu évoques des symptômes de dépression, des diagnostics qui te paraissent exagérés. Les psychiatres, surtout en CMP, n'ont pas particulièrement d'intérêt à poser de mauvais diagnostics, dans le but de t'accabler ou de se faire plus d'oseille sur ton dos. Ils font juste leur boulot.
C'est difficile le diagnostic en psychiatrie car deux médecins peuvent avoir des points de vue différents. Je crois qu'il pourrait être intéressant pour toi de trouver un médecin en qui tu as confiance et avec qui tu te sens libre d'échanger, comme dis juste au dessus, tu es dans le droit de demander à changer de médecin mais ces demandes ont leur limite, tu ne peux pas imposer ton choix.

Je ne connais pas ta situation mais de manière générale, dépression et schizophrénie ne font généralement pas bon ménage avec certains produits, surtout le cannabis et les hallucinogènes.
Il faut que tu sois parfaitement transparent, le médecin n'est pas un flic qui ira te dénoncer, il est là pour t'aider à aller mieux. Et parfois, quand on sombre dans la dépendance, on pense qu'on ne peut aller mieux qu'en suivant son mode de vie fait de défonces et de recherches de came.

Tu es dans l'obligation de soins vis à vis de la justice. On peut critiquer ce système d'injonction de soins qui tend à médicaliser toutes les personnes qui prennent des drogues, mais dans certains cas, cette injonction de soin est nécessaire

Salut OliAzary.
J'ai été en obligation de soin J'en connais beaucoup qu'ils l'ont été. A chaque fois ils nous font diminuer notre traitement. J'étais à 120 mg de méthadone et ils m'ont fait passer à 15 mg et encore je suis à 15mg car l'obligation c'est fini avant qu'il puisse me l'enlever totalement.
Il m'ont retiré mon zolpidem ainsi que mon lexomil.
Dans l'obligation de soin il ya que les chiffres qui compte. Il faut etre un gentil drogué qui diminue son traitement.
Notre confort ils s'en tapent. Quand je disais à mon médecin qu'on diminuait trop vite et c'est un bon médecin il me disait on fait une petite pause et on rediminue car tu na pas le choix tu est en obligation thérapeutique.
Quand je ramenais mes ordo à mon spip avec qui j'avais de bon rapport et qui était humain et que je lui expliquait que ça tirait sur le corps de diminuer comme ça il me rappelais que j'était en liberté conditionnelle et que ça faisait parti des obligations fixé par la juge.
Donc voilà des obligations fixé par un juge et non par un médecin voilà ce que c'est une obligation de soin.
Amicalement.

Putain j'hallucine quand je lis ce topic !
Déjà quand je lis 15-20mn tous les 2  à 4 mois, c'est du foutage de gueule !
Ça devrait etre au strict minimum tous les mois au moins et pas 15-20mn mais 30 à 60 mn, surtout les premiers RDV, pour poser le diagnostique !
Comment peut on diagnostiquer quoi que ce soit en 15-20mn tous les 2 à 4 mois ?
Je ne sais meme pas si c'est possible au bout de plusieurs années si on ne voit que 15mn la personne à chaque fois  !
À moins à la rigueur d'etre en crise !

Je ne suis pas un spécialiste de la psychiatrie mais à ce niveau là , je ne pense pas qu'il y en ait vraiment besoin pour se poser des questions !

Ensuite , quand je lis qu'en injonction thérapeutique ou en préventive , un juge peut  imposer d'arrêter un traitement de substitution mais dans quel monde vit on ( oui, malheureusement , je sais , un monde de cinglés  et pourtant la plupart des gens ne sont pas diagnostiqués , pour la simple raison que l'etre humain est malade de nature, de nombreuses maladies psy à mon avis , quand on voit l'état du monde !) ?

D'où un juge  se prend pour un médecin et impose à quelqu'un d'arrêter son traitement de substitution ?

Les médecins laissent faire ça , alors que comme son nom l'indique , c'est déjà un traitement de substitution ?

Et ça se dit médecin ?

Je suis scandalisé de lire ça et quand je regarde ce qu'il se passe autour de nous, encore plus  depuis un an ou deux , je suis extrèmement pessimiste sur l'avenir de l'humanité !

Ça me désespère , vraiment ...

Désolé de ne pas pouvoir apporter d'aide sur le sujet mais en effet, il ne serait peut etre pas plus mal que tu vois un psychiatre  libéral, si possible, reconnu  .
Je ne sais pas ce qu'est un CMP mais 15-20mn par RDV ça me semble hallucinant si c'est comme ça depuis le début !

Dernière modification par Acid Test (13 octobre 2023 à  22:44)

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@PSYCHOCRACK:

Anonyme3894 a écrit

ce serais reconnaitre ma sois disant skizophrenie???!!!

Pas du tout !!

L'ALD n'est pas associé à un diagnostic précis. Il est la reconnaissance d'un besoin de soin sur le long court. Dans notre cas, il s'agit de l'ALD 23, qui concerne les "Affections psychiatriques de Longue Durée".

Rien qu'au titre, tu vois qu'il n'y a aucune distinction entre la schizophrénie et les autres troubles psychiques. Et tu peux passer d'un diag à un autre sans en perdre le bénéfice.

https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap … il2009.pdf

Ton droit à l'ALD sera inscrit dans ta carte vitale, et tous les médecins pourront le voir. Mais aucun diagnostic n'est inscrit (si tu as fait fermer ton dossier médical partagé, mais ça n'a rien à voir). Le fait d'y avoir eu accès en produisant un diag de schizophrénie ne sera pas gravé dans le marbre. D'ailleurs, ça conduit les médecins à systématiquement m'interroger quand il ont mis ma carte vitale dans leur machine : "pourquoi vous avez l'ALD ?".


Anonyme3894 a écrit

je sais pas si j'ais l'ald (je la trouve pas dans mon tiroire) mais je sais que je  paye pas les medocs psy , sans avancer de frais, en fait au moment ou j'ecrit ces lignes je me dit que je doit l'avoir l'ALD.

C'est bien possible que tu l'aies déjà. Pour le savoir facilement, tu tends ta carte vitale à n'importe quel médecin ou pharmacien, et tu demandes.


Anonyme3894 a écrit

Je suis pièger???

Perso, je ne le vois pas comme ça. Cet ALD me semblerait au contraire le seul moyen d'échapper aux psys du CMP. A mes yeux, ça peut être un outil de libération pour toi plutôt qu'un piège !


Anonyme3894 a écrit

pesteux, pour un psychiatre il à pas l'aire blazer juste fatiguer et trop de boulot! il le dit lui même, il vas en hopital aussi.

En vrai, je ne sais pas pourquoi il y a tant de psy comme le tien. On ne devient pourtant pas psychiatre par hasard, il en faut du taf, de la sueur et des nuits blanches pour faire médecine, et pour se spécialiser ensuite. Qu'on puisse être psychiatre, c'est à dire spécialiste de la souffrance psychique, et s'intéresser aussi peu aux gens, c'est quelque chose qui m'étonnera toujours.


Anonyme3894 a écrit

que l'on se comprenne j'ais vue 3 psy en cmp, dans deux cmp différent , deux dans le 1er et un dans l'autre , mais à mon avis c'est pas finie, peut etre un raport avec le fait que je ne suis pas daccord avec le psy sur la skizo, par contre le reste,je suis d'accord!

Donc tu penses que le 1er psy a posé le diag de schizophrénie, et que les suivants ont juste suivi l'avis de leur confrère sans se poser de question, parce que c'était dans ton dossier ? Depuis quand tu connais l'existence de ce diag de schizophrénie ? Et comment tu l'as appris ? Tu as dit à ton psy que tu doutais de son diagnostic ? Qu'a-t-il répondu ?



