[ Arrêt & Sevrage ]

Comment détourner son attention de l'envie de consommer de la codéine ?

Salut Lucie,
je vois que tu as pleins de questions, c'est déjà très positif de se questionner en général.

Tout d'abord, est-ce que tu es actuellement suivi par un addictologue ou en parles-tu à ton médecin traitant? (Je t'ai aussi posé cette question dans un autre post du forum).

Ensuite, quelles sont tes passions, ou bien tes centres d'intérêt dans la vie qui peuvent être un bon levier pour gérer les craving?

En tout cas, gérer ses manques d'opiacé par l'alcool n'est généralement pas une bonne chose. L'alcool a cette particularité d'ubiquité qui va faire qu'il peut venir remplacer l'addiction à un opiacé (ou à un autre produit psychoactif) facilement.
C'est un dépresseur et un anxiolytique potent où il est difficile de s'en défaire. De par cette ubiquité et de son omniprésence dans les sphères sociales.

De plus, le manque physique aux opiacés possède certains substituts que l'alcool n'a pas. C'est aussi a réflechir...

Bien à toi.

Salut,

Perso j'ai remarqué, quand j'ai voulu diminuer/faire des pauses de conso (surtout pour gérer la tolérance...et pouvoir apprécier mes prises –du coup pas sûre qu'on soit dans la meme démarche, mais les réactions physiques sont partagées par beaucoup de monde) que j'ai envie de consommer si je baisse trop rapidement et je ne suis pas bien.

Si j'arrive à y aller doucement, ça va je ne ressens pas forcément de symptômes gênants et l'envie de "me réchauffer" ne pointé pas son bout de nez.

Il y a différents dosages de klipal...tu peux pas avoir une prescription aussi de codoliprane ou autre pour pouvoir adjuster au mieux ta baisse ?
Car sinon enlever 1/2 ça peut être un peu trop brutal...

Après ça dépend depuis combien de temps tu consommés, de ta tolérance.

Perso, ça m'est arrivé d'utiliser l'alcool au soir pour combler la sensation de froideur mais je ne la considére pas une bonne idée pour moi car souvent ça me fatigue le lendemain.
Et ça m'est arrivé aussi d'utiliser des stims pour lutter contre la fatigue de la baisse, mais pareil, s'il y a la descente après bah c'est pas top.

À un moment, j'appréciais un verre de kratom contre le craving, comme sa durée d'action est réduite, ça faisait l'affaire le temps de l'envie de consommer autre-chose.

Mais au-delà de tout, pourquoi veux-tu arrêter ?
Quelles sont tes motivations ?

Un contexte où je me sens bien, avec des trucs à faire mais pas trop, des personnes autour qui ne consomment pas ça fait en sorte que j'y pense moins.

Ozora a écrit

Salut Lucie,
je vois que tu as pleins de questions, c'est déjà très positif de se questionner en général.

Tout d'abord, est-ce que tu es actuellement suivi par un addictologue ou en parles-tu à ton médecin traitant? (Je t'ai aussi posé cette question dans un autre post du forum).

Ensuite, quelles sont tes passions, ou bien tes centres d'intérêt dans la vie qui peuvent être un bon levier pour gérer les craving?

En tout cas, gérer ses manques d'opiacé par l'alcool n'est généralement pas une bonne chose. L'alcool a cette particularité d'ubiquité qui va faire qu'il peut venir remplacer







l'addiction à un opiacé (ou à un autre produit psychoactif) facilement.
C'est un dépresseur et un anxiolytique potent où il est difficile de s'en défaire. De par cette ubiquité et de son omniprésence dans les sphères sociales.

De plus, le manque physique aux opiacés possède certains substituts que l'alcool n'a pas. C'est aussi a réflechir...

Bien à toi.