@Eric 44:

Merci beaucoup pour ton précieux témoignage.


Eric 44 a écrit

C'est toujours mieux d'avoir le bon diag en plus si il à des démêlés sérieux avec la justice ils vont le mettre en hp. Je me disais moi aussi c'est pas grave ( diag schizophrène à la place de bipolaire ).

Bien sûr, tu as raison, c'est toujours mieux.

Mais quand on n'a pas le choix, vaut mieux savoir en rire, relativiser, et ne pas trop s'inquiéter des diagnostics parfois farfelus qui sont (im)posés.

De toute façon, une large partie des maladies psys graves et résistantes seront traitées en combinant neuros+benzos+antidépresseurs ou régulateurs de l'humeur. Et quand ça marche pas terrible (souvent), on essayera un peu tous les neuros l'un après l'autre, un peu tous les benzos l'un après l'autre, et un peu tous les antidépresseurs l'un après l'autre

Alors finalement, peu importe le diag, puisque le psy fait la même prescription^^ Bon, je caricature un peu, mais pas tant que ça.

Et quand tu seras trop dépendant aux benzos qu'on t'a prescrit comme seule réponse à ta souffrance, on te les supprimera en te faisant la morale et en t'imposant un sevrage. Et pour ça, je ne caricature pas du tout, c'est hyper courant que ça se passe comme ça.


Eric 44 a écrit

Quand j'ai eu des galères avec la justice et qu'ils voulaient me mettre à l'hp j'ai galéré à avoir une expertise psychiatrique pour rester en détention provisoire ( à choisir je préfère la prison à l'hp). Pourtant des personnes qui ont des problèmes psychiatrique il ya en plein en prison mais schizophrène ils te mettent en hp.

Ca m'intéresse beaucoup ce que tu racontes là.

Déjà, comment la justice a-t-elle connu ton diagnostic de schizophrénie puisque tu ne voulais pas qu'ils le sachent ? Je ne crois pas que le psy soit obligé légalement de balancer des infos sur son patient sur simple demande de la police. Alors balancer son diag aux flics sans avoir demandé l'avis du patient, faut vraiment avoir aucune éthique ! Ton psychiatre t'a-t-il trahi comme ça ?

Ensuite, je suis surpris qu'on puisse faire sa peine en unité fermée plutôt qu'en prison grâce à un diag de schizo. Perso, même si j'ai vécu l'enfer en HP, et que j'ai assisté à toutes sortes de maltraitances révoltantes, je me dis que ça doit être un hôtel 5 étoiles à côté de la taule. Bon, je me base que sur des préjugés, j'ai jamais fait l'expérience ni personne autour de moi. Mais je préférerais être en HP, au moins c'est un univers que je connais et dans lequel j'arrive à me débrouiller. T'as connu les deux toi Eric ?

J'en profite pour m'adresser aux professionnels : Ca devrait vous alarmer qu'on puisse trouver des gens qui préfèrent la prison à l'hôpital psy. C'est quand même sensé être un lieu de soin au départ !!!!




@Acid Test :

Acid Test a écrit

Putain j'hallucine quand je lis ce topic !
(...snip...)
Je ne sais pas ce qu'est un CMP mais 15-20mn par RDV ça me semble hallucinant si c'est comme ça depuis le début !

Ton indignation fait plaisir à lire. Je n'ai pas tout remis en citation, mais je suis oh combien d'accords avec toi !!

En passant, un CMP c'est un Centre Médico-Psychologique. C'est un centre d'accueil ouvert ou tu peux consulter gratuitement un psychiatre, un psychologue, un assistant social, ce genre de trucs.


Acid Test a écrit

Ça devrait etre au strict minimum tous les mois au moins et pas 15-20mn mais 30 à 60 mn, surtout les premiers RDV, pour poser le diagnostique !
Comment peut on diagnostiquer quoi que ce soit en 15-20mn tous les 2 à 4 mois ?
Je ne sais meme pas si c'est possible au bout de plusieurs années si on ne voit que 15mn la personne à chaque fois  !
À moins à la rigueur d'etre en crise !

A titre de comparaison, voilà comment travaille quelqu'un que je considère comme un excellent psychiatre.

Il voit ses patients 1x semaine minimum. Perso, quand j'étais au plus mal, il me voyait 5x semaine, et parfois 2x dans la journée, pour des séances de 15 minutes environ. Mais la durée n'est pas fixe, ça dépend de ce qui se passe pendant la séance. Ca peut durer 1H parfois, ou seulement 10 minutes d'autres fois. Voir son psychiatre aussi souvent, ça crée des liens : il n'a pas peur d'être proche de ses patients.

Quand je l'appelais parce que j'étais hyper angoissé, il me répondait toujours un truc du genre "c'est très important de travailler sur ce qui passe en vous en ce moment. Venez pour en parler. Venez maintenant !" Et il me faisait passer devant tous les autres dans la salle d'attente. Et à d'autres moments, c'est une autre personne en crise qui te passe devant. Il appelle ça "une urgence subjective". Un peu comme chez le dentiste avec les rages de dents^^

D'ailleurs, quand un nouveau patient l'appelle pour un premier rdv, il ne fait jamais attendre plus d'une semaine, alors que chez tous ses confrères c'est 6 mois ! Il considère que c'est toujours plus ou moins une urgence quand quelqu'un veut voir un psy pour la 1ere fois. Alors, il se démerde pour le recevoir rapidement. Certaines fois, quand il s'aperçoit que ça craint vraiment en ayant la personne au téléphone, il peut la recevoir dans la journée. Ca reste exceptionnel, mais il n'y a que chez lui que tu vois ça !

Pour le diag comme pour le soin psychothérapeutique, ça aide de voir les gens quand les symptômes se déchaînent, plutôt qu'un jour programmé à heure fixe. Les symptômes ne respectent pas trop le règne des calendriers et les horloges, faut-il le rappeler ?

Quand j'étais en dépression hardcore et que je faisais TS sur TS, il m'a déjà reçu le weekend, il m'a déjà reçu en pleine nuit, et il m'a déjà soigné gratuitement pendant des mois quand je ne pouvais plus payer.

Alors oui, sa façon de faire, ça fout le bordel dans l'emploi du temps et dans la salle d'attente. Ca fait qu'on attend, et c'est parfois long. Mais tous les patients bénéficient un jour ou un autre de cette gestion des urgences, et tout le monde apprécie sa disponibilité, alors (presque) tout le monde l'accepte bien.

Et c'est en s'y prenant comme ça qu'il m'a aidé, et que je vais infiniment mieux qu'à l'époque. Je lui serai éternellement reconnaissant parce que je crois bien que je lui dois la vie.

Les leçons de vie, le jugement, les hospitalisations, la contrainte, et le sevrage forcé en cold turkey ne m'ont jamais fait avancer d'un millimètre. Et c'est pareil pour toutes les personnes que j'ai connues.

Si je n'avais pas rencontré cet homme formidable, les pratiques de la psychiatrie m'auraient fait fuir à tout jamais du circuit de soin. Comme de nombreux camarades moins chanceux, braqués pour toujours, non sans raisons...

Dernière modification par Pesteux (14 octobre 2023 à  13:49)


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Eric 44 homme
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Acid Test a écrit

Eric 44 a écrit

Pesteux a écrit

Salut PSYCHOCRACK !


En quoi il te gêne ce diagnostic ? En quoi c'est une nuisance pour toi ?

Salut Pesteux.
C'est toujours mieux d'avoir le bon diag en plus si il à des démêlés sérieux avec la justice ils vont le mettre en hp.

Je me disais moi aussi c'est pas grave ( diag schizophrène à la place de bipolaire ). Quand j'ai eu des galères avec la justice et qu'ils voulaient me mettre à l'hp j'ai galéré à avoir une expertise psychiatrique pour rester en détention provisoire ( à choisir je préfère la prison à l'hp). Pourtant des personnes qui ont des problèmes psychiatrique il ya en plein en prison mais schizophrène ils te mettent en hp.



Salut OliAzary.
J'ai été en obligation de soin J'en connais beaucoup qu'ils l'ont été. A chaque fois ils nous font diminuer notre traitement. J'étais à 120 mg de méthadone et ils m'ont fait passer à 15 mg et encore je suis à 15mg car l'obligation c'est fini avant qu'il puisse me l'enlever totalement.
Il m'ont retiré mon zolpidem ainsi que mon lexomil.
Dans l'obligation de soin il ya que les chiffres qui compte. Il faut etre un gentil drogué qui diminue son traitement.
Notre confort ils s'en tapent. Quand je disais à mon médecin qu'on diminuait trop vite et c'est un bon médecin il me disait on fait une petite pause et on rediminue car tu na pas le choix tu est en obligation thérapeutique.
Quand je ramenais mes ordo à mon spip avec qui j'avais de bon rapport et qui était humain et que je lui expliquait que ça tirait sur le corps de diminuer comme ça il me rappelais que j'était en liberté conditionnelle et que ça faisait parti des obligations fixé par la juge.
Donc voilà des obligations fixé par un juge et non par un médecin voilà ce que c'est une obligation de soin.
Amicalement.

Putain j'hallucine quand je lis ce topic !
Déjà quand je lis 15-20mn tous les 2  à 4 mois, c'est du foutage de gueule !
Ça devrait etre au strict minimum tous les mois au moins et pas 15-20mn mais 30 à 60 mn, surtout les premiers RDV, pour poser le diagnostique !
Comment peut on diagnostiquer quoi que ce soit en 15-20mn tous les 2 à 4 mois ?
Je ne sais meme pas si c'est possible au bout de plusieurs années si on ne voit que 15mn la personne à chaque fois  !
À moins à la rigueur d'etre en crise !

Je ne suis pas un spécialiste de la psychiatrie mais à ce niveau là , je ne pense pas qu'il y en ait vraiment besoin pour se poser des questions !

Ensuite , quand je lis qu'en injonction thérapeutique ou en préventive , un juge peut  imposer d'arrêter un traitement de substitution mais dans quel monde vit on ( oui, malheureusement , je sais , un monde de cinglés  et pourtant la plupart des gens ne sont pas diagnostiqués , pour la simple raison que l'etre humain est malade de nature, de nombreuses maladies psy à mon avis , quand on voit l'état du monde !) ?

D'où un juge  se prend pour un médecin et impose à quelqu'un d'arrêter son traitement de substitution ?

Les médecins laissent faire ça , alors que comme son nom l'indique , c'est déjà un traitement de substitution ?

Et ça se dit médecin ?

Je suis scandalisé de lire ça et quand je regarde ce qu'il se passe autour de nous, encore plus  depuis un an ou deux , je suis extrèmement pessimiste sur l'avenir de l'humanité !

Ça me désespère , vraiment ...

Désolé de ne pas pouvoir apporter d'aide sur le sujet mais en effet, il ne serait peut etre pas plus mal que tu vois un psychiatre  libéral, si possible, reconnu  .
Je ne sais pas ce qu'est un CMP mais 15-20mn par RDV ça me semble hallucinant si c'est comme ça depuis le début !

Salut Acid Test.
Malheureusement en libéral ce n'est pas mieux ( du moins pour mon cas et pour ceux que je connais qui consulte). Mon psychiatre déclenche son chronomètre pour la consultation et il compte le temps où il ouvre le dossier insert la carte vital. Première séance 15 min deuxième séance 20 min. Il est conventionné secteur 1 avec depassement d'honoraires permanent autorisé ( oui ça existe ) première séance facturé 60,5e deuxième séance il ma fait le tiers payant en me précisant qu'il ne le ferai peut pas  à chaque fois ( 18,75e). Je prend rendez vous tous les 2 ou 3 mois ( il m'a dit que c'est moi qui gérais  mes rendez-vous ) histoire de garder un psy sous la main au cas où mon trouble devient plus invalidant et qu'i faut des régulateur de l'humeur et ou neuroleptiques.
  Je  changerai bien mais il y en a pas de dispo dans un rayon de 30 km.
Mon psychiatre   précèdent lui aussi regardais régulièrement ça montre et la séance durait rarement plus de 20 minutes malheureusement il a pris sa retraite en 2019, je dis malheureusement car lui au moins il ne jugeait pas ma conso de cannabis. En détention les séance durait aussi 15 min.

Quand à l'obligation de soins il faut garder en tête que pour la majorité des gens un tso doit être transitoire y compris les médecins. Certaines personnes considère ça comme une maladie qui faut soigner d'autre comme un vice. Quand au juge il est là pour punir donc s'il peut nous enlever notre "came "et qu'on en mal tant mieux pour eux ca fait une peine supplémentaire.
Je précise que ça reste mon avis il ya sûrement des psychiatres qui sont compétent et des juges bienveillant.
Amicalement.

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Anonyme3894
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pour dire le mdecin psy 15-20minutes c'est par ce qu'il est maintenant surcharger de patients.
 

Eric 44 homme
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Pesteux a écrit

@PSYCHOCRACK:

Anonyme3894 a écrit

ce serais reconnaitre ma sois disant skizophrenie???!!!

Pas du tout !!

L'ALD n'est pas associé à un diagnostic précis. Il est la reconnaissance d'un besoin de soin sur le long court. Dans notre cas, il s'agit de l'ALD 23, qui concerne les "Affections psychiatriques de Longue Durée".

Rien qu'au titre, tu vois qu'il n'y a aucune distinction entre la schizophrénie et les autres troubles psychiques. Et tu peux passer d'un diag à un autre sans en perdre le bénéfice.

https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap … il2009.pdf

Ton droit à l'ALD sera inscrit dans ta carte vitale, et tous les médecins pourront le voir. Mais aucun diagnostic n'est inscrit (si tu as fait fermer ton dossier médical partagé, mais ça n'a rien à voir). Le fait d'y avoir eu accès en produisant un diag de schizophrénie ne sera pas gravé dans le marbre. D'ailleurs, ça conduit les médecins à systématiquement m'interroger quand il ont mis ma carte vitale dans leur machine : "pourquoi vous avez l'ALD ?".


Anonyme3894 a écrit

je sais pas si j'ais l'ald (je la trouve pas dans mon tiroire) mais je sais que je  paye pas les medocs psy , sans avancer de frais, en fait au moment ou j'ecrit ces lignes je me dit que je doit l'avoir l'ALD.

C'est bien possible que tu l'aies déjà. Pour le savoir facilement, tu tends ta carte vitale à n'importe quel médecin ou pharmacien, et tu demandes.


Anonyme3894 a écrit

Je suis pièger???

Perso, je ne le vois pas comme ça. Cet ALD me semblerait au contraire le seul moyen d'échapper aux psys du CMP. A mes yeux, ça peut être un outil de libération pour toi plutôt qu'un piège !


Anonyme3894 a écrit

pesteux, pour un psychiatre il à pas l'aire blazer juste fatiguer et trop de boulot! il le dit lui même, il vas en hopital aussi.