Coucou !!! Merci beaucoup pour ta gentillesse en début de message

Alors jai pris rdv chez mon medecin traitant afin d'organiser un sevrage en douceur... Mais jai peur que si un jour jai besoin de codeine pour une reelle douleur : mon docteur ne veuille pas men donner... tu vois ??? Je serai très embêtée...

En effet, pardon, jai du mal à me servir de ce site pour répondre aux personne... merci de ton aide !

Concernant mes centres d'intêrets, je dirai la lecture, les douches (chaudes ou froides), et le travail à fond (je suis influenceuse sur les réseaux comme psychologue)... je suis passionnée par le digital, les ordinateurs, quelques jeux sur android... et de smartphones aussi... (jai le z fold 4 de chez samsung pour te dire)

Pour mon ancienne addiction à lalcool jai eu du baclocur... ca ma drôlement bien aidée... mais là pour la codéine... petite consommatrice que je suis... je n'aurai aucun substitut...

Tu penses quil vaut mieux voir mon docteur traitant ou un.e addictologue ? Qui pourrait le mieux me comprendre ? Je vais aussi avoir un suivi psychologique...

Merci :)

Lucie :)

Salut,

Je comprends tout à fait ta crainte, et le fait de voir un addicto à lanolace du généraliste ça peut être une piste...

VO2MaX a écrit

Par expérience je peux dire que la dépendance a la codéine est très faible par rapport aux autres opiacés. Au niveau physique, après arrêt, le manque est léger et en quelques jours c'est réglé (d'autant plus à 120mg/j)

Psychologique c'est plus compliqué, ça dépend des gens, on peut réduire petit a petit mais lorsque l'on passe a zéro il y a un gros changement au niveau mental et il faut du temps pour se stabiliser. Pour ma part => super-activité et difficulté au niveau concentration ! avec la tentation de prendre autre chose comme de l'alcool !!

Hello, je pense que tu peux dire ça pour toi, ton cas personnel, que je respecte, mais pas de façon générale. Il existe des dépendances lourdes à la codéine qui mènent parfois certains usagers jusqu'au TSO et le sevrage peut être difficile avec des symptômes de manque marqués.

Par contre je te rejoins sur le fait que 120mg est une dose encore faible et qu'un sevrage dégressif est clairement réalisable.
Comme conseillé par Cependant, je me tournerai aussi vers des formules moins dosées pour diminuer plus en douceur, tu as le klipal 25mg ou le paracétamol codeine à 20mg ou 30mg. Par exemple avec du 25mg, commencer par enlever 12.5 mg et stabiliser une semaine etc

Bon courage, vois ton généraliste et prépare un plan de sevrage doux, enlever 1/2 je trouve aussi que c'est un peu brutal.

Prends soin de toi

Dernière modification par randobag (15 octobre 2023 à  13:04)

n4z a écrit

Salut Lucie,

Je ne veux surtout pas paraitre condescendant mais à 120 mg c'est plutôt safe.
Tu est sur une dose tellement faible qu'il te suffit (pour ne pas souffrir du tout) de baisser un peu tous les 10 jours. Dans un mois et demi c'est plié

c'est clair que c'est jouable, reste malgré tout l'addiction, les cravings à gérer, mais oui je suis d'accord une baisse tous les dix jours et ça peut être vite et bien réglé, un mois, deux mois, peu importe, après la durée de la conso joue quand même beaucoup sur la facilité ou non du sevrage et ce dernier peut être difficile même à des doses faibles selon la sensibilité de chacun

Dernière modification par randobag (17 octobre 2023 à  09:15)

Salut moi jetais a 350 mg par jour pendant plusieurs années et je peux te dire que un arret a brute force est tres mauvais Jai jamais réussi et en dégressif non plus

Résultat tso depuis 4 mois .

Enleve 1/4 de cachet par semaine ca devrait aller sans encombre sur le physique.
Après le mental. Le médecin peut te prescrire un benzo pour te calmer en cas de forte envie mais bon le problème cest de devenir accroc et la cest différent .