En vrai, je ne sais pas pourquoi il y a tant de psy comme le tien. On ne devient pourtant pas psychiatre par hasard, il en faut du taf, de la sueur et des nuits blanches pour faire médecine, et pour se spécialiser ensuite. Qu'on puisse être psychiatre, c'est à dire spécialiste de la souffrance psychique, et s'intéresser aussi peu aux gens, c'est quelque chose qui m'étonnera toujours.


Anonyme3894 a écrit

que l'on se comprenne j'ais vue 3 psy en cmp, dans deux cmp différent , deux dans le 1er et un dans l'autre , mais à mon avis c'est pas finie, peut etre un raport avec le fait que je ne suis pas daccord avec le psy sur la skizo, par contre le reste,je suis d'accord!

Donc tu penses que le 1er psy a posé le diag de schizophrénie, et que les suivants ont juste suivi l'avis de leur confrère sans se poser de question, parce que c'était dans ton dossier ? Depuis quand tu connais l'existence de ce diag de schizophrénie ? Et comment tu l'as appris ? Tu as dit à ton psy que tu doutais de son diagnostic ? Qu'a-t-il répondu ?



@Eric 44:

Merci beaucoup pour ton précieux témoignage.


Eric 44 a écrit

C'est toujours mieux d'avoir le bon diag en plus si il à des démêlés sérieux avec la justice ils vont le mettre en hp. Je me disais moi aussi c'est pas grave ( diag schizophrène à la place de bipolaire ).

Bien sûr, tu as raison, c'est toujours mieux.

Mais quand on n'a pas le choix, vaut mieux savoir en rire, relativiser, et ne pas trop s'inquiéter des diagnostics parfois farfelus qui sont (im)posés.

De toute façon, une large partie des maladies psys graves et résistantes seront traitées en combinant neuros+benzos+antidépresseurs ou régulateurs de l'humeur. Et quand ça marche pas terrible (souvent), on essayera un peu tous les neuros l'un après l'autre, un peu tous les benzos l'un après l'autre, et un peu tous les antidépresseurs l'un après l'autre

Alors finalement, peu importe le diag, puisque le psy fait la même prescription^^ Bon, je caricature un peu, mais pas tant que ça.

Et quand tu seras trop dépendant aux benzos qu'on t'a prescrit comme seule réponse à ta souffrance, on te les supprimera en te faisant la morale et en t'imposant un sevrage. Et pour ça, je ne caricature pas du tout, c'est hyper courant que ça se passe comme ça.


Eric 44 a écrit

Quand j'ai eu des galères avec la justice et qu'ils voulaient me mettre à l'hp j'ai galéré à avoir une expertise psychiatrique pour rester en détention provisoire ( à choisir je préfère la prison à l'hp). Pourtant des personnes qui ont des problèmes psychiatrique il ya en plein en prison mais schizophrène ils te mettent en hp.

Ca m'intéresse beaucoup ce que tu racontes là.

Déjà, comment la justice a-t-elle connu ton diagnostic de schizophrénie puisque tu ne voulais pas qu'ils le sachent ? Je ne crois pas que le psy soit obligé légalement de balancer des infos sur son patient sur simple demande de la police. Alors balancer son diag aux flics sans avoir demandé l'avis du patient, faut vraiment avoir aucune éthique ! Ton psychiatre t'a-t-il trahi comme ça ?

Ensuite, je suis surpris qu'on puisse faire sa peine en unité fermée plutôt qu'en prison grâce à un diag de schizo. Perso, même si j'ai vécu l'enfer en HP, et que j'ai assisté à toutes sortes de maltraitances révoltantes, je me dis que ça doit être un hôtel 5 étoiles à côté de la taule. Bon, je me base que sur des préjugés, j'ai jamais fait l'expérience ni personne autour de moi. Mais je préférerais être en HP, au moins c'est un univers que je connais et dans lequel j'arrive à me débrouiller. T'as connu les deux toi Eric ?

Bonsoir.
Non je n'ai pas connu l'hp. Par contre arrivé en détention j'ai vu les gas de la smpr ( c'est un petit hp en prison avec genre 15 places ) soit c'est provisoire genre ils vont aller mieux et il retourne en régime carcéral normal soit ils partent pour l'hp. J'ai aussi vu des gas qui ont connu les 2 et je t'assure qu'ils préfèrent tous la détention ( il ya du shit et pas que  on fume les clopes qu'en veut, la prison était toute neuve donc propre, salle de sport bibliothèque, frigo en cellule pour quelque euros télé à 7 euros le mois avec canal plus ciné frisson travaille ou école si tu le souhaites ect...)
Quand je me suis fait incarcéré je m'injectais à bloque de ritaline et buvais énormément j'etait loin d'être cohérent. Arrivé devant je jld ( juge de liberté et de détention) il ma demandé si j'avais des problèmes psychiatrique, j'ai répondu que oui je pensais qu'il serait plus clement et que je n'irais pas en prison ( ni en hp ).  Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas qu'il connaissent mon dossier. C'est moi qui est donné le nom.de mon psy.
Et oui en prison beaucoup de personnes ont des troubles psychiatrique par contre tous les schizophrène finissent à l'hp car ça teririfie tous le mondes. La bas personne ne veut être dans la cellule d'un schizophrène et les surveillant aussi en ont peur. J'espère que ça répond à tes questions.
Bonne soirée.

Dernière modification par Eric 44 (14 octobre 2023 à  23:30)

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Bonjour OliAzary.


J'ai un peu parcouru tes posts avant d'écrire ma réponse. Ils ont tous l'air bienveillants, ouverts et respectueux. Tu as même fait une présentation que tu conclues par :


OliAzary a écrit

Je ne jugerai personne car je pense que chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps.

Alors je ne comprends pas. Qu'est-ce qui t'arrive sur ce fil ? Y avait-il une clause en petit caractère du type "*sauf quand la consommation est problématique" ? A moins que ça soit "*sauf pour les schizophrènes" ?


OliAzary a écrit

Qui décide si c'est bon ou mauvais, à priori la loi, très critiquable certes car aux yeux de la justice, toute consommation est problématique. Mais quand on s'intéresse au sujet, on pourrait mettre comme critère que si la consommation engendre plus de problèmes qu'elle n'en résout, on consomme probablement à ce stade là pour de mauvaises raisons... C'est l'addiction.

Ok, donc en fait, pour toi, la loi prohibitionniste n'est critiquable que quand elle s'applique aux consommateurs en contrôle, mais elle ne l'est plus quand elle s'applique aux consommateurs addicts.

Je trouve ce discours extrêmement violent, et totalement opposé à ce que je veux défendre en participant à Psychoactif.

Et si je puis me permettre, assez inquiétant de la part d'un psychologue. N'as-tu aucune confiance en ta capacité d'offrir des soins à une personne addict sans recourir à la force de l'obligation légale ?


OliAzary a écrit

L'injonction de soins sert à orienter (certes de force) une personne vers des soins qui pourraient l'aider mais qu'elle refuse ou qu'elle pense ne pas avoir besoin. C'est le juge qui l'ordonne, alors que ça pourrait être suite à une visite médicale ? Il y a débat.

Tu ecris "certes de force", entre parenthèses, comme si c'était là un détail tout à fait insignifiant !

Pour moi, juge ou médecin, c'est du pareil au même. Si le médecin décide d'une contrainte, il se transforme en juge. Et l'avis de la personne, on en fait quoi ? C'est pas elle la mieux placée pour savoir si "la consommation engendre plus de problèmes qu'elle n'en résout" ?


OliAzary a écrit

Comment faire pour savoir ? C'est tout le travail du professionnel d'évaluer avec une distance et une certaine objectivité l'état de la personne. La dépendance entraîne parfois des difficultés de jugement et on peut avoir l'impression d'aller très bien alors qu'en réalité on va très mal.

Sous des airs de discours feutré, ça me parait hyper violent ce que tu dis. Ca ne peut que conduire à nier l'humanité des personnes. Car on ne peut pas évaluer objectivement le ressenti d'autrui. On ne parle pas d'examens physiologiques ici, mais du bien-être de la personne, domaine du subjectif par excellence.

Si je vais consulter un professionnel, c'est pour recevoir des soins, pas pour être évalué. C'est à moi d'évaluer à quel point j'ai mal ou à quel point je suis angoissé ou déprimé. Et c'est à moi d'évaluer si tel produit me soulage, et si tel autre me fait souffrir. Le médecin doit m'informer et me guider, mais pas évaluer mon état à ma place.

Poser un diagnostic, ça n'est pas juger le bien-être du patient à sa place. Même si on prend la précaution de relativiser en disant "une certaine objectivité", savoir mieux qu'une personne si elle va bien ou mal, et prescrire un traitement ou un sevrage contre son gré, sans tenir compte de ce qu'elle raconte, moi je n'appelle pas ça "évaluer avec distance". J'appelle ça "se placer en surplomb en se cachant derrière l'autorité médicale".

Pour moi, quand les psys ou les addictos font ça, ils ne font que se rassurer et calmer leurs propres angoisses par rapport au comportement parfois risqué de leurs patients. C'est à eux que ça fait du bien, pas aux patients.

A mes yeux, c'est au contraire manquer cruellement de distance, et ça ne me parait pas professionnel du tout.


OliAzary a écrit

On nom de quoi on impose le point de vue ? Question intéressante, dans une société ultra libérale on laisserait tout le monde gérer sa consommation (et donc ses addictions potentielles) librement sans jamais intervenir.

Tu assimiles un peu vite la liberté individuelle et l'ultralibéralisme. Ce n’est pas parce qu'on reconnaît des libertés fondamentales aux gens qu'on est forcément dans une société ultralibérale. L'ultralibéralisme se caractérise surtout par la liberté pour quelques-uns de posséder l'ensemble de l'outil de production, et de le soumettre à une logique actionnariale sans aucune limite, alors que tout le monde est concerné. Nos classes possédantes sont libérales quand ça les arrange : quand ça renforce leurs libertés à elles, jamais les nôtres.


OliAzary a écrit

Regarde ce qu'il se passe au niveau du fentanyl aux USA, alors même que c'est interdit, ça engendre énormément d'OD. Si c'était en vente libre ça serait une hécatombe !

Si tu le dis...

On pourrait aussi y voir la preuve inverse : l'interdiction n'empêche pas les ODs, c'est flagrant. Si les consommateurs d'opiacé avaient accès à d'autres produits moins dangereux (héroïne, morphine, etc.), sans coupes, bien identifiés, et avec des dosages mieux calibrés, on aurait sûrement beaucoup moins d'ODs. Et c'est la prohibition qui rend ça impossible.


OliAzary a écrit

Donc la société a établi des règles pour protéger les personnes... Au vu du contexte politique, ça peut prêter à sourire et rendre méfiant quand je dis "la société veut protéger les personnes" mais à ce moment là c'est une question qui devient politique et non plus sanitaire.

Tout à fait, c'est une question politique.

Dès qu'on a recours à la contrainte ou au jugement, on quitte le domaine du sanitaire pour entrer dans celui du politique. Puisque le politique, c'est justement discuter des contraintes et des jugements qui se font au nom de la société.

Alors que le sanitaire, c'est le soin, au sens de "prendre soin" de quelqu'un. C'est le "take care", c'est pas donner des ordres ou faire la morale. Ca ne devrait jamais être confondu avec la contrainte ou le jugement.

Pour moi, les prohibitionnistes votent des lois pour résoudre leurs problèmes, pas les nôtres.

Les prohibitionnistes ont établi des règles pour se protéger eux-mêmes, contre les personnes qui utilisent des drogues. Ils ont besoin d'apaiser leurs angoisses, parce qu'ils sont bourrés de préjugés contre les drogues, et parce qu'on leur fait peur. Ces règles leur permettent de se rassurer face à leur panique morale. A nos dépens...

Et je suis navré de lire que ton discours y participe, alors que tu utilises des drogues toi aussi, et que tu es psychologue. Mais toi c'est pour de bonnes raisons hein, t'es du bon coté du manche. T'es pas addict ni schizo, alors pour toi c'est ok. L'injonction thérapeutique, c'est pour les autres...

A mes yeux, le rôle du médecin/psychiatre/addicto/psychologue, c'est de soigner les gens. Ca ne doit pas devenir un évaluateur autoritaire au nom de la société. Sinon, il endosse un rôle politique, et cesse d'être un aidant pour devenir un juge. Dealers en blouse blanche, y en a que ça dérange, mais par contre flics en blouse blanche, là ça va, ça les gêne pas trop. 

Je ne trouve vraiment pas que les personnes qui utilisent des drogues soient protégées par la prohibition. Au contraire, elles sont livrées en pâture aux mafias qui leur refourguent des produits coupés et parfois dangereux.


OliAzary a écrit

Quand personne n'intervienne dans aucune décision sociale ça devient l'anarchisme au sens où la société n'a aucun droit de regard sur ce que fait l'individu, il est entièrement libre de ses choix, c'est de l'auto gestion qui peut devenir la loi du plus fort.

Je soutiens Psychocrack qui a subi une injonction thérapeutique, et tu me réponds direct sur l'anarchisme...

Où ais-je écris que je souhaitais que "personne n'intervienne dans aucune décision sociale" ?

Je crois me souvenir d'un vieux texte anar poussiéreux, dont plus personne ne parle depuis bien longtemps, et dans lequel une vieille bande de sans foi ni loi avaient essayé de définir les limites du droit de regard de la société sur ce que fait chaque individu. C'est loin tout ça, peut-être que j'ai rêvé. Ca parlait de la liberté de faire tout et n'importe quoi du moment qu'on ne nuisait pas à autrui je crois... Ah ben non, merde alors, ça me revient maintenant : c'était un texte républicain big_smile

Mais c'est vrai que le mot a beaucoup changé de sens depuis...

En passant, je sais pas si t'as remarqué, mais il y a comme une assonance entre "autosupport" et "autogestion". A mon avis, c'est pas tout à fait par hasard, et c'est pas vraiment par amour de la loi du plus fort...


OliAzary a écrit

Si ça peut être cool pour l'usage de drogue, ça peut être moins sympa en cas de criminalité (augmentation de la violence, guerre des gangs, regarde ce qu'il se passe en Haïti par exemple).

De mieux en mieux : maintenant, tu fais un parallèle entre l'usage de drogue et la criminalité.

Il me semble que même lorsqu'il y a nuisance, un usager de drogue ne peut nuire qu'à lui même. La criminalité en lien avec la drogue n'est pas causée par l'usage en lui-même, mais par les mafias qui prospèrent sur ce secteur grâce à la prohibition.

Perso, je n’ai aucun problème pour contraindre ceux qui font du tort aux autres. Mais je veux qu'on les contraigne au nom et en proportion du préjudice causé, et non pas au nom de leur conso ou de leur diagnostic.


OliAzary a écrit

Je n'insinue pas qu'il fume pour de mauvaises raisons, d'ailleurs je ne parle pas de lui en particulier. Je dis que parfois, il y a des personnes qui fument pour de mauvaises raisons, je veux dire par là qu'elle peuvent fumer pour masquer des troubles psychiques et que non seulement ça ne les aide pas vraiment à les résoudre mais qu'en plus ça peut aggraver leur situation. Et la je parle d'expériences que j'ai eues, de personnes que j'ai vues qui étaient dans ces situations.

Bon ok, tu ne parles pas de lui nommément. Mais tu viens poster ça sur son sujet alors bon, est-ce une pure coïncidence ? Dans tes autres messages que j'ai parcourus, tu ne prends pas cette position de surplomb, à dire que certains se droguent pour de mauvaises raisons, sous-entendu, toi c'est pour les bonnes, car tu n'as pas de troubles psychiques. C'est le mot schizophrène dans le titre qui te fait cet effet ? Déjà c'est pas sympa pour les schizos, et en plus, Psychocrack dit qu'il ne l'est pas et qu'on l'a diag par erreur quand il était sous emprise d'un prod.

Et puis, quelle différence tu fais entre les traitements psys et les drogues utilisées pour masquer des troubles psychiques ? Dans les deux cas, le but recherché est de calmer les symptômes, et dans les deux cas, il existe un risque d'aggraver la situation. Et aussi des chances de l'améliorer, ne serait-ce que temporairement.

Je ne vais pas prétendre que la chimie peut résoudre tous les maux, je suis au contraire un fervent défenseur de la psychothérapie. Mais je pense que l'arbitrage entre l'approche physique à travers les psychotropes, et l'approche psychique avec une psychothérapie, c'est quelque chose de très personnel qui relève de l'intimité. En conséquence, je crois qu'il est très mal venu de parler de bonnes ou de mauvaises raisons de consommer.

C'est d'ailleurs rarement un choix, car c'est déterminé par tout un tas de facteurs extérieurs, dont le premier et le plus révoltant, c'est que dans la vie de nombreuses personnes, les produits sont souvent beaucoup plus faciles d'accès que les psychothérapeutes.

Et sache que moi aussi, je parle d'expériences que j'ai eues, et de personnes que j'ai vues qui étaient dans ces situations. Et pour certaines, dont j'ai pu suivre l'histoire sur plus de vingt ans.

J'ai pu constater que la contrainte et le jugement conduisaient toujours au pire. Et qu'elles écartaient de nombreuses personnes de tout circuit de soin, les laissant livrées à elles-mêmes, alors qu'elles auraient bien eu besoin d'aide. J'ai souvent assisté à de véritables désastres thérapeutiques à cause de ça.

En tant que psychologue, tu jouis d'une autorité symbolique dont le quidam ne dispose pas. A toi de savoir si tu veux la mettre au service de tes patients et des autres PUDs, ou si tu veux t'en servir pour les enfoncer en te croyant au-dessus de la mêlée. Mais peut-être que tu as besoin avant tout de te rassurer sur le bien-fondé de tes consos...

Dernière modification par Pesteux (18 octobre 2023 à  10:58)


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Je plussoie ce que dit Pesteux. Mais je rajouterais que la contrainte medicale ou la repression judiciaire tout en etant theoriquement une defense de la personne contre ses "erreurs" ne le sont que très rarement, et même probablement jamais,  en realité. Elles ne sont plutot qu'un moyen de briser la personne (PUD) en la privant de liberté, de travail, de respect de soi même, de respect de son experience etc.. et les temoignages montrent qu'elles reussissent en effet le plus souvent à briser la personne. mais au bénéfice de qui ? Pas de la personne (PUD) mais au profit d'une vision stigmatisante des "marginaux" et d'une "morale" largement immorale.
D'ailleurs les familles de malades pychiatriques se plaignent aussi de ce mepris de la personne, totalement assimilée à ses comportements.

https://www.unafam.org/    (voir le barometre 2023)

Nos voisins suisses defendent un abord beaucoup plus repectueux de la personne

https://www.grea.ch/dossiers/traitement … blissement



Amicalement

Dernière modification par prescripteur (18 octobre 2023 à  11:36)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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OliAzary
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Pesteux a écrit

Bonjour OliAzary.


J'ai un peu parcouru tes posts avant d'écrire ma réponse. Ils ont tous l'air bienveillants, ouverts et respectueux. Tu as même fait une présentation que tu conclues par :


OliAzary a écrit

Je ne jugerai personne car je pense que chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps.

Alors je ne comprends pas. Qu'est-ce qui t'arrive sur ce fil ? Y avait-il une clause en petit caractère du type "*sauf quand la consommation est problématique" ? A moins que ça soit "*sauf pour les schizophrènes" ?


OliAzary a écrit

Qui décide si c'est bon ou mauvais, à priori la loi, très critiquable certes car aux yeux de la justice, toute consommation est problématique. Mais quand on s'intéresse au sujet, on pourrait mettre comme critère que si la consommation engendre plus de problèmes qu'elle n'en résout, on consomme probablement à ce stade là pour de mauvaises raisons... C'est l'addiction.

Ok, donc en fait, pour toi, la loi prohibitionniste n'est critiquable que quand elle s'applique aux consommateurs en contrôle, mais elle ne l'est plus quand elle s'applique aux consommateurs addicts.

Je trouve ce discours extrêmement violent, et totalement opposé à ce que je veux défendre en participant à Psychoactif.

Et si je puis me permettre, assez inquiétant de la part d'un psychologue. N'as-tu aucune confiance en ta capacité d'offrir des soins à une personne addict sans recourir à la force de l'obligation légale ?


OliAzary a écrit

L'injonction de soins sert à orienter (certes de force) une personne vers des soins qui pourraient l'aider mais qu'elle refuse ou qu'elle pense ne pas avoir besoin. C'est le juge qui l'ordonne, alors que ça pourrait être suite à une visite médicale ? Il y a débat.

Tu ecris "certes de force", entre parenthèses, comme si c'était là un détail tout à fait insignifiant !

Pour moi, juge ou médecin, c'est du pareil au même. Si le médecin décide d'une contrainte, il se transforme en juge. Et l'avis de la personne, on en fait quoi ? C'est pas elle la mieux placée pour savoir si "la consommation engendre plus de problèmes qu'elle n'en résout" ?


OliAzary a écrit

Comment faire pour savoir ? C'est tout le travail du professionnel d'évaluer avec une distance et une certaine objectivité l'état de la personne. La dépendance entraîne parfois des difficultés de jugement et on peut avoir l'impression d'aller très bien alors qu'en réalité on va très mal.

Sous des airs de discours feutré, ça me parait hyper violent ce que tu dis. Ca ne peut que conduire à nier l'humanité des personnes. Car on ne peut pas évaluer objectivement le ressenti d'autrui. On ne parle pas d'examens physiologiques ici, mais du bien-être de la personne, domaine du subjectif par excellence.

Si je vais consulter un professionnel, c'est pour recevoir des soins, pas pour être évalué. C'est à moi d'évaluer à quel point j'ai mal ou à quel point je suis angoissé ou déprimé. Et c'est à moi d'évaluer si tel produit me soulage, et si tel autre me fait souffrir. Le médecin doit m'informer et me guider, mais pas évaluer mon état à ma place.

Poser un diagnostic, ça n'est pas juger le bien-être du patient à sa place. Même si on prend la précaution de relativiser en disant "une certaine objectivité", savoir mieux qu'une personne si elle va bien ou mal, et prescrire un traitement ou un sevrage contre son gré, sans tenir compte de ce qu'elle raconte, moi je n'appelle pas ça "évaluer avec distance". J'appelle ça "se placer en surplomb en se cachant derrière l'autorité médicale".

Pour moi, quand les psys ou les addictos font ça, ils ne font que se rassurer et calmer leurs propres angoisses par rapport au comportement parfois risqué de leurs patients. C'est à eux que ça fait du bien, pas aux patients.

A mes yeux, c'est au contraire manquer cruellement de distance, et ça ne me parait pas professionnel du tout.


OliAzary a écrit

On nom de quoi on impose le point de vue ? Question intéressante, dans une société ultra libérale on laisserait tout le monde gérer sa consommation (et donc ses addictions potentielles) librement sans jamais intervenir.

Tu assimiles un peu vite la liberté individuelle et l'ultralibéralisme. Ce n’est pas parce qu'on reconnaît des libertés fondamentales aux gens qu'on est forcément dans une société ultralibérale. L'ultralibéralisme se caractérise surtout par la liberté pour quelques-uns de posséder l'ensemble de l'outil de production, et de le soumettre à une logique actionnariale sans aucune limite, alors que tout le monde est concerné. Nos classes possédantes sont libérales quand ça les arrange : quand ça renforce leurs libertés à elles, jamais les nôtres.


OliAzary a écrit

Regarde ce qu'il se passe au niveau du fentanyl aux USA, alors même que c'est interdit, ça engendre énormément d'OD. Si c'était en vente libre ça serait une hécatombe !

Si tu le dis...

On pourrait aussi y voir la preuve inverse : l'interdiction n'empêche pas les ODs, c'est flagrant. Si les consommateurs d'opiacé avaient accès à d'autres produits moins dangereux (héroïne, morphine, etc.), sans coupes, bien identifiés, et avec des dosages mieux calibrés, on aurait sûrement beaucoup moins d'ODs. Et c'est la prohibition qui rend ça impossible.


OliAzary a écrit

Donc la société a établi des règles pour protéger les personnes... Au vu du contexte politique, ça peut prêter à sourire et rendre méfiant quand je dis "la société veut protéger les personnes" mais à ce moment là c'est une question qui devient politique et non plus sanitaire.

Tout à fait, c'est une question politique.

Dès qu'on a recours à la contrainte ou au jugement, on quitte le domaine du sanitaire pour entrer dans celui du politique. Puisque le politique, c'est justement discuter des contraintes et des jugements qui se font au nom de la société.

Alors que le sanitaire, c'est le soin, au sens de "prendre soin" de quelqu'un. C'est le "take care", c'est pas donner des ordres ou faire la morale. Ca ne devrait jamais être confondu avec la contrainte ou le jugement.

Pour moi, les prohibitionnistes votent des lois pour résoudre leurs problèmes, pas les nôtres.

Les prohibitionnistes ont établi des règles pour se protéger eux-mêmes, contre les personnes qui utilisent des drogues. Ils ont besoin d'apaiser leurs angoisses, parce qu'ils sont bourrés de préjugés contre les drogues, et parce qu'on leur fait peur. Ces règles leur permettent de se rassurer face à leur panique morale. A nos dépens...

Et je suis navré de lire que ton discours y participe, alors que tu utilises des drogues toi aussi, et que tu es psychologue. Mais toi c'est pour de bonnes raisons hein, t'es du bon coté du manche. T'es pas addict ni schizo, alors pour toi c'est ok. L'injonction thérapeutique, c'est pour les autres...

A mes yeux, le rôle du médecin/psychiatre/addicto/psychologue, c'est de soigner les gens. Ca ne doit pas devenir un évaluateur autoritaire au nom de la société. Sinon, il endosse un rôle politique, et cesse d'être un aidant pour devenir un juge. Dealers en blouse blanche, y en a que ça dérange, mais par contre flics en blouse blanche, là ça va, ça les gêne pas trop. 

Je ne trouve vraiment pas que les personnes qui utilisent des drogues soient protégées par la prohibition. Au contraire, elles sont livrées en pâture aux mafias qui leur refourguent des produits coupés et parfois dangereux.


OliAzary a écrit

Quand personne n'intervienne dans aucune décision sociale ça devient l'anarchisme au sens où la société n'a aucun droit de regard sur ce que fait l'individu, il est entièrement libre de ses choix, c'est de l'auto gestion qui peut devenir la loi du plus fort.

Je soutiens Psychocrack qui a subi une injonction thérapeutique, et tu me réponds direct sur l'anarchisme...

Où ais-je écris que je souhaitais que "personne n'intervienne dans aucune décision sociale" ?

Je crois me souvenir d'un vieux texte anar poussiéreux, dont plus personne ne parle depuis bien longtemps, et dans lequel une vieille bande de sans foi ni loi avaient essayé de définir les limites du droit de regard de la société sur ce que fait chaque individu. C'est loin tout ça, peut-être que j'ai rêvé. Ca parlait de la liberté de faire tout et n'importe quoi du moment qu'on ne nuisait pas à autrui je crois... Ah ben non, merde alors, ça me revient maintenant : c'était un texte républicain big_smile

Mais c'est vrai que le mot a beaucoup changé de sens depuis...

En passant, je sais pas si t'as remarqué, mais il y a comme une assonance entre "autosupport" et "autogestion". A mon avis, c'est pas tout à fait par hasard, et c'est pas vraiment par amour de la loi du plus fort...


OliAzary a écrit

Si ça peut être cool pour l'usage de drogue, ça peut être moins sympa en cas de criminalité (augmentation de la violence, guerre des gangs, regarde ce qu'il se passe en Haïti par exemple).

De mieux en mieux : maintenant, tu fais un parallèle entre l'usage de drogue et la criminalité.

Il me semble que même lorsqu'il y a nuisance, un usager de drogue ne peut nuire qu'à lui même. La criminalité en lien avec la drogue n'est pas causée par l'usage en lui-même, mais par les mafias qui prospèrent sur ce secteur grâce à la prohibition.

Perso, je n’ai aucun problème pour contraindre ceux qui font du tort aux autres. Mais je veux qu'on les contraigne au nom et en proportion du préjudice causé, et non pas au nom de leur conso ou de leur diagnostic.


OliAzary a écrit

Je n'insinue pas qu'il fume pour de mauvaises raisons, d'ailleurs je ne parle pas de lui en particulier. Je dis que parfois, il y a des personnes qui fument pour de mauvaises raisons, je veux dire par là qu'elle peuvent fumer pour masquer des troubles psychiques et que non seulement ça ne les aide pas vraiment à les résoudre mais qu'en plus ça peut aggraver leur situation. Et la je parle d'expériences que j'ai eues, de personnes que j'ai vues qui étaient dans ces situations.

Bon ok, tu ne parles pas de lui nommément. Mais tu viens poster ça sur son sujet alors bon, est-ce une pure coïncidence ? Dans tes autres messages que j'ai parcourus, tu ne prends pas cette position de surplomb, à dire que certains se droguent pour de mauvaises raisons, sous-entendu, toi c'est pour les bonnes, car tu n'as pas de troubles psychiques. C'est le mot schizophrène dans le titre qui te fait cet effet ? Déjà c'est pas sympa pour les schizos, et en plus, Psychocrack dit qu'il ne l'est pas et qu'on l'a diag par erreur quand il était sous emprise d'un prod.

Et puis, quelle différence tu fais entre les traitements psys et les drogues utilisées pour masquer des troubles psychiques ? Dans les deux cas, le but recherché est de calmer les symptômes, et dans les deux cas, il existe un risque d'aggraver la situation. Et aussi des chances de l'améliorer, ne serait-ce que temporairement.

Je ne vais pas prétendre que la chimie peut résoudre tous les maux, je suis au contraire un fervent défenseur de la psychothérapie. Mais je pense que l'arbitrage entre l'approche physique à travers les psychotropes, et l'approche psychique avec une psychothérapie, c'est quelque chose de très personnel qui relève de l'intimité. En conséquence, je crois qu'il est très mal venu de parler de bonnes ou de mauvaises raisons de consommer.

C'est d'ailleurs rarement un choix, car c'est déterminé par tout un tas de facteurs extérieurs, dont le premier et le plus révoltant, c'est que dans la vie de nombreuses personnes, les produits sont souvent beaucoup plus faciles d'accès que les psychothérapeutes.

Et sache que moi aussi, je parle d'expériences que j'ai eues, et de personnes que j'ai vues qui étaient dans ces situations. Et pour certaines, dont j'ai pu suivre l'histoire sur plus de vingt ans.

J'ai pu constater que la contrainte et le jugement conduisaient toujours au pire. Et qu'elles écartaient de nombreuses personnes de tout circuit de soin, les laissant livrées à elles-mêmes, alors qu'elles auraient bien eu besoin d'aide. J'ai souvent assisté à de véritables désastres thérapeutiques à cause de ça.

En tant que psychologue, tu jouis d'une autorité symbolique dont le quidam ne dispose pas. A toi de savoir si tu veux la mettre au service de tes patients et des autres PUDs, ou si tu veux t'en servir pour les enfoncer en te croyant au-dessus de la mêlée. Mais peut-être que tu as besoin avant tout de te rassurer sur le bien-fondé de tes consos...

Salut Pesteux,

Désolé je viens de prendre connaissance de ta réponse et je ne l'ai lue que maintenant.

Je ne vais pas y répondre aussi méthodiquement que toi car cela prendrait beaucoup de temps et ça ne fluidifie par le discours à mon sens.

Je pense que mon message a été mal interprété, je suis fondamentalement d'accord avec l'essentiel de ce que tu dis. Je ne soutiens en aucune manière la prohibition. D'ailleurs j'ai moi-même été victime de cela, GAV, procureur, stage de sensibilisation avec casier et risque pour mon insertion professionnelle donc je vois très bien ce que cela peut causer comme problèmes hautement plus graves que de consommer.
Mais de par ma position de soignant (et je ne dis pas ça pour me positionner au dessus des autres mais j'ai étudié et travaillé dans ce secteur... Autant je n'y connais rien en mécanique, mais dans la question de la santé mentale je me permets de donner mon avis), force est de constater que certaines personnes font des usages qui leur nuisent... Je suis également d'accord sur le fait qu'un marché régulé causerait moins de dégâts qu'un marché non régulé et ce, pour tous les produits !

Mais si on prend l'exemple de l'alcool, ça n'empêche pas certaines personnes de se détruire avec alors même que c'est en vente libre. Et je ne crois pas que ce soit un argument à brandir pour justifier la prohibition ou les injonctions de soins, c'est un simple élément de réalité à prendre en compte.

L'idée n'est pas de juger ou des condamner les PUD, on sait depuis belle lurette que ça ne sert à rien, mais de pouvoir identifier ceux qui consomment et pour qui cela pose problème.

C'est là où on semble en désaccord, j'ai l'impression pour toi qu'il n'y a aucune consommation problématique (c'est ce que je crois comprendre de ta réponse) dès lors que la personne sait pourquoi elle consomme et qu'elle le fait en toute connaissance de cause. Qu'elle doit pouvoir jouir de la liberté de consommer sans entrave aucune, que ce soit de la part des soignants ou de la justice. J'ai des exemples de proches qui ont des consommations réellement problématiques et malheureusement, elles se leurent dans cette idée que cela les aide et leur fait du bien alors que tout se délite progressivement autour d'elles et que malheureusement, leur santé mentale et physique est gravement impactée par leur consommation, qu'elles perdent un lien social et familial. Je ne pense pas que ce soit le produit qui soit à l'origine de cela, néanmoins, la consommation y contribue car elle n'est pas encadrée. Je suis totalement d'accord avec l'idée qu'il faut accompagner les personnes, mais qui dit accompagner dit avoir un  objectif d'accompagnement donc aller vers un mieux être, pas simplement être le témoin de ce que fait la personne avec les dangers que cela peut représenter.

Je dirais encore une chose qui va surement te déplaire, mais dans le cas des troubles psychiques, il y a fréquemment des altérations du jugement, en particulier dans les phases aiguës. C'est bien pour cela qu'une personne qui va commettre un crime alors qu'elle était dans un état délirant sera considérée comme irresponsable par la justice et qu'elle n'ira pas en prison (ça c'est dans l'idéal car en réalité la population carcérale a beaucoup de troubles psychiques mais c'est encore un autre sujet).
Je crois que le parallèle peut se faire avec la consommation de drogue, il y a un stade où on ne peut plus objectivement juger notre consommation et où elle amène des problèmes de santé, des problèmes sociaux, familiaux etc. C'est à ce stade qu'on peut considérer que la consommation devient problématique.
C'est pourquoi je crois qu'effectivement, un tiers est parfois plus neutre pour évaluer l'état de quelqu'un que la personne elle-même. Si cela est fait dans la bienveillance, l'idée est de pouvoir aider et pas de condamner.

Par ailleurs, je ne fais pas de distinctions entre "bons et mauvais" consommateurs. J'ai peut-être du mal à exprimer mon point de vue, mais voir des personnes dans la rue sans insertion sociale passer leur vie à chercher des produits ne m'apparait pas être une source d'épanouissement, au contraire... Et ce n'est pas une question de produit, je pense qu'on peut consommer de l'héroïne sans forcément tomber dans ce genre de clichés/stéréotypes.
La vraie question c'est celle de l'impact de la consommation.
Si la personne consomme mais que cela ne lui pose pas de problèmes financiers, familiaux, sanitaires et qu'elle en tire du plaisir/source d'épanouissement c'est très bien.
Si la personne lutte contre son envie de consommer, n'a pas d'emploi, pas d'activité, n'a plus de famille ou d'amis et aucune autre perspective de vie que de chercher le produit et de consommer, je crois qu'il y a un malaise pour ne pas dire une maladie. C'est là que s'arrête à mon sens la notion de liberté. On est privé de liberté par le produit. Aucun jugement moral là dedans de bien ou de mal, c'est plutôt un constat d'épanouissement ou de souffrance.

Pour terminer, je prends en compte ta remarque sur mes consommations et sur l'idée que j'utiliserais ma position de soignant pour me placer au dessus des autres et m'arranger avec ma conscience avec mes consommations. Je ne crois pas que ce soit le cas, mais peut-être. Dans ma pratique j'ai eu des retours de patients qui apprécient les échanges décomplexés autour des drogues sans se sentir jugés et pour qui cela a eu un impact positif (baisse du sentiment de culpabilité, autre moyen de gérer le stress et l'anxiété, nouvelles perspectives de loisir etc).

J'essaierai de voir si tu m'as répondu à l'occasion.

Dernière modification par OliAzary (24 octobre 2023 à  18:36)

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Anonyme3894
Invité
pesteux! tu parld d'ald, au debut je comfondais avec aldi, en fait je vois maintenant un peu de quoi tu parle je crois, je dois l'avoir ou pas je dois voir le medecin demain je lui demanderais si c'est sur ma carte (au menue ^^ ).
 

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Yo Psychocrack ! Alors, il y avait quoi au menu ? T'as l'ALD ou pas finalement ?


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Anonyme3894
Invité
bas franchement j'ais completement oublier de demander trop perturber ces dernier temsp.

c'est con!

oui en fait je viens de regarder sur mon ordonace c'est marquer afection de longue duré, j'ais donc l'ald!
 


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